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 Olendas Bercal, l'épris de liberté. [Terminée.]

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Olendas BercalCoutilier
Olendas Bercal



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MessageSujet: Olendas Bercal, l'épris de liberté. [Terminée.]   Olendas Bercal, l'épris de liberté. [Terminée.] EmptyJeu 14 Avr 2016 - 14:24




Olendas Bercal




Identité



Nom : Bercal
Prénom : Olendas
Âge : 37 ans
Sexe : Masculin
Rang : Petite bourgeoisie, Milicien / Coutilier de la Milice Extérieure
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :

Carrière : Carrière du Coutilier
PCs : +1 FOR / + 1 HAB / + 2 INT

Compétences et objets choisis :

Compétences :

Acrobatie de combat.
Dégainer l'épée.
Interrogatoire.
Survie en milieu hostile.

Objets :

Épée courte.
Main gauche.
Gant en cuir.
Gambison.
Jambières de cuir.

Physique



Ses années de service dans la milice de Marbrume lui ont forgés un corps digne d'un combattant. Il est de haute stature, atteignant aisément le mètre 85. Il est carré d'épaules et son torse et ses bras sont particulièrement musculeux. Les muscles de son dos sont tous saillants et bien dessinés, il en va de même pour se ceinture abdominale. Ses jambes sont épaisses et puissantes. On le figurerait tel un monstre musculeux, fonçant droit sur ses ennemis, mais depuis longtemps déjà, Olendas s'entraîne pour se battre d'une autre façon. Malgré l'aspect rebondis et anguleux de sa musculature globale, Olendas est un homme assez léger, oscillant entre 70 et 75 kilos. La puissance de ses muscles alliée à sa corpulence moyenne lui permettant de se battre de façon agile, usant plus souvent de sa vitesse et d'acrobaties pour vaincre plutôt que de sa force brute.

C'est un homme au visage avenant, malgré les récents événements ayant secoués le monde, Olendas a toujours choisi de vivre sa vie le plus heureux et épanoui possible. Il n'est pas rare de voir ses joues, généralement rasées de près, se rider d'un sourire simple, courtois et plein de bonhomie. Il a regard d'acier, presque gris, qui semble vous transpercez d'un regard et brillant d'une intelligence vive mais modeste. Ils sont surplombés par des sourcils noirs et broussailleux, qui, une fois froncés, donnent un contraste parfois inquiétant à l'éclat de ses yeux. Au milieu du visage, trônant comme un prince, un nez large à l'arête épaisse zébrée d'une fine cicatrice rouge et oblique. En guise de couronne, le coutilier arbore une chevelure longue de cheveux épais qu'il noue généralement en un simple queue de cheval. Légèrement ondulés de leurs racines jusqu'aux pointes, ces cheveux lui donnent parfois un air hirsute. Il a un teint hâlé, à l'image de la chaleur qu'il est capable d'offrir à son entourage.

Il se balade principalement vêtu de ses vêtements de miliciens consistant en de simples gants de cuir, d'un gambison blanc ou beige de moyenne facture et de jambières de cuir. Pour parfaire sa tenue de soldat, il porte une paire de bottes de cuir lui montant jusqu'aux genoux, plus faîtes pour la marche que pour l'équitation. Par dessus le gambison, une veste sans manches en tissu souple bleue, confectionnée autrefois par sa mère, vient compléter sa tenue. Pour porter ses armes et son équipement il sert à sa taille une première ceinture ou siège son couteau et une bourse contenant divers objets allant d'un calepin à un petit kit de suture. Pour accueillir son épée et son fourreau, il porte en travers une large ceinture de cuir rouge plutôt onéreuse pour un homme de sa condition. Il s'agit là d'un cadeau d'un noble pour lui et certains de ses compagnons en récompense d'un service rendu quelques années auparavant.

Personnalité



Ce qui prime tout d'abord chez Olendas, c'est son esprit de liberté. Trait paradoxal pour un homme qui, depuis près de 20 ans sait se soumettre sans broncher aux ordres et à la discipline de rigueur dans l'armée. Il est plus un homme libre de pensée, capable de s'adapter cependant aux règles de diverses institutions. Ces règles, il sait les suivre, les accepter et même les imposer si toutefois il y voit la finalité ou l'intérêt. Si en revanche il reçoit des ordres sans queue ni tête ou compromettants, il n'hésite pas à les questionner voir s'y opposer. Ce caractère parfois prompt à refuser des ordres lui valurent des procès pour insubordination, des avertissements, mais sa conduite généralement exemplaire eut et a toujours tendance à le sortir d'affaire.

