Marbrume


-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Partagez

 

 Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Adelaïde de RougelacComtesse
Adelaïde de Rougelac



Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias] Empty
MessageSujet: Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias]   Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias] EmptyLun 22 Avr 2019 - 12:26



Le Goulot, Marbrume, 15 Avril 1166


C’est fou à quel point la vie peut-être imprévisible… Des événements que vous avez oubliés, ou cruellement enterrés dans votre mémoire, revienne vous hanter dans les moments les plus inopportuns. C'était ce qui était arrivé il y a de cela quelques jours, un rappel cruel de ce qui s’était passé. Comme quoi que la vie est imprévisible. On ne sait jamais ce qui va vraiment se passer, n’est jamais totalement en contre de ce qui se passe autour de nous. La comtesse de Rougelac connaissait parfaitement la chanson. Elle avait l’impression d’affronter différentes épreuves chaque jour, des épreuves parfois surprenantes, certaines difficiles. Mais jamais elle n’aurait tenté de les éviter, mieux valait les affronter le plus rapidement possible, prévoir ses coups, avoir de l’avance et elle avait besoin d’aide pour faire cela. Aide qu’elle avait trouvée dans en la personne de Covalt Yersin. Malheureusement le pauvre bougre avait disparu il y a de cela quelque temps. Disparu. Elle avait ratissé presque toute la ville dans l’espoir de le retrouver, mais c’était comme s’il s’était envolé. Il ne lui restait un endroit à vérifier, un endroit peu recommandable, le goulot.


Adelaïde tenta tant bien que mal de mettre les habits les moins luxueux, mais cela ne changea pas le fait qu’elle détonnerait dans les bas quartiers. Elle se regarda une nouvelle fois dans la glace avant de hausser les épaules et d’enfiler une grande cape en velours noir. Le lourd tissu la protégerait de la morsure du froid, et aiderait à éliminer l’attention que sa longue robe noire pourrait apporter. Elle mit rapidement le capuchon sur ses longues boucles brunes avant de se diriger vers la sortie de la résidence. Adelaïde referma doucement la porte derrière elle en faisant attention de faire le moins de bruit possible et se dirigea dans les bas quartiers d’un pas calme. Aucunement nerveuse, elle arriva finalement dans les bas quartiers. Elle avait un but bien précis. Cela faisait plusieurs semaines qu’elle n’avait pas eu de nouvelle du mercenaire qu’elle avait engagé. À un tel point qu’elle eut l’impression que quelques choses avaient dû lui arriver. Est-ce que son mari avait décidé de le faire disparaitre? Avec le nouveau chevalier qui le suivait comme un petit chien, cela n’aurait pas été impossible. Surtout que ledit chevalier avait une carrure des plus impressionnantes. La Comtesse avait en effet l’impression que ce dernier pourrait rapidement lui briser les os avec une seule de ses mains. Elle replaça doucement son capuchon, non sans arrêter de marché et se fraya un chemin dans le goulot qui semblait devenir de plus en plus lugubre à chaque pas qu’elle faisait. Était-ce réellement la meilleure des décisions? Elle en doutait, mais après le kidnapping dont elle avait été victime avant son mariage, plus grand-chose ne faisait peur à la jeune femme au caractère bien trempé.


La jeune avança doucement dans les rues maintenant éclairées par la lune. Elle leva ses yeux azurés vers l’astre brillant, savourant soudainement ce semblant de liberté que cette balade lui apportait. Puis soudain, un cri, un hurlement d’horreur vint briser le silence. La Comtesse arrêta net avant de trouver rapidement la source des pleurs. Une jeune femme, qui devait avoir environ son âge tentait désespérément de ramener un homme à la vie. Ce dernier semblait assez amoché. Il avait l’arcade sourcilière qui saignait abondamment, sa lèvre inférieure était fendue et une malheureuse ecchymose faisait sentir à son œil droit. Qui plus est, ce dernier semblait avoir de la difficulté à respirer, preuve qu’il devait avoir eu une bataille quelconque il y a quelques minutes à peine. La jeune femme se mit de nouveau à pleurer et appela désespérément à l’aide. Adelaïde ne put résister, elle agrippa la jupe de sa robe et se mit en marche vers la jeune femme. Une fois à sa hauteur, elle s’accroupit à ses côtés en se penchant un peu sur l’homme. Définitivement, ce dernier n’allait pas très bien, la Comtesse sentit la panique légèrement l’envahir. Que pouvait-elle faire? Elle releva la tête tentant d'apercevoir quelqu'un qui viendrait les aider et cru reconnaître un groupe d'homme portant l'uniforme de la milice. D'Une voix forte; « À l'aide! » Il n'en fallut pas plus pour qu'elle n'attire leur attention. Adelaïde prit rapidement les mains de la jeune femme en pleurs afin de tenter de la calmer et d'ainsi laisser le champ libre au miliciens. «Calmez-vous tout va bien allez, ces gens sont là pour vous aidez. Dites-moi ce qui s'est passé? »Dit-elle en lui lançant un regard rassurant.

