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 [Terminé] Il n'y a pas de réussites faciles ni d'échecs définitifs [Victor]

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Adelaïde de RougelacComtesse
Adelaïde de Rougelac



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MessageSujet: [Terminé] Il n'y a pas de réussites faciles ni d'échecs définitifs [Victor]   [Terminé] Il n'y a pas de réussites faciles ni d'échecs définitifs [Victor] EmptyLun 11 Fév 2019 - 20:10


1er Mars 1166 - 3h du matin
Marbrume - Manoir de Rougelac




Les temps désespérer amène souvent aux mesures désespérer. Elle devait penser comme une reine. Une reine n’est pas effrayée de tomber. L’échec est une autre marche vers le succès. Peut-être avait elle échoué sa deuxième négociation avec le Comte de Rougelac, mais cela ne voulait pas dire qu’elle en avait fini ou qu’elle abandonnerait. La jeune baronne avait un plan et elle s’apprêtait à le mettre en marche. Un plan qu’elle travaillait depuis bien des semaines, mais il avait été brusquement dérangé par son stupide suzerain. Comment avait-il pu se montrer aussi faible devant son homologue? Il agissait comme une victime. Se pliant devant l’autorité comme un petit animal. Mais la Baronne n’était pas une victime. Oh que non! Adelaïde savait pertinemment qu’il ne fallait pas trop se battre souvent avec son ennemi. Cela ne faisait que dévoiler de quoi vous étiez réellement capable… La baronne et son garde du corps arrivèrent finalement à leur destination, et son sbire martela durement la porte de son poing. Cela ne prit que quelques minutes pour qu’une gouvernante endormie de viennent leur ouvrir la porte.


«Mademoiselle de Rougesoleil? Mais que faites-vous ici par une heure aussi tardive?»


« Je souhaite parler au Comte de Rougelac immédiatement », dit-elle en se faufilant au travers de la porte. « Mais Sa Grandeur est.. » La baronne jeta un regard froid à la gouvernante. « Au lit? J’espère bien. Allez le réveiller. Je ne serais pas venue si c’était une urgence. » La gouvernante acquiesça avant de donner quelques ordres au domestique à moitié endormis derrière elle. « Suivez-moi Votre Honneur. » Adelaïde fit un signe à son garde du corps d’attendre dans le hall et emboita le pas à la suite de la gouvernante en chemise de nuit. Elle se dirigea dans les couloirs pour la conduire dans le salon où elle avait rencontré le Comte il y a quelques secondes. Là où le deuxième acte s’était déroulé. La jeune femme eut un léger frisson lorsqu’elle entra dans la pièce. C’était peut-être à ce moment-là qu’elle avait scellé son sort… mais elle avait encore une chance. « Puis-je vous amener du thé ou une boisson chaude? Du vin peut-être» La jeune femme fit un oui de la tête et la gouvernante sortit rapidement de la pièce. Adelaïde soupira, puis s’avança près du foyer ou un léger feu dansait dans l’âtre. C’était définitivement une nuit d’enfer. L’insomnie ne l’avait pas aidé, et la discussion qu’elle avait eue voilà quelques minutes avec Alexandre n’avait rien aidé. Était-ce réellement la façon qu’Alexandre la voyait? Qu’elle n’était qu’un vulgaire pion… une déception pour toute sa famille… Adelaïde trembla de rage avant de serrer légèrement les dents. Comment osait-il? Elle enleva la capuche de sa capeline et enleva doucement ses longs gants noirs ainsi que sa capeline avant de les déposer sur une table base avant de se retourner vers l’antre.


Elle se perdit dans les flammes qui dansaient dans l’antre puis des pas se firent entendre. Des pas assurés, qui venaient d’entrer dans le salon. Il n’y avait aucun doute quant à l’identité de la personne. Sans se retourner, la jeune femme prit finalement la parole; « Cinquante pourcent de votre affaire, décidément vous étiez plus que déterminé messire. »Aucune excuse, aucun respect de la bienséance… Après tout, le méritait-il vraiment? La jeune femme se retourna finalement vers le Comte pour lui faire face un air froid, mais légèrement déterminé au visage. « J’ignorais que vous étiez aussi déterminé à avoir ma dot… On pourrait presque croire que votre obsession pour moi grandit de jour en jour, Victor. » Adelaïde ne bougeait pas, elle se tenait là, bien droite devant son… fiancé? Elle soutenait son regard azuré sans crainte, sans peur, elle avait un but très précis en tête et la baronne s’attendait à le mener à terme. « Je vous ai dit que vous ne vous attaquiez pas à la bonne personne. Je vous donne une dernière chance – retirez l’offre que vous avez faite au Vicomte. »


Dernière édition par Adelaïde de Rougesoleil le Lun 18 Fév 2019 - 18:16, édité 1 fois
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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
Victor de Rougelac



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MessageSujet: Re: [Terminé] Il n'y a pas de réussites faciles ni d'échecs définitifs [Victor]   [Terminé] Il n'y a pas de réussites faciles ni d'échecs définitifs [Victor] EmptyMar 12 Fév 2019 - 0:04
Le Manoir de Rougelac et sa quiétude, voilà une caractéristique bien impensable en ces murs. Habité de banquets, de rendez-vous d'affaires, de petites bourgeoises qui vendraient leur cul pour une petite faveur d'un influent mondain, voilà le quotidien qui animait ce lieux. Mais la nuit tombé, lorsque plus âme ne vive et que le petit personnel prenait un repos bien mérité, l'édifice semblait se figer dans le temps et l'espace. Et les quelques derniers gémissements de putains qu'on pouvait encore entendre s'étouffer à l'étage laissaient alors place à ce silence presque irréaliste.

Pourtant... cette nuit du 1er mars, alors que le Comte de Rougelac avait vécu un mois de février des plus éprouvant et qu'il pensait jouir de quelques jours de répit dans cette succession d'intrigues, rien ne se déroula comme prévu et l'inattendu surgit et avouons-le, par la faute d'un nouvel allié en la personne du Vicomte de Terresang.

