Marbrume


Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Partagez

 

 Thorolf Gunnar [Fiche Terminée]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
InvitéInvité
avatar



Thorolf Gunnar [Fiche Terminée] Empty
MessageSujet: Thorolf Gunnar [Fiche Terminée]   Thorolf Gunnar [Fiche Terminée] EmptyMar 27 Oct 2015 - 14:16




Thorolf Gunnar




Identité



Nom : Gunnar
Prénom : Thorolf
Âge : 38 ans
Sexe : Mâle
Rang : Sergent de la Milice

Physique



Soyons tout de suite clair sur un point. Imaginez un blond chevalier au sourire charismatique capable sans le moindre effort de dévoiler ses plus beaux atouts rien qu'en clignant un seul œil ? Ce même noble, jeune et conquérant, attise les foudres lorsque les femmes n'ont d'yeux que pour sa personne si raffiné. Eh bien son nom ... n'est pas Thorolf.

Oubliez un instant les odeurs agréables ou la joie fantaisiste de tomber sur un être pacifique et juste. Thorolf sent le fauve, se méfie comme un animal hostile, agit comme une bête. Ce dernier peut intimider par sa carrure imposante et sa haute taille, environ deux mètre dix, qui le pénalise de temps à autre pour franchir des obstacles.

Il porte en effet une armure avec des lanières en cuirs et en tissu, ainsi qu'un socle en bronze plaqué contre son torse. Des brassards en cuir d'une couleur brun foncée recouvrent ses avant-bras. Il ne se déplace jamais sans son armure et son épée. Une longue épée qu’il manie avec dextérité. Pour les réunions et autres banquets, il s’encombre parfois d’une cape blanche aux couleurs de Marbrume.

Le corps de Thorolf peut supporter les violents coups que le destin lui transmettra avec une générosité accrue. En effet, de nombreuses cicatrices causées par son entrainement et sa rencontre avec les fangeux ornent encore et toujours ses bras meurtris, ainsi que son dos colossal et cela pour toujours.

Son visage bourru et carré, dévoile une fine barbe d'un noir sombre et des yeux aussi sombre que l’est son cœur. Ses cheveux de la même couleur que sa pilosité faciale sont souvent coiffés par le haut pour lui permettre de ne pas avoir à les ramené tout le temps en arrière tout simplement.

Sa carrure imposante, impose le respect. Sa musculature impressionne, lorsqu’on le rencontre pour la première fois. Il a cet air toujours sérieux et renfrogné. Est-ce que quelqu’un l’a déjà vu sourire ? Il ne possède pas une rapidité très accrue, en revanche sa force est son point fort.

Si on devait résumer Thorolf en quelque ligne pour son physique, on dirait que c’est un ogre sans classe avec des manières de sauvages. Un homme qu’on ne souhaiterait pas avoir à ses côtés pour le restant de ses jours, car le simple fait de croiser son regard froid et sanglant peut vous glacer le sang.


Personnalité



Repère, obéissance, loyauté, localisation, cible, filature, massacre, carnage, vengeance ... Tous ces mots ont frappé l'esprit de Thorolf au point de faire trembler ses décisions et son caractère. Encore aujourd'hui, ces termes résonnent brutalement dans son cœur. Thorolf est un homme qui a 38 ans désormais, mais la sagesse ne la pas encore percuté assez pour qu'il range ses propres armes ou dû moins qu'il démontre un peu plus de compassion.

Son agressivité le consume quotidiennement. Il méprise les nobles, peste sur les bannis et regarde le peuple d'un mauvais œil. Néanmoins, son opinion sur la personne peut changer après un dur combat physique, mais il est difficile de gagner sa confiance. Il est difficile de percevoir la personnalité de ce dernier, car il ne parle que très peu aux individus.

Néanmoins, par rapports à ses semblables (ceux de la milice et surtout les plus sauvages), il éprouve un instinct fraternel et loyal qui lui permet de ne pas passer pour un solitaire carnassier et sanguinaire. Loyal, direct, Thorolf a acquis une discipline militaire. Il a l’âme d'un chef et d'un stratège mais aussi d'un protecteur, en usant de stratégie pour régler un quelconque problème qui toucherait les siens. Malgré son âge, il reste très direct et ne passe pas par quatre chemins pour développer son point de vu. Très directif et intransigeant, il ne laissera rien passer. Surtout en ce qui concerne la protection de Marbrume.