Revenir en haut Aller en bas
ArtoriasMilicien
Artorias



Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias] Empty
MessageSujet: Re: Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias]   Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias] EmptySam 27 Avr 2019 - 15:08
De retour de sa dernière mission à l'extérieur de la ville, le milicien avait passé sa première nuit et la journée du lendemain à se reposer. Il ne s'était levé le matin que pour son entraînement matinal avant de retourner se reposer. Après trois jours à traquer un tueur dans les marais, à passer des nuits en ne dormants que très peu pour éviter les fangeux, il avait bien le droit à un peu de repos. Mais ce soir, Artorias avait accepté l'invitation de sa Coutillerie à allait boire un coup tous ensemble dans l'une des tavernes du bas quartier que Gauvain affectionnait particulièrement. C'était une sorte de soirée pour commémorer la mort du jeune Aymeric, un gamin de dix-sept ans qui était mort bêtement lors de sa première mission avec eux, il ne le connaissait donc pas vraiment. Ils avaient bu en son honneur, puis était passé à autre chose. Après un bon repas et quelques verres, Artorias avait préféré quitter le groupe avant d'en venir aux mains avec son chef, un désaccord à propos d'une décision prise pendant la fameuse mission...

Donc Artorias se retrouvait au milieu de la nuit à errer dans les ruelles du bas quartier, meilleur endroit pour se faire égorger et voler, mais heureusement pour lui, son épée longue éloignait la plus part des problèmes. Alors qu'il prenait le chemin de la caserne, en passant à une intersection, une femme appela à l'aide. Se tournant vers elle, il l’aperçu auprès d'une autre personne, toutes deux accroupies près de quelqu’un au sol... Il n'était pas en service et avait juste envie de rentrer, surtout qu'ici dans l'endroit le plus défavorisé, une jeune enfant pouvait vous planter pour vous voler votre bourse. C'était donc peut être un piège, surtout en voyant la première femme avec un large cape pour se cacher, pour que l'on ne puisse voir se qu'elle cachait.

Mais un chevalier comme lui ne pouvait pas simplement tourner le dos, il se devait d'aider son prochain... surtout quand c'était une femme qui le lui demandait. Le milicien s'approcha sans forcement accélérer le pas, il observa son environnement à la recherche de personne caché dans les ombres ou du moindre signe de danger... mais il n'y avait rien du tout, juste une femme blonde en pleure penché sur son mari et cette femme drapait dans une cape bien trop chère pour le quartier.


- Que se passe t-il ici ?


Artorias avait parlé d'une voix calme mais autoritaire, il posa un genou au sol et attrapa le poignet de la victime pour voir si elle était toujours en vie. L'homme à terre avait été passé à tabac, l'arcade sourcilière explosé, une lèvre fendu et un œil qui commençait à gonfler.

- Nous rentrions chez nous quand des hommes nous ont attaqués, il voulait notre argent, mon mari a refusé et a tenté de les faire fuir... mais voyez se qu'ils lui ont fait.


C'était monnaie courante dans le Bas quartier, tenter de retrouver les agresseurs étaient impossible, autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Quand au pauvre mari, malgré son état, il allait s'en remettre.

- Il va s'en remettre, je vais vous aider à le ramener chez vous... pensez à aller voir une guérisseuse pour des cataplasmes.


Puis il se tourna vers la fameuse femme en cape de velours, une noble qui devait venir voir un amant ou profiter d'un garçon de passe... quelle idée de se balader ici, pensait-elle vraiment cacher son jeu drapé d'un tissu inaccessible aux habitants du bas quartier ? Il s'adressa à elle d'une voix basse.

- Ce n'est pas un endroit pour une personne comme vous, les ruelles sont loin d’être sûr... surtout à une heure comme celle-ci.


Puis, passant l'un des bras de l'homme au dessus de ses épaules, Artorias s'efforça de le relever. Il faisait un certains poids et aurait bien eut besoin d'aide, mais son honneur l’empêcha de demander à l'une des deux femmes un coup de main. La femme commença à lui montrer le chemin vers leur habitation et le milicien s’efforça de la suivre avec son mari évanoui sur lui... Pourquoi s'était-il approché ? Foutu honneur. Mais bon, c'était toujours bon de faire une bonne action devant un noble, surtout si c'était une femme.



Revenir en haut Aller en bas
Adelaïde de RougelacComtesse
Adelaïde de Rougelac



Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias] Empty
MessageSujet: Re: Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias]   Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias] EmptyMar 14 Mai 2019 - 21:50

Ce fut finalement un milicien qui répondit à son appel désespéré. Un milicien habillé de la tête en cap. Il se dirigea rapidement vers la victime afin de vérifier son état, Adelaïde, quant à elle, baissa discrètement la capuche de sa capeline pour tenter de camoufler son visage. Si ce dernier la reconnaissait, elle serait dans de bien beaux draps… Et probablement que Victor verrait finalement clair dans son jeu, un jeu que la jeune Comtesse s’était appliquée à brouiller – que dis-je à effacer derrière elle! La victime se mit rapidement à expliquer sa mésaventure, appuyant sur le fait que des brigands se promenaient librement dans cette liberté de la ville. Adelaïde avala difficilement, et si s’était, elle qui se serait fait prendre? Qu’aurait-il pu arriver? Elle n’osait même pas le penser! Elle posa discrètement la main sur son ventre encore plat, tentant de se rassurer qu’elle n’avait pas détruit ce qu’elle commençait à bâtir. Puis reporta son attention vers le groupe autour d’elle. La jeune femme semblait inconsolable, à croire, qu’elle craignait réellement pour la vie de son mari! La pauvre âme semblait inconsolable, Adelaïde entoura son bras de la femme, en tentant de la rassurer, puis, murmurant d’un ton bienveillant, elle lui serra doucement l’épaule; «Vous voyez, tout va bien se passer, allez guidez nous a votre maison. Nous nous assurons de votre sécurité.» La femme sécha rapidement ses larmes avant de se relever rapidement pour se mettre à marcher dans la direction de sa modeste demeure. Adelaïde la suivit du regard avant que des paroles terrifiantes arrivèrent a ses oreilles;


