Nom : Lonbrin, tiré de « Long brin », surnom donné au bambin Grimoald qui se baladait constamment avec un brin d'herbe en bouche.

Prénom : Grimoald

Age : La solide vingtaine.

Sexe : Homme

Situation : Célibataire

Rang : C'est un prêtre du Labret, recueilli par le Temple dans son enfance, autant dire qu'il n'est pas spécialement de haut rang, mais en tant que membre du clergé il reste quand même un peu plus important que le pécore moyen, surtout en tant que prêtre de Serus, très important pour les paysans du plateau.

Lieu de vie : Usson, sur le plateau du Labret.

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :Prêtre
+2 INT +1 END +1 CHA

Compétences et objets choisis :
Compétences :
- Chirurgie niveau 1
- Doctrine du culte niveau 1
- Dressage niveau 1
- Maître chien niveau 1
Objets:
- Tenue de lin
- Dague

Grimoald est un jeune prêtre de Serus qui vit dans le fertile plateau du Labret. Cette description n'est pas seulement lisible sur le support que vous êtes en train de consulter, mais bien sur le corps-même du garçon, et cela l'arrange bien d'avoir une fonction aussi ostentatoire. Les membres du clergé sont moins sujets aux « accidents » que beaucoup de simples paysans qui ont regardé trop longuement la fille de leur voisin. La survie de Grimoald dépend donc, entre autre, de sa visibilité, de la démonstration de sa fonction, et il l'a bien compris. La première chose que l'on voit donc chez lui sont ses vêtements de prêtre. Une soutane de couleur jaune, tendant vers le moutarde, qui est la couleur de Serus, le dieu auquel se dévoue l'ecclésiastique. L'habit est augmenté d'un surplis blanc lors des cérémonies et de quelques autres ornements symboliques selon l'office ou le moment de l'année. La fonction de Grimoald est donc tout à fait évidente lorsqu'on le regarde, ce qui lui assure l'affabilité de la plupart des gens qu'il peut croiser. Toutefois, il est important de préciser que le jeune homme ne passe pas sa vie en soutane et qu'une fois rentré chez lui il troc tout ça pour des vêtements de lin plus confortables.

Ensuite, comment voit-on que c'est un campagnard, un pécore, quelqu'un qui vit dans le Labret et qui a déjà bêché la terre pour pouvoir nourrir ses semblables ? Sa carrure et quelques détails physiques. Certes, dans une période aussi sombre il y a de bonnes chances pour que le moindre marmot qui a réussi à survivre jusqu'à sa vingtième année soit un minimum robuste, mais Grimoald et tous ceux qui vivent sur le plateau jouent dans une toute autre ligue. Ce sont des gens qui travaillent la terre, bâtissent à longueur de temps, portent des charges lourdes, grillent au soleil d'été, mangent mieux que les Marbrumiens de manière générale et font de grands déplacements lorsqu'ils se risquent à se rendre en ville. Il est donc logique d'obtenir, au bout d'un moment, des garçons comme ce prêtre qui, bien que n'étant pas taillé comme un bûcheron hyperprotéiné, dégage une certaine vigueur de jeune paysan qui semble assez loin de la maladie et de la famine. La peau de son visage et de ses bras est légèrement bronzée, ses cheveux blonds, quand tout va bien, arborent une belle teinte de blé, et le jeune homme se tient le plus souvent droit dans ses bottes et sa taille dans la moyenne basse par rapport à ses compatriotes renforce le côté trapu et solide du personnage.