- Hmmm... hmmm... ouste! Du vent ! Hmmm...

Gémissant de contrariété, le Comte en balayant l'air d'un bras dans son sommeil.

- Mais... votre Grandeur... Mademoiselle de Rougesoleil exige de vous voir séance tenante.

L'homme sursauta de sous ses draps à l'énoncé du nom de famille. Fixant le domestique, il lui demanda de répéter par deux fois avant de quitter l'épaisse couverture pour enfiler, braies et chemise à la hâte, enveloppant le tout dans une robe de chambre de riche facture où rouge rubis et or se mêlait à outrance. Ceintrant sa taille grâce à l'effet de tissu qui allait de paire avec la robe de chambre, il se chaussa avant de se diriger vers le couloir.

On l'aurait cru presque habilé pour se rendre à une soirée mondaine et pourtant il n'en était rien même s'il s'efforcait de toujours se montrer sous son meilleur jour et ce même à une heure si tardive de la nuit. D'un pas déterminé, il se rendit jusqu'au salon où l'attendait la jeune femme et alors qu'il réveillait son esprit, Victor voyait cette intrusion comme de bonne augure, paradoxalement au fait que si la donzelle s'était permis cette deraisonnable présence, tour portait à croire que son suzerain avait vendu la mèche avant le dîner qui devait officialiser les événements actés par contrat.

Poussant alors les battants de la porte, Victor n'eut pas grand mal à balayer le salon du regard que son attention fur guidé vers la cheminée par le son d'une voix familiaire qui y prenait sa source. Sans la moindre bienséance, sans la moindre forme de respect, Adélaïde s'exprimait à fleur de peau avant de se retourner pour la fixer avec toute la froideur et la rudesse que l'hiver pouvait faire s'abattre. Nul crainte, nul peur, elle soutenait son azur avec une audacieuse e qui se confirma dans sa verbe.

La laissant finir son petit numéro, le Comte s'employa alors à occuper le terrain, faire de ce salon pour la seconde fois, le décore d'une intrigue qui pourrait bien rester un jour graver dans les annales. Rompant intentionnellement le visuel avec la baronne, Victor feignit de bailler et de se désintéresser de l'intruse quand soudain la gouvernante réapparut brièvement pour apporter sur un plateau d'argent un breuvage pour la demoiselle. Un regard aussi bref que menaçant et la Gouvernante disparut aussi vite qu'elle n'était apparut.

- Et bien faite comme chez vous très chère. Il semblerait que mon Manoir fasse office de moulin ou alors... êtes vous déjà tout en joie de vous installer ?

Un rictus mesquin s'afficha sur ses lèvres alors qu'il faisait méticuleusement les cents pas en fixant le plafond et quelques boiseries et tentures. Déambulant dans son environnement, une paume vint caresser l'assise d'un fauteuil puis d'un divan, prenant ensuite la mesure du plan de travail d'une commode sans qu'a nul moment, l'azur ne rencontre à nouveau l'émeraude.

- Doutiez-vous de mon obsession grandissante à votre endroit, mademoiselle ? Et doutiez-vous de ma détermination pour obtenir le personnage et sa dote ?

Il vint alors reprendre place devant la jeune femme, son regard prenant une lueur plus sombre, grave, diaboliquement solonelle, le menton relève le port altier vêtu de sa riche robe de chambre.

- Dois-je vous rappeler qui a initié cette dangereuse partie? Que vous ai-je aussi rappelé ? Hm? Je ne recul devant rien pour vaincre et obtenir ce que je désir. Alors ainsi... seriez-vous mauvaise perdante ? Non ! Pas vous tout de même ?

Acheva-t-il sur un ton légèrement taquin et acide avant de reprendre de sa voix sereine et déterminée, la toisant sans l'ombre d'un méprit ou d'une quelconque arrogance, l'homme semblait transpirer sérieux, ne s'offusquant le mpins du monde de la menace qu'il venait de voir s'offrir par sa toute nouvelle fiancée.

- Cessez vos enfantillages et comportez-vous comme l'intriguante que j'admirais. Asseyez-vous je vous prie, buvez une coupe de ce vin et prenez le temps de la réflexion, le goût du raisin gardé en bouche vous révélera le moindre de ses arômes... fruits des bois ou peut être tanin. J'ai comme la sensation que le Vicomte à su se montrer très malhabile à votre endroit et je n'ai pas l'intention de recevoir vos foudres de circonstance à quelques heures seulement de l'aube.

Il lui indiqua un siège ou le divan pour qu'elle prenne place. Ses gestes se voulaient lent et apaisant, rien ne servait de raviver le feu de la colère après qu'Alexandre ait dû très certainement l'embraser. Le Comte aurait bien pu la chasser pour lui donner rendez-vous aux noces, mais il préférait adopter une toute autre attitude, à la fois conciliante mais ferme à la fois. Trois heure du matin... Victor avait comme la sensation que sa courte nuit été belle et bien terminée.