«Ce n'est pas un endroit pour une personne comme vous, les ruelles sont loin d’être sûres... surtout à une heure comme celle-ci.»



Son sang se glaça, son souffle s’accéléra alors qu’elle lançait un regard apeuré vers le milicien. Vraiment? Cela ne lui avait que pris quelques secondes pour découvrir son identité? Où se doutait-il simplement qu’elle était de la Noblesse? Adelaïde sentit son souffle s’accélérer pendant une courte seconde, alors qu’elle le dévisageait de son regard azuré; «Vous faites erreur sur la personne, Messire. Je suis bien loin d’être une noble. » Murmura-t-elle. Elle savait bien qu’elle devrait travailler très fort pour détruire la vision que le milicien venait d’avoir. Ce dernier ne posa pas d’autres questions et se contenta de supporter l’homme sur son épaule pour commencer à marcher vers la demeure des deux victimes. Adelaïde ne posa pas de question et se dépêcha à supporter l’autre côté de l’homme. Mais qu’es qu’il était lourd! La marche dura de longues minutes, de longues minutes où la Comtesse avait l’impression que son bras devenait de plus en plus engourdi au fur et à mesure qu’ils approchaient de leur but.


Ils arrivèrent finalement à la chaumière du couple. La dame ouvrit finalement la porte et guida le duo de bon samaritain à l’intérieur de la seule et unique pièce que consistait leur maison. Adelaïde sentit son cœur se serrer alors qu’elle observait les pauvres possessions du couple. Disons que la différence était flagrante avec ce qu’elle possédait…La jeune femme les remercia rapidement avant de les inviter à rester plus longtemps, ce que la Comtesse refusa rapidement, se sentant aucunement n’a sa place. «Non, mais restez, il est dangereux de sortir dehors la nuit tombée » Adelaïde se contenta d’un haussement d’épaules, ce n’était pas la première épreuve qu’on mettrait devant elle… La jeune femme les remercia chaudement avant de les raccompagner à la porte. La Rougelac put facilement entendre les innombrables loquets qui se verrouillaient aussitôt que la porte fut refermée. Définitivement, ce n’était pas le quartier le plus accueillant, mieux valait en sortir le plus rapidement possible… Mais elle avait un autre cas à régler avant… Avant même que ce dernier ne puisse un dire un mot, la jeune femme se retourna vers le milicien en le défiant légèrement du regard; «Qui êtes-vous? Et surtout comment m’avez-vous reconnu?» Elle détailla l’homme qui se tenait devant lui, un mélange de peur ainsi que de suspicion éclairait son regard et s’il travaillait pour son mari?



Revenir en haut Aller en bas
ArtoriasMilicien
Artorias



Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias] Empty
MessageSujet: Re: Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias]   Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias] EmptyVen 17 Mai 2019 - 22:54
Le milicien avait ignoré la réponse de la jeune femme, visiblement elle tenait à rester discrète, elle avait donc tenté l'incompréhension. Rien de noble chez elle à part une cape hors de prix. Peu importe, après tout ce n'était pas son problème si elle souhaitait errer dans les ruelles du bas quartier en exposant sa richesse aux yeux de tous. Le milicien se contenta donc de porter le pauvre homme en silence, contre toute attente, l'encapuchonné daigna lui donner un coup de main en supportant l'homme de l'autre coté. Cherchait-elle à lui prouver qu'elle n'était pas une noble ? Qu'en bonne femme du peuple, elle n'avait pas peur de se mettre au travail ? Bah peu importe, ça faisait toujours moins de poids pour lui. Après une petite marche, ils arrivèrent à la minuscule maison du couple. Artorias déposa l'homme dans le lit conjugale.

- Voila, pensez à appeler une guérisseuse demain matin ou à l'emmener au temple pour recevoir des soins... et faite attention à vous.

L'épouse tenta bien de les retenir, elle souhaitait leur fournir un endroit sûr pour la nuit, mais la noble refusa et le milicien se voyait mal dormir ici. Les deux étrangers sortirent donc sous une pluie de remerciement. Le milicien s’apprêta à partir dans son coin lorsque la noble se retourna vers lui et le questionna avec un regard dur. Qui était cette femme ? N'avait-elle pas peur seule, la nuit, dans le bas quartier, avec un homme qu'elle ne connaissait absolument pas ? Il pouvait être n'importe qui, mais pourtant elle l’agressait verbalement ? L'argent devait donner du courage ou peut être que c'était simplement de l'inconscience...

