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 Quand on arrive en ville [RP libre, Flasback juin 1164]

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MessageSujet: Quand on arrive en ville [RP libre, Flasback juin 1164]   Quand on arrive en ville [RP libre, Flasback juin 1164] EmptyMar 7 Fév 2017 - 15:04
Après avoir traversé le comté de Ventfroid, Godefroi avait descendu les pentes du plateau pour se retrouver dans une plaine fertile, la route était bien entretenue, ce qui rendait sa chevauchée agréable, Il s’arrêta pour déjeuner dans une auberge relais à proximité de Sarrant, l'auberge de la pouliche perdue.

Il savoura un délicieux ragoût de bœuf aux petits oignons et écouta les rumeurs qui disait qu'il y avait eu des attaques dans l'ouest et que la fille du meunier avait la cuisse légère, puis il reparti en direction de Marbrume, il lui restait une soixantaine de Km à parcourir et il comptait bien y arriver avant la nuit. Lorsqu'il reparti le soleil était à son zénith au milieu d'un ciel bleu sans nuage, un petit vent frais venait le rafraichir un peu. Des lapins fuyaient à son arrivée, la région lui paru forte agréable même si ses montagnes natales lui manquait.

Le voyage fut fort agréable, Il traversa le village Conques de Son chien, chaos, courait à coté du cheval et son faucon volait au dessus d'eux et en fin d'après midi, il arriva enfin en vue des murs de la cité. Il mit pied à terre et s'approcha de la grande porte. Un groupe de milicien vint à sa rencontre et le jeune noble leurs dit Bien le bonjour, je suis Godefroi de Mont-Précieux, pouvez vous me conseiller une bonne auberge pour passer la nuit?
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Hérald DreitMilicien
Hérald Dreit



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MessageSujet: Re: Quand on arrive en ville [RP libre, Flasback juin 1164]   Quand on arrive en ville [RP libre, Flasback juin 1164] EmptyMar 7 Fév 2017 - 21:49
On arrive de nulle part.

Dreit caressait machinalement sa paumette à l'aide de sa plume d'oie, dont la pointe teintée d'un noir d'encre avait seché au fil des secondes qui passaient. Le blond avait le regard perdu sur le sol de la salle commune de la caserne. Il voulait profiter d'un petit temps de pause pour coucher sur le papier on ne sait quoi. Un rapport de mission ? Un récit quelconque ? Personne ne le savait et tout le monde s'en foutait, au beau milieu de ce brouhaha qui annonçait la pause du midi.

Il eut comme un éclair qui lui frappa brutalement l'esprit. Ca y est. Il se souvenait.


Juin 1164.

Je me souviens de cette journée terne, dont la soirée de la veille avait été riche en émotions et en batailles. Celles où nous avions été dépêchés en renforts pour repousser cette nouvelle menace dont les rumeurs ne faisaient que naître à leur sujet. Ce soir-là, Cobryn, notre meilleur escrimeur, avait passé l'arme à gauche. Son état de santé s'était déjà bien aggravé au fil des derniers mois, mais son ultime combat contre ces créatures pourissantes avaient eu raison de lui. Il était mort en héros et en guerrier. Ronan, notre chef, décida de lui accorder un monument proche du lieu de sa mort ; le village d'Estaing, qui avait fini par tomber entre les griffes de ces monstres.

Je me rappelle exactement de son hommage.

"Cobryn Traquecouard était le plus jeune de notre groupe, le croc d'Ebène. Je l'ai toujours considéré comme mon petit frère au vu de notre écart d'âge. Il va sans dire que nous nous connaissions depuis notre plus tendre enfance. Aujourd'hui, mes frères, c'est un corps qui s'éteint, mais un esprit riknien qui plane et veille sur nous. Je comprends votre tristesse et j'aimerais la partager, la soulager. Mais nous ne devons sombrer dans la tristesse et faire notre deuil dès maintenant ; nous sommes tous des morts en sursis et nous savions très bien que notre existence est semblable à la rosée et au gel matinal, à la fleur de cerisier qui s'évanouit aussi vite qu'elle s'est développée. Ne pleurons pas notre défunt ami. Il repose en paix. Faisons-lui honneur et rejoignons-le si Anür en décide ainsi. Pour le croc d'Ebène !"

Il tirait son épée et nous l'imitâmes machinalement, prononçant les dernières paroles de notre chef. Puis Ronan monta sur la selle de son cheval, accompagné de ses huit guerriers dont je faisais fièrement partie. Je m'efforçais de ne montrer aucune émotion à l'idée que notre meilleur élément avait rejoint la grande voûte célèste. Pour l'heure, il fallait marcher en direction de Marbrume pour prévenir les autorités, si tant est qu'on accepterait d'entendre les dires de Ronan.

Nous marchâmes de nuit comme de jour. Les pauses se firent brèves. Partout où nous nous arrêtions, nous véhiculions la nouvelle qui tombait dans les oreilles d'un sourd. Nous étions même obligés de faire montre de force et de violence lorsqu'on voulait s'en prendre à notre chef. C'en était dépitant. Le coeur des hommes était déjà meurtri à cette triste époque.

Nous marchâmes tel un bataillon ordonné. Marbrume était visible au loin alors que le soleil crépusculaire embrasait les horizons de sa délicieuse lumière orangée. Je portais fièrement l'étendard du Croc d'Ebène. Nous montrions ainsi patte blanche à quiconque croisait notre route, et les indésirables avaient mieux fait de nous éviter.

Nous arrivâmes à la grande porte où nous aperçûmes les gardes de la ville toisant un homme en armure. Nous cédâmes le passage à Ronan qui donna un vif coup de talon de cheval pour s'avancer en direction des individus, tandis que nous le suivimes de prêt.

L'homme que j'aperçus ce soir-là était peu commun. Il semblait taillé pour la guerre, mais il m'était encore difficile de cerner en lui l'esprit du guerrier. La situation n'y était, somme toute, peu propice. Toutefois ses manières trahissaient son origine noble.

"Bien le bonjour, je suis Godefroi de Mont-Précieux, pouvez vous me conseiller une bonne auberge pour passer la nuit ?" demanda-t-il.
"Bonsoir, Messire de Mont-Précieux, répondit le cavalier, je me nomme Ronan Murinus, chef du ban du Croc d'Ebène. Mes hommes et moi nous rendons à Marbrume pour une missive de la plus haute importance et nous avons l'intention de séjourner à taverne de la Vieille Corneille. C'est un endroit sympathique. Nous irons toutefois visiter d'autres lieux si mes huit comparses et moi-même ne pouvons tenir dans cet établissement. Vous pouvez nous accompagner, si vous le voulez."

Ronan nous intima ainsi de montrer patte blanche pour pénétrer dans la cité de Marbrume. Nos avant bras portaient tout au plus des cicatrices, mais certainement pas la marque des bannis tant redoutées par les bonnes gens du royaume de Langres.
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