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Adelaïde de RougelacComtesse
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MessageSujet: Re: [Terminé] Il n'y a pas de réussites faciles ni d'échecs définitifs [Victor]   [Terminé] Il n'y a pas de réussites faciles ni d'échecs définitifs [Victor] EmptyMar 12 Fév 2019 - 18:06

Un sourire amusé illumina le visage de la jeune femme. Définitivement, le Comte ne comprenait pas les dangers d’avoir une femme tels qu’elle. Adelaïde n’avait pas froid aux yeux et elle n’avait surtout pas peur du Comte. Les jours où un homme pouvait la contrôler à sa guise étaient révolus. Elle n’était plus la jeune fille effrayée, mais la jeune femme déterminée. La baronne s’approcha doucement de Victor, non sans dévier son regard azuré du sien. Laissant la longue traîne de sa robe glisser sur le tapis coloré. « Je crois que vous ne m’avez pas compris. » Elle s’arrêta à un souffle de Victor, et mit doucement ses mains sur ses abdominaux avant de les remonter tout doucement sur les épaules. « Un coup de maître… Vous donnez l’impression à Alexandre qu’il a le contrôle, mais vous y gagnez beaucoup plus que lui… Que son cinquante pourcent de votre fabrique? Probablement pas la moitié de votre fortune n’est-ce pas? » Elle baissa son regard doucement pour suivre le mouvement de ses mains, puis s’arrêta doucement pour entourer le dessus de son épaule. La baronne s’approcha un peu plus de Victor avant de commencer à murmurer; « Brillant investissement. Vous recevrez du capital sur votre achat, ma dot, et touchera l’héritage de mon ancien mari ainsi que ma Baronnie. » La jeune femme releva son regard azuré vers celui de son fiancé puis continua; « Félicitations, si vous étiez un des hommes le plus riches de Marbrume, vous venez définitivement de confirmer votre position en m’achetant, car soyons honnête, c’est clairement ce que vous avez fait. » La jeune femme sentit les mains de Victor se poser délicatement sur sa taille menue. Donnant l’impression qu’il caressait d’une main habile la douceur du satin de son bustier. Alors que son visage s’approchait le plus du sien. Puis, elle dévia sa direction pour s’arrêter tout près de son oreille lui murmurant doucement à l’oreille. « Mais vous oubliez une chose, la seule façon de gagner cette guerre est de savoir ce que l’autre désire et vous m’avez donné toutes les armes dont j’avais besoin. Qui plus est, vous me permettez de travailler de l’intérieur. Est-ce vraiment ce que vous désirez ?»


La jeune femme se recula un peu la tête pour faire de nouveau face à Victor puis s’arrêta qu’a quelques centimètres de ses lèvres, sachant qu’à tout moment, Victor pourrait aisément franchir la distance qui séparait leurs lèvres pour tenter de les conquérir. Mais Adelaïde jouait avec le Comte, lui faisant confiance que c’était, elle qui menait le jeu. Il pouvait séduire son suzerain comme il le voulait, cela ne voulait pas dire qu’il l’aurait, elle. La baronne remonta doucement la main droite sur la nuque du Comte, tentant de le faire frissonner du bout des doigts, puis lui lança un nouveau sourire amusé. « Donc je vous le redemande – annuler l’offre que vous avez faite au Vicomte. » Adelaïde se sépara doucement de Victor pour lui tourner le dos d’une manière presque insolente. Elle se dirigea vers la petite table plus loin ou trainaient quelques coupes ainsi qu’une carafe de vin. À croire que le Comte était toujours prêt à recevoir des invités surpris. Elle attrapa deux verres de vin qu’elle commença à remplir doucement en continuant d’émettre son point de vue. « Car soyons honnête, Victor. J’ai peut-être l’air d’être le plus fabuleux des rêves, mais en réalité je serais probablement votre pire cauchemar. » Elle referma la carafe, avant de se saisir des deux coupes pour en tendre une au sang bleu. Une fois qu’il l’eut attrapé, cette dernière, la jeune femme alla s’assoir élégamment dans le canapé que lui avait désigné son homologue un peu plus tout. Puis elle croisa doucement ses jambes avant de se caller légèrement dans le canapé. L’air confiant, comme si rien ne l’atteindrait. Elle porta la délicate coupe à ses lèvres puis laissa le doux nectar rougeâtre chatouiller ses papilles avant de l’avaler, non sans, détourner une seule fois le regard de son fiancé. Puis, elle lui fit un sourire amusé et reprit la parole; « Mais si vous voulez, savourez tous les arômes, permettez-moi de vous en faire découvrir quelques-uns. » Elle déplaça doucement une de ses longues boucles brunes derrière son épaule. Puis porta son attention vers son verre de vin qu’elle fit doucement tournoyer, avant de relever son regard azuré vers son fiancé; « Comment s’est passé votre voyage à Sombrebois, Votre Grandeur? » Adelaïde adorait jouer ainsi avec le Comte, lui montrer qu’elle savait comment traiter avec des gens tels que lui…
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MessageSujet: Re: [Terminé] Il n'y a pas de réussites faciles ni d'échecs définitifs [Victor]   [Terminé] Il n'y a pas de réussites faciles ni d'échecs définitifs [Victor] EmptyMar 12 Fév 2019 - 23:01
Un sourire amusé suivi d'un jeu de dupe, Adélaïde brillait d'un talent certain dans ce que l'on pouvait comparaît à un "bal des faux cul". Certes, ses mots semblaient sincères et Victor ne pu que recevoir ses compliments à leur juste valeurs, car en effet la clairevoyance de la demoiselle de Rougesoleil dans toute cette affaire n'était que trop vrai. A juste titre, la sang bleu comprenait chaque tenant et aboutissant et par un savant jeu de calcul, une évidence frappait aux yeux, le Comte de Rougelac sortait de cet accord plus riche qu'il ne l'était déjà malgré les apparences.

S'il pouvait donc saluer la salve de bon mots le félicitant pour son savant tour de passe passe, sa roublardise et son efficace sournoiserie qui n'avait pourtant nullement pour objectif de duper le Vicomte de Terresang, il avait conscience dans derrière sa verbe, tout dans les gestes aguicheur de la belle transpirait le faux et l'usage de faux. S'essayant à ce jeu de la séduction qu'elle avait initié, il reçu de belles promesses de luxures tantôt par ces lèvres frôlant les siennes tantôt par ses bras, ses mains flattant son torse puis ses épaules et sa nuque. Mais comme cela semblait prévisible, il vit rapidement la Baronne fuir sa proximité en espérant avoir semer la graine des désirs à son endroit.

Sourire amusé et fasciné, Victor laissa Adélaïde à la manoeuvre, s'offrir le luxe de servir deux coupes avant de prendre ses aises sur le canapé précédemment suggéré par son hôte. L'écoutant religieusement tout du long, le Comte ne lui avait d'ailleurs fait ce plaisir d'exprimer le moindre frisson qu'elle avait tant chercher à provoquer chez lui. Loin sans faux, Adélaïde savait pourtant la manière de traiter avec son nouvellement nommé fiancé et sans même paraître surprit Victor acquiesça avec sincérité et respect à cette jeune femme qui avait bel et bien su maintenir leur complexe parti d'échec à l'apogée d'un insoutenable et non moins délectable suspens. Ah! Elle avait su qu'il revenait de Sombrebois... Il avait tant espérer qu'elle hausse son niveau de jeu et cela s'avérait être le cas.

- Tout d'abord, je me félicite de vos mots. Vous semblez d'un esprit toujours aussi vif, cela me rassure. En effet... Malgré les apparences, je tire de cette alliance plus que je n'y ait investi...

Sourire arrogant et espiègle à la fois, il la gratifitait d'un sentiment presque triomphal avant de venir s'asseoir sans complexe tout à coté de l'impudente demoiselle qui semblait encore croire qu'il ne comprenait les dangers d'une telle relation maritale. Croisant les jambes, passant un genou sur un autre, il garda la pose un instant, fixant le foyer de l'âtre qui semblait sur le point de mourri.

- Ne me redemandez pas d'annuler cette alliance, j'en assume entièrement les risques encouruent. Et si dans les arômes de ce vin des plus precieux s'est infiltré quelques mortels poisons, je prend le risque d'en mourir, comme ce feu qui... Il y a de cela quelques heures flamboyait fièrement et imposait sa chaleur et sa présence dans cette pièce.

Sa verbe semblait truffée de sous entendu, de comparaisons, d'amalgame, mais indéniablement le Comte était prêt à courir le risque des fâcheuses conséquences de ses choix. Il tourna alors lentement sa tête en direction de sa matinale ou tardive invitée, question de point de vu, il se fendit d'un sourire sournois et pourtant respectueux.

- Je désire en effet que vous soyez en possession de l'intégralité de vos armes pour ce troisième acte de notre vaste intrigue. Je vous offre en effet le luxe d'oeuvrer au coeur même de cette environnement propice à notre jeu. Suis-je grand prince n'est ce pas très chère promise ?

Assumant sans complexe ses aveux, il invita la demoiselle a prendre un peu plus ses aises et offrit si nécessaire ses cuisses comme coussins si d'aventure elle souhaitait allonger ses fines jambes.

- Je préfère de loin me perdre dans mon pire cauchemar que de me voir prit de désillusions face à d'Éphémères rêves. Adelaïde, ma vie n'est que succession de risques, je préfère cela à la monotonie d'une union sans saveur. Quand à mon voyage à Sombrebois, vous aurez naturellement la primeur de ce qui a pu y avoir abouti ou au contraire se montrer comme un épisodique échec. Sachez simplement qu'il y a été question d'investissement... lourd investissement, mais cela vous devez vous en douter.

Dit il en lâchant un éclatant et espiègle sourire à son endroit avant de prendre un air plus solonel et intéressé.

- Mais parlons un peu de vous, de nous. Pourquoi tant d'insistance à me faire changer d'avis ? Vous savez pertinemment que je refuserais et vous savez mieux que quiconque ce que vous avez à y gagner. Oh... Il y aura sans doutes quelques obligations, mais... vous ai-je paru être un prétendant susceptible de vous brider, de vous priver de certaines libertés ? Auriez-vous peut être souhaité vous unir par les sentiments plutôt que par les intérêts? Non... venant de vous ? Il semblerait que ce choix soit improbable ! Mais tant d'insistance à me faire renoncer, cela cache quelques chose et si vous ne me mettez dans l'aveux serais-je contraint de mener l'enquête. Alors... gagnons du temps pour nos intérêts communs je vous prie et parler sans retenue.
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Adelaïde de RougelacComtesse
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MessageSujet: Re: [Terminé] Il n'y a pas de réussites faciles ni d'échecs définitifs [Victor]   [Terminé] Il n'y a pas de réussites faciles ni d'échecs définitifs [Victor] EmptyDim 17 Fév 2019 - 12:37


Adelaïde regarda le Comte qui l’invita à mettre ses jambes sur les siennes. Sa réaction l’amusait. Il se croyait si supérieur… alors que cette fois il ne contrôlerait pas le jeu. La jeune femme pencha légèrement la tête vers l’avant, non sans lâché le regard azuré de son fiancé, un sourire amusé éclairait son visage «De lourds investissements? Attention, Victor, vous n’avez pas encore touché votre bonus. » Adelaïde porta la coupe à ses lèvres avant de s’arrêter dans son élan. «Qui a dit que vous contrôlerez ces avoirs? » La jeune femme déposa doucement la coupe sur la table en écoutant d’une oreille attentive de Rougelac. Ah! Le Sang bleu croyait qu’elle avait un amant? Surprenant qu’il n’ait trouvé aucune preuve encore. À croire que ses espions n’étaient pas aussi efficaces que les siens. Adelaïde se redressa soudainement pour se mettre à genou sur le canapé, puis dans un mouvement fluide, gracieux, elle enjamba Victor pour s’asseoir à califourchon sur ce dernier. Ses mains se posèrent doucement sur le torse du Comte avant de glisser doucement, encore une fois sur les épaules. Une de ses mains s’y arrêtant tandis que la deuxième termina sa course sur sa nuque. Elle agrippa doucement la chevelure de Victor, et le força à la regarder dans les yeux. «Pourquoi tant d’insistance à vous faire changer d’avis? Très simple mon cher, je n’ai pas besoin d’un homme pour gouverner ou pour m’élever. Alors pourquoi devrais-je vous avoir dans mes pattes alors que j’avais déjà tout tracé mon plan? » Son regard se durcit soudainement. «Un plan si parfait, et voilà que vous avez tout ruiné. » Elle approcha encore une fois son visage du sien. Laissant que quelques centimètres entre leurs lèvres et continua à le défier du regard. «Mais ne vous inquiétez pas , Votre Grandeur. J’ai d’autres pions qui n’attendent qu’à avancer.»


Adelaïde adorait le provoquer ainsi. Peut-être que le fait qu’elle se retrouve sur lui était totalement de mauvais goût, elle savait que cela engendrait des critiques et des réactions, mais cela était un mal nécessaire. Puis elle bifurqua légèrement pour aller rejoindre son oreille, s’y approchant dangereusement, tout en laissant son souffle chaud caresser sa nuque. Elle voulait que son parfum l’enivre, que ce dernier perde totalement la tête. « Et quelle tristesse! Vos espions n’ont rien trouvé? C’est bizarre, je vous croyais bien plus débrouillard… J’en suis presque déçue Victor. » Elle esquiva un léger sourire avant de finalement rompre la distance qui les séparait en posant doucement sa joue contre la sienne. « Si vous voulez parler sans retenue, allons-y.» Elle se recula rapidement, et planta son regard une nouvelle fois dans l’azur de son partenaire. «Alors que faisiez-vous à la hanse avant votre départ pour Sombrebois messire? Laissez-moi deviner… Des affaires? Des affaires immorales? Peut-être une maîtresse? Après tout votre réputation sulfureuse ne trompe personne. Dites- moi, Votre Grandeur, combien de femmes avez-vous mises dans votre couche depuis votre entente avec le Vicomte de Terresang?» La jeune femme se recula légèrement, faisant de nouveau face à son fiancé avant de continuer ; «Petit conseil ; traitez une femme comme une reine et elle vous traitera comme un roi. Mais traitez une femme comme un jeu et elle vous montrera comment jouer. Et la partie que nous jouons ne vient que de commencer. » Les dés étaient jetés, tout était dans les mains de Victor. Adelaïde était venue pour lui dire qu’elle ne le laisserait pas gagner ce troisième acte. La jeune femme se redressa soudainement, avant de commencer son mouvement pour s’éloigner de Victor.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Il n'y a pas de réussites faciles ni d'échecs définitifs [Victor]   [Terminé] Il n'y a pas de réussites faciles ni d'échecs définitifs [Victor] EmptyDim 17 Fév 2019 - 13:56
L'invitant à se relaxer en posant ses jambes que ses cuisses, rien n'avait alors prédisposé que la demoiselle de Rougesoleil s'emploirait à bien plus de proximité. Certes, Adélaïde lui rappela qu'il n'avait encore obtenu les fruits de son labeur, mais il n'en avait cure d'une telle remarque presque indigne de la belle intriguante. Pour le reste, profitant du contexte, Victor avait joué volontairement sur le registre de l'allusion. Oh mais voilà que son adversaire se permettait de venir atterri sur ses cuisses, à qualifourchon. Par les Trois ! Enfin elle retrouvait de son panache à ses yeux, ce n'était point trop tôt.

Prenant possession de son torse et de l'une de ses épaules, Adélaïde venait donc délicieusement s'imposer à lui, son perfide adversaire qui ne reculait devant rien pour remporter un défi. Hmmm... un frisson le parcouru lorsqu'elle agrippa sa chevelure à hauteur de nuque pour le forcer à la regarder dans les yeux. Cette poigne qu'elle démontrait en était... subtilement jouissif et il ne put réprimer un léger râle d'aise avant d'offrir un espiègle sourire à sa tortionnaire qui expliquait n'avoir besoin de sa présence pour s'élever.

Provoquante, elle l'était, délicieusement perfide, également et... n'ayons peur des mots, elle excitait bel et bien son hôte de la nuit et il ne s'en cachait nullement, pouvait-elle d'ailleurs sentir bosseler son bas ventre. Lèvres frôlant lèvres, il n'était pourtant maître de la situation, toujours maintenu à la tignasse par cette impétueuse Baronne de Nerra.

- Pourtant, il semblait que votre suzerain et vous même étiez d'accord de vous vendre au noble le plus... charitage ? N'est ce point vrai ? Ah moins que... Oh! Diantre... vous n'avez pas besoin d'un homme, mais d'une femme alors peut être pour gouverner et vous élever? Cela explique cela...


Dit-il avec une acide taquinerie de circonstances. Ses mains restaient plaquées contre l'assise tandis qu'alors la démone s'évertua à entretenir l'ivresse chez son acolyte joueur. Hmmm... elle savait y faire... souffle chaud en pleine nuque, l'odeur enivrante de sa peau, il y avait de quoi faire perdre totalement la tête au Comte de Rougelac. Seulement, Adélaïde était elle la première femme à vouloir le piéger par la luxure? Que néni, mais son petit jeu d'actrice de charme faisait mouche et pouvait elle encore l'attester à hauteur du bas ventre de ce dernier. Mêlant séduction et provocation, elle cherchait à toucher l'ego de son fiancé qui semblait garder bouche close au sujet du travail de ses espions. Grand bien lui fasse qu'elle puisse penser à l'incapacité de trouver matière à la compromettre. Finalement, l'envie était trop forte.

- Que voulez-vous... dois-je sans doute être sur le déclin pour n'avoir pu obtenir des informations sur votre personne. Rassurez-vous alors qu'il vous sera plus facile de me porter le coup fatale et ainsi reprendre vos plans où ils en étaient en profitant d'un généreux veuvage.

Bien entendu il jouait le faible presque de manière burlesque, surjouant pour offrir le tableau d'un vieil homme qui n'attendait que sa sentence soit prononcé et qu'on le décapite. C'est alors que la jeune femme passa à l'offensive, piquant le sulfureux mondain dans sa réputation et ses affaires loin du domaine avant d'émettre finalement un conseil. Amusé non sans se montrer toujourd dans l'ivresses des charmes certains que la demoiselle de Rougesoleil possédait et dont elle usait pour tenter de m'amadouer, sa mine se raffermi soudain lorsqu'elle tenta de reprendre la distance et se dégager.

Au moment où elle voulu s'élever son bassin pour s'exfiltrer de cette sulfureuse et tendancieuse position, pour la première fois les mains du Comte quittèrent le moelleux de l'assise. Attrapant dans l'élan la jeune femme, sa poigne se referma sur chacun de ses hanche, Victor la soumettait donc à garder sa position sur lui et il ne semblait guère décidé à lui laisser le moindre choix. Se trémoussant un léger instant sur place pour ne causer aucune gêne à son bas ventre qui étouffait de cette scène bien trop sensuelle, il fronça les sourcils prit la parole d'un voix inquisitrice.

- Pourquoi donc mes histoires de droits de cuisses vous interessent-elles tant ? Cessez de me prendre pour un idiot, croyez-vous que je ne sois pas au courant de vos histoires de queue avec ce chevalier d'enfance? Ai-je eut, seulement, la courtoisie de ne point évoquer ce genre de futile sujet. Et pour votre gouverne, il s'agissait là d'une très vieille connaissance faisant parti du clergé, de bon conseils, elle à prier pour qu'il ne m'arrive rien durant ce séjour à Sombrebois et il semblerait que les Trois l'aient écouté. Pour le reste, vous n'avez qu'a questionner la principale intéressé si vous désirez plus d'ample et croustillants détails.

La ceintrant d'un bras autour de sa taille, il profita de sa main libre pour venir saisir vigoureusement le menton de la provoquante intriguante, offrant ses dents carnacier à sa vue avant qu'il ne répète la même partition qu'elle avait joué précédemment, frôlant ses lèvres des siennes, forçant même d'un pouce à ce qu'elle ouvre la bouche.

- Un jeu, oui c'est bien ce qui avait été convenu et... permettez-moi de rester insensible à vos menaces... déjà deux actes et deux défaites dans une arrogante manière. Cessez donc d'être si sûre de vous.

Sa langue vint alors darder sans pénétrer la bouche d'Adélaïde ne venant que frôler les contours intérieurs de ses lèvres.

- Et lorsque cette partie prendra fin... ai-je bien la ferme intention de vous faire reine. Mais je mesure bien votre ego, vous ne vous avouerez vaincu que lorsque je vous aurez humilier au jeu, alors soit, s'il faut en arriver là pour vous faire admettre certaine chose avant de passer à une relation plus seine, je m'employerais à vous tenir en échec tant qu'il faudra pour vous ramener à la raison.

Il la renifla non sans la maintenir contre lui, buste contée poitrine. Il venait lui aussi de se montrer extrêmement transparent dans ses propos, ne laissant planer aucun doute sur ses intentions.

- Permettez-moi de considérer que je serais un atout dans l'élévation de votre personne, mais il semble que cela ne soit partagé par vous ma delicieuse fiancée. Quels étaient donc vos plan avant de vous fourrer "intentionnellement" dans la gueule d'un loup plus rusé et expérimenté que vous? Hm? Continuez à parler sans retenue.
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Adelaïde de RougelacComtesse
Adelaïde de Rougelac



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MessageSujet: Re: [Terminé] Il n'y a pas de réussites faciles ni d'échecs définitifs [Victor]   [Terminé] Il n'y a pas de réussites faciles ni d'échecs définitifs [Victor] EmptyDim 17 Fév 2019 - 18:08


«Pourquoi donc mes histoires de droits de cuisses vous intéressent-elles tant ? Cessez de me prendre pour un idiot, croyez-vous que je ne sois pas au courant de vos histoires de queue avec ce chevalier d'enfance? Ai-je eu, seulement, la courtoisie de ne point évoquer ce genre de futile sujet. Et pour votre gouverne, il s'agissait là d'une très vieille connaissance faisant partie du clergé, de bons conseils, elle a prié pour qu'il ne m'arrive rien durant ce séjour à Sombrebois et il semblerait que les Trois l'aient écouté. Pour le reste, vous n'avez qu’à questionner la principale intéressée si vous désirez plus d'amples et croustillants détails.»


Le sang bleu la retint rapidement, empoignant vigoureusement ses mains sur ses hanches. S’il avait conservé un regard amusé jusque-là son regard amusé, ce dernier semblait s’être rapidement durci en mentionnant une possible affaire avec un chevalier d’enfance. Mais de quel chevalier parlait-il donc? Son bras vint ensuite cintrer sa taille, tandis que sa main vint vigoureusement s’emparer de son menton pour la rapprocher de lui. La jeune femme, d’en l’élan mit ses mains contre le torse tandis qu’il s’amusait à lui ouvrir la bouche. Adelaïde se savait en mauvaise posture et lors que sa langue vint tenter de s’approcher de la sienne elle tenta tant bien que mal de ses sortir des griffes de son fiancé. Puis il la plaqua un peu plus contre lui, la maintenant dans une étreinte forte peu romantique avant de continuer à lui parler. Il semblait qu’elle est réussie à le déranger, le piquer dans son orgueil assez profondément pour qu’il montre finalement l’homme qu’il était réellement. « J’ignore de quel chevalier vous faite référence, messire et je vous prierais de ne pas être grossier en ma présence. » Siffla-t-elle entre ses dents. De quel chevalier ce dernier parlait-il? De Logan? Non probablement pas. Personne ne le savait, ils étaient seuls dans sa maison, il n’y avait aucune chance que personne ne soit réellement au courant. Qui plus est, Victor avait dit Chevalier et non pas Vassal. Elle n’avait montré aucune réaction qui aurait pu la trahir. Victor la testait, lui tendait un piège, et la jeune femme n’allait définitivement pas tomber dedans. Adelaïde soutint durement le regard azuré de son promis, non sans tâcher de se reculer une nouvelle fois, avant de répondre; « Deux actes et deux défaites? Vous êtes beaucoup trop orgueilleux. Puis-je vous rappeler que j’ai gagné la première manche? Que c’est vous qui êtes tombé dans mon piège. Je vous ai peut-être sous-estimé lors du deuxième acte, mais n’allez pas croire que vous réussirez encore une fois. »


Elle sentait sa respiration saccadée, elle adorait manipule en séduisant, mais le fait qu’elle perde le contrôle ainsi ne l’enthousiasmait en aucun point. Adelaïde ne croyait pas un seul mot de ce que Victor lui disait. Il lui mentait directement. Comment pouvait-il insinuer ainsi qu’il n’avait pas maîtresse? Après tout, tout le monde connaissait sa réputation et Adelaïde était bien au courant que jamais son futur mari ne lui serait complètement fidèle. « Peut-être devriez-vous allez prier avec votre maîtresse… Pardon… Prêtresse. Peut-être que cette dernière pourrait vous aider! Je suis certaine que si vous lui demandez gentiment, elle vous fera même le plaisir de vous laisser jouer entre ses jambes. Chose que je n’ai aucunement l’intention de vous laisser faire ni maintenant… » Adelaïde s’approcha légèrement de Victor avant de continuer; « Ni après le mariage… » Son regard était froid, déterminé. La baronne voulait lui faire comprendre qu’elle ne lui appartenait pas. Il pouvait payer le prix qu’il voulait, cela ne voulait pas dire qu’elle allait se donner si aisément. La jeune femme se recula légèrement, toujours prisonnière du Comte avant de continuer son discours; « Je ne crois pas avoir assez de respect pour vous considérer comme un atout. Vous êtes un être arrogant, qui est obnubilé par le pouvoir et la cupidité. Vous pouvez m’acheter avec votre argent et des promesses, mais je ne serais jamais votre et je doute fort que vous ayez quelconques moyens pour m’y forcer. » La jeune femme ne répondit pas à sa question au sujet de ses plans. La raison était simple, la jeune femme n’avait pas fini de placer ses pions et elle n’avait aucune envie de devoir montrer son jeu à de Rougelac. « Maintenant, lâchez-moi. » L’ordre était direct, froid, provocateur. Jamais elle n’aurait parlé ainsi à un autre Comte, mais vu la situation, qu’aurait-elle pu faire?


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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
Victor de Rougelac



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MessageSujet: Re: [Terminé] Il n'y a pas de réussites faciles ni d'échecs définitifs [Victor]   [Terminé] Il n'y a pas de réussites faciles ni d'échecs définitifs [Victor] EmptyDim 17 Fév 2019 - 20:58
Bluff contre bluff, bal des faux-cul par excellence, non évidemment que non, Adélaïde ne parlait nullement sans retenue, elle persistait à chercher la façon de dérouter son semblable pour le faire faiblir dans quelques chantages ou autres moyens de pressions, jouant de séduction pour le faire rompre. Seulement, rappelez-vous que presque vint ans les séparaient et la Baronne semblait cruellement l'oublier et ce même si elle possédait des talents bien précoce dans l'art des intrigues.

Mais finalement, tout cela n'était-il pas presque prévisible ? Mondain contre mondain, cela risquait généralement de faire plus que quelques étincelles surtout lorsque les deux caractères possédaient de frappantes similitude. Victor la maintenait à son contact et s'il jouait lui aussi de frôlement du bout des doigts, de provocant flirt de sa langue, ce n'était nullement pour la charmer, il savait la belle peut réceptive à ce genre de chose lorsqu'ele n'en était pas la propre initiatrice, même s'il le savait, à la précédente rencontre, le frisson qu'elle eut à son contact n'était nullement de dégoût.

Piquant le noble par de basses techniques qui avaient un temps pu avoir un quelconque efficacité, la demoiselle de Rougesoleil semblait vouloir compter les points comme une enfant, amusant le Comte sans plus commune mesure. Évoquant Kristina pour finalement faire le parallèle avec sa propre personne, Adélaïde s'osait à un jeu plus encore dangereux. Mesurait-elle réellement les risques de le provoquer en lui refusant son intimité ? Elle venait sans le savoir de donner un ardant désir au Comte de Rougelac de la trousser comme une gueuse pour son insolente verbe. Il resta silencieux, totalement silencieux tout du long jusqu'à ce qu'elle lui ordonne de la lâcher.

Et là le regard azur de Victor s'assombrit tel un voile de ténèbres. Il se montra extraordinairement calme les quelques seconde qui suivirent l'insolente exigence alors même qu'elle avait initier ce risqué rapprochement. Le calme... avant la tempête...

- Petite sotte, vous ne faite que me sous estimer et ce depuis le début, sinon nous n'aurions même pas cette conversation et votre suzerain vous aurez vendu au plus idiot de ces noble qui ne jure que par leur bravoure et leur épée.

Faisant alors mine une fraction de seconde de relâcher son étreinte, son emprise sur elle, de Rougelac l'attrapa sous ses cuisses par ses paumes avant de la renverser sur le divan, profitant du mouvement de bascule pour saisir sa longue traîne, il l'enroula autour des cuisses de la Baronne jusqu'à hauteur de genou serrant légèrement pour que ses jambes se serrent l'une à l'autre alors qu'il l'a suplombait. Cherchant ainsi à user du tissu comme d'une laisse et pour la maintenir quelques instant captive, il la foudroya du regard.

- Ne vous avisez plus d'employer ce ton avec moi. Votre arrogance et votre orgueille n'ont d'égal ! Vous êtes peut être une lionne, prédatrice et déterminée, mais vous vous êtes jeté dans la gueule d'un loup bien plus dangereux.

