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 Du rififi au portillon

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Othon ZollernCoutilier
Othon Zollern



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MessageSujet: Du rififi au portillon   Du rififi au portillon EmptySam 12 Déc 2015 - 0:27
Les jours de marché sont aussi jour de gageure, comme l'avait appris Othon à ses dépends. Depuis que le duc, dans sa mansuétude, avait octroyé à notre jeune héros son plus grand souhait, celui-ci n'avait cessé, de jour en jour, de réaliser à quel point il s'était leurré sur la justesse de ses désirs. Le croquant, après s'être imaginé passant ses journées dés en main, au sommet de quelque parapet, s'était retrouvé aux portes de la cité, ménageant une foule populeuse de gueux avides d'aller écouler leurs stock sur la grand'place.

S'il déléguait aisément, grade oblige, la besogne musclée à ses cerbères, Othon n'en écopait pas moins d'édifiant rapports adressés à sa hiérarchie. Le manque d'effectif se faisant sentir, au lieu de mater les émeutiers lorsque ceux-ci s'éprenaient de vindicte, on se contentait désormais d'isoler les plus virulents hors-les-murs, et l'on ajoutait une marque au registre. Ainsi, en quelques semaines de service, ce n'était pas moins de vingt mouvements de foule braillarde que l'on avait recensé. "Aussi, je vous prie d'intercéder au près du bailli de nostre bon duc pour qu'il octroie à ma brigade deux coutelleries de plus, pourvue de bonnes arbalestries et de force dondaines, car si la gueusaille venait à s'enhardir plus encore, je crains qu'il ne nous faille en pourfendre quelqu'un afin de la mater." concluait le sympathique Othon en fin de rapport.

Les formalités expédiées, ce zélé factionnaire fut bientôt cheffé de son plus beau chapel (tout ferré s'il vous plait), et pointant sa masse à ailette comme une badine de marche, on put le voir trainer s'extirper de ce qui lui faisait office d'antre - une bien vilaine guérite en bois vermoulu, à trois pas de la porte du crépuscule. Triturant sa moustache de la senestre, il gagna d'un pas hardi la herse, où se pressaient, tout ébaudis, une horde de gueux braillards. Il faut le rappeler, c'était jour de marché.

Bientôt, après que l'on eut repoussé ces incorrigibles impatients à coup de pique, la grille fut finalement levée, et chacun des coutiller, bramant des ordres à leurs grognards, déployèrent ceux-ci en une succession de cordons toujours plus fermés. Non sans émotion, Othon observait la larme à l’œil ce déploiement, comme un berger veillant sur son cheptel. Il avait longtemps instruit ses bousiers de la nécessité d'un pareil stratagème, et voir les belles couleurs ocre-marron-terre des miliciens en mouvement lui causait le plus grand émoi.

Hélas, ô combien hélas, l'attroupement se fit foule, et la foule se fit horde ; bientôt, on eut dit que toute la gueusaille du Labret avait fait le déplacement pour écouler ses topinambours. Les incidents ne tardèrent point à poindre. Sautant de son piédestal, c'est alors qu'Othon entrait en scène. Il voletait entre les cordons d'hommes en armes, tâchant d'éconduire par son verbe haut et son sens du consensus les quelques récalcitrant que la menace n'avait su dissuader. Si la plupart savait se montrer obtempérant devant l'air exalté de ce brave Othon, il s'en trouvait hélas toujours certains, trop véhéments pour qu'on ne les laisse procéder sans passer par la case bastonnade.

Après qu'il eut vertement sermonné un croquant déjà bleui par son premier entretient avec un coutilier, Othon fut interpellé par une agitation, deux rangs en avant. Se glissant au travers de ses hommes, la masse d'arme à la main, il s'en alla s'enquérir des requêtes populaires, demandant aux gueux d'un ton enjoué : "Eh bien mes tout-beaux, que veux-ce dire ? On se rebelle ?"