C'est un homme à l'esprit vif qui, né dans un autre contexte familial, aurait put devenir un grand lettré ou un homme de sciences. Brimé dans son apprentissage et manquant de moyen pour étoffer ses savoirs et son intelligence, Olendas n'en reste pas moins un esprit redoutable, souvent plus vif que ses camarades de l'armée. Doué d'un certain génie et d'un appétit évident pour les connaissances de ce monde, il cherche toujours à lire de nouvelles choses, apprécie la bonne littérature et n'est pas mauvais écrivain. Au cours de sa vie et lors de son voyage, il croisa la route d'un grand nombre de personnalités et de caractère différents qu'il s'amusa à décortiquer. Ce simple amusement lié à sa jugeote firent de lui sans qu'il ne s'en rende vraiment compte un psychologue doué.

Il n'est pas homme à s'énerver ni à trop s'émouvoir, traits de caractère qu'il a sûrement hérités de son père. Olendas arrive ainsi à rester calme dans la majeure parties des circonstances. Même en combat il arrive à se tempérer aussi bien que faire se peu et s'adonner à des combats tout en souplesse plutôt qu'un affrontement brutal. Ce calme joue aussi un tour sur son entourage et ses sentiments envers les autres. Bien que capable d'une grande compassion pour le peuple de Marbrume et d'un fort sentiment de camaraderie, il garde toujours ses distances avec autrui, ne cherchant pas à se dévoiler plus que de raison.
Malgré sa compassion, ce n'est pas un héros, né pour sauver la veuve et l'orphelin. Il sait qu'il n'est qu'un homme et ne peut, à lui seul, résoudre tous les problèmes du monde et se voit parfois obliger de fermer les yeux sur les malheurs de la populace.

Libre de ses pensées, il l'est aussi de mœurs. L'âge avançant, il commence à penser qu'il ne donnera jamais à son défunt père le petit fils qu'il voulait tant. Olendas est un homme qui aime et respecte les femmes. L'exemple même de sa mère lui ayant fait montre durant des années de la force dont peut faire preuve le sexe féminin. Il ne se voit pas marié, certainement incapable d'éprouver un véritable amour, peut-être par peur d'avoir à se dévoiler, peut-être par amour de pouvoir rester volage. Car en effet Olendas aime plaire aux femmes et s'en attirer les faveurs le temps d'une nuit ou d'une courte période. Il n'est pas non plus genre à multiplier les conquêtes, il n'a rien du tombeur. C'est un homme qui sait patienter, attendre d'être véritablement tenté par une femme plutôt que, de ses propres mots "aller soulever les jupons d'une femme différente chaque nuit".

Tout homme a aussi une part sombre, son flegme à l'égard des autres a forgé chez lui une forme d'arrogance qu'il n'hésite pas à montrer dès que quelqu'un lui déplaît. Dès lors qu'Olendas ne peut encadrer quelqu'un il n'hésitera pas à le faire sentir par tous les moyens. Il peut se montrer acerbe, moqueur, méprisant voir totalement insultant. La faiblesse de cet homme est parfois de ne pas savoir se contrôler en compagnie d'une personne qu'il ne porte pas dans son coeur. Ceci lui causa parfois des soucis au sein de son travail d'équipe et de rixes violentes avec d'autres soldats.

Histoire



Olendas Bercal est né durant le mois de janvier de l'année 1128 au sud du quartier de la milice à la frontière avec le Goulot dans la maisonnée de Théobal Bercal et Randa Bercal. Son père était un milicien de l'ancienne armée de Marbrume, un homme intègre et froid qui ne montra jamais ses sentiments à son unique enfant. Randa était la seule à affirmer qu'il y avait "un homme plein de sentiments derrière cette façade de roc". Théobal lui même était issu d'une vielle famille paysanne des alentours de Marbrume. Très jeune encore il parti pour la ville pour entrer dans l'armée. C'est là qu'il rencontra une jeune tisserande, Randa Arsiline. Il eut bien des peines à lui faire la cour et obtenir le consentement de ses parents. Randa venant d'une famille de la petite bourgeoisie, ses parents ne voyaient pas l'intérêt à marier leur fille à un simple milicien. Pourtant la tisserande tomba amoureuse de ce jeune homme au caractère si froid et secret et coupa tous liens avec ses parents lorsqu'elle se maria avec Théobal.