Il savait ne pas avoir la possibilité de maintenir se rapport de force sans se mettre en danger par quelques gifles ou coup de pied et de fait s'extripa immédiatement de cette dangereuse position, se redressant debout avant de rajuster sa robe de chambre et relever le menton, retrouvant tout son calme, sa sérénité.

- Vous ferez ce qu'une femme nouvellement mariée fera, dans le respect des traditions. Et si vous vous montrez revêche, je ferais exécuter tout ordre auprès des Trois pour vous soumettre à écarter vos désirables cuisses. Quand au reste et malgré cet écart de conduite dont la cause vous incombe, contrairement à vous, je vous porte un respect que vous ne semblez pas le moins du monde mesurer. Il est navrant de vous voir si peut conciliante ma mie.

Dernier mot lâché par pure provocation avant d'achever avec une solonellité certaine.

- Si vous me donner là le goût à me montrer plus déterminé que jamais, sachez que je vous offre le gîte à vous et à votre garde du corps pour la nuit, sans que je ne m'en vante ou que j'en use d'une quelconque manière, tenez-le pour dit, très chère Baronne de Nerra et future Comtesse de Rougelac.
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Adelaïde de RougelacComtesse
Adelaïde de Rougelac



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MessageSujet: Re: [Terminé] Il n'y a pas de réussites faciles ni d'échecs définitifs [Victor]   [Terminé] Il n'y a pas de réussites faciles ni d'échecs définitifs [Victor] EmptyLun 18 Fév 2019 - 18:15

Il fallait croire que la provocation avait fonctionné. Si Victor resta passablement de marbre durant son discours, l’insolent ordre qu’elle lui avait donné avait fait mouche. Adelaïde savait pertinemment qu’elle n’avait aucun ordre à lui donner, après tout, il était Comte et elle n’était qu’une simple baronne. Mais Victor avait poussé le jeu dans une direction qu’elle n’aimait guère et il devait comprendre qu’il allait trop loin. Par contre sa réaction la surprit. Si elle s’était entendue au regard noir, elle n’aurait jamais pu prévoir la violente réaction du Comte. Ce dernier fit mine de la relâcher avant de passer ses mains sous elle pour la faire basculer sur le canapé. Adelaïde tomba brutalement sur le dos, et Victor sembla profiter des quelques secondes pour enrouler sa robe autour de ses jambes avant de se pencher un peu plus près de son visage. Elle mit ses mains, une nouvelle fois sur le torse de Victor, comme pour le retenir d’approcher plus tandis que son visage devint incroyablement inquiet. Elle n’avait pas eu affaire à un homme colérique depuis des années et elle avait l’impression de se revoir treize ans plus tôt… Une vision terrorisante du passé, cet homme- que dis-je – son Mari, le Baron de Rougesoleil qui avait promis de la protéger, mais qui s’était jeté sur elle à la première occasion qu’il avait eu. Adelaïde ferma les yeux, tentant tant bien que mal de chasser les mauvais souvenirs qui surgissaient. Personne n’avait jamais su ce qu’il s’était passé derrière les portes de la chambre du jeune couple… Personne sauf Logan.


Elle sentit son souffle s’accélérer alors que la panique l’envahissait de plus en plus. Elle pouvait entendre les viles paroles du Comte de Rougelac, mais semblait incapable de reprendre le dessus. Adelaïde tenta de bouger ses jambes, mais Victor les tenait solidement. Les secondes s’écoulèrent doucement, il lui sembla durer des heures, puis Victor la relâcha avant de terminer sur de viles paroles. Adelaïde rouvrit les yeux rapidement, et se remit sur ses pieds rapidement. Si elle avait semblé faible pendant quelques secondes, la baronne se reprit rapidement en main. Elle se recula de quelques pas, sans lâcher Victor du regard. Ce dernier était froid et défiant, s’il croyait qu’utiliser la force allait la dompter, il faisait fausse route! Certes, elle avait légèrement figé sur le moment, les douloureux souvenirs de son enfance étaient rapidement venus la hanter, mais elle avait repris sa confiance habituelle très rapidement. Qui plus est, maintenant elle en était qu’encore plus déterminée à arrêter ce mariage. « Vous pouvez me menacer et m’insulter autant que vous le désiré Victor, cela ne voudra pas dire que je vous rendrais la tâche facile. » Adelaïde se mit derrière le canapé, créant ainsi une barrière entre elle et son promis. Elle mit ses deux mains à plat sur le dossier du canapé avant de se penser légèrement vers l’avant, non sans défier Victor de son regard azuré; « Vous pouvez pensez ce que vous voulez Victor, la lionne n’a définitivement pas dit son dernier mot. Vous verrez qu’elle peut être beaucoup plus dangereuse qu’un loup. »


Puis, elle se redressa avant de replacer la jupe de sa robe, non sans lâcher du regard Victor. « Quant à votre proposition, je préférerais faire face à une bande de Fangeux que me retrouver plus longtemps sous votre toit. » La jeune femme releva rapidement la tête, fière, et plissa légèrement les yeux; « Si j’étais vous, je demanderais l’aide du clergé tout de suite, je doute que le clergé ait le temps de s’occuper d’une aussi futile demande. Qui plus est, votre temps est compté. » Elle savait pertinemment qu’elle prenait un risque en le provoquant ainsi, mais qu’es que le clergé pourrait réellement faire? Serait-il assez sot pour s’immiscer ainsi dans des histoires de coucheries? « Sur ce je vous souhaite une belle fin de soirée. J’espère ne pas a avoir à vous côtoyer de sitôt. » Et sans rajouter un mot, la baronne se retourna pour sortir de la pièce, pour rejoindre son garde du corps qui l’attendait dans le hall. Adelaïde enfila rapidement sa capeline et ses gants, en sortant de la résidence de son promis. Elle en avait assez de Victor, si il voulait jouer, alors elle jouerait.



-FIN DU RP-
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