[TERMINÉ] Gare en fuyant le scorpion à éviter la morsure du cobra [Rosen x Jocelyn]

La journée est encore chaude, alors que l'automne a démarré. Cette prolongation de l'été est une bonne chose, surtout qu'il a pas mal plu quelques jours auparavant. Et la pluie interdit les sorties, tout comme le temps couvert. Ici, un ciel bleu, enfin dégagé de ses nuages, autorise d'aller se balader. La terre exhale une agréable odeur et il est temps de refaire ses réserves. Mais surtout, il est temps de reprendre l'entrainement de son nouveau faucon. Cet entraînement est théoriquement terminé pour notre fauconnier, mais entre la théorie et la pratique...

Et quitte à faire une sortie, autant passer une nuit ou deux dehors. Bon, il pourrait aller vers les lieux où il a quelques abris pour faire en sorte que la sortie soit agréable, mais il préfère la rendre utile. Et quelques rumeurs courent sur Sombrebois. Oh, que quelques clampins y vivent, tous les bannis le savent. Des bûcherons commandés par un guerrier à la hache. Une sorte de poste arrière pour la récolte de bois. Pour tout dire, Jocelyn trouve le choix du lieu stupide. L'endroit est isolé et désaxé, avec des défenses pour ainsi dire inexistantes. Oh, il y a bien quelques habitations qui tiennent à peu près debout, semble-t-il, mais la milice n'a pas de raisons d'y passer. Il n'y a aucune terre agricole potable dans ce qui pourrait être une enceinte et le transport doit être couvert par des mercenaires, niveau rentabilité, c'est la merde. Quitte à s'installer quelque part, Traquemont était un bien meilleur choix. Seulement voilà, il semblerait que les clampins aient placé une palissade, renforçant quelque peu les défenses.

En toute honnêteté, ça n'a encore rien d'inquiétant. Mais si l'armée du Roi peut disposer d'une base arrière dans les Marais, en plus de celle partant de la route, ils pourraient prendre le village des bannis en tenaille. Alors, surveiller ce qui se passe à Sombrebois pouvait être l'objectif numéro 2 du fauconnier. Son dernier objectif, valable pour chaque sortie, étant de ramener de la nourriture. Mais là, après une nuit au dehors, il est un poil trop loin de ses "champs sauvages". S'il pense pouvoir atteindre Sombrebois avant la nuit, il n'aura pas le temps d'inspecter les lieux et devra le faire au matin. Alors, arriver en avance ne servira à rien, autant en profiter pour entraîner le faucon, qu'il libère.

Et c'est là, en zone boisière, alors que son faucon s'élève dans le ciel et décrit des cercles, qu'un galop se fait entendre. Des chevaux, il y en a. Des sauvages, parfois quelques dressés. Mais rarement dans cette zone-ci. Les marécages ne sont pas loin, alors que les routes, oui. Personne de sain d'esprit. Mais dans le doute, les fous existent aussi, il sort son arc, avant de voir le cheval, sans cavalier. Il est fort probable que le cavalier ait été abattu, ou désarçonné, s'il a eu de la chance. L'harnachement du cheval indique qu'il est dressé, d'autant qu'il ne semble pas avoir peur de notre banni. Jocelyn, son truc, c'est les oiseaux, les bipèdes, mais dans sa ferme, plus petit, il a vu chèvres, chevaux, vaches et autres moutons. Il fait signe au cheval, sans émettre ce "oh" typique qui les calme, car faire du bruit est assurément une mauvaise idée en territoire ennemi. Et tout ce qui vit et se balade sur deux jambes est hostile par ici. Possible que le maître du cheval soit devenu fangeux, d'ailleurs. Mais il a des besaces. La zone n'est pas faite pour un canasson, sauf si on connait les chemins. Et un cheval, ça fournira pas mal de barbaque à ces collègues humains. Sauf que Jocelyn sait le boulot que c'est de dresser un cheval. Avec un sauvage, il aurait moins hésité, mais là.