De cette union naquit donc un unique fils, la maladie emportant très tôt une sœur née avant lui, et un petit frère deux ans après sa naissance. Olendas fut donc éduqué dans l'amour, seul successeur de sa famille. Théobal n'avoua jamais à son fils l'amour qu'il lui portait, cela lui étant presque impossible, mais lui témoignait sa fierté par d'autres moyens. En effet, en tant qu'homme d'arme, il voulut, et ce très tôt, faire de son fils un homme fort et robuste, capable de se défendre par lui même. Dès ses cinq ans, Théobal consacra le peu de temps libre qu'il avait pour entraîner son fils. Le père et le fils s'adonnèrent principalement à des entraînements à l'épée, à la lutte et au maniement du couteau. Le milicien lui même n'avait jamais très bon archer, et lorsqu'il tenta d'enseigner cet art à Olendas, l'essai fut plus négatif qu'autre chose, c'est pourquoi tout deux abandonnèrent vite cet aspect pour se concentrer sur un aspect plus rapproché du combat. Les rares fois où Théobal eu l'occasion d'emprunter un destrier à la milice, il apprit à son fils à monter. Il devint, avec de la pratique, un cavalier convenable, mais encore une fois il n'excellait pas non plus dans ce domaine.

Randa, venant d'une famille plus riche et plus cultivée, réussit à créer son propre commerce de tapisseries et d'étoffes. Durant la jeunesse d'Olendas, cette petite entreprise menée tambours battants par sa mère prospéra tant et si bien qu'elle embaucha deux ouvriers. Aidée dans son travail par ses apprentis, Randa trouva elle aussi plus de temps pour s'occuper de son fils. Leur situation financière n'était pas à plaindre, mais engager un précepteur étaient hors de leur moyen. C'est donc sa mère qui se mit en tâche d'éduquer leur fils, Théobal sachant à peine lire et ne comptait pas au delà de la centaine. Elle lui apprit à lire ainsi que des notions d'algèbre simples. Durant ces apprentissages, Olendas fit montre d'une intelligence supérieure à celle de ses parents, si bien que vers ses 12 ans, Randa n'eut plus rien à lui apprendre. C'est de lui même qu'il continua à s'inscrire en achetant des livres grâce aux petits travaux qu'il effectuait.

En effet, dès ses 10 ans, il fut mis à contribution par ses parents afin d'aider la famille à gagner son pain quotidien. Il exerça donc de menus tâches, travaillant essentiellement en tant que manouvriers chez les commerçants voisins. Il faisait profiter sa famille avec ses gains et en gardait une partie pour lui, essentiellement pour les livres.

Son adolescence fut une période un peu plus compliqué, la plus dure avec ses parents, en particulier son père. Alors qu'il arrivait bientôt sur ses 14 ans, un âge où beaucoup de jeunes hommes et femmes commençaient leurs apprentissages, Olendas semblaient toujours plus passionné par les lectures et l'apprentissage. Il rechignait à apprendre un véritable travail s'imaginant déjà écrire des recueils d'histoire, matière qui le passionnait principalement. C'est pourquoi, à 15 ans, avec le peu d'argent qu'il avait économisé, il quitta Marbrume au grand dam de ses parents. Son but était de découvrir le monde, rassembler les histoires de ça et là et les compiler pour entamer son œuvre d'historien.

En l'an 1143 il quitta la ville pour son périple "de fou des lettres" comme le disait son père. Théobal et Randa, seuls, firent avec le temps une croix sur leur chagrin et continuèrent tant et si bien leurs vies. Pourtant, chaque jour ils attendirent des nouvelles, une lettre, un simple mot de la part d'Olendas, mais rien ne vint, pendant six longues années. Théobal devint encore plus renfermé et secret qu'il ne l'était déjà, Randa elle même, la seule à qui il s'était jamais vraiment ouvert, avait peine à lui rendre le sourire. Elle qui avait toujours été d'humeur joviale et avenante affronta bien mieux l'absence de leur fils. Théobal fut, étrangement, bien plus atteint, et en son for intérieur il se promit de coller à son fils la correction qu'il méritait si jamais il venait à revenir vers eux.

Ce jour arriva durant l'été 1149, durant une soirée très chaude. On toqua à la maison des Bercal et un jeune homme se tenait devant la porte. Randa ne put s'empêcher de retenir un cri de surprise en voyant son fils devant l'entrée. Il était parti quittant juste l'enfance et revenait en jeune adulte. Randa pleura beaucoup bien qu'Olendas tenta de la consoler. Et Théobal, voyant son fils, se souvint de ces années de colère, de toutes ses promesses de filer à son fils cette tannée tant méritée. Pourtant le vieux milicien ouvrit ses bras et prit son fils dans ses bras, le serrant avec tout l'amour qu'il éprouvait pour lui, pour la première et dernière fois.

Olendas ne fut jamais très bavard sur son voyage. Il expliqua brièvement qu'il s'était vite retrouvé sans le sou et avait connu désillusions sur désillusions. Sa seule survie consista à travailler dans différents patelins grâce aux maigres talents qu'il avait glané durant son adolescence. Il avait finalement rejoint la milice d'une ville lointaine pendant près de deux ans avant de finalement revenir sur sa terre natale. A la grande fierté de son père, il annonça vouloir rejoindre la milice de Marbrume, assurant à sa mère qu'il avait malgré tout cette curiosité pour les lectures. Au final, il conclut à propos de son voyage que ce qui avait été le plus enrichissant n'était pas les savoirs appris au gré de ses étapes, mais bien le voyage en lui même.

Il intégra donc la milice de Marbrume et fut tout d'abord intégrer à la sécurité de la ville afin de faire ses preuves. Nombreux étaient ceux qui étaient entrés dans la milice plus jeunes et plus tôt que lui. Bien que plus jeunes, ses compagnons d'armes étaient souvent plus expérimentés, mieux gradés et parfois durs avec lui. Mais les difficultés ne lui avaient jamais faits peur et il allait en être de même durant sa carrière dans la milice de Marbrume. Il perfectionna les vieux talents que son père lui avaient enseignés bien des années plus tôt et se tailla sa place au sein de la milice. Il n'était pas plus connu ni respecté qu'un autre, mais au moins, on ne le brimait plus.

Après bien des années d'efforts et de reconnaissance, sa patience porta ses fruits. Il obtint une promotion très enviée, celle de milicien affilié à la sécurité des nobles. Sa nouvelle position, à l'âge de 30 ans, lui apporta plus de confort et de deniers qu'il n'en avait jamais eu. C'est durant cette même année de 1158 que son père prit une retraite de la milice après 35 années de bons et loyaux services. A cette époque, son père était un homme usé, fatigué et se plaignant de diverses douleurs dans le corps. On attribua tout ceci à l'âge et à la vie parfois rude du corps des miliciens et on ne s'en inquiéta pas d'avantage.

Deux ans plus tard, alors qu'il assurait la sécurité d'un banquet de la noblesse en compagnie de quelques compagnons, on lui annonça que son père avait été pris d'une forte fièvre délirante et qu'il ne passerait pas la nuit. Son coutilier lui accorda sa nuit en pareille circonstance. Il fut aux chevet de son père pour le reste de la nuit en compagnie de sa mère. Tous trois, résolus à l'idée de la mort, passèrent ces derniers moments à rire, évoquer des souvenirs du temps passé, jamais Olendas ne vit son père plus souriant et heureux. Théobal ne regrettait qu'une chose et l'intima à son fils : "Mort ou pas, tu as intérêt de me faire un petit fils avant de devenir aussi vieux que je ne le suis !". La mort de ce père de famille fut à la fois triste et belle.

Randa quitta leur vieille maison et s'installa avec son fils au Sud du Quartier du Bourg Levant, à la fois proche de la grande rue des Hytres et du Quartier de la Milice. Elle récolta suffisamment de deniers grâce à la vente de leur maison et de son échoppe pour ouvrir un nouveau commerce donnant sur la rue des Hytres. Elle même ne travaillait plus, ses vieux doigts la faisant trop souffrir pour tisser convenablement, mais elle dirigeait, toujours aussi efficacement, son petit commerce qui employa dès lors quatre ouvriers. Olendas continua sa vie dans la milice, et bien que son père le lui avait demandé, il n'avait pas vraiment envie de se poser, de se marier et d'avoir à son tour une famille. Si un jour il en eut envie, c'était bien auparavant, avant même qu'il ne quitte Marbrume durant son adolescence. Ce voyage lui avait donné un tel sentiment de liberté sur beaucoup de points, qu'il eut par la suite, beaucoup de mal à rester stable dans ses relations. Étrangement, il arrivait très bien à se faire à la droiture et la monotonie que pouvait souvent être le travail de milicien.