- Qui suis-je ? Bonne question.


Légèrement alcoolisé et énervé à cause de la soirée, le guerrier s'approcha doucement d'elle, la forçant à reculer. Le regard mauvais et un sourire aux lèvres, il la bloqua contre un mur, elle ne pouvait plus reculer. Posant une main sur le mur, juste au dessus de l'épaule de la princesse perdu dans le bas quartier, son but était claire, lui faire peur.

- Je sais que tu es une noble... personne dans le bas quartier ne pourrait avoir une cape comme ça. Donc la prochaine fois que tu viens voir ton amant, essaye de lui donner rendez vous dans un endroit où tu ne fera pas tache.

Le milicien, tout en lui parlant, avait rapproché son visage du sien, pour au final lui parler à l'oreille. Une proximité forcée comme celle-ci était le meilleur moyen pour mettre mal à l'aise et conduire à la peur une femme. Mais après tout, n'était-ce pas elle qui venait de s'en prendre à lui ? Il pouvait bien l'agresser en retour. Et il s'était dit que si la noblionne prenait peur, elle filerait directement dans son château, en sécurité. Ici, elle prenait le risque de se faire agresser à chaque moment. Il n'y mettait pas les formes, mais au final c'était pour elle...

- Le goulot, à cette heure, est le pire endroit pour une femme... surtout si elle est riche.

C'était comme exposer son or à un mendiant et lui dire de se servir, pourquoi il s'en priverait ? Personne pour l'arrêter et aucun témoin, alors pourquoi ne pas juste prendre cet or gratuit ? De plus près, il apercevait un petit peu son visage malgré l'obscurité et le capuchon. Donc en plus d'être une femme riche, elle avait de quoi plaire à la majorité des hommes, que pouvait-elle bien foutre ici ?
Le milicien se redressa et recula de plusieurs pas.


- Je suis Artorias, milicien, tu as de la chance de pas être tombé sur quelqu'un de moins... gentil. Surtout que tu as vu se qu'ils font aux hommes ? Dit-il en pointant la porte où ils avaient ramené le blessé. Imagine à une femme...


Heureusement, pour l'instant, la caserne se trouvait dans le même sens que le quartier noble. Artorias s'éloigna dans la ruelle, mais voyant qu'elle restait contre le mur il s'arrêta.

- Qu'est-ce que tu attends ? Je te ramène jusqu'à la grande rue... tu sera en sécurité la bas.


D'abord Gauvain qui lui prenait la tête, le forçant à quitter la soirée et maintenant une idiote perdu dans la nuit... Rikni avait décidé de lui pourrir la soirée ou quoi ? Mais bon, il ne pouvait juste pas la laisser ici.

- Et j'ai aucune idée de qui... tu es !

Il avait hésité sur la formulation, mais quitte à la tutoyer, autant le faire jusqu'au bout ! Il tutoyait déjà une Comtesse, alors peu importe le rang de cette femme, ça devrait le faire... et pourquoi lui avait-il donné son prénom et le fait qu'il était milicien ? Surtout après son numéros ! Elle allait pouvoir se plaindre le lendemain, Gauvain allait encore lui en mettre plein la tronche. Bordel. Peut être que si elle se faisait agresser... non, simplement non. Donc cet idiot de milicien avançait dans la ruelle en se voyant déjà récurer les latrines de la caserne pour le show qu'il avait fait à la noblionne...
Revenir en haut Aller en bas
Adelaïde de RougelacComtesse
Adelaïde de Rougelac



Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias] Empty
MessageSujet: Re: Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias]   Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias] EmptyDim 19 Mai 2019 - 9:42


Elle l’avait arrêté dans son élan. Le milicien semblait ennuyé qu’elle le dérange dans sa soirée, mais la Comtesse n’en avait rien à faire. Après tout, son travail était d’aider les gens… Et le couple qu’ils avaient rencontré avait eu besoin d’aide. N’avait-il pas senti cette panique l’envahir lorsqu’il avait aperçu la femme en pleurs? Adelaïde, elle-même n’avait pu résister aux lamentations de la femme. Finalement, le milicien se retourna avant de s’approcher de plus en plus d’elle. Il avait une étrange lueur dans son regard, une lueur que la jeune femme connaissait que trop bien. Le visage camouflé par sa cape, elle entra dans son jeu, le laissant s’approcher d’elle jusqu’à ce que son dos rencontre la pierre froide du mur. La Comtesse releva la tête, toujours cachée par l’énorme capuchon de sa cape en prenant un malin plaisir à observer le milicien. L’homme alla même jusqu’à poser sa main tout près de son épaule avant d’approcher sa bouche de son oreille.


«Je sais que tu es une noble... personne dans le bas quartier ne pourrait avoir une cape comme ça. Donc la prochaine fois que tu viens voir ton amant, essaye de lui donner rendez-vous dans un endroit où tu ne feras pas tache.»


