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 [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil)

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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
Victor de Rougelac



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MessageSujet: [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil)   [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil) EmptyMer 16 Jan 2019 - 7:47
Manoir de Rougelac ~ Fin Février 1166 ~



L'Acte I s'était donc soldé sur un brillant succès d'une opportuniste Baronne. Mais là n'était que les prémisses d'une intrigue qui serait assurément ô combien riche en rebondissement. Forcé de prendre en considération la requête d'une certaine Adélaïde de Rougesoleil, le Comte de Rougelac avait donc initier les contours d'une alliance possible avec la demoiselle encore à marier et qui avait, à n'en pas douter, les crocs acérés. Bien évidemment, leur rencontre quelques semaines plus tôt durant une soirée mondaine ne pouvait s'achever sur des pourparlers aux parfums assumé de pression politico-diplomatique. Les deux partis devaient donc se revoir et si la sang-bleu avait su jouer d'audace pour inciter Victor à la négociation, ce dernier avait à présent loisir de choisir le cadre de leur second rendez-vous d'affaire, non sans avoir eut tout le loisir d'enquêter sur la demoiselle afin de pouvoir, il l'espérait, se trouver en position de force si l'affaire devait être signée.

Ainsi, il crut bon d'envoyer une missive à la baronne, l'invitant ni plus ni moins qu'à se rendre en sa demeure sur l'Esplanade, la conviant à un dîner en tête à tête. Pour l'occasion, le Comte désirait voir Grand et ainsi montrer qu'il était un homme riche et influent. La décoration de son manoir fut donc revisitée avec un gout certain afin de permettre à l'opportuniste jeune femme de se sentir à son aise, pour mieux, l'espérait-il, la dévorer tout cru... ou cuite à point ? Cela allait dépendre de la tournure des événements car s'il avait soigneusement aiguisés ses armes, il n'en restait pas moins prudent face à une jeune femme qui du haut de ses vingt-cinq printemps possédait un talent certain à l'intrigue et à l'étiquette.

La réception de la jeune femme fut donc organisé de bout en bout. Au portail de la demeure, l'un de ses domestique était resté en stationnement pour prendre en charge le destrier ou le carrosse de cette dernière. Sitôt aurait-elle mit pied à terre qu'une gouvernante la prendrait en charge en haut des quelques marches qui ralliaient la cours à l'entrée du Manoir avec pour consignes de débarrasser la demoiselle de ses effets, cape et manteau laissant alors dans le couloir la demoiselle à la charge d'un des homme de main qui devait l'escorter jusqu'au Grand Salon où l'attendrait le propriétaire des lieux. Mais ce que j'ai omis volontairement d'évoquer jusque là est le fait que dans son invitation, Victor avait explicitement demandé à ce que la dame de compagnie de la baronne accompagne cette dernière. mais dans quel but ? Cela je ne le vous direz point encore cher lecteur, tout vient à point à qui sait attendre ne dit-on pas ?

L'Acte II allait donc bientôt avoir lieu, Victor patientant sagement au coin du feu dans un somptueux fauteuil dont le dossier semblait démesuré, masquant à quiconque pénétrer la pièce sa présence à observer les flammes dans leurs diaboliques et sensuelles danses. Tout d'obsidienne vêtu, le Comte s'efforçait de garder cette allure atypique, énigmatique dans une tunique cintré laissant apparaître quelques motifs argenté. Tout était en ordre de marche, ne restait qu'à attendre la présence désiré de la jeune femme. Chef d'orchestre, Victor se jurait de faire de cette soirée une pièce de théâtre mémorable, au parfum cannibale ? Voyons, voyons, tout de même pas, cela était encore réservé au Fangeux.


Dernière édition par Victor de Rougelac le Mer 23 Jan 2019 - 21:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil)   [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil) EmptyJeu 17 Jan 2019 - 18:32
La rencontre semblait avoir été organisée d’une main de fer. La missive que la Baronne de Nerra reçut ne laissa rien au hasard. Victor voulait la revoir, et ce soir, contrairement à leur dernière rencontre, il était préparé. L’élément de surprise qu’elle avait utilisé pour contrôler le Comte était maintenant bien insignifiant, quoique la menace en tant que telle flottait toujours au-dessus de la tête de Victor, et ce, même s’il clamait haut et fort que c’était du passé. Après tout, est-ce que le Duc voudrait s’affilier avec un caractère aussi changeant? Les gens connaissaient la réputation du Comte, on disait que c’était un bien fin renard, et que ce dernier tentait de contrôler tout sur son passage. Il avait beaucoup plus à perdre que la baronne, mais elle avait le fin ressentiment qu’ils pourraient aisément arrive à une quelconque entente. Après tout, le pauvre n’avait pas intérêt à pousser trop loin. La guerre qui en résulterait serait probablement la plus dangereuse et vicieuse que ce monde en ait jamais connue. C’est néanmoins le cœur léger, et totalement en confiance que la Baronne de Nerra se rendit au Manoir de Rougelac pour un dîner en tête à tête. L’accueil dans le manoir fut – disons très organisée? Elle n’eut même pas besoin de lever le petit doigt qu’elle était déjà accueillie par une gouvernante affreusement bavarde qui la dévêtit rapidement de sa capeline et de ses gants, dévoilant ainsi la tenue qu’elle portait. Tenue beaucoup moins clinquante qu’au cours de leur dernière rencontre, mais néanmoins élégante. La robe en satin grisâtre mettait joliment ses yeux en valeurs, tandis que le col bateau dévoilait encore une fois ses épaules, mais sans être aussi provocateur que la dernière fois. Le bustier ajusté quant à lui dessinait finement la taille menue de la Baronne pour ensuite laisser place à une jupe impressionnante et à une longue traîne élégante. Adelaïde fut ensuite conduite dans un salon, où apparemment le Comte l’attendait après cette mascarade contrôlée. L’acte final était bien prometteur, surtout que Victor l’attendait dans un grand fauteuil au dossier beaucoup trop grand, tel le grand metteur en scène qu’il était.