Pour ce qui était des relations amoureuses, Olendas avait connu sa première expérience lors de son voyage. Par curiosité, et quelque peu terrifié, il accepta qu'un ami de passage lui offre une nuit avec une prostituée. L'expérience lui fut à la fois agréable et pratiquement sans égal, par la suite il en vint même parfois à penser que "fou était l'homme ou la femme jurant fidélité à une seule personne alors qu'il est entouré de centaines de plaisirs inconnus". Olendas n'avait pas non plus "le feu au cul" comme disait les commères mais se tailla malgré tout une petite réputation de coureur de jupons. Si cela avait plutôt tendance à amuser les gens autour de lui au début, à 30 ans passer on le qualifiait parfois "d'odieux vieux coquin".

En 1163, sa mère quitta à son tour ce monde de simple vieillesse. Elle attesta d'elle même avec un sourire qu'elle allait retrouver "son bougon de mari". Le chagrin fut moins intense pour Olendas qui avait déjà connu cette expérience. Il reçut la boutique de sa mère en guise d'héritage ainsi que la petite fortune qu'elle avait accumulée au cours des années. Il dut finalement s'improviser chef d'entreprise tout en continuant ses devoirs de milicien. Bien qu'il n'eut que peu de temps à accorder à l'atelier-boutique de sa mère, il s'avéra être bon manager et continua à faire prospérer lentement l'affaire.

La suite de son histoire fut tout aussi rapide et troublée que l'histoire de ce monde. Il vit d'un œil curieux cette histoire de monstre venu de l'ouest, et comme beaucoup, il ne vit pas dans ces rumeurs une véritable menace. Ce n'est que lorsque que les migrants vinrent s'entasser dans Marbrume qu'il réalisa l'ampleur de la menace. Il glana au cours de mois les récits de tout un chacun, parlant de ce qu'ils avaient vécus dehors, de ce dont ils avaient été témoins. Bientôt on ne parla plus que ces fangeux, créatures étranges et hostiles venues pour, disait-on, anéantir ce monde.

Lors de l'affaire de Sarosse, Olendas fut l'un des témoins de la fermeture des portes de Marbrume et du massacre qui suivit. Il fut dégoûté de voir tant de gens fermer les yeux sur ces ignominies, horrifié de constater le dictât du pouvoir de la noblesse. Il quitta donc la milice affiliée à la sécurité des nobles. On le traita de fou, car, avec son ancienneté il aurait put devenir sergent et obtenir une vie confortable pour le reste de ses jours. Mais sa conscience lui dicta qu'il valait mieux vivre une vie juste et difficile qu'une vie opulente mais entachée par de tels crimes.

La situation de ce monde tendant lentement au désastre, il vendit l'ancienne affaire de sa mère et en obtint un fortune considérable. Après sa démission et la vente de la boutique, il mit un certain temps à mettre ses affaires en ordre et à se décider du chemin à prendre. Il survécut à l'hiver mortel et apprit, quelques mois plus tard, la réussite de l'opération Labret. Pour lui, l’espoir avait toujours été l'extérieur. Son voyage avait ancré cette idée dans son esprit et bien que Marbrume soit la ville de son coeur, l'humanité méritait mieux que d'être entassée derrière ces murs. Il demanda donc à entrer dans la Milice affiliée à l'exploration des terres, voyant dans ce corps d'armée, l'occasion de quitter l'étouffante cité et trouver, avec de l'espoir, une solution contre la fin du monde.

Soi réel




Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Je certifie avoir au moins 18 ans.
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Vos premières impressions ? Un forum très complet, au système de combat et d'expérience plus poussé que ce que j'ai pu rencontrer auparavant, un background impressionnant, d'où la rédaction de ma fiche en plusieurs temps. Une première impression réellement agréable et surprenante.
Des questions ou des suggestions ? Pas pour le moment, peut-être après en avoir appris plus sur le forum et son fonctionnement.



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Dernière édition par Olendas Bercal le Jeu 14 Avr 2016 - 23:07, édité 2 fois
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Ambre de VentfroidFondatrice
Ambre de Ventfroid



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MessageSujet: Re: Olendas Bercal, l'épris de liberté. [Terminée.]   Olendas Bercal, l'épris de liberté. [Terminée.] EmptyJeu 14 Avr 2016 - 14:26
Bienvenue parmi nous Olendas ! Surtout n'hésite pas si tu as besoin de renseignements pour ta fiche =)
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Aelys De BeauvalCouturière
Aelys De Beauval



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MessageSujet: Re: Olendas Bercal, l'épris de liberté. [Terminée.]   Olendas Bercal, l'épris de liberté. [Terminée.] EmptyJeu 14 Avr 2016 - 15:55
Bienvenue sur le forum Olendas et bon courage pour l'écriture de ta fiche :-D
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Olendas BercalCoutilier
Olendas Bercal



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MessageSujet: Re: Olendas Bercal, l'épris de liberté. [Terminée.]   Olendas Bercal, l'épris de liberté. [Terminée.] EmptyJeu 14 Avr 2016 - 18:49
Merci beaucoup pour l'accueil, et s'il vous plait, même si ma fiche n'est pas encore terminée, n'hésitez pas à me signaler toutes choses qui n'iraient pas.

Merci encore. : )
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Aigrefin
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MessageSujet: Re: Olendas Bercal, l'épris de liberté. [Terminée.]   Olendas Bercal, l'épris de liberté. [Terminée.] EmptyVen 15 Avr 2016 - 14:24
Voyons voir cela, "odieux vieux coquin".

La littérature semble avoir une certaine conséquence sur l'histoire d'Olendas. J'avoue émettre quelques doutes sur le fait qu'il puisse s'acheter, durant sa prime jeunesse, des livres. Son père était simple milicien, et sa mère, bien que d'origine bourgeoise, avait coupé les liens avec sa famille pour épouser ce premier (et aurait donc perdu la richesse de cette dernière). Ce qui laisse un maigre salaire pour acheter des ouvrages à l'époque où tout est rédigé à la main (ie, pas encore d'imprimeries généralisées), et qui coûtent donc un certain prix. Mais... Ce n'est pas si grave en soi.
Toutefois, il serait bon, ainsi, que la compétence Alphabétisation apparaisse dans ta fiche en tant que telle (par exemple, à la place d'interrogatoire, qui me semble, eu égard à l'historique, moins probant).

Autrement, je ne pense pas avoir d'autre chose à redire. Bonne fiche, malgré quelques coquilles (surtout sur le regard dans la description physique [oh, et puis manager, c'est horriblement moche è_é]). Bonne prise en compte de l'histoire de Marbrume et même des derniers évènements récents, et j'apprécie le fait que tu n'aies pas détaillé le voyage en dehors de Marbrume (c'est possiblement paradoxal, mais je préfère le passage sous silence à des inventions de lieux que nous n'avons pas encore définis).

Bienvenue, et bon jeu parmi nous !
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Olendas BercalCoutilier
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MessageSujet: Re: Olendas Bercal, l'épris de liberté. [Terminée.]   Olendas Bercal, l'épris de liberté. [Terminée.] EmptyVen 15 Avr 2016 - 16:33
Merci beaucoup pour cette validation et j'apprécie les critiques faîtes à l'encontre de ma fiche.
Si c'est encore possible je ne vois pas d'inconvénients à changer la compétence interrogatoire pour alphabétisation. Modifier quelque peu les points dérangeants ne me pose pas problème non plus. Il pourrait très bien avoir volé ces livres, ou simplement les consulter un tant soit peu sur place. ^^

Pour ce qui est du regard, j'en ai trop fait peut-être ?
Et pour manager, oui désolé, j'aurais pu trouver un terme moins "moderne". ^^

Dans tous les cas, merci.
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Aigrefin
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MessageSujet: Re: Olendas Bercal, l'épris de liberté. [Terminée.]   Olendas Bercal, l'épris de liberté. [Terminée.] EmptyVen 15 Avr 2016 - 16:54
Non, ne t'en fais pas, ça passe comme cela. Pour la partie sur le regard, c'était surtout pour la construction et la conjugaison de la phrase.

Interrogatoire a été remplacé par Alphabétisation.
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