Ses nombreux tatouages sont les reflets des épreuves qu’il a du traverser dans sa vie. Thorolf à toujours était ambitieux. Il ne prend aucune décision sans y avoir longuement réfléchit. Son âme est mutilée par la perte d’êtres chers.

Thorolf aime les plaisirs de la chair et se soumet à ses pulsions charnelles. Dotée d’un esprit calculateur, il mettra tout en œuvre pour arriver à ses fins. Assez insensible au sort des personnes qu’il ne connait pas, il montre, encore une fois, beaucoup plus de compassions envers les siens.

Il ne se laissera pas marcher sur les pieds. Il sait écouter mais aussi riposter de façon brutale et animale. Décrire Thorolf caractériellement est, comme son esprit, compliqué. Son caractère est bien affirmé, il sait ce qu’il veut.

Thorolf n’a pas un caractère facile et malgré ses envies charnelles, il tente de se contrôler en sélectionnant minutieusement ses partenaires de jeux. Thorolf trouve une forme d’addiction à la douleur, qui lui procure un plaisir intense et un sentiment d’exister (on pourrait dire qu’en souffrant, il se sent simplement vivant, le fait de sentir sa chair se tirailler ou ses os se disloquer, lui prouve qu’il est bel est bien en vie.), c’est pourquoi il se définit comme masochiste, mais aussi sadomasochiste.

Cependant ses phases de désirs ne sont que passagères. Son esprit torturé est habité par une partie qu’il refuse de voir, un léger syndrome post-traumatique qui s’est déclaré après la fermeture des portes de la cité et qui lui cause des terreurs nocturnes.

Histoire



« Nous serrons le rempart face à l’atrocité. Nous serrons le mur qui protégera la paix. »



De la poussière. Encore de la poussière. Les Plaines étaient couvertes de poussières. Comme si le temps venait de se suspendre. Le Ciel en son cœur venait de se fendre. Des yeux noirs s’ouvrirent alors, dans un souffle originel. Un sursaut de vie qui anima un corps décharné. Un corps couvert de lumière et déchiré de sentiments. Un corps trop fragile qui avait longtemps luté. Ce même corps. Ton corps. Thorolf. Son souffle était saccadé. Un souffle trop court pour se relever. Le ciel bleu recouvrait son visage, comme un baiser vers l’éternel. Deux corps unis par un destin. Un enfant et une mère. Ses lèvres pâles tremblaient. Il était presque impossible d’entendre un son, le silence avait fait place. Deux corps au milieu de rien. Tomber comme par hasard dans un monde en paix. C’était un cadeau du ciel. Un cadeau de la lumière pour faire perpétuer l’harmonie. Thorolf bougea doucement les doigts. La mère souleva l’enfant en pleurant. Il était tôt, peut-être même tard. L’air pénétra dans ses poumons, comme une eau viendrait tarir la soif. C’était le commencement, d’une vie. La naissance d’une poussière. Puisque nous naissons poussière, et que nous redeviendrons poussière. Son visage immaculé d’une blancheur presque irréelle. La douceur de ses traits. Vivre. Son cœur frappait dans sa poitrine, tel un tambour de guerre. C’était ce jour. Le jour où la lumière donna la vie.

Le vent souffla de nouveau sur sa peau claire. Les odeurs virent enfin, c’était donc ça la vie. Les yeux de l’enfant se mirent doucement à bouger. Son regard ne quittait pas le ciel. Sa mère lui avait donné la vie, comme on donne la vie à une œuvre. Calmement il se s’étira avec peine. Sentant chacun de ses muscles se mouvoir. Il ouvrit lentement la bouche pour prendre une grande inspiration et enfin pleurer. Ce son était si pur. Une larme roula doucement sur la joue de la mère. Thorolf se sentit si bien, si libre, si vivant. Uni pour l’éternité à cette femme qui lui avait donné la vie.

« Si je dois mourir, alors se sera pour la paix. »


An 1144



-Allez, lève-toi.