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Raphaël HavresacMarin
Raphaël Havresac



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MessageSujet: Re: Du rififi au portillon   Du rififi au portillon EmptyLun 14 Déc 2015 - 13:39
Je n'avais pas eut d'autre choix que de me rendre à la Grande Porte.

Il me fallait quelque chose qui faisait de plus en plus défaut à Marbrume ces derniers temps : du bois et du goudron. Les stocks étaient de plus en plus mince dans les entrepôts de la ville, les Fangeux rendant tout réapprovisionnement compliqué et dangereux. La pénurie s'étant installée, les prix avaient flambés et je n'avais plus les moyens pour acheter la matière première indispensable à l'entretien de ma barque.

Je m'étais donc décidé, non sans appréhension, à me rendre à la Porte du Crépuscule afin de négocier avec un marchand de l’extérieur pour m'approvisionner au prix le plus juste possible. J'avais pris mes précautions : j'avais demandé à Yseult et Eric, deux pêcheurs biens bâtis, de m'accompagner au cas où les choses tournaient mal et mon couteau à portée de main me rassurais un peu. Nous étions arrivés à la porte quelques heures avant qu'elle ne s'ouvre. Je savais que l'ouverture donnais toujours lieu à de véritables foires d'empoigne et mieux valait être bien placés pour trouver le bon interlocuteur et fuir le mauvais.

A peine la porte s'ouvrait-elle que la folie sembla s'emparer de la foule. Les gens allaient dans tous les sens, les gardes vociféraient des ordres à qui pouvais les entendre et j'avais repéré pas moins de cinq voleurs qui se mêlaient à la foule. La peste soit des terriens qui ne savaient rien faire d'autre que du bruit et de la poussière... Je finis par trouver un vendeur de bois et de goudron qui me demanda un prix exorbitant pour sa marchandise. Je lui dit que je n'étais pas intéressé et tournais les talons pour trouver un autre fournisseur, lorsque je l'entendis brailler dans mon dos.

Foutus pêcheurs arrogants et pingres, c'est toujours trop cher pour vous, hein ?!

D'habitude j'ignorais les injures et les provocations, mais la foule tourbillonnante m'avais mis de mauvaise humeur. Je fis donc demi tour, flanqué de mes deux acolytes, et m'adressais au marchand indélicat.

Dis donc mon gros, c'est pas parce que tu n'arrive pas à trouver des pigeons avec ta marchandise hors de prix que tu peux te permettre de nous insulter ! Si j'étais toi je baisserais d'un ton et je reverrais mes prix, saloperie de demi-Banni !

Le marchand me répondis avec véhémence, me traitant de tous les noms d'oiseaux que l'on puisse imaginer, ce à quoi je répliquais par différents noms de poissons et crustacés. Le ton continua de monter et une troupe se massa progressivement autour de nous. Je dégainais mon couteau lorsqu'un sergent à la moustache fournie arriva et s'interposa entre nous.

Eh bien mes tout-beaux, que veux-ce dire ? On se rebelle ?

En rage, j'expliquais la situation au sergent.

Cette raclure tente d'arnaquer les gens avec des prix au delà du raisonnable et il provoque ceux qui refusent de se laisser faire ! Vous avez deux solutions Sergent : le foutre dehors manu militari ou me laisser lui percer sa grosse bedaine pour voir de quoi elle est remplie !
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Théodemar Ecuviel
Théodemar Ecuviel



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MessageSujet: Re: Du rififi au portillon   Du rififi au portillon EmptyMer 16 Déc 2015 - 21:14
Et voila que sa recommencait ! A chaque fois c'est la même chose ! Tout ses gueux ne sachant pas marché sans ce marcher eux même dessus. Théodemar en avait plus que marre. Il devait visité ses petits étals à la porte du Crépuscule mais évidemment, les gueux ne pouvait pas être discipliné, c'était dans leur nature. Quand il arriva devant la porte, il distinguait à peine ses pieds et il avait plus d'une fois envoyé paître avec un violent coup de poing dans le visage des pauvres lui demandant une piècette ou même envoyer un coup de pied à un gosse mendiant sa pitance.