Malgré tout cela, Grimoald n'est pas un homme d'armes. Il possède une arme, bien sûr, comme tous ceux qui n'appartiennent pas à la Fange, mais il n'est pas taillé pour se battre et préférera toujours fuir le danger si la conjoncture lui permet. Autant dire que, durant ces dernières années, il a dû fuir souvent et même parfois se battre, mais c'est juste de l'instinct de survie et il n'excelle dans aucune de ces activités. C'est un homme de foi, un prêtre. En parlant de cela, d'ailleurs, ses mains plutôt épaisses se révèlent très capables lorsqu'il s'agit d'effectuer de la chirurgie pour soigner les blessés de la communauté, même si le tabou du corps que l'on ne doit pas toucher limite grandement la zone d'action des chirurgiens comme lui. Le temple est un lieu saint, mais aussi un dispensaire où les blessés et les malades trouveront toujours d'aimables prêtres dévoués qui essayeront de les rafistoler comme ils le peuvent, dont Grimoald. Voilà donc tout ce que l'on peut apprendre du jeune dévot rien qu'en le voyant, autant dire que vous savez presque tout de lui, mais il est des choses que l'on ne peut déceler avec ses seuls yeux.

Si vous vous décidez donc à discuter avec Grimoald, vous vous rendrez compte très rapidement qu'il est de bonne compagnie. Aimable sans être collant, intelligent sans être pédant, croyant sans être fanatique, on peut dire qu'il sait entretenir des conversations agréables et ne pas trop attirer l'attention sur lui. Mais que vont contenir ces conversations ? Principalement trois sujets: la Fange -qui n'en parle pas ?-, la religion et son chien. Oui, il a un chien, le prêtre et il l'aime énormément. Un amour dont il redoute la douleur lorsque son fidèle ami mourra un jour ou l'autre. Mais pour le moment l'animal dénommé Joyeux se porte bien et suit son maître absolument partout, même au temple, dont il est devenu au fil du temps une sorte de mascotte qui donne du baume au cœur de tous et toutes. C'est un chien que Grimoald a très bien dressé et qui est même capable de protéger son maître ou une personne que celui-ci a désigné de toutes les agressions. C'est également un magnifique compagnon contre la Fange, puisqu'il est capable de détecter les Fangeux dans un rayon assez important et ainsi empêcher le jeune homme de se faire surprendre, même si c'est loin d'être infaillible. Un allié, un compagnon, un ami fidèle que Grimoald chéri chaque jour qu'Anür fait. Attendez-vous donc à ce qu'il vous en parle souvent, de Joyeux.

Ensuite, la religion. Cela ne vous étonnera pas d'apprendre que Grimoald est un fidèle servant de la Trinité et plus particulièrement de Serus auquel il a dévoué sa vie. Pourquoi lui en particulier ? Parce que le jeune homme a une croyance infaillible dans la Vie. Pour lui, la Fange, le Fléau, est l'ennemi de la vie. Les Fangeux relèvent les morts, tuent tous les humains qu'ils croisent sur leur route, la Fange veut donc la fin de la vie humaine selon Grimoald. Et cette époque est donc celle du combat de la Vie contre la Mort. Un combat auquel le prêtre participe à sa façon. En célébrant les naissances de chaque enfant, en bénissant tous les couples pour qu'ils puissent engendrer une descendance, en trouvant lui-même, un jour peut-être, quelqu'un avec qui fonder une famille il estime soutenir un peu plus le camp de la vie. C'est en vivant sereinement, bien nourris et en engendrant des descendants que les humains parviendront à vaincre le fléau qui les accable, voilà sa croyance. Mais comme il a été précisé plus tôt, il ne répand pas cette croyance de manière irréfléchie et la garde pour lui la plupart du temps. Le secret autour de la Fange, c'est aussi ça préserver la vie en préservant le moral de la population.

