Salers est tout sauf un endroit où il fait bon vivre. Pour commencer, c'est un village presque exclusivement milicien. Certaines terres sont cultivables, et il y a également des herboristes et bûcherons, mais il est assez mal placé.
- Carte de Salers:
C'est en effet le lieu de vie le plus proche des marais. Malgré les palissades, qui sont renforcées en priorité dans cette zone-là, la plupart des fangeux passent en premier lieu par ici pour accéder au plateau. Ainsi, la vie du village est souvent ponctuée par des escarmouches contre les bêtes, qui passent parfois en nombre les protections rustiques du village et du plateau lui-même.
Bien qu'il ait été reconquis et stabilisé, ce n'est pas une place agréable, et il est de notoriété publique dans la milice qu'être assigné à Salers pendant des jours ou des semaines fait plus souvent office de sanction qu'autre chose. Les chances de se retrouver en plein coeur d'un affrontement contre des fangeux sont assez élevées, et l'organisation martiale sur les lieux est bien plus rude que dans les autres villages ou postes avancés. Le tenant des lieux, le Sergent André, est un homme rude et terriblement sévère. Mais c'est une nécessité à la survie de tous.
En contrepartie, les miliciens qui y travaillent et y survivent bénéficient d'une réputation de solides gaillards.
En terme de construction, les baraques sont éparpillées un peu à qui mieux mieux, vestige de l'ancien village qui siégeait là avant, et tout autour, de hautes et solides palissades de bois ont été érigées pour protéger les garnisons. Contrairement au reste du village, l'on n'a pas de commerce ou de petites échoppes. Les provisions viennent essentiellement des autres villages par convois, et la rétribution des livreurs est d'avoir la vie sauve grâce au travail de protection des soldats.
On trouve, comme seul « commerce » à proprement parler une forge. Les ouvriers travaillent le fer récolté dans une mine non loin du village, et s'en servent pour renouveler les stocks de la garnison, ainsi que pour réparer les armes hors d'usage. Certaines, l'excédent, est envoyé dans les autres villages sous forme d'outils, d'armes, ou de minerai brut qui sera traité plus tard.