Thorolf ouvrit les yeux avec peine, les rayons du soleil venaient à peine de pénétrer dans sa rétine. Il s’étira de tout son long avant de poser son regard sur Jarod. L’homme qui l’avait accueilli, après que sa mère eut été vendue à une famille de nobles. Un homme modeste qui vivait près de Marbrume. Leur rencontre avait été évidente, comme si le destin en avait voulu ainsi. Il n’avait pas eu pitié de lui, il lui avait simplement offert un toit et une famille. De longues années s’étaient écoulées. Jarod était un homme d’un certain âge, respecté dans ce petit village. Lorsqu’il avait recueilli le jeune garçon, alors âgé de dix ans, il avait remplacé le vide qu’avait causé la perte de sa jeune fille quelques années plutôt. Les temps étaient durs, survivre devenait un cadeau. Un cadeau du ciel, que le ciel leur avait offert. Thorolf était une personne directe et attentive, très à l’écoute des besoins des autres individus. Respecté, il était devenu en quelque sorte le gardien de ces lieux et de ces gens. Il avait appris à chasser et mettait à profil son don naturel pour la traque. Doué et avide de savoir, Jarod lui enseigna alors tout ce qu’il savait. Comme un père le ferait pour son propre enfant. Il vivait seul et avait perdu sa femme et sa fille. Il ne parlait pas de cet épisode de sa vie. Thorolf respectait son silence, et se contentait de lui donner le sourire. Il était emplit d’un amour certain, il sentait déjà cette fibre protectrice affluer dans tout son corps.

Les temps étaient paisibles et pourtant les alliances se faisaient entre les royaumes. Les hommes avaient toujours cette fâcheuse manie de vouloir conquérir la terre de ses voisins. Il ne comprenait pas encore le but de ces guerres de sang et était bien heureux de ne pas y prendre part. Thorolf n’avait pas voulu rejoindre Marbrume pour se joindre à l’armée. Jugeant alors que la paix était bien ancrée et qu’il n’avait aucune raison de quitter cette vie. Il ne voulait pas s’entrainer à manier les armes, pensant que les armes appellent les armes.

-Pourquoi si tôt ?

-Nous allons faire un long voyage.

An 1150




Thorolf était revenu à Marbrume, après avoir voyagé de longues années. Il avait changé, dans son regard ne se loger plus l’amour qu’il avait eu pour son prochain. Il avait pu voir les vices des Hommes et comprendre qu’il fallait mieux être le loup plutôt que l’agneau. Jarod lui avait beaucoup apprit. Les différentes coutumes, qui n’étaient pas si différentes des leurs. Il avait été fasciné par cette gigantesque fourmilière. Les nombres de peuples qui s’entrechoquaient pour des parcelles de terre. Ces personnages toujours différents les uns des autres, comme des personnages dans une pièce de théâtre. Il voulait toujours apprendre, comprendre comment ils vivaient. Savoir comment ces hommes et femmes voyaient le monde. Il aimait flâner dans les ruelles, écouter les conversations. Il avait pu voyager en bateau, apprendre à nager. Gouter à différents plats et apprendre les méfaits de l’alcool. Ca faisait presque quatre ans qu’il voyageait. Avare de nouvelles rencontres et de nouvelles découvertes.

Son chemin s’était arrêté dans une ville non loin de Marbrume. Il était entré dans une auberge pour la nuit. Au comptoir était alors adossé un homme. Il était plus grand que lui et vu dans l’état qu’il était, son degré d’alcool devait battre des records. Thorolf s’installa alors à côté de lui et commanda un verre. L’homme avait une tête renfrognée et loin d’être des plus aimable. Pourtant il lui adressa un sourire. Il riposta en frappant avec force sur le comptoir en bois.

-Tu me cherches mon garçon ?

Thorolf sursauta alors que le poing était toujours enfoncé dans le bois. Il souleva malgré tout son verre en direction de l’homme. Son sourire ne quitta pas son visage pour autant.

-Je préfèrerai boire en votre compagnie.

Il lui tendit alors la main, amicalement. L’homme posa alors sa main sur la garde de son épée. Thorolf fronça les sourcils, mais ne baissa pas la main pour autant. Il ne portait qu’une dague et face à l’épée de l’homme, elle ne lui aurait été d’aucune utilité. Le barbare hoqueta avant de se détendre et de prendre sa main.

-Thereus De Vein, ancien Sergent de la Milice.

Thorolf fut alors intriguée par la présentation de ce dernier.

-Ancien ?

-Oui monsieur. Il faut croire que l’on ne veut pas d’un homme qui ne désire pas torturer les prisonniers par pur plaisir.

-Torture ? Plaisir ? Qui ferait donc ça ?

Thereus éclata de rire face à la mine sérieuse du jeune homme.

-Par tous les Dieux, les jeunes sont parfois d’une naïveté… Ici, comme partout, les hommes sont avides de pouvoirs. Tu ne dois pas voir plus loin que le bout de ton nez, si tu penses qu’il n’y a que des saints qui t’entourent. Nous vivons de sang et de richesses, c’est ça notre créneau.

-Je trouve ça vil et cruel.

-T’es pas le seul. Mais dis-moi, que fais-tu ici?

-Je m’instruis et je voyage.

-Oh… Et tu crois apprendre beaucoup de choses dans une taverne pleine d’ivrognes ? Ecoute, les lieux ne sont pas surs, et je suis même convaincu que n’importe quel bandit serait prêt à te couper les mains pour les vendre au marché noir.

-Je…

-Ne rajoute rien. Je vais te montrer quelque chose.



An 1154-Entrée dans la milice



Thorolf entra alors dans une petite boutique. Il cherchait quelque chose pour ses rêves, quelque chose qui lui permette de dormir. Il regarda alors les différentes fioles posées sur les étagères.

-Je peux vous aider ?

Une petite femme à la peau terne avait surgit de l’arrière-boutique et s’avança vers l’homme.

-Bonjour, j’ai du mal à dormir et…

-N’en dites pas plus, j’ai beaucoup de personne qui viennent pour la même chose que vous.

La femme se retourna et attrapa un sachet marron.

-Vous avez déjà de quoi vous en servir ?

Thorolf sembla vouloir dire quelque chose mais la femme continua.

- Votre première fois pas vraie ? Je vous offre la pipe, mais le pavot blanc est très demandé.

-Si ça peut m’aider à dormir, je vous les prends.

-Bien, mais si c’est la première fois, je vous conseille d’y aller doucement et ne vous étonnez pas si vous avez des vomissements lors de la première prise.

An 1155


-Espèce de…

Thorolf n’eut pas le temps de répliquer que Nargueil lui envoya un nouveau coup de poing. Le coup fut si fort qu’il tomba face contre terre. Il cracha un filet de sang à terre. La douleur lui monta rapidement à la tête. Cet homme n’avait pas la lumière à tous les étages. En tout cas c’est ce qu’il pensait. Le petit groupe d’entrainement formait un cercle autour des deux individus. Personne n’osa réagir au coup du Maitre d’Arme. Thorolf poussa un petit gémissement pour se mettre sur le dos. Alors que Nargueil lui envoya un autre coup de pied dans les côtes. Le soldat serra les dents. Il le détestait. A cet instant précis, il le détestait. Nargueil tournait autour de lui, tel un vautour désirant déchiqueter sa carcasse.

-Lève-toi.

Thorolf suffoquait presque. Il aurait pu avoir pitié de son soldat, mais il ne fit rien. Il devait les entrainer, les soldats de la milice étaient des êtres faits pour la guerre. Ils devaient être forts, assez forts pour repousser les envahisseurs. Nargueil cria de plus belle.

-Lève-toi, soldat !

Thorolf se redressa aussi bien que possible sur ses coudes. Il fallait qu’il se mette sur ses deux jambes. Le combat durait depuis une éternité pour lui. Nargueil était un guerrier redoutable et quand il avait décidé de donner une leçon à quelqu’un, il s’en donnait à cœur joie. Avant qu’il n’ait pu se lever, il lui envoya un nouveau coup dans le ventre. Il allait trop loin, pourtant il savait ce qu’il faisait.

-Trop lent. Lève-toi.