Au-delà de ces aspects fondamentaux de la personnalité de Grimoald il y a, évidemment, des subtilités supplémentaires. Il est bon chirurgien, possède de solides connaissances de la liturgie du culte, se révèle être un nettoyeur maniaque du temple dans son temps libre, montre une tendance à l'introspection de temps à autre, célibataire endurci, mais espère bientôt rencontrer la personne qu'il lui faut, et plein d'autres petits détails font du jeune homme un personnage apprécié de la communauté, qui s'évertue à faire son devoir du mieux qu'il peut tout en essayant de continuer la culture de l'espoir dans son propre esprit pour ensuite le distiller dans celui des fidèles. Tout n'est pas rose, bien évidemment, et en ces temps troublés il est simple de faire basculer la meilleure des âmes dans les pires excès et travers. Grimoald a, par exemple, un mauvais rapport à l'alcool et a souvent tendance à se saouler chez lui le soir. Il lui arrive aussi de sombrer dans des délires de cauchemars éveillés, dans des épisodes dépressifs ou des instants d'angoisse intenses. C'est monnaie courante dans un contexte pareil, oui, mais l'intensité des crises de Grimoald peut parfois être surprenante. Voilà pour ajouter un peu de contraste à ce tableau reluisant en apparence.

Bien avant l'apparition de la Fange, il y a deux ans, la vie à Marbrume n'était déjà pas des plus faciles. Rendez-vous compte, une ville perdue au milieu des marécages putrides, accolée contre l'océan hostile et les rues truffées d'une fange bien moins dangereuse, mais tout aussi infecte. Dans ces conditions, assumer un marmot n'est pas toujours possible pour des familles pauvres et il arrive régulièrement que des bébés soient laissés à l'abandon, que ce soit en pleine rue ou, pour les parents un brin plus responsables, devant les portes du Temple pour être laissés aux soins du culte. C'est le destin qu'Anür a choisi pour Grimoald qui rejoignit ainsi la communauté du Temple peu après sa naissance. Ses nourrices, plus tard, lui racontèrent qu'un mot avait été retrouvé sur lui. Un griffonnage en lettres capitales, très maladroit, qui disait « enfant pas cérémonie naissance. S'il plait. Cérémonie. » Les religieux qui le trouvèrent comprirent donc que sa cérémonie de naissance en l'honneur de Serus n'avait pas été accomplie et s'en chargèrent immédiatement, au cas où le bébé venait à mourir rapidement. Il fut donc baptisé Grimoald par le prêtre qui officia son entrée dans le monde des dieux.

Son enfance se déroula sans encombre. C'était surtout une chance de pouvoir grandir au Temple plutôt que comme orphelin des ruelles, mais il fut tout de même éduqué au travail et aux corvées. Nettoyer, nettoyer, nettoyer, le petit garçon se devait d'honorer la Trinité en récurrent son temple autant que possible. Cette activité, il s'en souvient, lui plaisait car il se sentait utile et méritait son pain du mieux qu'il pouvait. Il a toujours été un bourreau de travail et faisait alors la fierté des religieuses et des prêtres. Grimoald se faisait également quelques camarades, car la misère n'avait, malheureusement, pas touché que son destin seul. Il avait l'habitude de passer son temps avec trois autres enfants : Balthazar, François et Pauline. Ils avaient à peu près le même âge, mais ses amis ne passaient pas autant de temps que lui à travailler, ce qui aura son importance pour la suite.

En effet, l'enfance commençant doucement à atteindre son terme, le père David, un des prêtres responsables du Temple et qui avait toujours eu de l'affection pour Grimoald, vint vers lui et lui proposa de suivre quelques cours de liturgie avec lui un jour par semaine. L'enfant accepta volontiers et ce ne fut pas l'activité la plus difficile de sa semaine. Ayant vécu toute sa vie au temple, il avait eu plusieurs fois l'occasion d'assister à tous les offices possibles et imaginables et les connaissait plus ou moins. Mais le père lui apprit tout de même des choses importantes, par exemple pourquoi les gens aiment voir le radeau couler pendant la cérémonie du Voyage, le déroulement précis de l'Avènement, il lui fit lire des ouvrages religieux plus complexes que les simples psautiers sur lesquels les enfants du Temple apprenaient à lire, et bien d'autres choses. Ces cours s'avérèrent donc bien vite assez complexes, ce qui excitait chaque semaine la curiosité du jeune garçon.

L'adolescence fut donc consacrée à l'éducation religieuse de Grimoald, une éducation que ses amis, moins acharnés au travail, ne commençaient que maintenant et de façon plus rudimentaire. Il semblait évident que le père David réservait un autre destin à ces trois-là, et c'est à ce moment qu'un climat froid s'instaura entre Grimoald et ses anciens compagnons. Ils ne se parlaient pratiquement plus et, de toute façon, l'adolescent était le plus souvent plongé dans ses lectures. Il eut cependant le loisir d'adopter un chien qu'il trouva abandonné dans les rues de Marbrume, exactement comme il l'avait été. Un beau chien en plus, à l'apparence proche des loups, mais qui n'avait pas eu les faveurs de ses parents. Il le ramena donc au temple et s'en occupa du mieux qu'il put, selon la volonté de Serus de protéger la vie sous toutes ses formes. L'homme et la bête devinrent très vite inséparables et lorsqu'il n'était pas occupé à étudier Grimoald faisait de son mieux pour dresser le dénommé Joyeux et s'en occuper convenablement. Et c'est ainsi qu'à l'aube de ses vingt ans l'orphelin Grimoald dit « Lonbrin » fut ordonné prêtre de Serus, le dieu auquel voulait se dévouer le garçon, devant les fiers yeux de ceux qui l'avaient éduqués et les éclairs de Balthazar, François et Pauline. Ces derniers n'auront d'ailleurs de cesse de faire quelques farces durant les premières années de prêtrise de leur ancien ami. Des choses plutôt innocentes, mais qui auront le mérite d'agacer le jeune homme. Malheureusement, il aurait sûrement préféré que ces bêtises durent encore vingt ans plutôt que de vivre ce qui allait arriver.

La Fange, évidemment, qu'est-ce qui aurait pu autant chambouler la vie d'un prêtre ? Deux ans d'horreurs, voilà ce qui survint dans sa vie, dans la vie de tout le monde. La surprise après les premières rumeurs, la terreur de recevoir les premiers blessés de cette invasion d'une autre nature. C'est à cette période que Grimoald fit ses armes en chirurgie d'ailleurs, un domaine qu'il n'aura de cesse de perfectionner car il y avait tous les jours des blessures à recoudre, des membres infectés à amputer, du sang à verser. Et la première fois qu'il vit un Fangeux... il s'en souviendra toute sa vie. Heureusement, il était mort et avait été ramené au temple pour étudier cette nouvelle menace. Mais dans l'obscurité de la nuit, le royaume de Rikni, il put en voir un bien vivant. Il n'avait jamais couru aussi vite et ce n'était pas la dernière fois qu'il dut fuir une telle menace et tout le monde se souviendra de la Guerre Putride de 1165. Il n'y participa pas en tant que combattant, mais le Temple de la Trinité fut rapidement submergé par les blessés. Des blessés qu'il fallait bien souvent achever au lieu de soigner, la Fange étant capable de relever les morts. Imaginez la terreur, la détresse, le sentiment de perdition que ressentit Grimoald lorsque tout ceci arriva dans la plus grande panique.

Comme tous les prêtres, la prière fut d'un secours précieux en ces temps troublés, mais elle ne pouvait pas tout résoudre et chacun vivait dans la faim, la terreur et l'épuisement dû à tous les blessés dont il fallait s'occuper, tous les corps à évacuer, tous les charniers à faire brûler. Chaque sortie dans les rues de Marbrume donnait des hauts le cœur au jeune homme. La fange, la vraie cette fois, qui exalte des pires horreurs que peut produire un être humain, les corps dispersés de partout dont il est impossible de deviner s'ils sont vivants ou morts, la faim, le froid, la misère, c'était vraiment la pire des époques. Mais l'espoir revint conquérir les cœurs de certains. Les nobles de la ville avaient pris la décision de reconquérir le Labret, ce plateau fertile si nécessaire pour nourrir la cité. Un appel aux volontaires fut lancé, suivi d'une rafle pour compléter les colons. Une rafle dont le clergé n'était, évidemment, pas victime, mais il n'y eut pas besoin de cela pour convaincre Grimoald. Il se porta volontaire peu de temps après la publication de l'appel, à la surprise générale. Certes, la vie à Marbrume était dangereuse, mais sortir de la cité c'était signer son arrêt de mort, tout le monde le savait. Et pourtant, le jeune homme avait la foi, il gardait la foi dans la Trinité et était persuadé que c'était là la bonne solution pour que la Vie triomphe finalement de la Mort que la Fange représentait.