La jeune femme s’arrêta tout près du Comte, avant d’abaisser doucement la tête et le regard pour lui faire une révérence. « Votre grandeur » Dit-elle d’une voix confiante avant de se redresser et plonger son regard azuré dans le sien. « Je vous remercie de votre accueil, votre demeure est d’une élégance. » Continua-t-elle avant d’approcher doucement de l’âtre pour se réchauffer légèrement, détournant ainsi son regard du Comte. « Quant à l’accueil de vos serviteurs, je ne peux que saluer leur efficacité. » Puis, elle passa un doigt sur le manteau de la cheminée, en suivant élégamment les détails finement ciselés de la pièce qui aurait pu être classifiée d’œuvre d’art à lui tout seul. La jeune femme faisait par exprès pour éviter le regard du Comte, comme par défi, pour lui faire comprendre que ce dernier avait beau avoir planifier la plus intrigante pièce de théâtre de ce monde, cela ne voulait pas dire qu’il dirigeait cette dernière. Elle fit quelques pas pour s’arrêter en face de Victor, toujours en évitant son regard, puis, se retourna en souriant, elle plongeant son regard dans celui de son homologue. « J’ose espérer que vous avez pensé à ma proposition? Je vous connais assez pour savoir que vous ne m’avez guère invité pour discuter de la pluie et du beau temps. D’ailleurs, Bathilde vous envoie ses plus plates excuses. » Elle se retourna vers le feu pour savourer un peu plus la chaleur qui s’échappait de l’âtre, tout en tournant le dos au Comte encore une fois. « La rudesse de l’hiver ne semble pas aider certaines personnes. » Dit-elle le plus innocemment possible. Après tout, la pauvre dame de compagnie avait bel et bien un rhume, mais cela ne l’empêchait guère de vaquer à ses occupations au côté de la Baronne. Mais cette dernière n’était pas dupe. Elle savait très bien que le Comte avait un plan en tête et qu’il avait fouillé son passé. Ne restait qu’à déterminer jusqu’où l’homme était prêt à aller…

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MessageSujet: Re: [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil)   [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil) EmptyJeu 17 Jan 2019 - 23:23
Enfin ! Adélaïde apparaissait dans le champ de vision du Comte de Rougelac qui l'attendait avec une impatience toute particulière. Mais s'il avait soigneusement aiguisé ses lames, il fut tout de même surpris de constater de l'entrée en scène des plus habile de la part de la Baronne. Aucun échange de regard de la part de la jeune femme ce qui laissa alors toute la latitude au sang bleu de contempler sa tenue plus "protocolaire" mais assurément révélatrice à nouveau de son pouvoir de séduction au travers de charmes certains.

Une révérence subtile de la tête, un passage théâtrale devant la cheminée, ce regard fuyant, ce dos tourné par moment, Adélaïde entrait dans cet Acte II avec un certain panache. Flattant l'accueil de son hôte et la qualité de son petit personnel, la jeune femme semblait égale à elle même au bon plaisir du Comte qui nota l'absence presque prévisible de la dame de compagnie de cette dernière. Contre toute attente, la Baronne de Nerra vint se poster un instant devant lui, le toisant pour lâcher deux déclarations avant de reprendre sa démarche fuyante à son endroit, fixant l'âtre dansante d'un splendide rouge orangé.

Coudes contre accoudoirs, mains jointes en forme de V inversé sous son menton, Victor dégustait les courbes diaboliques de son invité, prenant le temps de choisir alors ses mots en réponse.

- Baronne de Nerra, vous resplendissez à nouveau ce soir. Suis-je quelque peu déçu de ne point admirer Bathilde à vos côté. Mais j'en conviens, vous deviez craindre quelques ruses de ma part. Vous lui souhaiterez prompte rétablissement de la part, c'est dommage, votre dame de compagnie aurait pu parfaire ce soir son éducation de la Haute.

Il se leva alors, profitant que la jeune femme lui tourne le dos pour venir se presser avec audace mais convenance contre elle, ses mains se posant avec délicatesse sur les hanches de la Rougesoleil pour en mesurer le parfait de ses hanches non sans le justifier d'un autre motif.

- Le tissu, du satin... admirable. Il vous sied, tout comme le choix du ton. Vous êtes... Furent ses derniers mots, ne finissant sa phrase bien volontairement pour laisser planer le doute.

Si son geste pouvait être répréhensible, il n'en restait pas moins mesuré même si après tout la jeune femme s'était osé à pénétrer dans son antre. Il quitta alors cette intime proximité pour aller récupérer deux coupes sur un plateau d'argent, y versant un alcool puissant mais pourtant délicat en bouche. Déposant alors l'une des coupe sur le haut du manteau de la cheminée, l'homme imita alors la jeune femme, fuyant alors son regard pour observer sa coupe en main l'un des tableau qui trônait au dessus de la cheminée, représentant ni plus ni moins que son propre profil peint des mains du plus prestigieux et talentueux peintre de Marbrume.

- J'ai évidemment réfléchi à votre proposition. Comment aurait-il pu en être autrement très chère !? Mais nous avons toute la soirée pour en étudier, lisser les contours, n'est ce pas ? Mais je ne voudrais manquer à certaines obligations, ainsi dois-je savoir comment vous vous porter en la demeure de mon cher ami, le Vicomte de Terresang ?

Oh loin de lui le désir d'initier encore quelques joutes, quelques révélations, simplement laissé un subtile parfum qui prêtait à confirmer que le Comte avait fouillé son passé.
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Adelaïde de Rougelac



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MessageSujet: Re: [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil)   [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil) EmptyVen 18 Jan 2019 - 20:24
Quelques ruses de sa part? Adelaïde se remercia intérieurement de ne pas lui faire face, sinon elle lui aurait ri en plein visage. Évidemment que le Comte voulait prendre le contrôle du jeu. C’était un fait qu’elle savait déjà. La jeune femme savait pertinemment comme interagir avec ce genre de personne. Victor n’était pas le genre à user de la force, mais de la ruse et il fallait à ce qu’il s’attende à ce que la jeune femme tente de le déstabiliser, sinon le jeu devenait beaucoup moins plaisant à jouer. Toujours le dos au Comte, cette dernière tandis une nouvelle fois ses mains vers le feu avant de rétorquer; « Ne vous inquiétez pas, Votre Grandeur. Notre jeune amie ne manque aucunement d’éducation, puisqu’elle se trouve à mes côtés. » Puis, il la surprit. Il vint se presser durement vers elle en se saisissant de ses hanches. Ça, elle ne l’avait pas vu venir! Ainsi donc, le Comte réagissait à ses pulsions? Cela était bel et bien une délicieuse surprise, et une découverte qu’elle ne se gênerait pas à utiliser contre ce dernier.