Adelaïde ne put s’empêcher de retenir un sourire. Était-ce donc à cela qu’il pensait? Que la seule affaire pour laquelle les Noblettes se promenaient dans le goulot était pour retrouver leur amant? Et il continua, il approcha doucement son visage du sien, retrouvant finalement le regard azuré de la jeune femme avant de se rapprocher dangereusement de son oreille pour lui murmurer que le goulot n’était définitivement pas un endroit pour elle. Adelaïde le laissa faire, un sourire amusé aux lèvres. S’en était presque amusant, était-ce ainsi qu’il tentait de faire peur à la jeune femme? Il était tombé sur un bel os, cela en prenait beaucoup plus à la Comtesse pour avoir peur… «Est-ce comme cela que les miliciens traitent les jeunes femmes de nos jours ? En tentant de leur faire peur? » Adelaïde dégagea tout doucement la capuche de sa capeline, laissant apparaître quelques détails de son visage avant de faire un pas vers le milicien. Elle posa doucement la main sur le torse de ce dernier, laissant la tension faire son effet. Il avait commencé? Très bien elle finirait de jouer la musique. Ses doigts s’écartèrent doucement, avant que son pouce ne se mette à faire de petits mouvements, feignant une toute légère caresse sur l’étoffe que portait le milicien. Son regard azuré suivit doucement ses doigts, pendant que son parfum embaumait l’air. Soudainement la jeune Comtesse leva doucement les yeux pour croiser le regard de l’homme qui tentait de lui faire part, avant d’approcher doucement son visage du sien, s’amusant à créer une quelconque tension. Sa main remonta tout doucement vers son épaule alors qu’elle dévia rapidement son visage à la dernière seconde pour aller rejoindre son oreille. «Mais ne vous inquiétez pas. Je sais jouer ce jeu aussi bien que vous… » lui murmura-t-elle à l’oreille.


Puis, le milicien se recula de plusieurs pas, brisant ainsi l’atmosphère, ma foi, quelque peu étrange qu’elle avait causée pour se présenter et lui faire la morale. Adelaïde se calla contre le mur, l’observant sans dire un mot, écoutant une nouvelle remontrance et croisa doucement les bras contre elle, un sourire au visage. «Il me semble qu’ils n’aient rien fait à la femme que nous avons aidée. » Dit-elle en soupirant. Adelaïde releva doucement les yeux aux ciels avant de décroiser rapidement les bras. «Je ne suis pas née de la dernière pluie, Artorias. Je suis bien consciente que je prends des risques en me promenant ici. Mais si je le fais, c’est parce que cela est un mal nécessaire. » Adelaïde fronça légèrement les sourcils en se rappelant sa mission. Mais où pouvait être Covalt?! Elle avait réellement besoin de cette alliée surtout depuis que son mariage avait été prononcé. La comtesse savait très bien qu’elle vivait dans un nid de vipères, que certains de ses propres domestiques avaient été interrogés, elle se devait d’être prudente. Mais elle ne pouvait pas réussir seule. Artorias la fit soudainement sortir de ses pensées. Se rendant compte que ce dernier était bien engagé dans la rue, prêt à partir. Elle n’était pas prête à partir, mais peut-être devrait-elle accepter son offre? La jeune femme haussa des épaules avant de marcher dans sa direction. Le talon de ses bottes faisant un bruit sourd sur la pierre de la rue. Adelaïde entendit soudainement des rires, et elle se retourna doucement pour tenter d’apercevoir si on les suivait. Elle resta silencieuse quelques instants avant de se retourner, l’air inquiet, pour continuer à marcher. «Crois-moi, pour ta santé mentale c’est mieux que tu ignores qui je suis. » Adelaïde était légèrement rassurée. Au moins, il ne pourrait pas aller balancer quelconques informations a son mari. La jeune femme pose doucement son regard azuré vers ce dernier, «Qu’es qu’un milicien enivré fait dans ce quartier pourri de toute façon? »

Revenir en haut Aller en bas
ArtoriasMilicien
Artorias



Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias] Empty
MessageSujet: Re: Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias]   Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias] EmptyMar 28 Mai 2019 - 18:30
Visiblement, son petit numéros n'avait pas l'air de fonctionner, loin de la puisque la jeune femme lui tint tête sans broncher.

- Si ça permet à la jeune femme de retrouver la raison et de comprendre qu'elle ne devrait pas être ici... alors oui, je pense que s'est comme ça qu'un milicien doit se comporter.

Il n'était pas chevalier, il n'avait plus aucun titre depuis la fange. Le milicien n'avait donc aucune obligation envers elle. Lui faire peur, puisque les conseilles n'avaient pas l'air de l'atteindre, avait semblé être la meilleure solution. Mais il ne s'était pas attendu à rencontrer une forte tête. Elle repoussa sa capuche, laissant quelques traits de son visage sortir de l'obscurité, pour qu'il puisse voir que ses menaces n'avaient aucun effet, puis elle s'avança vers lui avant de poser une main sur son torse. Cette femme savait comment s'y prendre, elle avait sûrement l'habitude de se genre de situation, de la confrontation. Tssss dans quoi s'était-il encore embarqué ?
Elle avait raison, plus tôt la victime était un homme, la femme elle n'avait pas été touché... mais Adelaïde était noble, on pouvait tirer beaucoup d'argent d'une personne de son rang. Au final, peu importe, si ça l'amusait de courir la nuit dans le bas quartier sans se soucier des danger, ce n'était pas son problème. Il lui avait proposé de l'aide, elle avait l'air de refuser. Pas grave. Le milicien commença à marcher dans la rue et après un instant, il entendit les talons de la jeune femme qui se rapprochait rapidement.