Va-t-en savoir pourquoi, mais un humain masqué et qui ne dévoile quasi aucun centimètre de peau n'inquiète pas un cheval, et ce dernier semble rassuré par la présence de l'humain. Jocelyn s'en approche, s'empare des rênes, lui flatte l'encolure et s'apprête à vérifier ses bagages. Mais le banni est connu pour être prudent. Trop, sans doute. Un cheval dressé sans cavalier, c'est louche. Vu le côté dont il est venu, il a fui Sombrebois ou le chemin qui mène de Sombrebois à Marbrume. Et vu la valeur d'un canasson, son propriétaire doit le rechercher car un cheval non blessé, ça fuit le danger, puis ça se calme. Et on peut le récupérer.

Le banni noue les rênes sur une branche basse, afin de permettre au cheval de brouter tout en l'empêchant de fuir. Il reste un butin à prendre. Puis il grimpe dans un arbre feuillu, histoire de voir sans être (trop) vu et bande son arc, inspectant les alentours. Les traces de pas du cheval sont visibles, c'est une piste qu'un non traqueur pourrait suivre. Et cela vaut la peine de patienter une heure ou deux, d'autant que son faucon semble ravi de voler et chasser. Même s'il a raté deux proies, ça, Jocelyn le voit d'ici. Oui, son faucon est encore jeune.

La patience est une vertu, et quand elle est récompensée, ça n'en est que meilleur. Bien qu'il y ait quelques surprises. Le cavalier porte jupon. Et il n'est pas nul dans sa manière de se déplacer. L'arc qu'elle porte semble indiquer que ça pourrait être une chasseuse. Mais bon, dès qu'elle verra son cheval, un soulagement devrait se marquer dans son attitude. Et le temps qu'elle réalise qu'il est attaché, il sera trop tard. S'il rajoute un arc à ses prises, ça sera vraiment une bonne journée. Et quand la dame s'avance vers le cheval, une flèche se plante devant les pieds de la donzelle, suivi d'un message, chuchoté mais clair :

- Bouge seulement une oreille, ma jolie, et la prochaine flèche te transpercera de part en part ! Tu déposes ton arc, ton carquois et tu recules gentiment, si tu veux encore espérer repartir en vie.

La première flèche pourrait être un coup de chance, mais c'est un pari risqué à prendre. Jocelyn est prêt à lui laisser une chance si elle se désarme. Sinon, vu le butin, il n'aura aucun mal à la tuer. Il ne prendra pas de risques inconsidérés, c'est un banni prudent. C'est ainsi qu'il a survécu jusqu'ici.

Elle me ferait presque rire, ce qui est une fausse bonne idée. Le coup de la faible femme qui n'est pas un danger, ça n'est pas à lui qu'on le fera. Mais c'est quoi cette propension que j'ai de trouver des femmes un peu partout en dehors de Marbrume. Les hommes ne sortent plus, ou quoi ?

- Tu sais monter un cheval et tu es archère. Tu es une menace !

Qu'elle ne le prenne pas pour un marcassin, ça va mal tourner.

- Tu retires ton arc, ton carquois et tu recules lentement. Ne m'oblige pas à répéter.

J'ai du mal à cerner ce qu'elle est. L'idée première serait milicienne, évidemment. Mais elle n'en porte pas les couleurs. Et pourtant, elle se déplace plus que correctement dans ce milieu, et silencieusement, ce qui n'est pas naturel. Elle a l'expérience de l'extérieur. La meilleure option est donc "chasseresse". Une collègue, en somme. Mais depuis quand les chasseresses ont des chevaux pour les aider ? Je ne connais vraiment pas assez son monde que pour trouver une réponse. Peut-être livre-t-elle des choses d'un village à l'autre.

- Tu fuis un fangeux ? Tu chasses une monture, plutôt. Et si tu veux une information surprenante, du fangeux, il y en a partout ! Et si celui que tu fuis te faisait la chasse, il t'aurait déjà bouffée. En prime, tu aurais couru l'arc à la main et pas dans le dos.

Elle me prend vraiment pour un marcassin. Il y a un point que je suis prêt à lui reconnaître, c'est qu'elle n'avait aucune raison d'imaginer croiser quelqu'un par ici. Côté banni, ça n'est pas notre coin préféré, la zone, si on la connait mal, est marécageuse et piégeuse, et en prime elle est assez mouvante. Il faut savoir lire le terrain et même si c'est un domaine où je me défends bien, je peux me laisser surprendre et c'est pour cela que je reste sur des pistes relativement sûre. Les miliciens passent peu par ici, pour les mêmes raisons. Et côté Sombrebois, une route à peu près dessinée sépare le bourg du village perdu de Balazuc. Et vu que la faune est assez abondante, même pour la chasse, il n'est pas nécessaire de s'éloigner à plus d'une journée à pied pour trouver de quoi grailler, côté viande. Par contre, même pour les arbres fruitiers, il doute d'en trouver masse par ici. Et les terres ne semblent pas cultivables. En clair, ils doivent faire du gras là-bas.

- Houla hup ? Balazuc !

C'est un village en ruines qui devrait pas mal plaire à la Fange. En tous les cas, c'est un lieu par lequel je ne passe pas, même si les villages ont l'avantage d'avoir des habitations qui ont encore des murs, et des étages, et que cela reste la meilleure protection par rapport à la Fange. Ici, on est plutôt proche de la route qui sépare Balazuc de Lods. Enfin, la "route". Le chemin n'est plus visible, mais il existait. La nature y a repris ses droits, comme dans pas mal d'autres endroits d'ailleurs. Mais avec un cheval, rester sur le "chemin" est le plus sûr. Il voit à peu près par où passer pour rejoindre Balazuc et pourrait négocier l'information, si nécessaire.

- J'ignore comment ça fonctionne dans ton monde, mais je sais comment ça fonctionne dans le mien. Et comme je suis du bon côté de l'arme, c'est mon mode de fonctionnement qui domine. Cette jument, ainsi que ce qu'elle transporte, est à moi. Prise de guerre. Et tu m'appartiens aussi. Donc ton arc, ton carquois...

Je réfléchis, l'inspectant du regard de pied en cape.

- Tes vêtements pourraient convenir à ma compagne, mais ils semblent sortir un peu du commun. Cela pourrait la rendre reconnaissable. Puis les nuits sont fraîches pour se balader nue et sans arme. Mais comme tu l'as dit, les temps sont durs...

Je lui souris. Jusqu'ici, j'ai toujours voulu rassuré mes partenaires d'un jour sur mes intentions. Non, je ne suis pas un violeur. Oui, je peux aider sans contrepartie. Ici, elle s'imagine certainement ce que je pourrais encore exiger d'elle et je préfère qu'elle ait peur. Elle évitera de vouloir me revoir une fois qu'elle aura trouvé des secours en se disant qu'elle a eu de la chance. Si je passais à l'action par contre, c'est la vengeance qui serait son moteur... Ici, elle perdrait deux sacoches, un arc et un carquois et repartirait entière. Vu qu'en prime j'aurais pu la torturer, la violer et la laisser nue et sans défense, elle s'estimera chanceuse.

- Alors, ma jolie, tu vas me dire ton nom, celui de ma jument et me dire ce que tu fous ici. Et si au milieu de tout ça tu me trouves des bonnes raisons pour que je te laisse repartir et que je t'indique comment rejoindre Balazuc, balance-les. Tu m'as déjà fait perdre trop de temps...

Je ne suis pas là pour perdre mon temps. Je ne suis pas là pour m'amuser. Elle m'obéit, abandonne son arc et son carquois ou je la plante. Pour l'heure, l'option de l'abandonner là, sans arme et sans monture, est celle qui me plaît le plus.

- Oh, que cette jument ait été à vous, je n'en doute pas trop. Elle n'est pas sauvage et elle transporte du matériel. Ce dont je doute, c'est que le fangeux ait existé ou qu'il te poursuive toujours.

Bon, elle m'obéit enfin, abandonne son arc et son carquois et me lance un regard farouche. Elle a de l'orgueil, ça me plaît. J'attends qu'elle recule. Si elle peut récupérer son arme en trois pas, j'ai évidemment le temps de la planter, mais elle pourrait être tentée. Autant éviter.

- Et on recule. Tu me fais perdre mon temps. Et c'est une mauvaise idée de faire perdre patience à un homme qui te tient au bout de son arme...

Un ton même pas directif, plutôt calme. La voix de l'individu maître de ses nerfs et qui sait parfaitement ce qu'il fait. Le plus amusant, en l'état, est que c'est vrai, je sais ce que je fais et ce que je veux. Je la vois qui réfléchit, cherche une solution et je ne peux lui en vouloir. Je ferais pareil à sa place. Mais l'information qu'elle lâche est énorme. Elle est Rosen, Baronne de Sombrebois. Je lui dirai bien qu'il faut vraiment qu'elle arrête de me prendre pour un marcassin, mais là, et je sais que mon visage a marqué la surprise, ce qui me déçoit, je me dois de songer que le propos est vrai. La tenue qui sent les écus, un cheval dressé, un arc de bonne facture, ça sent la haute. J'ai un sourire mauvais.

- Oh, votre seigneurie, j'espère que vous me pardonnerez mes attitudes de gueux, mais je n'ai jamais côtoyé des gens de la haute. Alors, si un jour il me faut témoigner de votre mésaventure, sachez que je soutiendrai mordicus que jamais vous n'avez accepté d'être ma chose, que vous êtes restée digne et que vos pensées étaient tournées vers votre époux. Il n'empêche, vous m'appartenez. Et il faudra t'y faire !

Elle commence à disserter sur le fait de voyager seule, m'apprend que son mari est banni, ce qui m'arrache un sourire.

- Tu penses vraiment qu'un banni mordu, qui n'est interdit que de la grande cité, va attirer ma sympathie ? Je suis ravi, au contraire, que vous vous déchiriez au point que même vos sang bleus se retrouvent chasser et deviennent à leur tour des gueux. Bon, comme c'est récent, il doit lui rester une parcelle de pouvoir, pas de prestige par contre car avoir le cul béni n'en présente aucun. Mais c'est une bonne chose... pour moi. Le contenu de ses sacoches doit être de qualité.

Je n'ai pas abandonné la baronne du regard et ajoute.

- Je vous laisserai vos chaussures si vous apprenez à obéir. Pieds nus, ces lieux sont un enfer et vous ne rejoindriez pas la civilisation. Vous voyez, un maître peut être bon. Il est à espérer que votre époux l'avait été, du temps de sa splendeur.

C'est le moment où elle me dresse le portrait de Sombrebois et ce portrait est assez honnête. De la viande à profusion, peu de fruits et légumes. Elle tente de m'acheter en me proposant de me fournir en fruits et légumes par la suite. Je la laisse aller au bout de son raisonnement. Mais une chose est sûre, elle n'y connait rien en agriculture. Ah, elle propose même de me recruter car ils ont besoin d'aide à Sombrebois. De cela, je ne doute pas. Surtout si le baron est banni.

- Bon, tu marques un point, petite. A Sombrebois, il n'y a ni fruits ni légumes. La terre ne s'y prête pas. Vous devez pouvoir trouver quelques noix, si un arbre fruitier pousse, cela tiendrait du miracle et clairement, cette terre ne peut accueillir aucun champ, à moins de savoir la travailler. Mais aucun agriculteur sain d'esprit n'irait se perdre ici, dans la zone la plus stérile de tout ce qui reste du Morguestanc. Si tu me permets cet avis, Baronne, vous devriez abandonner les lieux et remonter là où les terres sont cultivables, et plus proche des routes royales. Même les bannis ne s'installeraient pas ici.

Voilà pour le premier point. Son titre ne m'impressionne pas, ni le lieu où elle vit. L'envie d'enfoncer le clou s'impose en moi.

- Et quitte à te décevoir, poupée, je sais où trouver des légumes, sans devoir passer dans une ville pour les acheter. Et je sais chasser, aussi. Mais si comme aujourd'hui j'ai la chance que tout me tombe tout cuit dans le bec, je ne vais pas m'en priver. Et j'ai foutrement mieux à faire que d'aller m'enfermer derrière des palissades tels vos prisonniers qui s'enferment dans les murs de la capitale. je préfère ma liberté, ici, au milieu de la faune, de la flore et malgré la fange.

L'échange de service qu'elle a envisagé est un flop retentissant et ça ne doit pas être très bon pour son moral. Elle ignorait juste que je n'ai besoin de personne. Mais ça n'est pas forcément vrai pour tous mes compagnons d'infortune et cela me travaille. L'a-t-elle remarqué quand elle cherche à connaître mon identité ?

- Mon nom t'importe peu. Quand tu parleras de moi, tu useras probablement d'un sobriquet du style "Le masqué". Mais les miens m'appellent plus aisément "Le fauconnier". Il est dressé pour la chasse, mais il sait attaquer aussi. En général les yeux. Ce qu'il fera si tu bouges pendant que je descends de cet arbre.

Ma descente sera rapide. Il y a des chances qu'elle ait cherché mon faucon du regard, dans les cieux. Il y a même des chances qu'elle l'ait vu. Je récupère son arc et son carquois et les met à mon dos, tout en conservant, évidemment, mon arc de chasse avec une flèche encochée.

- Mais d'autres gens, moins adaptés à mon mode de vie, pourraient être intéressés par ta proposition. Ou certains qui aiment étendre leur domaine d'activité.

Je me dirige vers la jument et la libère de ses sacoches, que je passe autour de mes épaules, sans en vérifier le contenu. Les sacoches seules ont déjà une vraie valeur. Elles sont solides. Je pourrai toujours inspecter le contenu plus tard.

- Je te laisse ton cheval, je n'en ai pas l'utilité et j'ai trop conscience du travail que ça représente d'en dresser un que pour le faire bouffer. J'aurais bien pris la robe, juste pour t'apprendre ce que c'est, d'être humilié, mais je renonce à l'idée. Tu pourrais vouloir te venger sur ceux qui seraient intéressés par un échange. Balazuc est par là, à un quart de journée à cheval. De là, tu trouveras le chemin vers Sombrebois. A cheval, j'éviterai la ligne directe, à cause des marécages. Tu y perdrais ta monture.

La journée sera trop avancée que pour tenter de rejoindre Sombrebois, cela fait une nuit où elle sera bloquée, ainsi qu'une fin de journée, période où moi je pourrai avancer.

- Fais l'idiote, envoie du monde à ma recherche et je te mène une guerre totale. Je sais me débrouiller seul, je connais le terrain. Je ne prétends pas que je gagnerai, mais si je dois partir je ne partirai pas seul. Et si je devais bien m'en sortir, je sais où tu vis et par où tu passes.

Je m'éloigne, sans un regard vers elle et sans crainte. Si elle devait m'attaquer, j'entendrai ses déplacements. Le vrai danger viendrait si elle le faisait avec son cheval. C'est pour cela que je me déplace en longeant les arbres. Elle pourrait, par orgueil, vouloir me reprendre mes prises de guerre mais je doute qu'elle ait à ce point confiance en ses capacités que pour le tenter. L'option la plus intelligente pour elle est de rejoindre, intacte, Balazuc et d'y préparer son abri. L'option la plus intelligente, pour moi, est de rentrer avec mes prises, en évitant de laisser des traces. Pour l'inspection de Sombrebois, si ça peut se faire avec un partenariat, autant en profiter, non ? Mais ça sera sans moi. Je ne vais pas dans les zones habitées.