Il arriva enfin devant la porte avec son escorte de cinq hommes en armes et deux serviteurs, Il avait croisé trois pécheurs dont 2 pas très commode. Il poursuivit son chemin devant un de ses étals de chasse .. enfin de chasse, de trappeur surtout. Et les affaires allaient mal pour le commerce de peaux.

"Mon ami .. mon ami. Je vais devoir fermé votre étals ... ou du moins, vous devrez vous passé de ma protection. "

"Qu .. quoi ? Mais pourquoi ? "

Le vieux trappeur était mal, il avait peur et transpiré abondamment.

"Pourquoi ? Eh bien ... parce que vous ne m'avez pas fait gaffé une seule piècette d'argent ce mois ci. J'ai investi peu d'argent certes mais quand j'investis, je souhaite gagné la récompense de mon investissement. Allez, partez.

Il semblait résigné, il fit mine de vouloir reprendre ses peaux quand je le coupa dans son élan

" Tututut ! Vous laissez ça, ici. Après tout, c'est grâce à mes chasseurs que vous avez ces peaux. Allez, on s'en va et vite ou j'appelle la garde.

Il partit alors sans demandé son reste, tête vers le bas avec pour seule richesse sa tunique rongée par les mites. J'ordonna à deux de mes hommes de démanteler l'étals et le marchand arriva devant son marchand de bois et de goudron qui était en pleine dispute avec le pècheur qu'il avait vu il y a quelque instants avant. Il dit alors avec un sourire

"Allons bon mon cher ? Que ce passe t-il ?

Le marchand lui expliqua la situation, Théodemar se mit à rire et dit:

" Je vous l'avais dit, Ivan ! Vous demandez beaucoup trop. Allons mon cher marin, ne vous énervez pas pour cela. Je vous fait un lot de 20 planches à 20 pièces de bronze et un pot de goudron à 1 pièce d'argent

Quoi ?! Mais .. mais ...

Théodemar regarda le marchand et dit avec un sourire

"Fermez là, Ivan. Où je laisse le pêcheur vous éventrez et vous videz comme un saumon. Il se tourna vers le Sergent et dit
"Ce n'est rien, Sergent. Vous pouvez retourné à votre poste
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Othon ZollernCoutilier
Othon Zollern



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MessageSujet: Re: Du rififi au portillon   Du rififi au portillon EmptyMer 16 Déc 2015 - 23:30
Othon, dont le sang et l'uniforme avaient décuplé l'orgueil, ne gouta guère de se faire ainsi apostropher par ce bougre de marin. Le vilain canif de ce dernier ne rendait pas moins nerveux notre héros, qui chatouillé dans son honneur, commençait à sentir une démangeaison au niveau de la masse d'arme. Ce zélé serviteur du duc s’apprêtait donc tout justement à corriger son commensal, quand soudain surgirent plusieurs nouveaux protagonistes.

C'est que l'autre marchand venait d'être rejoint par ce qui semblait être son chef de guilde, rien de moins. Celui-ci ne tarda pas d'ailleurs à reprendre les discussions en main, et à son grand dam, Othon fut bientôt englué dans des affaires d'argent. La peste soit de ces maquignons! Voila qu'on l'impliquait dans ces avilissantes activités, quand lui, plein d'idéaux, entendait passer ses journées à surveiller le rempart en battant les cartes. Devant le peu de respect que ces gens témoignaient envers les hautes aspirations de votre serviteur, celui-ci se désintéressa progressivement de la discussion.

Il y fut pourtant bientôt entraîné à nouveau, quand le grand ponte le pria de s'en retourner à sa besogne. C'en était trop pour notre charismatique factionnaire, qui n'eut manqué de souffleter le coquin si celui-ci avait quelque goûte de sang bleu dans ses veines. Faute de mieux, il affecta un air contrit, se bornant à quelques mots envers le marchand : "La milice sait se souvenir de ceux qui lui rendent service", lâcha-t-il laconiquement, avant de se tourner vers le marin : là, petit père! Posez donc ce braquemart, avant que vous ne vous estropiez!"

