Marbrume


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 Sélène Loite [Validée]

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Sélène LoiteAssassin
Sélène Loite



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MessageSujet: Sélène Loite [Validée]   Sélène Loite [Validée] EmptyMer 1 Avr 2020 - 21:52





Sélène, Celle qui vous trouve à son goût



Identité



Nom : Liote

Prénom : Sélène

Age : 24 ans

Sexe : Féminin

Situation : Célibataire

Rang : Prostituée fuyant le labret(couverture), Assassin du cloaque(Vérité)

Lieu de vie : Marbrume(après les premiers rp), sinon la grotte cachée

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Carrière de l’assassin +2 INI, +1 ATT, +1 INT

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)
MEMOIRE, MORT SILENCIEUSE, REFLEXES ECLAIRS, COUPS PRECIS 1
1 Main gauche
1  Veste de cuir, 1 Jambière de cuir


Apparence



On peut trouver Sélène assez jolie d’un point de vue purement physique, elle a le visage joliment symétrique et les traits assez fin, ses yeux d’un bleu presque lilas en forme d’amande sont agréables à regarder. Mais son air continuellement amusé comme si elle ne prenait rien au sérieux peut avoir tendance à agacer. De plus les pointes blanchies de ses cheveux, ses yeux souvent trop maquillés et ses oreilles percées ne la rendent pas très populaire auprès des esprits conservateurs. Son corps est un peu trop musclé sans doute, conséquences d’années de survie et d’entrainement. Sa poitrine est moins orgueilleuse que la plupart des courtisanes ou catin, mais elle garde une réelle féminité et est particulièrement fière de ses hanches et de sa cambrure. Plus habituée aux pantalons de chasse qu’aux robes, elle semble toujours avoir envie de porter le moins de tissus possible, ce qui n’est pas forcément un mal pour sa couverture. Son attitude est perturbante, à la fois séductrice et menaçante, comme une chatte remuant sa queue alors qu’elle fixe tranquillement une souris. Quelques zébrures marques sont corps, mais elle est tout de même assez épargnée par les cicatrices, avantage du au fait que ses ennemis ont rarement l’occasion de répliquer. Elle a le fâcheux tique d’entortiller son index dans ses cheveux.


Personnalité


Sélène est une bonne vivante, elle aime boire, manger, rire, coucher et tuer. Normale donc ! Elle est très à l’aise dans son rôle de catin car elle ne donne que très peu d’importance à l’avis des autres et sait parfaitement ignorer tout l’aspect répugnant du métier. Elle est de manière générale étrangement détachée de tout. Elle n’est pas insensible non ! Elle semble juste vivre une distance avec la vie elle-même, ce qui lui permet de s’amuser des situations les plus dramatique, même la concernant. Seule Euphélie arrive à obtenir son sérieux sans effort particulier, voir même à la rendre triste.
Cela en fait aussi une menteuse très particulière, parfaitement capable de raconter un mensonge dans les moindres détails, mais tout aussi incapable de simuler de l'empathie ou de la tristesse pour une personne pour qui elle n'en ressent. Comme le nez au milieu de la figure, elle aura du mal à ne pas montrer qu'elle se fiche totalement du sort de quelqu'un si c'est le cas
Malgré le fait qu’elle sait que la plupart de gens font erreur dans leur foi, elle ne les hait pas particulièrement, même si cela se discute bien plus avec les membres du clergé, qu’elle évite autant que possible. Elle sait être une bonne et sincère amie, une amante passionnée, tout comme elle sait aider une cause juste, mais n’hésite pas à tuer homme, femme et enfant quand ça lui est utile. Elle aime tuer, pas au point d’en avoir besoin, mais c’est un acte qu’elle pratique avec plaisir et savoir-faire. Comme la plupart des sectaires du marais, Sélène pratique le cannibalisme, pour des rituels ou simplement par faim quand la nourriture manque.