Thorolf cracha de nouveau un filet de sang au pied de Nargueil. Il ne pouvait pas riposter. Le Maître d’Arme se pencha alors vers lui et l’attrapa par les cheveux pour planter le bleu de ses yeux dans les siens. Sa voix était claire et cassante.

- Ecoute-moi attentivement. Tu es lent, trop lent. Tu n’arrives pas à prévoir un seul de mes coups, pourtant je t’ai laissé de nombreuses occasions de m’atteindre. Les adversaires que tu rencontreras ne t’en laisseront pas.

Il tira un peu plus sur ses cheveux.

-Tu crois peut-être que tu as besoin de quelque chose pour te maintenir en vie. Je le vois dans tes yeux, ils ont une teinte que je connais. Je ne veux pas qu’un soldat soit sous l’emprise de quoi que ce soit dans mes rangs.

Nargueil serra les dents.

-Alors je te laisse le choix, de te battre pour Marbrume ou de mener ton propre combat. Mais je ne te laisserai pas faire les deux, si c’est pour mettre en péril la vie des nôtres.

Il attendait une réponse. Thorolf savait qu’il avait appris pour sa prise de drogue et il était intransigeant. D’où cette correction exemplaire. Il devait se battre pour eux, il le savait depuis toujours. Le soldat serra alors les dents pour répondre à Nargueil.

-Je protègerai la cité.


An 1162



-Tu as fait beaucoup de progrès, je suis fier de toi.

Nargueil posa sa lance. Thorolf souffla une dernière fois avant de poser à son tour la longue épée. Il secoua rapidement son bras légèrement endoloris. Depuis ces dernières années il s’était entrainé. Il passait des journées entières à se perfectionner, la milice était devenue sa nouvelle famille. Il faisait bon vivre à Marbrume, chacun avait son rôle à jouer. Il n’allait plus voir Thereus, et ne donnait que très peu de nouvelles à Jarod. Il se concentrait dès lors à sa future nomination en tant que Sergent. Nargueil avait fait son temps et c’était lui qu’il avait désigné pour lui succéder. Il voyait en lui un cœur brave, un cœur fort et certain. Thorolf était, selon lui, le plus apte à prendre le commandement des troupes. Même s’il le trouvait solitaire et parfois même abrupt, il ne doutait pas de ses capacités morales et intellectuelles. La droiture était devenue le maitre mot de sa vie et Thorolf voyait devant lui un avenir glorieux. Il se sentait à sa place. La Milice n’avait pas vraiment besoin de quelqu’un pour les diriger, mais plutôt d’un meneur qui puisse prendre les décisions justes. Il était devenu suffisamment fort dans le maniement des armes, Nargueil savait qu’il pouvait se reposer en paix. Les Sergents ne prennent pas vraiment de retraite, mais s’ils le souhaitent ils peuvent laisser la place à de nouveaux venus. Thorolf posa alors sa main sur l’épaule de Nargueil.

-Et toi tu te ramollis, vieux chêne.

L’homme éclata de rire.

-Le vieux chêne n’a pas encore pris racine jeune homme.

-Si ça arrive, je viendrai t’arroser.

Nargueil et Thorolf se regardèrent. Une complicité sans faille. Il avait été son maitre d’arme et son Capitaine pendant près de dix ans. Il avait vécu les mêmes atrocités et il en était ressortit plus fort. Sa renommée était connue dans tout Marbrume. Il était un homme des plus respectés. Lorsqu’il avait connu Thorolf, le courant était passé. Ils se sentaient plus proche que n’importe quel soldat. Il avait eu deux pères spirituels. Narguiel et Jarod. Deux pères qu’il avait aimés. C’était Nargueil qui lui avait permis de se relever. Il lui avait fait lever la tête, aujourd’hui c’était un homme fier, prêt à combattre n’importe quelle menace. Il avait surpassé ses camarades de combats et semblait enfin prêt à endosser plus de responsabilités. C’était son unique voie et sa seule mission. Nargueil le prit dans ses bras et lui murmura doucement à l’oreille.

-Marbrume est fort. Tu es venue au monde pour jouer un rôle. Ton rôle sera à jamais graver dans l’Histoire.