La chose étant dite, le zélé factionnaire s'en alla regagner ses pénates. Pourtant, loin de l'avoir soulagé d'un poids, l'intervention du maquignon lui causait un grand tracas. S'il avait pu être passablement dérangé par le réquisitoire du marin, Othon se trouvait justement outré qu'un marchand daigne lui donner des ordres. À mesure qu'il regagnait sa cahute, notre héros frémissait d'ardeur. S'installant devant sa modeste table, il bouillait. Le contact avec son siège de campagne lui fit l'effet du fer à blanc, et on put le revoir, juste après, sortir en trombe à nouveau.

Il s'en alla prestement replonger dans la foule, et après quelques instants de recherche, vint se porter au devant du marin, lequel se trouvait affairé avec ses longues planches et son goudron. À son tour, Othon apostropha l'agreste personnage, d'une main sur l'épaule toute paternelle. "Mon bon, halte! Je crains que vous ne soyez la victime d'un méchante cabale! lança-t-il empreint d'une sollicitude mauvaise, car voyez devant vous : il reste encore une porte à passer." C'était chose vraie, car la grand'porte demeurait constituée de deux enceintes ; c'était précisément sur cet entre-deux qu'Othon se trouvait chargé de la surveillance. "Or le duc ne prélève la taxe qu'au passage de la deuxième herse! Voila pourquoi ce marchand tout à l'heure vous bradait son bien ; c'est qu'en les vendant ici, c'est vous qui lui faites une ristourne!"

Ce manège était chose commune, à vrai dire ; et de plus en plus de paysans recourait à cet artifice pour écouler leurs biens aux pieds même des portes, plutôt que dans la grand'rue des Hytres. Si autrefois, personne n'eut été assez sot pour acheter des denrées hors-les-murs, et devoir payer eux même la taxe, aujourd'hui, c'était devenu une pratique de plus en plus tenace, en raison de la disette. Si la chose n'inquiétait guère Othon - après tout, le duc percevait toujours sa taxe -, elle avait le mérite de l'irriter, sa barbacane, originellement d'apparence toute martiale étant devenue un ersatz de foire populaire. Ce marin, même s'il l'ignorait encore, allait être un tournant décisif dans l'inaction du zélé sergent face à l'enlisement rampant de SA porte.

"Eh bien, qu'en dites vous, compère ? Par les démons, ce maquignon voudrait vous endauffer, il me semble bien. Hé, peste! tout cela m’exècre, et aussi vrai que mes aïeux défendirent leurs gens contre les sauvages, j'entends sauver le bon peuple du marketing agressif. Allons demander quelque compte à cet Ivan, ce fieffé voleur!"

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Raphaël HavresacMarin
Raphaël Havresac



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MessageSujet: Re: Du rififi au portillon   Du rififi au portillon EmptyLun 21 Déc 2015 - 17:25
Un marchand crapuleux, un chef de guilde faussement arrangeant, une taxe mal placée et un sergent zélé : la journée était très éprouvante pour mes nerfs.

Je posais donc tout mon attirail en demandant à mes acolytes de garder un œil dessus et couru derrière le sergent qui fendait la foule sans m'attendre. Nous passâmes d'interminables minutes à slalomer entre les acheteurs, vendeurs et autres arnaqueurs de tout poils avant d'apercevoir le marchand en question. Le sergent s’approcha de son stand et lui glissa quelques mots que je ne puis entendre. A son air apeuré et sa pâleur soudaine, je devinais que l'homme d'arme n'avait probablement pas échangé de simples politesses. Le sergent était étrange et un peu arrogant, mais au moins il était efficace.

Ivan lui indiqua du doigt une direction et le sergent me fit un signe de le suivre. N'ayant pas le choix, je me jetais à nouveau dans la marée humaine qui déferlait entre les deux herses.

Nous avions fait à peine quelques mètres, lorsque je sentis quelques chose fouiller dans ma poche. Par réflexe j'attrapais fermement un poignet fin et délicat avant le poser le regard sur une jeune fille qui tentais de m'escamoter. Elle ne devait pas avoir plus que 7 ans et était d'une maigreur à faire peur. A se demander comment elle pouvait tenir debout avec des jambes aussi faméliques. J'étais certes de mauvaise humeur mais je ne pouvais rester insensible à la détresse d'une enfant à demi morte de faim. Je repris donc ma bourse en la fixant des yeux et sans la lâcher. Je desserrerais les cordons et lui glissait quelques pièces sans un mot. Lorsque je le lâchait elle me regarda avec des yeux ronds de stupeur et disparut dans la foule en quelques secondes.

Nous jouâmes de coudes afin de retrouver le chef de guilde qui m'avait fait cette offre si alléchante quelques minutes auparavant. Cette fois je m'approchais suffisamment pour écouter ce que le sergent avait à dire à ce marchand indélicat.

Dis-donc mon brave ! Je ne saurais tolérer toute cette coquinerie dont vous avez fait si habilement acte pour détrousser icelui marin ! Vous n'êtes pas sans savoir que la taxe à notre bon duc est due à la seconde et non la prime herse... Auriez vous fait acte de charité ? Si fait, vous ne me semblez pourtant pas être un mécène mais plutôt un vil coquin qui tente d’asseoir ses marges sur ses clients !

Je n'avais pas saisi l'intégralité du charabia du sergent mais les grandes lignes étaient plus que claires. Je crus donc bon d'ajouter :

Vous allez me rembourser le prix de la taxe ou je vous réserve le même sort que celui d'Ivan !
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Théodemar Ecuviel
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MessageSujet: Re: Du rififi au portillon   Du rififi au portillon EmptyLun 21 Déc 2015 - 17:57
Théodemar avait fait une petite affaire en achetant un étal de viande et d'épices, c'est que 'c'était cher et rare en ces temps troublés mais loin de là de faire enflé les prix au contraire, rien de mieux que de baisser au maximum les prix pour ensuite attendre un peu et les rehaussé par la suite. Théodemar ce félicité intérieurement lorsqu'il aperçu le sergent de tout à l'heure et le marin qu'il avait escroqué si gentiment bradé les prix des matériaux dont il avait besoin.

[B]Dis-donc mon brave ! Je ne saurais tolérer toute cette coquinerie dont vous avez fait si habilement acte pour détrousser icelui marin ! Vous n'êtes pas sans savoir que la taxe à notre bon duc est due à la seconde porte et non la prime herse... Auriez vous fait acte de charité ? Si fait, vous ne me semblez pourtant pas être un mécène mais plutôt un vil coquin qui tente d’asseoir ses marges sur ses clients ![b]

"Allons bon et qui êtes vous Sergent pour vous mêler d'affaires marchandes ? Si vous êtes payé -ou pas- c'est pour garder les yeux ouverts et garder ces portes pour que des Fangueux ou bannis n'y entre.

Il regarda ensuite le marin et sourit par la suite. Ses 5 hommes d'armes se mirent à côté de leur employeurs. Ils étaient vêtu d'une armure entièrement rouge et il avait un heaume en forme de loup rouge. C'était des mercenaires de la compagnie du loup, de puissants guerriers.

''Et que comptez vous faire avec votre canif .. Hm ? C'est comme ça que vous vous ferez tué mon bon ami, en ne disant pas 's'il vous plait'"

Puis, il prit une bourse situé à sa ceinture et la souppesa. Il lui envoya d'un geste sec et dit avec un sourire

"De quoi payé la taxe, finir vos achats et peut-être manger à votre faim pendant une ou deux semaines

Il sourit puis dit par la suite

"Allons, bon vent messieurs et que la Trinité vous garde''

Puis il disparut dans la marée humaine avec sa suite.
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