- Haha, pour ma santé mentale ? Rien que ça ? Qui es-tu ? Anür ? La fille du duc ?

Pour sa santé mentale, il en avait entendu des bonnes, mais celle la était un cran au dessus. Mais elle avait l'air parfaitement sérieuse. Qui pouvait-être cette femme mystérieuse ? Elle disait être ici pour une bonne raison, mais il avait du mal à voir se que le goulot pouvait l’intéresser. A moins qu'elle ne fuyait des gens riches, ce qui, dans ce cas, ferait de l'endroit le plus pauvre et le plus sale la meilleure des cachettes. Le milicien l'observa du coin de l’œil, elle n'avait pas l'air d'être en fuite. Ils passèrent une ruelle d'où des rires s’échappèrent, mais rien à voir avec eux.


- A peine enivré...


Peut être un peu plus qu'il le pensait, mais le milicien n'avait pas bu énormément non plus.


- J'honorais un camarade mort au combat dans une taverne pourrie où mon chef ne se ruinera pas trop...


Sa phrase était pleine d'amertume, au final il aurait dû rester à la soirée et boire sur le compte de Gauvain pour le faire payer un maximum, mais peu importe. C'était simplement une mauvaise soirée après une mission difficile.


- Je peux retourner la question, que fait une noble ici... ?

Continuant d'avancer dans l'obscurité du goulot, le milicien connaissait l'endroit relativement bien pour pouvoir s'y diriger sans vraiment faire attention. Même si il n'avait qu'une hâte, rentrer se mettre au lit, la question l’intéressait un minimum. Voir une noble dans le goulot au beau milieu de la nuit, il y avait de quoi être curieux non ? Si ce n'était pas pour un amant, qu'est-ce qui pouvait pousser une femme à faire le déplacement jusqu'ici ?


- Ça fait loin du haut quartier, me dites pas que vous vous êtes simplement perdu...

On lui avait déjà fait le coup...











Revenir en haut Aller en bas
Adelaïde de RougelacComtesse
Adelaïde de Rougelac



Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias] Empty
MessageSujet: Re: Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias]   Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias] EmptyDim 9 Juin 2019 - 16:25


Les questionnements du milicien la firent sourire. La fille du Duc? Réellement? Il voyait grand! Peut-être trop grand. Mais après tout, pouvait-on vraiment lui en vouloir? La jeune femme avait fait par exprès pour entretenir le mystère. Et si l’homme qui l’accompagnait décidait de tout raconter au Comte? Leur relation n’était guère, disons positive en ce moment, et un rien pourrait faire en sorte que ce dernier le retienne prisonnière dans sa résidence… Après tout, pouvait – on être sûr de ce que pourrait faire Victor s’il découvrait que sa femme jouait dans son dos? Adelaïde eut un léger sourire avant de répondre rapidement; «Et pourquoi es-tu si curieux soudainement? Je croyais que ma présence ne t’intéressait pas? » Certes elle tentait de dévier le sujet, et révéler son identité n’était en aucun cas une solution. La comtesse pouvait sentir le regard de son interlocuteur sur elle, comme s’il tentait de comprendre, de la comprendre. Le pauvre si seulement il savait…


Puis, cette dernière s’arrêta soudainement de marcher lorsqu’elle entendit la remarque d’Artorias sur son camarade. Ses yeux devinèrent beaucoup plus doux, plus tristes, comme si cela réveilla des souvenirs enfouis qu’elle ait aimé mieux laisser de côté ce soir. «Je suis désolé Artorias. » Qu’aurait-elle pu dire de plus? Qu’elle savait ce qu’il ressentait? Qu’elle-même le vivait tous les jours? Elle se doutait bien que ce n’était pas les mots qu’il fallait à l’homme. Après tout, qui était-elle pour lui faire la leçon? La jeune femme releva doucement ses prunelles azurées vers son interlocuteur, l’air sérieux; « Malheureusement cela arrive beaucoup trop souvent.» La jeune femme avança doucement sa main pour serrer l’épaule du milicien, comme pour lui donner un soi-disant réconfort, mais elle s’arrêta soudainement, l’air gêné. Elle se remit à marcher, sans jeter un regard à son interlocuteur jusqu’à ce que ce dernier ne la sorte brutalement de ses pensées.