Le convoi partit donc au début du mois de mars. Évidemment, la Fange attaqua et beaucoup périrent sous les coups de ces monstres. Le prêtre ne put se battre, mais fit ce qu'il put pour soigner qui pouvait l'être lorsque le convoi reprit la route. Le trajet fut difficile, tous étaient terrorisés, mais on parvint finalement à rallier Usson, la plus grande ville du plateau, et à relancer la reconstruction. Grimoald n'était pas du tout habitué à se servir de ses mains, mais il n'avait pas le choix et, bien que ce fut difficile, il parvint finalement à aider du mieux qu'il put les colons à bâtir des palissades, à réparer les maisons, à fortifier un peu l'endroit. Il s'affaira aussi à rénover le temple de la ville avec les autres prêtres volontaires et, bientôt, ils purent officier de nouveau au grand soulagement de tous. Les dieux c'était tout l'espoir qu'il leur restait. Et il leur fallut bien cet espoir quand un orage cataclysmique s'abattit sur eux au mois de juillet 1165. Le chaos s'installa partout sur ces terres. La Fange, les mutineries, le tonnerre, la pluie torrentielle, les blessés, beaucoup de blessés, les prières, beaucoup de prières, les larmes, beaucoup de larmes. Le pauvre garçon était épuisé et passait son temps à se demander pourquoi est-ce qu'on leur infligeait tout cela. Mais la vie continua malgré tout. Elle continua à se battre contre la mort omniprésente et Grimoald bénissait chaque jour de plus où lui et Joyeux vivaient sur cette terre. Ils ne souffraient plus de la faim et il s'écoula une année presque ordinaire.

Jusqu'au 1er mai 1166 où le peuple de Marbrume, dont Grimoald qui avait rallié la cité pour l'occasion, assista au couronnement du duc Sigroi en tant que nouveau roi de ce pays qui n'avait plus, comme frontière sud, que les vastes marais. Mais, encore une fois, la fête fut interrompue par la mort. La Fange attaqua, entra même dans la ville, et tous les prêtres rallièrent immédiatement le Temple pour faire ce qu'ils faisaient de mieux : soigner, rassurer, prier. Ce qui aurait dû être, pour Grimoald un retour émouvant dans l'endroit où il avait grandi se transforma en cauchemar de corps sanguinolents, de cris, de pleurs, de corps envoyés à brûler. Une autre journée en enfer, mais cette fois-ci on ne parvint pas à repousser la Fange en dehors des murs de la ville. Tout cela à cause de cette horrible secte des « Purificateurs ». Le jeune prêtre sentait en lui un mélange huileux de terreur et de haine envers ces gens qui voulaient condamner l'humanité. Il ne pouvait ni les trouver, ni les combattre et cela le frustrait terriblement. Au terme de cet épisode infernal, lui et d'autres prêtres retournèrent au Labret pour reprendre leur vie normale. Ils avaient un nouveau roi, au moins. Ils prieraient pour lui, pour que les dieux lui accordent la victoire sur ce mal horrible. C'est tout ce qu'ils pouvaient faire. Ils étaient véritablement impuissants. Mais la vie devait continuer, encore et encore, et Grimoald ferait tout pour qu'elle dure le plus longtemps possible.

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