Fin An 1162



Le soleil était à son zénith. Le temps était doux. C’était une matinée qui pouvait semblait des plus ordinaire. Un matin comme on en voit plus de nos jours. Les habitants de Marbrume voguaient à leurs occupations. Le chant des oiseaux avaient depuis longtemps effacé l’éternité d’un hiver passé. Les enfants riaient. Les peuples recommençaient leur course pour le pouvoir.

Ce jour n’était pas un jour comme les autres. Surtout pour l’avenir d’un homme et pour celle de Marbrume. Il était question de sa protection. De sa préservation. Chaque membre vivant à Marbrume était enflammé de cet amour, celui de vivre libre et en paix. Alors que dans le quartier des officiers se tramé une nomination.

Thorolf inspira grandement avant de pousser la porte. Derrière, il était question de son destin. Pour cette occasion il avait revêtu son habit militaire. Une armure en acier. Pas trop lourde, mais assez solide pour braver de nombreux coups. Lorsqu’il pénétra dans la salle du conseil, tous les regards se tournèrent vers lui. Le soldat s’arrêta alors pour observer cette poignée d’hommes en face. Ils étaient assis autour d’une table ronde. Une dizaine d’homme puissant, qui faisaient les règles à Marbrume. Ils étaient les souverains. Thorolf s’inclina sobrement. Son visage était fermé, mais son cœur battait à un rythme effréné. Il était rare qu’un soldat soit convoqué en ce lieu. Nargueil n’avait pas eu l’honneur d’être convié à cette passation, et le soldat se sentait un peu perdu. Il ne savait pas s’il devait dire quelque chose. L’ensemble des hommes s’étaient réuni, l’avis des autres membres de la Milice était primordial. Thorolf avala de nouveau sa salive, tout se jouait maintenant. L’homme le plus au centre se leva alors, en prenant la parole pour tous.

-Thorolf Gunnar, Soldat de la Milice de Marbrume, je te prie de mettre un genou à terre.

Ce dernier ne se fit pas prier et posa un genou à terre, tout en levant la tête pour observer l’homme qui venait de lui adresser la parole. Ce dernier s’approcha de lui et posa sa main contre son front, le contact était un symbole. Il ferma les yeux pour sentir la chaleur de cette paume.

-Thorolf. Voilà bien des années que tu sers le peuple de Marbrume. Tu as fait preuve de bravoure durant La grande peste. Tes frères d’armes ont confiance en toi…

L’homme ferma à son tour les yeux. Le silence. Le soldat eut un frisson.

-Thorolf, le peuple de Marbrume à désormais confiance en toi. C’est pourquoi au nom de notre cité, au nom de la liberté, au nom de notre sécurité, au nom de Marbrume, nous te nommons Sergent de la Milce de Marbrume. Puisse tes décisions être justes, et ton cœur aussi clément que le sera ton âme.

Thorolf ouvrit alors les yeux, l’homme l’aida à se lever. Ils levèrent alors tous le poing vers le ciel. Leurs voix s’élevèrent en cœur.

-Pour Marbrume !


Début An 1164



-Qu’avons-nous constaté?

-Des créatures étranges se sont manifestées à l’Est de la cité, mais les sources restent informelles.

Thorolf observa la carte placée au centre de la table. Son air été des plus sérieux.

-Depuis combien de temps cette rumeurs circule?

-Dix jours environ.

Il passa alors ses mains sur le parchemin. Il connaissait bien ces plaines. Il y avait vécu pendant tant d’années. Son cœur était paisible. Il fallait qu’ils exterminent cette rumeur. Aucune peur n’envahit son âme, juste des calculs. Une stratégie à mettre en place.

-Je veux une évacuation de la population civile à cet endroit. Il nous faut un maximum de troupes sur le côté Est de la zone en question, postez cinquante unité sur le côté Ouest. Il faut s’assurer que cette rumeur soit fausse.

Thorolf observa alors les soldats autour de la table.

-Il faut agir vite et s’assurer que ces créatures ne sont que des fantômes pour faire peur aux enfants.

-Devons-nous demander de l’aide aux autres troupes Sergent?

-Ce sera trop long et ça risquerait d’effrayer la population. Nous lançons l’opération dès ce soir.

Fin de l’An 1164


-Nargueil!

Le corps frappa le sol, le sang gicla autour de son armure. Thorolf avait crié aussi fort que son corps le pouvait. Il n’aurait pas dû être là. Ses yeux bleus observèrent un long moment le ciel. Un sourire. Celui de la délivrance. Les crocs de la créature s’enfoncèrent alors dans la gorge de Narguiel, dans un craquement macabre. Thorolf donna un dernier coup d’épée avant de courir. Il était trop tard. Il était trop loin. De rage il empala de toutes ses forces le fangeux qui ne put riposter. Le Sergent tomba à genoux en soulevant la tête de son mentor. Des larmes salées coulèrent sur son visage. Un nouveau coup de poing dans son âme. Ils ne pouvaient plus se battre. Le mal était dans la cité. Cette force prenait le cœur même de la paix. Les corps jonchaient le sol, comme des pierres prêtes à trouver le repos. Il serra le visage de Nargueil en serrant les dents. Le temps venait de s’arrêter. Thorolf lui ferma les yeux en tremblant, puis posa son front contre son front et murmura.

-Pour Marbrume…

Thorolf leva alors les yeux au ciel.

-Ne nous abandonne pas ! Ne nous abandonne pas !

De nos jours.


Thorolf poussa la grande porte de la salle. Les soldats étaient en train de célébrer, je ne sais quelles divinités alors que les chants s’élevèrent un cri raisonna.

-Fermez-là !

Tous s’arrêtèrent de parler en tournant la tête vers le Sergent qui semblait des plus mécontents.

-Trouvez-vous qu’il est bon de célébrer la mort ?

Il s’avança vers l’esplanade, son pas non chaland lui donnait une certaine classe. Thorolf monta sur l’estrade et ouvrit les bras, prêt à prononcer son discours.

-Mes frères, nous n’avons rien gagné. Nous avons beaucoup perdu ces derniers mois et je vois dans vos regards que vous perdez l’essence même de notre bataille. Nous sommes le bouclier de cette cité, ne perdons pas de vu notre objectif. Dehors il y a pire que la mort. Nous n’aurons pas de repos tant que ces créatures ne seront pas anéantis !

Il captivait ses hommes, tentant de les maintenir en alerte.

-Soyez prêts à mener de grandes batailles pour Marbrume, ici l’enfer nous a ouvert ses portes. Montrons au peuple qu’ils peuvent dormir en paix.

Il leva alors son poing et cria en cœur avec ses soldats.

-Pour Marbrume !


Soi réel




Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Oui, enfin je crois.
Comment avez-vous trouvé le forum ? Sur Topsite
Vos premières impressions ? Belles couleurs et bel univers.
Des questions ou des suggestions ? Actuellement, rien.



Marbrume soutient la création; cette fiche a été codée par Orange de CSSActif



Dernière édition par Thorolf Gunnar le Ven 30 Oct 2015 - 17:09, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
Héloïse CoutrierCouturière
Héloïse Coutrier



Thorolf Gunnar [Fiche Terminée] Empty
MessageSujet: Re: Thorolf Gunnar [Fiche Terminée]   Thorolf Gunnar [Fiche Terminée] EmptyMar 27 Oct 2015 - 15:19
Bienvenue Thorolf !
Bon courage pour la suite de ta fiche ! =)
Revenir en haut Aller en bas
Ambre de VentfroidFondatrice
Ambre de Ventfroid



Thorolf Gunnar [Fiche Terminée] Empty
MessageSujet: Re: Thorolf Gunnar [Fiche Terminée]   Thorolf Gunnar [Fiche Terminée] EmptyMar 27 Oct 2015 - 15:20
Bienvenue, Thorolf ! En espérant que tu te plairas parmi nous ! o/
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
avatar



Thorolf Gunnar [Fiche Terminée] Empty
MessageSujet: Re: Thorolf Gunnar [Fiche Terminée]   Thorolf Gunnar [Fiche Terminée] EmptyJeu 29 Oct 2015 - 23:44
Merci pour votre accueil, ma fiche est terminée.
Revenir en haut Aller en bas
Ambre de VentfroidFondatrice
Ambre de Ventfroid



Thorolf Gunnar [Fiche Terminée] Empty
MessageSujet: Re: Thorolf Gunnar [Fiche Terminée]   Thorolf Gunnar [Fiche Terminée] EmptyVen 30 Oct 2015 - 14:26
Bonjour Thorolf !

L'ensemble de ta fiche est très bon, c'est un personnage bien complet que tu nous as fait là. Une plume agréable, et beaucoup de matière et de détails. Il y a quelques petites choses à redire, mais rien qui ne changera l'essence de ton personnage, ne t'en fais pas :

- Tout d'abord, nous avons remanié les grades de la milice. Le rang de Capitaine n'est plus le même que celui d'avant, et il n'existe que deux capitaines à Marbrume, donc non jouables. L'ancien "capitaine" se nomme désormais Sergent, c'est le même poste, le même rôle, seul le nom a changé. Il faudra donc mettre Sergent dans ta fiche et non plus capitaine =) Je m'excuse pour cela, mais promis, les noms ne changeront plus !
De même, pour rester dans les grades, le Général n'existe pas, et à un moment, Thorolf croise un ancien Général dans son voyage. Il faudrait changer le terme de Général pour l'un de ceux qui existent dans la nouvelle description des grades de la milice.

- Ensuite, tu dis que Thorolf vise depuis longtemps le poste de Sergent ("capitaine") de la milice extérieure. La milice extérieure n'existe que depuis le Fléau. Avant, l'on avait l'armée du Morguestanc pour défendre le duché et attaquer des comtés voisins, et la milice de Marbrume qui s'occupait de la sécurité de la ville. Tu peux donc dire que tu visais le poste de Sergent de la milice tout court (ou de l'armée, selon tes préférences), mais pas de la milice extérieure. Un seul petit mot à retirer, somme toute ^^

- Puis, dernier détail, tu décris un épisode de grande Peste dans le Royaume à une date précise. Nous préférerions que cet épisode soit plus modeste, localisé, et qu'il ne soit pas assez important pour être consigné dans les archives du Royaume. Une épidémie comme l'on en voit de temps en temps, classique, mais sans être meurtrière au point que tu décris. Nous préférons éviter les ajouts contextuels de ce type dans les fiches des joueurs, pour que les background de chaque personnage ne finissent pas par s'entrechoquer et créer des incohérences.

Voilà, c'est tout ! Comme tu l'auras constaté, ce sont plus des détails de termes plutôt que de réels soucis du personnage, rien de bien grave, donc ! Je n'ai vraiment rien à redire à ton personnage, tout est bon, et je te validerai aussitôt dès ces petits détails arrangés ! o/ Un bon Sergent natif comme on les aime, je suis sûre que tu seras parfait dans ton rôle, tu as une bonne patte.
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvité
avatar



Thorolf Gunnar [Fiche Terminée] Empty
MessageSujet: Re: Thorolf Gunnar [Fiche Terminée]   Thorolf Gunnar [Fiche Terminée] EmptyVen 30 Oct 2015 - 17:10
Voilà, j'ai modifié les éléments demandés.

J'ai supprimé la période de la Grande peste et modifié les thermes Capitaine en Sergent.

Revenir en haut Aller en bas
Ambre de VentfroidFondatrice
Ambre de Ventfroid



Thorolf Gunnar [Fiche Terminée] Empty
MessageSujet: Re: Thorolf Gunnar [Fiche Terminée]   Thorolf Gunnar [Fiche Terminée] EmptyVen 30 Oct 2015 - 17:16
C'est parfait ! Je te valide tout de suite ! =)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Thorolf Gunnar [Fiche Terminée] Empty
MessageSujet: Re: Thorolf Gunnar [Fiche Terminée]   Thorolf Gunnar [Fiche Terminée] Empty
Revenir en haut Aller en bas
 
Thorolf Gunnar [Fiche Terminée]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Marbrume - Forum RPG Médiéval Apocalyptique :: ⚜ Recueils Royaux ⚜ :: Présentations :: Fiches de personnages :: Fiches validées :: Fiches des inactifs-
Sauter vers: