Nom : Castaing


Prénom : Théophile

Age : 26 ans

Sexe : Masculin

Situation : Veuf

Rang : Milicien. Il faisait partie de l’armée du roi et était posté dans son village natal d’Estaing, jusqu’à la migration pour Marbrume

Lieu de vie : Quartier de la Milice

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)
Carrière du milicien TIR+3 PV+1

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)

Compétences :

- Adresse au tir (Arc de guerre)
- Tir lourd
- Baratin
- Course à pieds

Objets :
- Arc de guerre

- Carquois en cuir, d’une capacité de 24 flèches

- Flèches de plusieurs type, dont la configuration générale est :
* 16 flèches à pointe perce-maille, et dont la plume est beige et noire (plumes de grives)
* 4 flèches à pointe triangulaire, et dont la plume est jaune et noire (plumes de roitelets)
* 4 flèches à pointe barbelées, et dont la plume est bleu (plumes de martin-pêcheur)

- Une dague accrochée à la ceinture

- Armure légère :
* Cervelière en cuir (Protection +5)
* Gants en cuir usé (Protection +3), pour le gant droit il est renforcé sur le pouce, majeur et index
* Veste en cuir (Protection +5)
* Plastron d’archer en cuir

C’est son sourire charmeur, ou exaspérant selon le point de vue, qui le caractérise de prime abord. Il ne le quitte que rarement et fait ressortir les fossettes de ses joues.
Le visage de Théophile est plutôt agréable de manière générale : aucune cicatrice, des traits bien dessinés, des pommettes légèrement saillantes qui entourent un nez droit.
Le seul défaut serait son œil gauche, dont la pupille blanche dénote avec sa voisine ambre. Son assurance lui permet souvent de faire rapidement oublier cette particularité. Voici un homme beau, qui le sait et qui en joue.
Sa chevelure brune est coupé assez courte pour qu’elle ne le gêne pas en combat, mais elle est le plus souvent dans un décoiffé savamment travaillé. Les femmes adorent passer leurs mains dans ses mèches douces, alors qu’il leur murmure à l’oreille de sa voix de baryton...

Les expressions de Théophile sont le plus souvent avenantes, elles peuvent cependant devenir glaciale lorsque l’homme est poussé à bout, ou mortellement sérieuses en situation de danger. Son œil perd sa lueur chaleureuse, et son physique se tend de manière tout à fait perceptible. Le joyeux luron laisse alors place à un dangereux prédateur.

Quant au reste de son physique, on pourrait le caractériser de grand et sec. Ses vêtements cachent facilement sa musculature pourtant bien présente. Son travail à l’arc a façonné son corps d’une manière différente que celle d’un bretteur. Moins dans l’excès et plus dans l’endurance.
Sa grande taille lui permet de dominer la plupart de ses interlocuteurs

Il porte généralement des tenues de cuir légères dans les tons marrons et verts foncé, ne le gênant pas dans ses mouvements.
Sa veste en cuir est le plus souvent ouverte un peu plus que nécessaire à l’encolure, et retroussée au niveau des manches. Le plastron d’archer qu’il arbore au-dessus a été décoré avec soin par Alice en guise de cadeau de mariage. Il y est représenté une tête de furet, animal avec lequel Théo partagerait un côté espiègle, aux dire de son épouse.
Son pantalon de cuir est parfaitement ajusté, certains diraient un peu trop…
Ses bottes retroussées accusent de nombreuses heures de marches mais sont de bonne qualités. Aussi pourraient-elles protéger ses pieds encore quelques temps.

Depuis petit Théophile a toujours souhaité repousser les limites. Lesquelles ? Celles de la patience d’autrui. Il était un gamin irrévérencieux, à la réplique bien trop facile pour son propre bien.
Son babillage ne lui as pourtant pas apporté que des ennuis. Rouler dans la farine son frère et ses camarades était ainsi très facile pour lui. Théophile détestait les tâches trop harassante, et il était beaucoup plus simple que quelqu’un d’autre que lui se fatigue à la tâche.
Ce temps libre de gagné lui permettait de trouver de nouveaux arguments de chantage et d’aller charmer des personnes plus intéressantes, en particulier la gent féminine.
Malheureusement pour l’énergumène, il s’est parfois retrouvé face à plus fort que lui. Il a alors fallut faire preuve de résilience, toujours avec classe bien entendu.

Le seul moyen de lui faire perdre sa verve est de s’attaquer à son handicap. Insister sur son manque de puissance ou de virilité à cause de son œil aveugle avait tendance à le rendre grinçant et en cas extrême, violent. Il ne s’agissait ni plus ni moins que d’une histoire de qui fait pipi le plus loin. Et à ce jeu là il n’était certainement pas prêt à perdre.

Même si certains le prennent pour un individu peu fiable, entre son comportement et les rumeurs qu’il traîne, il est en fait un ami et camarade très fiable. Surtout qu’en plus d’être accessible, il avait tendance à donner une chance aux autres de prouver qu’il étaient digne de confiance. Ce lui avait déjà joué des tours, il n’était pourtant pas prêt à changer tous les bons souvenirs et amis que cela lui avait apporté.

Depuis le décès d’Alice, un de ses mauvais penchant s’est accentué. S’il jouait volontiers les jolis cœurs pour la parade auparavant, sans réellement aller plus loin, il n’hésitait pas à passer à l’acte désormais. Il ne se passait que quelques jours avant qu’il ne voit une veuve ou une prostituée pour noyer ses problème au creux de leurs bras.
Quelque part, Théo s’affranchissait de la culpabilité de ses actes par ses prières et offrandes envers la trinité. En particulier Anür, souhaitant que les siens puissent trouver le repos au-delà de la mort.

Ils avaient été confiés à sa garde, Alaric et Alice... et l’un d’entre eux lui avait été arraché dans le sang et la violence.

Chapitre 1 : L’innoncence
Bien avant cette journée de malheur, la vie de Théophile avait commencé simplement, dans le village d’Estaing.
Ses parents passaient le plus clair de leur temps à l’extérieur, son père patrouillant avec ses camarades de l’ost royal et sa mère cueillant des plantes. Elle n’était certes pas une guérisseuse, mais en côtoyant ces dernières, elle avait apprit quelques petites choses. Petit, Théo passait ses journées avec eux, suivant son père comme son ombre. D’aussi loin qu’il se souvenait, un arc a toujours été dans ses mains.

Un incident changea quelque peu sa vie à ses sept ans. Alors qu’il était dans leur petite maison, Théophile tenta d’aller chercher un objet positionné en hauteur. Il ne s’agissait pas de n’importe quoi, mais de la couverture préférée de sa mère. Et en ce début d’Automne frais, alors qu’elle devait accoucher prochainement, le garçon cherchait à la protéger des courants d’air. Malheureusement, il glissa et une décoction acide lui tomba dessus. Il eut la chance que ses parents se trouvent proche à ce moment là et le nettoyèrent rapidement à grandes eaux. Son œil gauche était cependant définitivement perdu. Son iris d’ambre avait pris une teinte blanche, et n’était plus utilisable.

Le garçon du apprendre à vivre avec ce handicap. Son jeune âge lui permis de tout réapprendre. Même le tir. Il ne souhaitait pas être considéré comme quelqu’un de diminué, et très vite il avait su faire comprendre aux moqueurs qu’ils avaient choisit une mauvaise cible. Ceux-ci ne savaient pas que Théophile s’entraînait dur pour compenser ce qu’il avait perdu.
Le garçon avait développé sa langue au même titre que le reste de son corps, et bien malheureux était celui qui tentait de lancer une joute verbale avec lui. La seule qui arrivait à le contrer était son amie d’enfance, Alice, qui réussit même à lui passer la corde au cou.
Bien qu’il jouait souvent les martyrs, il avait de la tendresse pour Alice. Elle supportait sans broncher le personnage qu’il était, avec tous ses travers, et ses blessures de soldat qu’il était lui-même devenu.

Chapitre 2 : Le début de la fin
Un beau jour de fin d’été, Théophile rentra dans sa demeure pour déjeuner. Son adorable épouse n’était pas sur place, mais elle avait laissé le déjeuner pour son mari. Celui-ci était de repos et en profita pour s’entraîner au tir, puisqu’il lui était impossible de s’entraîner à faire un bébé avec la principale interessée. L’heure avançant, le soldat se dirigea vers la demeure de ses parents, cherchant son cadet. Lui aussi était absent, il avait du accompagner Alice. Il le faisait souvent, lui servant de garde alors qu’elle cherchait des plantes sauvages pour les bougies qu’elle confectionnait.

Il était certes dans leurs habitudes de disparaître durant de longue heures, mais jamais jusqu’à si tard. Théophile commençait à s’inquiéter et décida d’aller à leur recherche.
Le soleil commençait sérieusement à décliner et il ressentait, comme cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps, le handicap de son œil aveugle. Plus il s’éloignait du village, et plus son corps lui lançait des signaux d’alerte. Lorsqu’il croisa enfin son frère, celui-ci était effrayé et boitait en s’enfuyant.

« Ils sont là Théo ! Ce ne sont pas des rumeurs ! »

« Où est Alice ? »

« Ils...ils l’ont eut. On ne peut rien faire ! Il faut fuir ! Rentrer au village »

En cette année 1164, des rumeurs sur des êtres qui n’étaient plus tout à fait humains avaient fait leur chemin jusqu’à Estaing. Théophile voulait allait sauver Alice, mais ce qu’il avait entendu ajouté à l’air d’Alaric, d’habitude si sérieux, le convainquirent de céder à l’ordre son son cadet. Il le fit monter sur son dos et couru jusqu’au village.

Quelques jours plus tard, après que les fangeux aient de nouveau été aperçus, plusieurs villageois partirent, accompagnés des soldats. Certains partirent à l’avant pour prévenir le Roi, tandis que d’autre, dont Théo faisait partie, escortèrent les migrants.

La famille Castaing réussit à trouver un abris dans le Labourg, et Théophile avait pu rejoindre les armées de la capitale. Pris de fièvre peu avant de l’appel aux armes du Roi pour sa croisade contre la fange, il passa l’hiver au lit, sous les soins de son cadet. Leurs parents quant à eux n’avaient pas survécus, trop affamés. Ils avaient été trop faible pour affronter un simple rhume. Les deux frères ne pouvaient dès lors compter que sur eux même.

Chapitre 3 : la vie d’après
Encore trop affaibli pour participer à la reprise du Labret, l’archet pu se joindre à la Milice de la ville au milieu du printemps 1165. Les deux frères avaient besoin de subsister et avec son passé de soldat, Théophile ne pouvait que naturellement se diriger vers cette voie.

Il avait souhaité se joindre à la milice extérieure, mais il devait veiller sur son frère et ne pouvait pour l’instant pas prendre de poste aussi dangereux. Même si ça lui retournait les tripes, il devait rester en ville, veillant du haut des remparts comme la vigie d’un navire. Quant les évènements de l’été se passèrent, avec la mort de nombreux miliciens pour la reprise du Labret et la pérennité de la vie humaine sur place, il comprit qu’il avait fait le bon choix.

Mi-Avril 1666, la chance sourit aux deux frères. Ils entendirent parler d’un guérisseur qui avait une place d’apprentis. L’aîné ne tarda pas et tira Alaric jusqu’à la boutique de l’homme en question. Le baratineur sortit l’un de ses plus beau discours pour convaincre le maître, qui finit par céder malgré l’âge avancé d’Alaric. Etait-il vraiment enthousiaste, ou voulait-il simplement se débarrasser de l’ainé ?
Peu importait Théo, son frère était désormais à l’abri, ne lui restait plus qu’à venger feu son épouse en éliminant un maximum de monstres jusqu’à l’heure de son trépas.

Son projet du finalement attendre.
Le jour du couronnement, Théo était bien entendu de service. Un jour comme celui-ci avait nécessité la présence d’un maximum de forces armées. Grand bien avait prit le nouveau Roi.
Alors qu’il plaisantait avec un soldat de sa coutellerie – Oui les atours de certains nobles étaient particulièrement ridicules – le jeune homme fut interrompu au même titre que tout le monde par l’arrivée des fangeux dans la ville.
Combien de flèches avait-il tiré ce jour-là ? Impossible de le dire. Les archers avaient été des automates. Encocher, viser, tirer. Encore. Encore. Jusqu’à ce que le calme revienne, le silence des morts glaçant l’atmosphère.
Théophile avait survécu, inaccessible en hauteur, et c’était déjà énorme. Les Dieux avaient à nouveau veillé à sa sécurité, et il ne les en louait que plus.
A la fin de ce terrible jour, il n’eut qu’un seul objectif en tête : retrouver son frère et s’assurer qu’il allait bien. En le retrouvant sain et sauf chez son maître d’apprentissage, Théo serra Alaric contre lui, les larmes aux yeux. Cette dernière scène étaient complètement effacée de leurs récits de la journée lorsqu’ils la racontaient aujourd’hui. Il est plus simple de se lancer des vacheries au visage que d’avouer son amour fraternel aussi franchement...

Avec l’arrivée des nouveaux rescapés, l’archer dû encore rester à la sécurisation de la ville. Les tensions étaient trop nombreuses avec ce nouvel afflux de population, et il n’était pas encore question de quitter son poste.
Et puis en y réfléchissant bien finalement, il n’était pas si mal, là-haut sur ses remparts. Moins exposé que la plupart de ses camarades, il pouvait profiter des rares plaisirs qu’il restait en ville lorsque sa garde était terminée.

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