Histoire


/!\ Attention, certain passages peuvent paraître choquant /!\

Je ne vais pas vous mentir, ou plutôt je ne vais pas me mentir. Je me souviens de tout ! Tout vous dis-je ! Depuis l’âge de mes deux ans chaque image, chaque son, chaque odeur est imprimée dans mon esprit. Je ne l’explique pas, à vrai dire je ne vois pas vraiment l’intérêt de chercher à l’expliquer. Mais il semble que ce n’est pas aussi anodin pour les autres. Ma mère s’est éloignée de moi à la découverte de cette faculté. Apparemment il ne fait pas bon de souligner le nombre d’homme à être venu quand père n’était pas là, surtout en sa présence. Encore moins de trouver que son frère partage de nombreux traits physiques avec un ami de la famille qui était au nombre de ces visiteurs.
C’est une leçon importante, la mémoire n’est bonne que si on ne l’utilise pas constamment. Je me souvenais de tout, mais je devais éviter de le dire. Alors je gardais par devers moi toutes ces images qui me revenait à chaque évocation imprécise d’un passé commun. Quand père frappait mère, et qu’ensuite elle venait me frapper pour transmettre un peu de sa douleur, j’évitais de lui rappeler qu’elle avait promis à chaque fois qu’elle ne recommencerait plus. Les coups duraient moins longtemps quand je me contentais d’encaisser et d’excuser un comportement soi-disant exceptionnel.
Cependant je ne pardonnais pas. Mon frère fut le premier à le découvrir. Quand il décida de lui aussi se mettre à donner des coups, sans doute pour se mettre dans l’ambiance familiale, il sembla trouver en ma personne le parfait sujet de test. Après tout, gringalet comme il était, il n’aurait pas pu s’en prendre à une adulte, même pas faiblarde comme mère. Alors une enfant de six ans, quoi de plus facile ? J’ai encaissé sans mot dire pendant plus de six mois, en réfléchissant tranquillement à ce que je pourrais faire pour m’opposer à lui. Mais comme avec beaucoup de plans, parfois une touche de hasard vaut mille heures de préparation.
Alors que je courais dans la grange pour lui échapper, je découvris stupéfaite que père avait laissé en place l’échelle menant au grenier à foin. Une erreur rare même pour l’ivrogne qu’il était. Il refusait que l’on monte, pour éviter une chute stupide. Bien sur il ignorait que nous accédions à cet endroit en escaladant l’étable à l’extérieure du bâtiment par les poutres et l’accumulation de foin.
Je me précipitais donc en haut de l’échelle, suivit de peu par le colérique monstre fraternel. Alors qu’il arrivait sur les derniers barreaux, je me contentais de pousser l’échelle d’un coup de pieds. Si vous n’avez jamais vu la bêtise et la surprise se mêler si intimement sur un visage, je vous plains. J’en ris encore aujourd’hui à le voir battre des bras comme un poulet tentant de s’envoler, les yeux ronds, la bouche en cul de poule.
La jambe droite brisée en trois endroits. Un bon résultat je trouve pour un premier essai de rébellion non ?

Il n’a jamais pu remarcher normalement les années suivantes. Mais ne pressons pas le pas. Il m’a fallu un moment pour descendre de mon perchoir, empruntant précautionneusement les poutres et les ballots entassés pour retrouver le plancher des vaches, et je suis allée m’asseoir près de lui, juste hors de portée de son bras et je l’ai regarder gémir une bonne heure. Histoire de vraiment m’en rappeler vous voyez ?
Bien sûr au bruit de la roulotte approchant pour me signaler le retour des parents, je m’empressais de sortir en hurlant à l’aide. A ma grande surprise, le frère confirma la thèse de l’accident. Le résultat d’un geste stupide de sa part. Nous étions d’accord sur ce point-là. Malgré ce silence de connivence, mère a soupçonné quelque chose. Surement en voyant mon frère, presque un homme, fuir le regard amusé d’une enfant qui en souriait à chaque fois. Les enfants ne devraient pas faire peur aux adultes.
Elle prit donc sur elle de me faire fréquenter le petit temple beaucoup plus régulièrement, pour que je confesse au père tous les péchés que je devais sans aucun doute cacher. Si au début j’y ai vu une aubaine. L’occasion de me confier sur une vie trop lourde à supporter pour mon âge. Je compris bien vite que le secret qu’il me promettait était aussi illusoire que l’amour que disait me porter ma mère. Chaque fois que je prenais la peine de lui parler de ses coups, des privations de repas, des insultes. Ces derniers redoublaient d’ardeur et de fréquences dans les jours suivants. Au moins pourrais-je vous dire que j’ai vite appris que la maison des trois ne contenait rien de mieux que l’extérieur. Conclusion qui se renforça encore quand ce même homme du clergé profita de mon silence imposé pour… Je vais vous épargner les détails de cette période. Ils ne sont ni drôle ni intéressant. Toujours est-il qu’elle dura jusqu’à mes treize ans. Les coups maternels faiblissaient avec l’âge et la maturité du corps me donnait chaque jour un peu plus d’emprise sur le prêtre. Cela parait peut-être peu pour vous, mais pour moi c’était une réelle évolution dans mon quotidien. Mon frère lui s’était marié et avait quitter la maison et évitait autant que possible son ancienne famille. Il m’arrivait de croiser son épouse sur le marché du village, le visage bleui comme preuve qu’il n’avait pas oublié d’emmener le schéma familial dans son nouveau foyer. Le père lui passait tant de temps à la taverne, que la maison semblait bien plus être sa résidence secondaire. Après tout il fallait trois bonnes heures pour rejoindre les terres de la famille. Autant rester au chaud pour boire. La logique ne m’échappe pas.
J’ai aussi connu mon premier amour d’adolescente cette année-là. Un jeune homme au visage doux et aux gestes de la même qualité. Mais un idiot au fond. Comme beaucoup d’homme vous me direz ! Allons, je plaisante, ne vous vexez pas messieurs.

Le bruit ne tarda pas à courir que je m’étais offerte bien volontiers, et que je n’étais surement pas farouche à d’autres approche. Car celui que j’aimais n’avait pas su tenir sa langue alors que c’est lui-même qui avait insisté, encore et encore. Pire que tout, il prit ses distances pour ne pas subir lui aussi les regards qu’il avait pourtant provoqué par sa vantardise.
Autant vous dire que mes rapports avec ma génitrice ne gagnèrent pas en affection. Surtout quand ma réputation était le fameux « c’est bien la fille de sa mère ! ». Mon peu de pouvoir sur ma propre vie si durement acquis fut vite balayé par la rumeur populaire. Et mes allées venues dans le village se firent plus rare. Et surtout plus discrètes. Le vrai bouleversement dans ma vie misérable vint l’hiver de ma quatorzième année. Il fut particulièrement rude surtout par chez nous où les marais venaient border les montagnes, un manteau de neige couvrit toute la région, drue et froide, presque de la glace. J’eu la malchance de me retrouver bloquée dans notre maison avec pour seule compagnie la femme qui me haïssaient pour avoir osée être sa progéniture. Père était sans aucun doute au village, mais si nous étions bien d’accord sur une chose avec ma génitrice, c’est qu’il ne se donnerait pas la peine de braver la tempête pour venir s’assurer de notre sécurité. Pour ma part je l’imaginais plutôt mort de froid dans la neige en étant sortit pour aller pisser sans réussir à retrouver la porte de la taverne. Mais le fait de sourire à cette idée me valut une nouvelle rossée de ma colocataire, aussi pris-je rapidement le pli de me faire discrète dans la maisonnée. Tête d’enterrement et grelotement fut notre quotidien les premiers jours.
Puis, la tempête ne diminuant pas, et notre isolement se prolongeant, l’inquiétude vient pointer le bout de son nez dans le regard de celle qui partageait les provisions avec moi. Je dû me rationner pour lui laisser une part correcte. J’étais d’ailleurs prête à l’entendre, mais chaque jour ma part s’avérait plus petite. Elle s’avéra vite nulle. Ma mère s’enferma dans la chambre maritale avec tout ce qui restait de nourriture. Et ni mes pleurs, ni mes supplications affamées ne semblèrent l’amadouer. Je l’entendis même ricaner un soir alors que je grattais la porte à m’en faire saigner les doigts, les ongles brisés. J’ai compris à cet instant que plus rien ne me relier à cette femme, et je me demandais d’ailleurs si nous avions déjà partagé un lien.
J’ai arrêté de pleurer, et je suis allée prendre un couteau dans notre cuisine. Le plus grands que j’ai pu trouver. Mon père s’en servait pour égorger les porcs, à l’époque où nous avions suffisamment d’argent pour en avoir. J’ai trouvé cela très adapté à une truie comme elle.
Amaigrie et faible, mais guidée par une toute nouvelle volonté. Je sortis dans la tempête pour contourner la maison. Sachez qu’il est bien plus simple de soulever le loquer d’une fenêtre depuis l’extérieure que de forcer la serrure d’une porte.
La grosse femme dormait dans les miettes de son dernier repas, qui semblait d’ailleurs être composer de presque tout le reste des provisions. J’en eu la gorge serrée, mais je n’émis pas un sanglot. J’étais déjà surprise qu’elle ne se réveille pas alors que le vent gelé s’engouffrait dans la pièce dans un gémissement sinistre.
Elle n’ouvrit les yeux qu’au moment où je posais la lame sur son cou épais. Elle n’émit rien de plus qu’un gargouillis. La peau est une chose très fragile, et la chaire qu’elle protège l’est encore plus. J’eu à peine à appuyer pour trancher dans l’ensemble. Alors qu’une certaine satisfaction me gagnait de la voir se tortiller dans son agonie. Je me suis demandée pourquoi j’avais attendu tant de temps. Je sais que c’est facile de se juger après coup, mais tout de même ! Si j’avais su que c’était aussi simple, je l’aurais fait il y a des années ! Elle, mon père, mon frère, le prêtre ! Tous ! Non je vous vois venir, pas l’amoureux ! C’était un crétin, mais sa cruauté n’en était qu’une résultante, pas l’objectif. Je sais faire la part des choses quand je le souhaite !

Elle souffrit cependant moins que je l’aurais voulu, et je prenais note d’y penser la prochaine fois, car prochaine fois il y aurait, j’en étais intimement convaincue.
Cependant, cette mort, bien que savoureuse n’arrangeait pas mes affaires. J’avais bien obtenu un sursis en la forme d’un pain dur à casser des pierres et de la tranquillité sonore. En plus de ne plus avoir à subir des coups. Mais j’étais seule pour les trois, maudit soient-ils, savaient combien de temps encore.
La faim est vite revenue, et le mauvais temps n’est pas partit. Je pense que vous vous doutez de la suite. Quand on est affamée et qu’un gros gigot congelé vous attends dans la pèce voisine, vos aprioris laissent vites place à un pragmatisme pratique. Je vous mentirais si je vous disais que l’acte m’a répugné. En réalité, même sans la faim qui vous tenaille, il est difficile de dire que la viande humaine n’a pas bon gout. Je conseillerais simplement au curieux de la faire cuire un peu, simplement grillées quelques minutes au-dessus d’une flamme vive, et cela devient aussi bon que toute viande de bonne qualité. J’ai donc dégusté ma mère pendant près de trois jours avant qu’enfin la neige cesse de tomber. Pas que le routes soient accessibles pour autant, mais je pouvais alors espérer que cela serait le cas rapidement. Mais que ferais-je alors si on me trouvait ici, à côté d’une femme dépecée comme un jambon ?
Je n’eu pas longtemps à attendre pour avoir la réponse à cette question. Une fois de plus le hasard, ou devrais-je dire la providence, s’est chargée de combler les trous dans mon plan. La nuit même, la porte de la maison à volée en éclat, brisée comme sous un coup de bélier invisible. J’ai bien cru voir une incarnation divine rentrer dans ma petite maison. Une forme sombre et haute, bipède et pourtant munie d’une paire de bois de cerf si imposant que la créature du s’incliner pour entrer avant de se redresser pleinement dans la pièce à vivre. Accroupie dans un coin de la pièce je tendais mon grand couteau devant moi pour me défendre de l’incarnation. Elle dû faire encore plusieurs pas pour que je parvienne à distinguer sa nature réelle. Une femme, très belle et pleine de pouvoir, elle semblait avancer comme si aucun doute n’avait jamais entravé ses pas. Sa tenue, bien que blasphème, ne faisait que renforcer cette impression. Ni la pointe du couteau, ni l’odeur nauséabonde ne semblait l’atteindre.
Elle se dirigea vers la chambre sans un mot alors qu’une autre forme entrait par la porte. Massive elle aussi, mais pas à cause de son accoutrement, tout l’inverse. Un homme, avec le torse aussi large qu’une barrique. Il portait sur la tête celle évidé d’un loup. La peau de l’animal semblait si petite en comparaison de son porteur que cela le rendait aussi grotesque que la femme était magnifique. D’ailleurs je ne pus m’empêcher de rire malgré la situation, ce qui me valut un regard plein de curiosité de la femme qui se penchait dans la chambre pour voir mon œuvre. Pas de jugement, juste de la surprise intéressée. Et un grognement de l’ours sans poil toujours dans l’entrée.
Elle n’émit pas plus de jugement après sa découverte, elle vint jusqu’à moi et s’accroupit à quelques centimètres de ma lame toujours levée. Je ne saurais pas vous dire comment, mais elle a lu en moi à cet instant, comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Elle a lu, et elle m’a souri.
Le sourire le plus chaleureux que j’ai connu jusqu’aujourd’hui, sans doute le premier.

Elle se releva, et alla murmurer à l’oreille de sa montagne de muscle qui lui répondit par un grognement avant de se soumettre à une décision que je ne comprenais pas. Il détacha une autre peau roulée à sa ceinture et la jeta au sol près de moi. Un nouveau sourire de l’inconnue, presque de connivence et ils quittèrent la maison. Toujours sans m’avoir dit un mot. Il me fallut peu de temps pour m’emparer du cadeau et de courir à leur suite, convaincue d’avoir trouver le chemin que je devais suivre. Elle ne sembla pas surprise de ma décision, juste un air amusé sur le visage en me regardant essayer d’avancer maladroitement dans la neige tout en enfilant l’épaisse peau. L’ours sans poil jeta une torche dans la maison, qui ne tarda pas à fumer. Quand je parvins à me vêtir du chaud vêtement qui avait dû être une biche, j’eu le droit à la main douce de la femme m’ébouriffant les cheveux comme pour me féliciter de mon choix. Jamais je n’avais eu autant de bonheur qu’à cet instant. Elle a pris le chemin des marais, abandonnant la route, et je l’ai suivie, l’homme suivant plus loin d’un pas trainant.
C’est ainsi que je rencontrais Euphélie.

C’est grâce à ses enseignements que j’ai appris la vérité sur le monde. Que j’ai compris pourquoi rien ne tournait rond. Cette terre est souillée. Elle vit dans la corruption du mensonge. Car vous le savez, sans l’admettre, les trois vous mentent, les trois vous manipulent. Les trois ont ravi le trône du seul vrai dieu.
La vérité d’Etiol donne sens à tout cela, aujourd’hui plus encore. Je ne blâme pas le peuple, le clergé manipule les foules depuis si longtemps, il est difficile de voir la vérité. Mais moi j’ai appris, je me souviens de chaque psaume mensongé, et de chaque vérité que nos textes sacrés soulignent au travers de ceux-ci. Mais je n’ai pas appris que la vérité de l’âme. J’ai appris celle du corps. Entre les mains de l’ours sans poil, même si à ce moment-là je savais qu’il s’appelait Marcus. Cet homme m’a appris à ne plus être une proie. Ancien chevalier, puis mercenaire, pour devenir simple brigand avant d’enfin trouver la vérité lui aussi. Il était le genre d’homme qui savait tuer de tant de manière différente qu’il n’arrivait plus à lister celles-ci. Il m’a appris tout ce que l’on pouvait savoir d’un couteau, depuis le meilleur métal à utiliser jusqu’à tous les endroits qu’il pouvait pénétrer dans le corps d’un homme, d’une femme, d’un enfant, d’une bête.
Tout ce qui respirait devenait une cible possible. Je passais des heures et des heures à l’affronter, ou à frapper les mannequins de pailles. Et quand je ne tenais plus debout, Euphélie m’attirait contre elle, séchant mes larmes et me parlant de notre dieu, et de la force son amour, aussi flamboyant que sa haine pour sa fratrie traitresse.
J’étais tellement heureuse alors.
N’allez pas croire que tout était parfait. Nous étions chassés, isolés, détesté. Même parmi les nôtre la convoitise et la trahison ne sont pas rare. Mais nous étions tous frères et sœurs dans un famille sans faux semblant. La personne qui partageait votre couche pouvait essayer de vous tuer le lendemain. Mais personnes ne cachaient ses intentions, personne ne fait semblant de vous aimer. Personne ne vous déteste sans vous connaître. Marcus n’a jamais caché aimer prendre du plaisir à me voir souffrir lors de nos entraînements, mais jamais la souffrance infligée n’était vide d’objectif ou de leçon. Et surtout, lorsque l’on nous menace, nous ne sommes qu’un. C’est ça que doit être une famille, ça que doit être l’amour d’Etiol.

J’ai vécu quatre années de ce quotidien joyeux, simple et brutal. Quatre ans dans une vraie famille. Alors Euphélie décida de m’envoyer pour la première fois en mission pour mon dieu, pour ma famille. J’aurais bien parlé d’ironie en retrouvant le chemin de mon village natal, mais connaissant le gout de la femme qui m’avait recueilli pour l’humour noir, je doutais de l’aspect aléatoire de cette mission.
Agée de dix-huit ans alors, j’étais bien loin de fille maigre et plate au visage trop long et au mains larges. J’étais une femme pleine et entière maintenant, aux muscles ciselés sans être épais, aux formes agréables, notamment mon bassin cambré dont j’étais très fière et qui me laissait toutes latitudes pour choisir un amant parmi mes frères de clan. Mes cheveux filasse d’enfant avaient laissé place à une longue crinière d’un noir profond comme la suie, mais dont la pointe des mèches avait été décolorée à la chaux. Leur donnant un aspect un peu fantomatique. J’avais, pour l’occasion, dû quitter ma tenue forestière si confortable pour enfiler une robe simple et usée, typique de la paysanne. J’attirais l’attention sans pour autant faire tâche dans le décor. Personne bien sûr ne retrouva en moi la petite catin disparue quatre ans plus tôt. J’en tirais un certain orgueil.
Je me dirigeais droit vers le temple et demander confesse. Il était toujours là, fidèle à lui-même, ventripotent et en sueur, bien que plus âgé. Je voyais maintenant toute la corruption de sa fausse foi suintant par les pores de sa peau, alors que lui soufflait comme un bœuf, son regard libidineux m’enrobant. J’eu à peine besoin de forcer mes arguments. Il me suffit d’évoquer un futur mariage, des doutes, des pulsions pleines de luxures infamantes pour une bonne croyante. J’avais préparé tout un tas d’insinuations pour lui faire entendre que mon corps méritait châtiment d’un homme pieux. Mais il m’avait déjà invité à revenir le voir le soir même, pas ici au temple, dans sa maison à l’arrière, pour que je me confie plus avant sur mes sombres pensées. Si facile, presque trop.
Quand je l’ai rejoint ce soir-là, j’ai été plus patiente que nécessaire, je l’ai laissé croire à son propre mensonge, je l’ai laissé me déshabiller juste pour voir s’il reconnaitrait le corps qu’il avait meurtri, même après tant d’années.
Ce ne fut pas le cas.
Alors j’ai murmuré mon nom dans son oreille. Je ne sais pas si c’est la compréhension ou le couteau que j’enfonçais dans sa chaire qui le fit se raidir le premier. Je l’ai découpé comme on le fait avec un sanglier trop gras. J’ai coupé ses couilles et le ridicule appendice qui les surplombait avant de poser le tout sur le petit autel dédié au trois près de son lit. J’ai ouvert son ventre et répandu ses boyaux dans une mosaïque sanglante. J’ai pris ses yeux, sa langue, ses oreilles, son nez, pour qu’il ne puisse ni voir, ni gouter, ni entendre, ni sentir le paradis qu’il espérait trouver dans la voûte. Je n’offris pas son âme à Etiol, je voulais qu’il erre sans but et sans fin. Mais j’offris tout le sang que je pus à mon dieu. Quand mon œuvre fut achevée, je me lavais dans la bassine d’eau sanctifiée, m’amusant de la voir rougir. Je me rhabillais et sortais dans la nuit, heureuse de ma première expérience, de mon premier sacrifice, une besace pleine d’extrémités sanguinolentes à ma ceinture. En passant près de la taverne, encore animée à cette heure tardive, je percutais un ivrogne. Je lui souris, et il baissa le regard instinctivement, comme pour fuir le miens, presque se mit-t-il à trembler. Il bafouilla une excuse et s’éloigna en boitillant dans l’ombre. Je ris malgré moi. Mon frère n’avait pas changé, un faible pour le reste de sa vie.

Cette première mort fut le début d’une longue liste sanglante pour le bien de mon clan, et parfois pour le miens, Euphélie m’a souvent reproché de trop souvent m’en prendre du clergé, que j’aime provoquer parfois jusqu’au blasphème juste pour les voir perdre leurs moyens et hurler de colère avant de simplement hurler pour leur vie. Mais n’allez pas me prendre pour un monstre sans âme. J’aime tuer, je suis d’ailleurs douée pour cela. Mais je ne suis pas un fangeux, même si nous agissons pour la même cause. J’ai une âme, des sentiments !
Il m’arrive d’aimer, de rire, de me faire des amis même parmi ceux qui se trompent de foi. J’adore les chats et les chiens, pas trop les chevaux et ils me le rendent bien. Je n’ai jamais tenu plus d’une minute sur le dos d’un de ces démons aux yeux globuleux, malgré tous les efforts d’Euphélie en ce sens.
L’arrivée de la fange a brisé un rythme qui me convenait parfaitement. Nous obligeant apprendre à survivre sur notre propre domaine. Cet apprentissage nous a coûté cher en vie. Mais il nous a aussi révélé la vérité de la menace. Cette violence aveugle qui prend toute vie, qui fait couler tant de sang, sans quête de pouvoir ou de changement, juste la mort. Nous avons vu la main d’Etiol s’étendre sur le monde et le duché. Nous avons ris des veines tentatives de cette pitoyable cité pour survivre au seul vrai dieu et à sa justice. Mais Euphélie nous a confié une nouvelle tâche pour aider notre seigneur dans son œuvre.
Je ne sais pas si vous savais, mais il y a quelques temps, le duc du coin c'est pris des envies de grandeur et a obtenu de se faire couronner par le clergé corrompu des trois. Euphélie dit qu'il est dommage qu'un homme d'une telle intelligence soit du mauvais côté, je crois qu'elle envisage un moyen de le convertir à notre cause. Moi j'admets ne pas être aussi convaincue qu'elle. Après tout, il a bien failli perdre sa cité le jour même de son couronnement, je ne dirais pas que j'en ferais un modèle d'efficacité de ce personnage. Mais peut-être n'a-t-elle pas tort à son sujet, je crois savoir que ce sont des extrémistes de sa propre foi qui ont déclenché cette presque extinction, une preuve de plus que les trois n'apportent rien aux hommes, même leurs fidèles les plus dévoués essayent de tuer les autres, c'est d'un ridicule.
Mais selon elle c'est le moment où jamais d'intervenir entre les murs, la population a peur, et la confiance dans les trois diminuent, il suffit d'appuyer encore un peu dans le dos des gens, juste assez pour les amener à voir la vérité, alors Etiol prendra la cité par la main même de ses habitants. Et je pourrais répandre le sang de tout le clergé dans les rues pour sa gloire. La tempête qui nous a frappée il y a deux jours a apporté un cadeau avec elle, des réfugiés venus d'ailleurs, et le plus beau c'est qu'ils sont des pratiquant du culte d'Etiol, pas aussi impliqué que nous malheureusement. Ils accordent une place au trois, dans le seul but de ne pas être rejeté par ce fameux "roi" de Morguestanc. Mais ils sont déjà plus proche de nous que n'importe qui, et ils sont une voie royale pour nos plans dans la cité. Je pars aujourd'hui même. Euphélie m'a fait apprendre mon rôle par cœur, la fille trop téméraire d’un paysan du Labret qui a perdu son père dans une attaque de la fange. Juste assez connue et ressemblante pour que l’on confirme mon existence sans pouvoir vraiment assurer me reconnaître. Remercier soit ce patriarche trop fervent qui refuse à sa fille la moindre fréquentation masculine, et d’ailleurs la plupart des contacts. Tout ça parce que la midinette aurait fauté hors mariage, plus d'une fois, contre de l'argent, si vous voyez ce que je veux dire. Il ne me reste qu’à aller sur place, et à faire de moi une orpheline presque anonyme.
Alors je pourrais rejoindre la cité, trouver un travail où on ne tiquera pas de mes allées et venues. Le plus vieux métier du monde, mais pas le plus amusant.
Ensuite, en profitant de la crainte des étrangers, et de l’instabilité actuelle, je tisserais une toile de boyaux, et j’emprisonnerais la cité en son sein comme un insecte.
Me voilà Marbrume.



Résumé de la progression du personnage :



(Pour les anciens membres souhaitant réactualiser leur personnage, ne pas tenir compte de cette section en cas de nouvelle inscription.)


Derrière l'écran


Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Oui

Comment avez-vous trouvé le forum ? En creusant dans le jardin de Sydonnie, il y avait d’ailleurs d’autres choses bien plus morbide….(ceci est un DC pour Irène de Valis)

Vos premières impressions ? En couleurs svp

Des questions ou des suggestions ? Je pense que Sydo devrait sortir avec Irène, je dis ça sans aucune corruption.

Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Oui



Modèle de fiche codé par Aure et Séraphin Chantebrume


Dernière édition par Sélène Loite le Mer 1 Avr 2020 - 22:02, édité 1 fois
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Sydonnie de RivefièreSergente
Sydonnie de Rivefière



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MessageSujet: Re: Sélène Loite [Validée]   Sélène Loite [Validée] EmptyMer 1 Avr 2020 - 21:59
Bienvenue parmi nous, encore une fois, Coucou

Tu connais la maison, les consignes, si besoin tu nous fais signe !

Tu penses bien à nous signaler quand tu as terminé Choupi
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Sélène LoiteAssassin
Sélène Loite



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MessageSujet: Re: Sélène Loite [Validée]   Sélène Loite [Validée] EmptyMer 1 Avr 2020 - 22:03
Je l'ai fait Choupi
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Séraphin ChantebrumeAdministrateur
Séraphin Chantebrume



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MessageSujet: Re: Sélène Loite [Validée]   Sélène Loite [Validée] EmptyJeu 2 Avr 2020 - 0:31
Re bienvenue à toi!

Bon ça va être rapide : j'aime beaucoup ta fiche! Mais j'ai besoin d'éclaircissements!

Premièrement : qu'est-ce que le Cloaque?

Deuxièmement : j'aurais besoin que tu développes un peu plus l'arrivée de la fange et surtout, la traversée vers Marbrume qui aura duré pratiquement deux ans, tu imagines qu'on ressort pas indemne de tout ça, mais surtout que ça fait une élipse un peu longue!

Et finalement son arrivée à Marbrume, comment elle est devenue prostituée, où elle travaille et sa double vie d'assassin.

Mais bravo pour ce début très réussi, j'attends la suite avec impatience!
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Irène de ValisComtesse & Modératrice
Irène de Valis



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MessageSujet: Re: Sélène Loite [Validée]   Sélène Loite [Validée] EmptyJeu 2 Avr 2020 - 4:39
Alors je réponds avant de faire des modifications comme ça tu me dis ce que je dois ajouter:

1°) Le cloaque est le surnom de la secte des Marais sur la fiche officielle. La fameuse Euphélie dont je parle, c'est Euphélie Voix-Donnée, la cheffe actuelle de la secte.

2°) Sélène n'a pas vraiment vécu de traversée, c'est une couverture, c'est un membre de la secte des marais qui va profiter de l'arrivée des étrangers pour s'infiltrer dans Marbrume. Elle pourra ainsi facilement justifier qu'on ne la connait pas, ainsi que justifier les quelques bourdes qu'elle risque de faire par rapport à ses connaissances sur Etiol.
Donc les deux ans elle les a vécu parmi la secte dans la grotte secrète ou dans le marais. Je n'ai pas trop étoffé parce que je veux laisser de la place pour des liens futur.(avec des bannis ou de nouveaux membres de la secte)
Et Pour ce qui est de sa vie à Marbrume, et bien je vais la faire commencer irp, donc tout ce fera là bas. Mon premier rp sera au labret, et toute mon installation se fera en jeu.

Je te laisse donc me dire ce que je dois changer avec ce complément d'information.
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Séraphin ChantebrumeAdministrateur
Séraphin Chantebrume



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MessageSujet: Re: Sélène Loite [Validée]   Sélène Loite [Validée] EmptyJeu 2 Avr 2020 - 11:11
Ok pour la secte j'avais pas fait attention au surnom!

Tu vois je pensais qu'elle était vraiment descendue du bateau, mais du coup ça pose un soucis, c'est que les naufragés ont été récupérés et recensés par la milice puis confinés avant d'être présentés à Marbrume par le Roi. Ça veut dire qu'ils ont été au minimum repérés, voir fichés, donc ton personnage devra éviter de trop se mêler aux prêtres et aux miliciens, au niveau du peuple et de la noblesse en revanche, ça devrait passer!

Du coup il me manque quand même un passage sur le couronnement et l'invasion, puisque ça a du provoquer un bel émoi chez les sectaires même si elle n'y était pas!

Et si son arrivée à Marbrume se fait irp, on va la placer au Labret pour commencer, on changera dans ta fiche quand ça sera fait!

Dernier point concernant son apprentissage de la lecture, je vois moyennement l'intérêt pour une catin/assassin, je pense que les raisons d'infiltrer Marbrume ne manquent pas!
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Irène de ValisComtesse & Modératrice
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MessageSujet: Re: Sélène Loite [Validée]   Sélène Loite [Validée] EmptyJeu 2 Avr 2020 - 11:32
Je préciserais en rp pourquoi elle n'a pas été recueilli avec les autres, et de toute façon je la présenterais à Marbrume à la milice sous sa couverture, donc au final elle va être fichée avec les autres bientôt. Mais je prend note des soucis possible entre temps !

Je vais penser à ajouter une passage sur le couronnement, le temps de trouver quoi dire car dans les marais ça a pas du changer grand chose Razz

Je te préviens quand c'est fait.
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Irène de ValisComtesse & Modératrice
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MessageSujet: Re: Sélène Loite [Validée]   Sélène Loite [Validée] EmptyJeu 2 Avr 2020 - 12:29
Et voilà, j'ai fait les modifications, plus de lecture évoquée et j'ai ajouté quelques notes sur le couronnement et le naufrage(pour expliquer comment je vais rejoindre les réfugiés depuis le labret)

Tout ce trouve dans la dernière partie !
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Sydonnie de RivefièreSergente
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MessageSujet: Re: Sélène Loite [Validée]   Sélène Loite [Validée] EmptyJeu 2 Avr 2020 - 17:52
Coucou Coucou

Je prends le relais temporairement, comme bien souvent de toute façon, même si c'est notre petit secret, les modérations se font à deux dans l'ombre de l'antre du staff héhé. Du coup, comme le souligne justement Seraphin c'est une très belle fiche, mais -il y a toujours un mais- :

- Ta fiche est très belle, très bien écrit, bien insérer dans l'ensemble, on cerne bien le personnage. Cependant on a un vrai problème d'équilibrage, je m'explique grossièrement pour que tu comprennes :

- Ton personnage est capable de se déplacer sans faire le moindre bruit, capable de se souvenir de tout sans la moindre problématique, capable de tuer sans difficulté remord, problème de conscience. En résumé : ton personnage est très intelligent, très fort au combat (dans l’assassinat), très belle, très discrète, très agile. Ça fait trop, il manque de faiblesse, de nuance, d'équilibrage. Il va falloir faire des choix, ou rajouter des grosses faiblesses à ton personnage pour compenser. Parce qu'en l'état ça donne la sensation que c'est un personnage surpuissant capable de tout, sans soucis.

Au delà ça, il y a quasi rien dire hormis deux points, mais c'est du détail :

- " J’ai fait mes petites pirouettes pour descendre de mon perchoir, et je suis allée m’asseoir près de lui, juste hors de portée de son bras et je l’ai regarder gémir une bonne heure." => A ce moment là, ton personnage est un enfant qui vient de monter à l'étage d'une grange où elle a dû utiliser une échelle donc peut-être pas une pirouette, ni un saut, elle a du contourner et passer par le petit passage que tu évoquais.

- "comment ne pas briser la moindre brindille dans un bois de pins en plein automne." => On en revient au problème de surcompétence de ton personnage, être discret c'est possible, ne pas briser la moindre brindille dans de pins en automne non. C'est trop poussé, trop trop.

Et enfin le dernier point est plus à titre d'information : Elle veut se faire passer pour un échouer et c'est très bien, l'idée d'être tombée à la flotte pourquoi pas et d'être recueilli au labret tout ça ok. Mais reste le problème souligné qui va perdurer malgré son explication. La milice, le clergé et du coup les membres du fameux naufrages ne seront pas dupe eux, donc à se méfier en permanence. A éviter. Pour le peuple, la noblesse en générale, les bobards vont passer crème, mais pas pour ceux qui étaient en lien direct avec le navire.

Voilà voilà, en soit c'est pas grand chose et beaucoup à la fois, courage ! :pompom:
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Irène de ValisComtesse & Modératrice
Irène de Valis



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MessageSujet: Re: Sélène Loite [Validée]   Sélène Loite [Validée] EmptyJeu 2 Avr 2020 - 20:02
Alors j'ai refait des modif. Pour l'équilibrage:

-J'ai ôté toute références à la maîtrise d'une discrétion extrême ou une trop grande agilité. Je garde qu'elle sait tuer sans être entendue, mais plus parce qu'elle sait tuer vite que parce qu'elle sait atteindre sa cible sans être vue.
Bref c'est une très bonne tueuse car la personne n'a pas le temps de crier au contact, mais pas un maître de la discrétion qui peut s'approcher de tout le monde sans qu'on la voit.

-J'ai précisé dans sa personnalité qu'elle était douée pour mentir, raconter une histoire avec force détails, mais pas pour simuler un sentiment qu'elle ne ressent pas, et aura donc beaucoup de mal à jouer une personne affectée(émotionnellement) si elle ne l'est pas à l'origine.
En gros facile de se donner un alibi, mais très mauvais témoin si elle se fait prendre sur le fait ou si elle est sensée être concernée.

-J'ai ajouté une fâcheuse tendance à provoqué volontairement les membres du clergé qu'elle croise ainsi qu'une propension à vouloir les tuer même hors de son objectif. Quitte à se mettre en danger quand elle s'est désignée une cible.

-J'ai changé sa couverture pour une fille d'un paysan isolé au Labret qui refusait de voir sa fille lui échapper et l'a gardé enfermée car elle se prostituait avant leur départ pour le Labret. Juste assez ressemblante pour tromper une personne qui aurait uniquement sa description mais qui pourrait tomber sur un ancien client en ville, ou quelqu'un qui connaissait le père au Labret(milice extérieure ou compagnon de picole).

-J'ai aussi enlever l'ambidextrie qui n'avait pas de justification réelle, et remplacé par coup précis 1 qui correspond plus à l'archétype assassin.

Pour les passages de pirouettes et brindilles ils sont modifiés ou supprimé pour plus de parcimonie.

Dis moi si ça convient. Sélène Loite [Validée] 3871331943
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Séraphin ChantebrumeAdministrateur
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MessageSujet: Re: Sélène Loite [Validée]   Sélène Loite [Validée] EmptyJeu 2 Avr 2020 - 23:40
Tout est bon pour moi, je te valide donc! Ta couleur arrive, ta carrière est ici, pour le reste je pense que tu connais bien la boutique^^

Amuse toi bien avec ce nouveau perso!
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MessageSujet: Re: Sélène Loite [Validée]   Sélène Loite [Validée] Empty
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