«Vous êtes?» Demanda-t-elle dans un souffle avant de retourner légèrement la tête pour apercevoir la main du Comte sur sa hanche. Le mouvement était déplacé, presque autant que l’étreinte que ce dernier venait de faire. Était-ce cela le charme du Comte? Si oui, ce dernier en avait beaucoup à apprendre. Il la lâcha finalement avant de se retourner pour aller remplir deux coupes en cristal finement détaillé. La Baronne ne put s’empêcher d’avoir une expression amusée, allant même jusqu’à pousser le jeu un peu plus loin. « Mais voyons votre Grandeur. Ne vous a-t-on jamais mentionné de ne point laissé une demoiselle sur sa faim? » Elle se retourna pour lui faire face avant de pencher légèrement la tête vers la droite. « Vous êtes élégante? Répugnante? » La Baronne se permit un léger rire, un rire amusé, légèrement défiant. « Vous n’oserez tout de même pas me laisser sur ma faim après m’avoir si gentiment accueilli? » D’un geste élégant, elle attrapa la coupe qu’avait déposée le Comte sur le manteau de la cheminée et s’approcha doucement de Victor avant de s’arrêter à un souffle de lui, lui murmurant à l’oreille. « Si vous croyez m’amadouer avec ce type de compliment Votre Grandeur, vous êtes mieux d’adapter votre stratégie différemment. »


La jeune femme se recula d’un pas avant de plonger son regard azuré dans le sien, un sourire amusé aux lèvres. Elle prit une gorgée du délicieux breuvage que le Comte venait de lui donner avant d’aller s’asseoir sur le fauteuil où le Comte était assis un peu plus tôt. Elle croisa élégamment les jambes avant de se caler doucement dans le fauteuil en écoutant la remarque de Rougelac. Voilà, le deuxième acte venait de commencer, Victor venait d’engager la lutte. Une lutte qu’il tenait désespérément gagnée. Adelaïde prit une deuxième gorgée de son breuvage avant de planter son regard dans celui de Victor. « Je me porte très bien dans la demeure de mon Suzerain. Je vous remercie d’ailleurs pour votre inquiétude. » La baronne se mordilla légèrement la lèvre, amusée. Mais que pouvait avoir découvert le Comte? Que son âme était torturée de vivre sous le même toit que l’homme qu’elle aimait? Qu’Alexandre l’avait rejeté? Ou était-il au courant que le Vicomte tentait tant bien que mal de la marier pour solidifier ses alliances? Des trois options qui venaient, de lui traverser l’esprit la dernière était la moins probable. Après tout, la dernière rencontre entre les deux nobles ne s’était pas si bien passée. Alexandre refusant catégoriquement l’offre de Victor de s’allier contre le Duc et que dire de la foi où les deux hommes s’étaient rencontré alors qu’ils donnaient des offrandes aux peuples? C’était à peine si les deux Sangs bleus s’étaient échangé un regard… Mais bon, la baronne le saurait assez vite. Venait temps de tester son hôte. Elle baissa les yeux sur la coupe, alors qu’elle faisait doucement tournoyer le liquide rougeâtre pour finalement enchaîner; « Je ne vous cacherai pas que je n’y vivrais pas bien longtemps encore. Ma présence sous le toit de mon suzerain était justifiée alors que lui et ma sœur étaient mariés. Mais je doute que cela soit le cas maintenant. »


La baronne se releva et marcha doucement vers le Comte avant de s’arrêter tout près de son dernier, plantant son regard azuré dans le sien. « De ce fait même, le Vicomte me cherche un mari. Si je vois assez clair dans votre jeu, vous alliez soit me demander plus d’information à ce sujet. » Ou me demander la nature de ma relation avec Alexandre pensa-t-elle. La deuxième option lui semblait beaucoup plus probable. Elle savait que l’homme était brillant, mais malheureusement il n’était pas aussi brillant qu’il pensait être. Si Victor pensait que cette histoire se finirait en fin heureuse pour lui, il n’avait porté aucune attention à leur premier acte.




Dernière édition par Adelaïde de Rougesoleil le Sam 19 Jan 2019 - 17:13, édité 1 fois
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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
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MessageSujet: Re: [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil)   [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil) EmptySam 19 Jan 2019 - 9:31
Admirable, cette jeune femme n'avait pas le moins du monde froid aux yeux dans l'antre du sulfureux Comte au point qu'elle s'offrit rapidement le luxe d'occuper l'espace entre deux répliques. Au contact de cette dernière, Victor avait céder à quelques pulsions à n'en point douter mais il su ne pas franchir de dangereuses limites, conscient que la Baronne utiliserait une telle faiblesse contre lui.

Adelaïde avait bien comprit que l'Acte II de leur intrigue avait doré et deja débuté sans que cette histoire n'offre quelconque prélude et elle semblait égale à elle même, la verbe terriblement efficace, la gestuelle d'une assurance qui en devenait presque déconcertante. L'audace la poussa même à occuper le majestueux fauteuil, offrant au Comte de Rougelac un paysage de son salon qui pouvait le laisser bien perplexe et même rêveur. Faignant jusque là de réponses aux répliques de la demoiselle de Rougesoleil tantôt piquantes tantôt provoquantes, le sang bleu la laissa finir sa partition dont la clôture n'était autre qu'un face à face ausi dangereux que délicieux, sous poudré de révélations loin d'être anecdotique.

- Vous êtes d'une répugnante élégance peut être?

S'amusa-t-il à souffler avant de rajouter sur ce même sujet, un sourire à la commissure de ses lèvres.

- Ou peut être qu'il sera de meilleur ton d'employer les termes de... "corps impoli"? Ou D'une insolente beauté ?

Victor avait bien conscience que ses manières n'auraient sans doute rien pour charmer la demoiselle, là n'était en effet pas le but premier de ce tête à tête après tout car fallait il rappeler les prouesses de la Baronne à obtenir l'attention du Comte à traiter affaire en usant de menaces ? Oh il était loin d'avoir oublier ce revers. Comprenant alors qu'il pouvait user de sa faiblesse pour en faire une force, le sang bleu lorgna une fois de plus la tenue d'Adélaïde.

- Aura-t-il fort à faire, les prétendants vont certainement se bousculer à sa porte. Il est surprenant toutefois de savoir que vous ne prenez vous même les... choses en main. Abus de faiblesse devant votre suzerain ? Cela ne vous caractérise pourtant nullement... non... non... Il transpire simplement d'évidence que votre... relation avec ce dernière est plus que complexe. Mais qui sait, me suis-je peut être déjà informé sur ce sujet ? Allez savoir, tant votre passé et votre présent sont riches en intrigues.

Laissant donc supposer qu'il savait bien des choses sur son invitée, Victor lui adressa un clin d'oeil entendu avant de venir lui murmurer non sans laisser un souffle chaud parcourir la nuque de la jeune femme.

- Ce fauteuil est fait pour vous, vous l'occupiez avec... talent.

Devait elle il voir quelque sous entendu ? Employait il quelconque sens figuré ou effectivement avait-elle briller de prestance lordqu'elle s'osa à occuper l'assise du Comte. Reprenant une convenable distance sans quitter le regard aussi envoûtant que perturbant, le Comte de Rougelac reprit.

- Vous n'êtes hélas que peu clairvoyante sur ce sujet. Votre avenir n'est point entre vos mains et votre dépendance à monsieur de Terresang me laisse d'aillzurs perplexe quand à votre crédibilité finalement à venir négocier affaire avec ma personne.

N'avait il finalement pas raison de chercher à destabilité la légitimité de la baronne à quelconque relations d'affaires ? Il poussa alors la provocation d'un bon degré.

- Peut être devrais-je m'entretenir directement avec votre suzerain pour nouer cet accord ? Cela éviterait les intermédiaires et pourrait également me permettre de lui faire une offre en y incluant... un argument de taille, une marchandise des plus précieuse... Une sorte de close, un droit d'option qui saurait peut être l'allécher...

Acheva-t-il en inclinant la tête sur le côté tout en la dardant d'un regard tout aussi coquin qu'ampli de sous entendu. Ô il était loin très loin d'avoir fini de la tourmenter, ce n'était qu'une légère mise en bouche pour mesurer le degré de répondant de la demoiselle tout en laissant s'esquisser les coutours d'un tableau complexe.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil)   [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil) EmptySam 19 Jan 2019 - 18:12
Ah! Mais l’homme l’avait surprise! Elle n’avait aucune idée qu’il irait dans cette direction. Attaquer sa position, non seulement de Baronne, mais aussi celle de femme dirigeante. Le Comte faisait une grossière erreur s’il pensait que cela allait lui servir ou lui donner quelconques arguments… Elle le laissa s’approche d’elle pour lui sursurer des mots doux à l’oreille. Victor se voulait déstabilisant, insolent, mais il ne comprenait pas la Baronne. Il ne comprenait pas ce qu’elle voulait et c’était si facile de berner quelqu’un lorsqu’il ne connait pas votre but. Il l’avait peut-être surpris, mais cela ne voulait pas dire qu’elle ne pourrait pas réajuster ses pions. La baronne suivit du regard son homologue. Il semblait si confiant, comme s’il la tenait, comme s’il pourrait la coincer dans un coin. Il voulait la torturer? Parfait, elle jouerait le jeu aussi…


« Ne me sous-estimé pas, Victor. Je vous l’ai déjà dit, cela serait la pire erreur que vous pourriez faire. » La jeune femme se recula avec un sourire amuse aux lèvres avant de lui tourner encore une fois le dos. Elle prit une autre gorgée du breuvage avant de retourner s’asseoir dans le fauteuil du Comte. Il lui disait qu’elle l’occupait bien? Elle allait lui monter comment l’occuper. Elle se cala un peu plus dans ce dernier avant de croiser doucement les jambes pour finalement relever doucement son regard dans celui du Comte. «Il m’a pris un certain temps pour trouver ma voix. Mais maintenant que je l’ai trouvé, je ne demeurais pas silencieuse. Il n’y a aucune limite à ce qu’une femme peut accomplir. Vous devriez l’avoir déjà découvert déjà.» Finissa – t- elle avant de sourire. Elle faisait référence à la menace – pardon – la remarque qu’elle avait faite au Comte de Rougelac à leur dernière rencontre. Adelaïde baissa son regard vers sa coupe de vin, avant de la faire tournoyer encore une fois. Un sourire discret apparut sur ses lèvres pendant que sa tête se pencha légèrement vers la gauche. Elle évitait totalement le regard du Comte, comme s’il n’était rien. «Ma sœur m’a toujours dit que je n’avais pas besoin d’un homme, que j’étais la femme dont un homme a besoin. » L’expression de la baronne se figea soudainement pour redevenir sérieuse. Il était temps de pousser le Sang Bleu au pied du mur. « Le Vicomte de Terresang n’a rien à faire dans l’offre que je vous propose. Puis-je vous rappeler que vous discuter avec moi et moi seule. Si vous désirez allez voir votre tendre ami qui suis-je pour vous arrêter. Mais laissez-moi vous rappeler que ce n’est pas moi qui suis dans une position délicate. Quant à vos dires sur mon futur époux… » Son ton changea alors qu’elle prononçait ce mot.


Son air était devenu sérieux, glacial comme si elle ne jouait plus. Elle prit la dernière gorgée de la coupe avant de la déposer sur la table puis se releva du fauteuil pour s’avancer d’un pas félin vers le Comte. « Ne vous inquiétez pas, j’ai mon mot à dire sur ces dites négociations. Je ne fais que respecter les règles de la bienséance. Mon père est décédé, c’est à mon suzerain que revient le droit de choisir mon prétendant, et si cela peut l’aider dans ses affaires, je n’y vois pas d’inconvénient. » Elle contourna doucement le Vicomte, continuant à marcher doucement autour de ce dernier; « Vous êtes d’accord que cette soi-disant règle n’est pas l’une de mes préférés. Je crois qu’elle a été crée par des hommes qui avaient peur. Oui peur… » Elle s’arrêta devant le Comte, puis se pivota pour lui faire face avant d’avancer un peu plus près de lui, jouant ainsi avec la proximité pour faire trembler ce dernier. « Peur de ce que les femmes pourraient faire si elles avaient le pouvoir. Qu’en dites-vous Victor? Ai-je raison? » Elle déposa ses mains à plat contre le torse de ce dernier avant de les monter doucement vers ses épaules. Elle releva son regard une nouvelle fois vers le sien. « Vous avez beaucoup plus à perdre que moi dans cette négociation. Mais si cela est votre façon de jouer. Je ne peux que m’incliner devant cette dernière. » La baronne lui fit un sourire amusé avant de se reculer légèrement et de s’incliner en baissant le regard. « Puisque vous n’êtes pas désireux de négocier avec moi, j’irais vois le Duc ce soir même. » Elle releva le regard, puis lui lança un dernier sourire. « Au plaisir de voir comment vous finirez. Je me demande si le Duc sera clément. » Et elle se retourna pour s’apprêter à partir, comme pour mettre fin à la discussion.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil)   [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil) EmptyDim 20 Jan 2019 - 8:46
Il y avait tant de choses à dire face aux nombreuses prises de paroles et répliques de la baronne de Nerra, seulement le Comte se garda bien de lui couper la parole, préférant profiter de ce spectacle ô combien divertissant. La sous estimer ? Que néni ! Mais qu'elle le pense, grand bien lui fasse, cela ne pourrait que tourner à son avantage le moment opportun. Que dire de sa posture dans son impressionnant fauteuil ? On aurait pu croire qu'il lui avait été fait sur mesure. Ô bien entendu il le savait que trop bien, les femmes étaient de nature bien plus sournoise et en effet, elle en avait fait la parfaite démonstration quelques temps plus tôt. Quand à sa soeur ? Ô mais, il allait très prochainement évoquer cette dernière, mais tout vient à point à qui sait attendre ne dit-on pas ?

Rejetant tout ingérence de la part du Vicomte de Terresang, ce qui n'etonnait finalement pas Victor bien que perplexe quand à sa position de décideur sur l'avenir marital de la jeune femme, pas un mot de contradiction ne s'échappa des lèvres du sang bleu. Pas même lorsque dans un sous entendu des plus clair, Adélaïde qualifiait son suzerain de "peureux", seul l'esquisse d'un sourire espiègle trahissait cette pensée. Et ce qu'il en disait de voir une femme au Pouvoir ? Vaste sujet que voilà qui vaudrait en temps et en heure une prise de position concrète sur la dangerosité d'une telle perspective.

Son contact bien qu'a nouveau éphémère, le rappela finalement à quelques désirs cachés qui a mesure renforcait quelques convictions chez le quadragénaire, des convictions dont je vous garde bien d'en connaître pour l'heure la teneur cher lecteurs et lectrices, ô oui vils coquins et voyeurs, je le sais, je le sent, vous observez cette intrigue avec la plus grande attention et vous avez fort bien raison. Cherchant finalement à provoquer de concrètes réactions chez le Comte, Adélaïde pensait bien faire en bousculant les codes, se targant de quitter sur le champ le Manoir pour une visite impromptu chez le Duc. A une heure si tardive ? En voilà de l'audace ! Ou pourrions-nous parler d'excès de confiance ? Qu'importe, ce petit numéro proposé par la demoiselle de Rougesoleil aurait pu très certainement être inscrit dans les divertissements d'un des banquet que pouvait tenir ce fameux Duc. Laissant la demoiselle finir sa représentation en tout point divertissante alors qu'elle concluait que son hôte n'était plus désireux de négocier avec elle, menaçant donc de mettre sa menace à exécution, Victor se plaça finalement au centre de la pièce avant de commencer à applaudir en spectateur averti. Frappant dans ses paumes avec à la fois force et lentement, l'homme restait paradoxalement serein.

- Bravo, que dis-je, je vous tire mon chapeau. Qu'elle incroyable verbe et que dire de votre gestuelle ! Vous évoluée dans ce salon avec brio, à quelques pas de l'excellence très chère.

Continuant de lentement applaudir la rôliste, l'actrice de haut vol, de Rougelac laissa alors tomber tout sourire de bien séance pour afficher une mine plus sérieuse, déclarant sèchement.

- Vous n'irez évidemment nul part car croyez bien qu'en ce moment même l'un de mes coursier n'attend que mon signal pour transmettre une missive à votre sujet des plus... compromettante.

Il lui tourna alors le dos pour venir se réinstaller dans le fauteuil du metteur en scène. Pliant les jambes, les avant bras épousant à la perfection les accoudoirs, il fixa l'âtre non sans rajouter.

- Ne vous l'ai-je point rappelé ? J'ai entreprit quelques recherches sur votre personne, sur votre passé. Et... Ne vous ai-je point dit également que vous manquez encore d'expérience non sans vous rappeler que je me premuni toujours d'avoir plusieurs coups d'avances ? Une partie d'échec vous serait-elle riche d'enseignement pour enfin comprendre comment je procède dans la vie du quotidien ?

Il leva finalement une main pour indiquer le fauteuil bien plus commun placé à la droit de son imposant.

- Revenez donc à la raison séance tenante. La partie ne fait que commencer...

Restant outrageusement mystérieux, le Comte de Rougelac, cherchait à reprendre le contrôle sur le cours des événements, comme il l'avait prévu initialement. Tout se déroulait celon son propre programme et s'il avait à faire à une adversaire de taille il se savait au fond de lui non pas intouchable mais bien plus agueri aux intrigues de la Haute.

- Presque vingt années nous séparent, Baronne de Nerra. Je ne suis peut être plus aussi séduisant qu'à votre âge pour imposé l'intérêt comme vous le faite, mais j'ai développé d'autre façon de rester... comment dirais-je... attractif ?
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MessageSujet: Re: [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil)   [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil) EmptyDim 20 Jan 2019 - 16:33
Ce fut les applaudissements du Comte qui l’arrêtèrent dans son élan. Adelaïde s’arrêta alors qu’elle était dos au Comte, un sourire aux lèvres, alors qu’il mentionnait la missive « compromettante ». Mais c’est qu’il gardait les informations pour lui! La jeune femme prit une expression suspicieuse, arqua doucement un de ses sourcils pour se retourner vers le Comte alors que ce dernier lui mentionnait les nombreuses recherches qu’il avait faites sur sa personne. Victor regagna doucement son siège en montrant un autre fauteuil à sa droite, mais elle ne bougea pas d’un poil. « Vous mentez. Vous n’avez absolument rien sur moi. » La baronne franchisa rapidement les quelques pas qui la séparaient du Comte avant de mettre ses deux mains sur chaque accoudoir du fauteuil en se penchant doucement vers Victor. « Vous savez pourquoi je le sais? Parce qu’il n’y a absolument rien que vous pouvez utilisé contre moi dans mon passé. » La jeune femme avait perdu tout l’amusement dont elle avait fait preuve au début de leurs négociations à la place, on pouvait voir une lueur de défi, mais aussi de crainte. Qu’avez appris le Comte? Il n’y avait que deux options. À moins que ce dernier ne fît que bluffer, mais ça elle le doutait. Il était beaucoup trop confiant. Trop heureux de la tournure des événements pour que cela ne soit que du vent. Ne dit-on pas que la crainte de perdre engendre les mêmes passions que celle d’acquérir? Un homme comme Victor ne laisserait pas une jeune baronne le diriger. Non… Il était du genre à vouloir retenir son pouvoir, de toutes les façons possibles. Qu’elle soit malhonnête ou non.


Adelaïde plongea son regard azuré dans celui de son hôte, alors qu’elle se voulait menaçante, puis son expression se changea. Elle devint suspicieuse, plissa légèrement les yeux en ne déviant pas une seule fois son regard. « Vous ne m’avez pas invité pour négocier de notre partenariat. » Elle s’arrêta pendant une seconde, comme pour choisir les bons mots. « Vous avez autre chose en tête. » La baronne se releva avant de tourner le dos pour mettre une certaine distance entre elle et le Comte puis s’arrêta une nouvelle fois devant la cheminée. « Que voulez-vous Victor? » Le jeu d’actrice de la Baronne de Nerra était parfait. Jamais Victor ne pourrait avoir la moindre impression qu’elle mentait, non pas qu’elle le faisait. La discussion tournait en rond et il était temps de cesser de jouer au chat et à la souris. Quelqu’un gagnerait cette joute, et il était temps de voir quel était le but de cet Acte. Adelaïde n’avait pas dit son dernier mot. Après tout , elle gagnerait, peu importe l’issue de cette discussion. Car il perd celui qui sait ce qu’il va faire s’il gagne tandis que celui qui gagne sait ce qu’il va faire s’il perd et la jeune femme savait déjà quel serait le prochain acte et elle mènerait définitivement la discussion, peu importe si Victor la mettait au pied du mur ou non.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil)   [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil) EmptyLun 21 Jan 2019 - 9:03
La victoire était loin d'être assurée, mais le Comte de Rougelac venait de dissuader la baronne de mettre à exécution sa menace sans pour autant lui révéler le secret qu'il avait découvert sur sa personne. Faisant finalement volte face, Adélaïde ne croyait pas un mot qui venait de glisser d'entre les lèvres du sulfureux mondain. Pourtant le simple fait qu'elle ne se soit permise de prendre congé venait trahir ses propres déclarations. La contradiction était flagrante et nul doute que le Comte de Rougelac tirerait avantage de cette situation. Ô elle pouvait bien jacasser, se permettre le luxe de l'affronter en venant se tenir venant lui, il n'en avait que faire, profitant seulement de la vue du décolleté que venait de offrir la demoiselle à son regard vorace. Hmmmm ce n'était loin de lui déplaire d'ailleurs. Toisant religieusement la baronne de Nerra, Victor se délectait d'admirer ce doux minois dont les expressions se montraient en quelques instant à peine changeantes, passant de la menace à la suspicion. S'il avait quelque chose d'autre en tête ? Voyons, voyons ! Si le jeu d'actrice de la demoiselle de Rougesoleil était en tout point exemplaire, le sang-bleu se foutait pas mal de savoir ce qui se dissimulait ou non derrière ses réactions.

La laissant reprendre position devant la cheminée, Victor quitta l'épouse parfaite de ses avant bras le long des accoudoirs pour venir joindre ses mains sous son menton non sans exécuter un mouvement lent de hochement de de tête, comme pour signifier à son interlocutrice qu'elle ne mesurait pas la portée profonde de cette entrevue.

- Délicieuse Adélaïde, si je puis me permettre cette familiarité. Je crois que vous ne mesurez point toute l'ampleur de notre affaire. Ne vous avais-je pas averti que vous alliez jouer un jeu dangereux ? M'affronter n'est pas sans conséquences et...

Il prit un courte pose en reportant son attention sur l'âtre.

- ... Et à présent cette entrevue dépasse le cadre de nos négociations initiales. Voyez-vous, votre passé est des plus intéressant et le simple fait d'avoir poser sur votre tête une épée de Damoclès me suffit amplement à vous garder ce soir entre mes murs sans que je ne soit contraint de dévoiler ce que l'un de mes informateur m'a rapporter. Je serais bien trop stupide que de dévoiler ma main, n'est-ce pas ? Ohhh il m'arrive en effet de bluffer, mais votre réaction me donne un avantage certain pour la suite de nos... pourparlers. Je vous le redis, veuillez vous rasseoir.

Arborant cette air mystérieux et assuré, Victor laissa la demoiselle quelques instants à ces réflexions avant de reprendre non sans récupérer sa coupe qu'il sirota avec calme, gardant le précieux nectar en bouche quelques instants afin que ce dernier révèle tous ses arômes à son fin palais.

- Je vous qualifierais de jeune femme à la fois brillante, séduisante, arrogante, opportuniste et... insouciante. Cela fait beaucoup d'adjectifs pour vous décrire n'est ce pas ? Et suis-je certains d'en découvrir bien d'autres. Vous avez eu l'audace de me tendre un piège, à moi, le Comte de Rougelac, il va de fait falloir accepter certaines conséquences. Je vais vous rappeler à une chose qui me tient à cœur, les échecs. Vous avez, je le crains, traverser certaines frontières qui font qu'au jour d'aujourd'hui, j'ai reçu une commande bien particulière venant d'un ébéniste avec qui je me suis lié d'amitié.

Il désigna alors un petit coffret se trouvant sur une console jouxtant le fauteuil prévu pour son invitée, qu'elle ne l'ai occupé ou non.

- Je vous en prie, ouvrez-le.

Si elle n'obtempérez pas, le mondain insisterait jusqu'à ce qu'elle s’exécute non sans lui rappeler.

- Ne me forcez pas à mettre un terme à nos tractations et ne me brusquez pas, auquel cas je ne donnerais pas cher de votre joli minois dans les heures et jours qui viennent.

Lorsqu'elle se fut résolu à accepter d'ouvrir le coffret, elle pu en sortir une petite statuette en bois qui la représentait avec un réalisme déconcertant.

- Un chef d'oeuvre n'est pas ? Voici donc la toute dernière pièce de mon vaste échiquier...


Il allait encore la faire mûrir ou tout du moins la faire mijoter à petit feu. Cela ne vous rappellerait pas le titre de cette intrigue ? Voilà cher lecteur, vous comprenez enfin, il était temps! Victor la laissa donc consommer cette déconcertante nouvelle. Biensure, il avait fait faire deux exemplaires de cette pièce en bois car naturellement, il s'attendait à voir l'oeuvre nourrir l'âtre...
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MessageSujet: Re: [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil)   [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil) EmptyLun 21 Jan 2019 - 22:16
La baronne resta de marbre pendant tout le discours du Comte. Après tout, c’était le moment qu’il attendait - celui de prendre cruellement le contrôle de la partie. Et lorsque ce dernier lui ordonna d’ouvrir le coffret, elle ne bougea pas, du moins, elle ne bougea que lorsque le Comte la menaça. La statuette la laissa pantoise. Pourquoi prendrait-il le temps – et surtout – pourquoi perdrait-il de l’argent à lui faire ce genre de cadeau? Il semblait avoir une vision disproportionnée de tout, et il semblait être bien confiant de mener la discussion. Mais il y avait un détail important qu’il avait oublié, et la jeune femme se ferait un plaisir de lui rappeler. « Je suis surprise que vous ayez trouvé un artiste qui réussisse à vous faire des pièces aussi réalistes pour votre échiquier. Mais dites-moi, Victor. » Elle s’approcha doucement du Comte, d’un air nonchalant. « Quelle pièce du jeu suis-je censé représenter. » Dit-elle dans un sourire amusé. Elle déposa la pièce finement sculptée sur la table attenante au fauteuil du Comte. Puis retourna près de la cheminée, en tournant le dos au Comte. Elle passe son doigt une nouvelle fois sur les détails de la cheminée. Puis, lorsqu’elle trouva qu’elle était assez loin de l’individu, elle se retourna élégamment, en attrapant doucement le satin de sa jupe pour faire pivoter la traîne entière. « Vous le savez bien puisque cela semble être votre jeu favori; la reine comme le pion peut mettre le roi en échec. Mais la reine est une bien meilleure protectrice pour le roi. » Un sous-entendu? Peut-être… Qui sait, si le Comte se faisait un malin plaisir à entretenir et à créer le malaise, elle ne lui donnait pas la tâche facile. Elle baissa doucement son regard bleuté, un léger sourire aux lèvres. « Si je peux me permettre un conseil, les diamants sont les meilleurs présents pour les reines, pas les statuettes de bois. C’est peut-être pour cela que vous êtes toujours célibataire. » La jeune femme porta son regard sur la carafe de vin qui trainait un peu plus loin, et s’y approcha doucement pour l’attraper. Puis elle s’approcha du Comte, et y remplit son verre ainsi que le sien qui était resté tout près de ce dernier.


La manœuvre ne prit que quelques secondes, quelques secondes de trop où elle pouvait sentir le regard du Comte la dévorer. Elle avait la vague impression que si ce dernier cédait à ses pulsions, elle ne pourrait pas l’arrêter. Une fois les deux coupes à nouveau remplies, la jeune femme attrapa son verre et alla déposer la carafe en cristal à l’endroit où elle l’avait trouvé. Il était maintenant temps de mettre les choses au clair; « Mais pardonnez-moi. Et si nous retournions aux choses sérieuses? » Elle prit une nouvelle gorgée du nectar rougeâtre avant de se retourner vers Victor. « Je crois qu’une mise au point est nécessaire. Soi, vous avez trouvé une soi-disant information sur mon passé, mais vous ne voulez ni me donnez ce que cela est ni les preuves. Je crois… Non-pardon, je sais que vous mentez. Vous avez créer cette toile, que dis-je, ce piège pour me coincer et en ce moment je n’ai ni l’opportunité de me défendre ou de vous contredire. » Elle s’arrêta un moment, puis se mit à marcher dans la salle. Un pas tranquille, qui ne montrait aucune inquiètude, ou aucune peur. « De mon côté, je vous menace d’un crime que vous avez tenté de commettre contre votre propre suzerain. Chose qui est véridique, et ce dont j’ai des témoins. » La jeune femme s’arrêta doucement pour se retourner vers le Comte. « Vous en conviendrez qu’en ce moment nous jouons à armes égales. Je crois que nous pouvons donc venir à la conclusion suivante… » Soudainement, la jeune femme se dirigea vers le fauteuil que lui avait désigné Victor et s’y assit élégamment. Bien consciente du fait qu’elle venait, pour la toute première fois d’acquiescer à la première demande du Comte. « Maintenant, que nous nous soyons mutuellement forcé la main, je crois que nous pouvons cesser de jouer et en venir directement aux demandes. » Elle savait pertinemment que le Duc n’en avait pas fini avec elle, mais elle voulait lui faire voir la logique derrière cette négociation. En ce moment, si l’un parlait, l’autre secret serait définitivement exposé et ils seraient tous les deux perdants. « Alors, allez-vous me dire ce que vous attendez de moi? Ou préférez-vous me garder comme otage dans votre demeure? Car c’est ce que vous êtes en train de faire. » La jeune femme avait un air sérieux, l’amusement avait clairement laissé place à une autre attitude chez la Baronne. Un mélange d’amertume d’avoir perdu le contrôle de cette discussion, mais aussi d’inquiétude. Que pouvait-il bien vouloir? Et surtout, était-elle en position de lui donner?

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MessageSujet: Re: [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil)   [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil) EmptyLun 21 Jan 2019 - 23:28
Ah que cette jeune femme ne semblait jamais se démonter ! Non, même sous la menace, devant quelques déboires, elle possédait cette prestance rare. En sus, elle ne semblait pas novice dans ce jeu de réflexion dont Victor de targuait d'en maîtriser l'art et la stratégie. En effet, pion comme reine pouvait mettre "matt" le Roi. Seulement un pion devait franchir bien plus d'obstacle pour faire tomber le Roi. Mais Adélaïde ne voulait pas en venir à cette déduction, non, avec malice et intelligence, elle offrit une autre vision des choses où la Reine pouvait jouer deux rôles différents celon le camp. Un sous entendu?

Victor n'eut guère le temps de pousser quelconque réflexion que voilà la donzelle sur la contre offensive avec ce parfum provoquant et fourbe. Pourquoi, pourquoi évoquait-on sans cesse son célibat ? Après Serena, voilà qu'Adélaïde l'attaquait sur ce sujet. Et puis là, la Baronne de Nerra reprit de sa superbe en déambulant, en occupant l'espace comme s'il s'agissait de son propre salon, allant cueillir la carafe pour venir telle une hôte resservir la coupe du Comte puis la sienne, sous le regard légèrement fasciné du quadragénaire.

Une étonnant mélange d'Aalicia de Calderan et de Grâce de Barsey, ses deux anciennes conquêtes dont la fin de leur relation avait été une réalité. Oh, Victor se faisait une raison et à vrai dire, il ne se sentait plus blessé par de basses piques quand à situation d'homme sans épouse, sans doute que ce proverbe " jamais deux sans trois ", se confirmera s'il murrissait d'autre projet qu'une alliance d'affaire. Quittant ses pensées pour retourner à l'instant présent, le Comte de Rougelac laissa volontier la donzelle retrouver l'esprit d'initiative qui lui sied tant.

Reprenant le mouvement après avoir réveillé quelques pulsions chez son homologue en venant flirter de sa seduisante proximité, la noblette affichait une déconcertante sérénité en exposant, faisant con station de l'équilibre de la situation. Ce qu'il voulait d'elle ? La prendre en otage ? Il ricana à cette sottise avant de tremper ses lèvres au liquide carmen, prenant le temps de choisir ses mots.

- Quelle pièce du jeu serez-vous ? Quelle très bonne question... fort pertinent de votre part... Mais allons je ne vous retiens pas, la porte n'est nullement verrouillée.


Il décroisa les jambes pour les recroiser en se positionnant légèrement de sorte d'être dans l'axe d'attention de la jeune femme qui avait enfin daigné s'asseoir. Renforçant cet air décontracté par une pose et un fasciesse moins neutre, plus avenant non sans chercher à garder un soupçon d'arrogance, Victor poursuivit.

- Nous allons faire affaire soyez-en assuré. Vous m'aiderez à me développer à diversifier mon carnet de commande mais... pas dans le rôle que vous me proposez, oh non.

Un sourire diabolique naquit sur son visage, aussi charmant, ravageur qu'effroyable.

- Vous allez m'offrir votre dote. Oui, je vous le certifie, vous allez bel et bien m'offrir votre dote. Ainsi je vous mettrais échec et matt dans cette partie que vous avez eu l'audace d'initier... Mais ouvrant lieu à une seconde partie... Bien plus intriguante. Le Roi Noir et la Dame Blanche sur un échiquier dont les règles seraient rebattu.

Il désigna la fameuse pièce en bois.

- Cette pièce pourrait bien avoir plus de valeur que trois diamants réunis.

Puis posant sa coupe il leva les mains comme pour déclarer l'évidence.

- Vous êtes une demoiselle a marier et votre suzerain doit déjà crouler sous les demandes de mes confrères. Il va s'en dire que je me manifesterais tout autant en ce sens... rassurez-vous, je ne vous demande aucun soutien en cet démarche. Mais sachez une chose, si je n'obtenais point votre main, vous me dédommagerais en investissant dans mes affaires, comme vous me l'aviez demandé mais au montant équivalent à votre dote... non sans diminuer de moitié vos gains.

Il recroisa les jambes, serein, la toisant d'un regard vorace, lorgnant par intermittence sur ses jambes, sa robe, sa poitrine, son visage.

- Vous êtes en tout point splendide, séduisante et je ne suis en tout point le bellâtre que vous pourriez espérer épouser, j'en conviens. Mais quelque soit la tournure des événements je serais gagnant. D'un côté une dote, de l'autre votre investissement en minimisant vos bénéfices. Pourquoi cet arrogance de ma part ? La réponse se tient en trois mots : Hélène la lavandière. Rappelez-vous à votre passé très chère. Cessons de jouer, vous êtes matt et j'ai faim, pouvons-nous passer en salle à manger ?
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MessageSujet: Re: [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil)   [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil) EmptyMer 23 Jan 2019 - 19:24
«Quelle pièce du jeu serez-vous ? Quelle très bonne question... fort pertinente de votre part.. Mais allons je ne vous retiens pas, la porte n'est nullement verrouillée.»

Adelaïde ne put s’empêcher de sourire. Non en effet, peut-être que la porte n’était pas verrouillée, mais il la tenait définitivement en otage. Si elle sortait de la pièce, ce dernier tenterait de détruire sa vie. Puis Victor révéla finalement ce qu’il voulait, ce qui fit perdre immédiatement le sourire amusé de la Baronne. Cette dernière plissa légèrement les yeux on observant le Comte. Sa dote… Autant dire sa main. Victor voulait récupérer non seulement sa fortune, mais aussi elle. Elle l’écouta déblatérer et finalement révéler ses vraies couleurs, ses désirs. Adelaïde voyait le désir dans son regard, puis il révéla finalement son secret . Voilà! La discussion fut finalement concluante. Ne vous ai-je pas dit au début de cette discussion qu’il était affreusement facile de berner quelqu’un lorsque son adversaire ne connaissait pas votre but? Elle le tenait. Il était tombé dans son piège. Adelaïde ne réagissait pas une seconde, gardant le même regard froid d’un peu plus tôt. Jouant son rôle à la perfection. Elle se leva, non sans quitter de son regard azuré du Comte. «Si vous me le permettez, cette discussion m’as coupé l’appétit et je souhaite me retirer.» Rien d’autre. Que cette phrase qui n’était vide de sens. En effet, elle donnait à Victor l’impression qu’il avait gagné. Elle déposa rapidement sa coupe sur la table, puis se dirigea, sans jeter un regard au Comte vers la sortie.


Soudainement, elle s’arrêta, puis se retourna pour faire face au Comte. Il y avait un dernier détail qu’elle avait omis de mentionner; «Faites attention Victor, vous venez peut-être de gagner cette bataille, mais la guerre est loin d’être terminée.» Elle inclina doucement la tête vers l’avant en plantant son regard azuré dans le sien. « Et je vous promets que le jour que vous allez tomber, je me ferais un plaisir de vous écraser. » La baronne lui lança un sourire amusé; « Vous venez de faire votre deuxième erreur dans notre négociation. J’ai bien hâte de voir votre prochain jeu. La prochaine manche risque d’être très distrayante…» La jeune femme s’inclina selon la bienséance, non sans jeter un regard défiant, amusé vers le Comte. Puis sans ajouter un mot, elle se retourna pour sortir de la pièce. Elle en avait bien assez pour préparer sa prochaine attaque. Le deuxième pion était en place. Victor venait peut-être sans le vouloir de lui donner deux armes à se servir dans la prochaine manche et le pauvre n’avait encore rien vu. Il finirait bien par voir de la même façon qu’elle.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil)   [Terminé] Aussi bon cru que cuit, qui l'eut cru ? (PV Adélaïde de Rougesoleil) Empty
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