Des milliers de pensées se mirent à traverser son esprit. Devrait-elle tout lui dire? Adelaïde soupira avant de répondre; «Je cherche quelqu’un et non ce n’est pas un amant. J'ai déjà assez a faire avec les maîtresses de mon charmant mari, je n'ai pas a ajouter d'autres problèmes extraconjugaux. » La comtesse savait pertinemment que tout ce qu’elle venait de dire ne ferait qu’attiser un peu plus la curiosité du milicien. Elle soupira, avant de continuer à marcher à ses côtés. «Son nom est Covalt Yrsin, un mercenaire. J’ai tenté de le chercher partout ces dernières semaines, et j’ai bien peur qu’il ait disparu.» S’arrêtant soudainement, elle posa son regard azuré sur Artorias avant de continuer le plus sérieusement du monde; «Et non, avant que tu réitères ta question, ce n’est pas mon amant, mais une source d’information hors du commun. » Une façon plus ou moins politique d’avouer que ce dernier travaillait comme espions pour la Comtesse. Adelaïde continua à marcher, dépensant de quelques pas le milicien avant de lâcher dans un soupir; «Mon nom est Adelaïde de Rougelac. » Elle s’attendait déjà au pire. Il devait certainement avoir entendu d’elle…sinon elle avait beaucoup trop de chance… La comtesse entendit une nouvelle fois des rires qui provenaient de devant eux. Décidément quelques gaillards qui semblaient avoir eu une soirée drôlement arrosée. Elle pouvait entendre leur parole qui n’avait aucun sens, et leurs railleries étaient incroyablement grossières. Adelaïde n’aurait pas voulu les croiser seule. Elle se retourna vers le milicien une nouvelle fois avant de lui adresser la parole; «On devrait peut-être les éviter, ils ne me disent rien qui vaille.»


Revenir en haut Aller en bas
ArtoriasMilicien
Artorias



Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias] Empty
MessageSujet: Re: Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias]   Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias] EmptyDim 23 Juin 2019 - 17:05
Et bien, pour une femme qui se déplaçait dans le quartier pauvre avec une cape en velours ne laissant aucun doute sur son rang, elle tenait quand même à préserver son anonymat. Pourquoi ? Avait-elle peur que le milicien se vante d'avoir sauvé une comtesse qui n'aurait jamais dû se trouver ici ? Elle sentait les problèmes et Artorias n'avait pas besoin de s'en rajouter... donc peut être qu'il devrait accepter qu'Adélaïde lui réponde par d'autres questions.
Alors qu'il se demandait encore qui elle pouvait bien être, la jeune femme sembla compatissante à propos de la perte de son compagnon.


- Un peu trop souvent en effet, mais on est des simples miliciens... remplaçables, donc tout va bien.

En se moment plus que jamais, sa position de milicien lui pesait sur les épaules. Artorias n'était plus rien qu'un simple pion sacrifiable à volonté, à cause de ça, il ne pouvait même pas s'imaginer un futur avec elle... mais peu importe, c'était l'alcool qui parlait, il le savait bien.

En tout cas, la jeune femme fini tout de même par répondre à ses questions. Elle était ici pour retrouver quelqu'un, pas un amant, rien à voir puisqu'il s'agissait de Covalt Yrsin, un mercenaire... il était un informateur assez important qu'elle se déplace en personne.


- Et bah... pour qu'une femme de ton rang se déplace en personne au milieu de la nuit pour le trouver, il devait être sacrement important... ou tu dois avoir besoin d'information à tout prix. Pourquoi ne pas simplement recruter quelqu'un d'autre ? Avec suffisamment d'argent, tu peux avoir qui tu veux ici ! Et me dis pas que c'est juste pour connaître les maitresses de ton homme ?

Artorias rigola, ça serait typique d'une femme de prendre autant de risque pour quelque chose d'aussi... inutile. Elle se faisait tromper ? Et alors ? Avec un physique comme le sien, aucun doute qu'elle pourrait avoir n'importe qui comme amant. Après, peut être qu'elle était amoureuse... dans ce cas, dommage, elle allait devoir vivre en acceptant les infidélités de son mari.

- Covalt Yrsin....

Le nom ne lui disait rien, mais il connaissait quelqu'un qui était bien renseigné, peut etre qu'en lui demandant gentiment il pourrait renseigner la noble sur son informateur.


- Je connais peut être quelqu'un qui pourrait t'aider, il traîne souvent Aux Six Roses et se fait appeler Levi, mais c'est loin d’être un endroit pour une noble...


Non, il était hors de question qu'il l’emmène jusque dans ce trou à rat ! Les pires déchets se retrouvaient la bas et pour une femme, c'était le meilleur endroit pour passer une très mauvaise soirée.

- Hum... oubli, c'est pas une bonne idée, trop dangereux.

Puis elle se présenta, devait-elle enfin croire que le milicien n'était pas un ennemi, à défaut d’être un ami. Adélaïde de Rougelac. Le milicien qui continuait de marcher depuis le début s'arrêta net et se tourna vers elle. De Rougelac ? Lors d'un après-midi, Apolline lui avait donné un cours sur les différentes familles nobles de la citée. Elle lui avait parlé de Hector ? Non, V- Valor ? Victor ! Victor de Rougelac oui ! Un homme qu'Apolline ne savait pas comment cibler... il comprenait mieux pourquoi la Comtesse de Rougelac avait été sur la défensive depuis le début. Une Comtesse, encore, ça annonçait les problèmes pour le milicien.
Mais avant de pouvoir parler, du bruit venant d'un petit groupe d'homme visiblement bien trop alcoolisé força le duo à ralentir. La Comtesse préférait les éviter, mais le chemin le plus rapide passait par eux... à quoi bon prendre des risques, ils bifurquèrent dans une petite ruelle sombre.


- La comtesse de Rougelac n'est-ce pas ?

Étant légèrement devant et surtout se focalisant sur la ruelle devant lui, Artorias ne pouvait voir la réaction de la jeune femme, mais Adélaïde devait sûrement etre surprise qu'un milicien sache qui elle était.

- Peut être connaissez vous la Comtesse de Pessan ? Elle ma gentiment donné un cours sur la noblesse de la citée pour... "combler des lacunes inacceptables !"

Un sourire bête sur les lèvres, il repensa à Apolline lui parlant avec enthousiasme des choses à savoir pour évoluer dans se milieu...

- Une comtesse du coup, pourquoi vous déplacer en personne ? Vous n'avez pas de serviteur ?


A moins que...
Revenir en haut Aller en bas
Adelaïde de RougelacComtesse
Adelaïde de Rougelac



Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias] Empty
MessageSujet: Re: Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias]   Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias] EmptyLun 24 Juin 2019 - 11:30


Le visage de la Comtesse devint rapidement de marbre alors qu’il mentionna les maîtresses de son mari. Encore un cruel rappel qu’elle n’était pas assez bien pour l’homme qu’elle avait épousé. Encore un monstrueux rappel qu’elle était prise dans une relation sans espoir. Elle soupira avant de baisser le regard, continuant sa marche sans rien dire pendant que le milicien rigolait. Adelaïde pouvait sentir la colère monter en elle et ce fut soudainement, trop. Elle s’arrêta net avant de faire volteface pour s’arrêter devant Artorias. « Les aventures extraconjugales de mon mari sont bien connues de tout Marbrume. Oh oui, c’est marrant. Ne t’inquiète pas je le savais déjà que j’étais la femme la plus cocue de la ville. Peu importe ce que je fais, cela ne sera jamais assez bien pour mon mari. » Adelaïde soupira avant de baisser les yeux, elle devait se reprendre, ce n’était pas la faute du milicien si on l’avait mariée à Rougelac. «Le Comte a des yeux et des oreilles partout, j’ai besoin de gens loyaux à ma personne. D’où Covalt était important.» Elle se retourna pour continuer à marcher, peut-être avait-elle était trop dure avec le milicien, mais il l’avait un peu cherché… Puis il mentionna un dénommé Levi qui pourrait l’aider dans ces recherches. La jeune femme s’arrêta net en fixant le milicien, mais ce dernier s’engagea rapidement dans la venelle sombre pour empêcher le trio de les suivre ou de leur apporter des problèmes inutiles.


La comtesse lui emboîta rapidement le pas, c’était une situation hors du commun. Elle qui suivait un inconnu dans une ruelle sombre… Une situation des plus improbables et un scénario digne des plus sombres histoires d’horreur. Et pourtant elle avait confiance en cet homme, certes il était un peu rustre, mais il semblait avoir un bon fond. Soudainement ce dernier mentionna son titre, ce qui attira rapidement le regard de la Comtesse. Ainsi donc, il la connaissait, puis il mentionna une de ses connaissances, ce qui fit hausser le sourcil d’Adelaïde. «Apolline de Pessan? Je la connais de vu, mais je n’ai malheureusement jamais eu le plaisir de discuter avec elle. » Il fallait dire que les choses qu’on disait sur la Comtesse étaient ambiguës… D’un côté on la plaignait et de l’autre on la traitait de traitresse pour avoir sympathisé avec les Sarosses… Mais Adelaïde n’était pas une de ses personnes, sa sœur et ses parents étaient justement avec eux le jour de leur mort… C’était surprenant à quel point les gens pouvaient être hypocrite… «Croyez-moi le jeu de la Noblesse est incroyablement compliqué… Vous pourriez avoir passé votre vie a tenté de l’analyser, vous ne vous en sortiriez pas gagnant… » Adelaïde connaissait que trop bien le jeu de la cour. Ce jeu hypocrite et franchement très rat. Un coup de couteau dans le dos n’attendait pas l’autre, tout le monde cherchait à prendre l’avantage sur l’autre. C’était un monde terrifiant pour quiconque ne le connaissait pas. Un monde ou vous pourriez finir rapidement exclus par la moindre erreur. Artorias la sortit une nouvelle fois de ses pensées en posant une question des plus personnelles. «Si, mais c’est plus sûr que je me déplace moi-même… Moins les gens autour de moins en savent, mieux ils se porteront…» C’était une question de protection contre son fourbe de mari. Soudainement, la Comtesse accéléra le pas et s’arrêta devant le milicien. «Vous devez me conduire a ce Lévi. Je vous en supplie Artorias, je dois vraiment le retrouver.» La comtesse prit rapidement la main gantée du milicien avant de la serrer doucement entre ses doigts. «Je vous repayerais votre aide. De l’argent, des armes, un quelconque support. Peu importe votre prix, je le paierai. » Bon d’accord, peut-être pas tout, mais le milicien semblait loin d’être intéressé par sa personne, donc elle devrait bien s’en sortir…



Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias] Empty
MessageSujet: Re: Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias]   Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias] Empty
Revenir en haut Aller en bas
 
Tout ce qu’il faut c’est un mauvais jour…[Artorias]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Marbrume - Forum RPG Médiéval Apocalyptique :: ⚜ Cité de Marbrume - Quartiers populaires ⚜ :: Bas-Quartiers :: Le Goulot-
Sauter vers: