Marbrume


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 Au hasard d'une rencontre

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EmericÉcuyer
Emeric



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MessageSujet: Au hasard d'une rencontre    Au hasard d'une rencontre  EmptyLun 20 Juin 2022 - 14:20
Sa visite au temple touche à sa fin. Encore une fois, des prières, des preuves de sa foi, et cette fois, la rencontre avec Joséphine. Son intervention pourra-t-il l'aider à l'avenir ? Il en a la certitude !
En sortant du temple en cette fin de journée, il y a toujours foule. Désormais, il commence à reconnaître les mêmes têtes, les mêmes voix, et les mêmes étables !

Marchant au milieu de cette ambiance joviale, le jeune homme prend la décision de rentrer à l'esplanade au Manoir de Madame de Montfort.
Désormais, le jeune homme est convaincu. Il sait que sa foi doit diriger son existence ! Il sait qu'il doit lutter contre l'amour que voue son fou de coeur pour la belle Clarence afin d'éviter les dangers du péché.
L'ensorcellement dont il est victime ne peut pas le détourner du droit chemin, c'est pour cela qu'il croit fort que ce n'est qu'en écoutant Dame Léonice qu'il pourra se construire et exister.

Le jeune homme file donc vers l'esplanade, son coeur pourtant le rappel à l'ordre, distille dans son être la souffrance que cause l'absence de la présence de Clarence. Sa tête chauffe. Il plisse les yeux, chancèle un instant. Un frémissement le parcours. Une lutte intérieur entre amour et foi débute. Sa main se pose contre une bâtisse, se crispe, et se tend. Son autre main se pose sur son front, des mèches brunes la recouvre. Il secoue la tête en demandant à sa foi de le venir en aide. Il a l'impression qu'à chaque fois qu'il croit avoir pris une décision, l'amour revient avec encore plus d'ardeur et de volonté.

A de nombreuses reprises, il ravale sa salive, toussote, et renifle. Soudain, sans savoir pourquoi ni comment, dans son esprit apparait l'image de Dame Léonice, mystique, accompagné par sa foi pour la Déesse Rikni. Cette image, comme un éclair le fait fuir au plus vite le chemin qui mène vers le port, et vers Clarence ! Oui, sa foi à vaincu. D'une poigne féroce il serre son veston au niveau de son coeur en le maudissant !

Tête baissée, il fonce vers l'esplanade sans se préoccuper des personnes qu'il peut croiser. Rapidement il arrive au passage séparant l'esplanade du reste de la cité.
Mais, avant qu'il ne parvienne exactement là-bas, un son l'interpelle.
Son visage se relève, ses yeux scrutent une ruelle discrète, il s'en approche, et assiste à une agression, ou du moins une dispute, il ne sait pas vraiment.

Il s'approche, l'ombre l'empêche de voir correctement, il entend des voix qui montent et qui raisonnent, puis, des pas, et une personne qui prend la fuite.
Est-ce sa venue qui a causé cela ? Il n'en sait rien.
L'écuyer se rapproche, et aperçoit une jeune femme.

- Est-ce que ça va Mademoiselle ? Que s'est-il passé ? Demande-t-il en tendant une main comme pour appuyer le fait qu'il est là pour lui venir en aide, et non pour lui causer des ennuis. En apercevant de plus près la personne, il a le pressentiment de l'avoir croisé aujourd'hui, mais il se demande bien où !
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Josielle ChanfleurieDomestique
Josielle Chanfleurie



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MessageSujet: Re: Au hasard d'une rencontre    Au hasard d'une rencontre  EmptyLun 20 Juin 2022 - 22:43




Au hasard d'une rencontre


Combien de temps avait-il pu se passer depuis que j’avais fuis les miens ? Depuis la veille du mariage dont je n’avais pas voulu ? Des semaines peut être des mois s’étaient passés depuis le jour où j’avais décidé de venir ici à Malbrume. Tant de journées à mendier une bouchée de pain, vivre dans la misère au jour le jour ou rien n’avait plus d’importance que de survivre que j’en avais perdu le compte. Mes parents m’avaient il seulement cherché ou étaient ils trop heureux de pouvoir garder la dot promise lors de mes fiançailles ? Punie par la Sainte Trinité, j’avais été terrifiée à l’idée que mon âme soit damnée pour l’éternité ; terrifiée de devoir finir mes jours comme une putain pour avoir de quoi manger ; terrifiée, qu’un homme puisse abuser de moi, mais aujourd’hui j’étais soulagée. Ça faisait bien longtemps que je n’avais eu un sourire égayant mon visage et pour cause après tout ce temps passé dans la crainte les Trois m’accordaient enfin leurs grâces.

La veille de sa rencontre, j’avais croisée une jeune fille qui se trouvait être prisonnière du gang des Rabatteur, une des nombreuses bandes de scélérat du goulot, chose que je ne savais pas à ce moment là. On avait passé la soirée ensemble partageant nos maigres ressources pour cuisiner un semblant de repas convenable. Je lui avais raconté une histoire en lui brossant les cheveux pour qu’elle s’endorme et alors que je pensais avoir trouvé un autre but à ma vie, on se fit réveillé par un des membres du gang. Le cœur lourd, je réussis à fuir et à me réfugier dans le temple, laissant Margaux à la merci de ses ravisseurs. Je me pensais perdue, j’allais finir dans un bordel tenu par ces sacripants forcé à me prostituer ou à devenir Fille d’Anür. Alors ne pensant avoir plus que ces deux choix qui s’offraient à moi, je fis la rencontre de la bonté personnifiée, d’une femme de cet ordre qui me dissuada de les rejoindre et surtout qui m’offrit l’opportunité que j’avais tant attendu et tant espéré.

Une missive au nom de Joséphine de Léon à la main pour me permettre de passer dans l’enceinte de l’esplanade, j’avançais toute guillerette et inconsciente, oubliant ma mésaventure ne datant pourtant que du matin même. Je ne remarquais pas le gros bras du gang m’ayant suivi depuis le Temples et qui attendait le moment propice pour passer à l’action. Et le piège se referma sur moi avant même que je réalise ce qu’il se passait. Je ne pus qu'apercevoir le Sanglier, le chef du gang avec son nez cassé pour avoir reçu mon sabot en bois dans la figure. Il attendait tout sourire me regardant fixement, me bloquant le passage pour rejoindre l’esplanade. Et quand je voulus faire demi-tour, le sous-fifre était là rendant toute fuite impossible.

Mes semaines d’errance en tant que mendiante m’avaient appris qu’il valait mieux ne pas attirer l’attention pour éviter d’avoir encore plus d’ennuis. Je m’enfonçais donc dans une ruelle dans l’espoir de les contourner, mais réalisait avec horreur que ce n’était qu’une impasse. Les hommes sûrs de leur victoire s’approchaient doucement voulant me rassurer sarcastique : allons viens là, tu peux plus nous échapper. On ne te fera pas de mal… Pour le moment... Elles finissent toutes par aimer ça… Je poussais un cri de terreur quand mon dos toucha le mur de l’impasse. Par désespoir, je lançais mon deuxième sabot et profitai de la distraction pour m’éclipser, les deux hommes furieux sur mes talons.

Je pensais pouvoir m’échapper, pouvoir rejoindre l’esplanade et demander de l’aide au milicien, mais un troisième luron se tenait au bout de la ruelle. D’abord interdite et prête à m’effondrer en maudissant les Trois pour le faux espoir qu’ils m’avaient accordé, je reconnus le jeune homme étant venu prier aux pieds des statues le jour même. Apeurée, je me cachais derrière lui pour me protéger des deux malfrats en implorant : aidez-moi sire pitié.





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EmericÉcuyer
Emeric



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MessageSujet: Re: Au hasard d'une rencontre    Au hasard d'une rencontre  EmptyVen 24 Juin 2022 - 8:22
Emeric se demande ce qu'il se passe. Il fronce les sourcils en croyant vaguement reconnaitre la silhouette d'une jeune demoiselle croisée à l'entrée du temple alors que lui y entrait.
Sur ses gardes le jeune écuyer se rend compte que la demoiselle se rapproche de lui dans une grande précipitation, et lui demande de l'aider.

L'apprenti chevalier se gratte le menton, se demande ce qu'il doit faire en tournant légèrement la tête pour jeter un rapide coup d'oeil à la demoiselle en détresse.
Il se dit que ce genre de situation n'est pas inhabituel dans cette ville. En attendant, le voilà lui aussi pris au piège, et il n'a pas le choix, il doit agir !

Un brigand arrive en ricanant, et s'arrête net ensuite. Dans sa main il tient une dague. Emeric glisse sa main à son ceinturon, prêt à tirer son épée si nécessaire pour se défendre.
L'individu lève son poing, et ordonne d'une voix rauque à l'écuyer de s'écarter car cette femme lui appartient ! Et qu'un grand malheur pourrait lui tomber dessus si jamais il refuse de coopérer.

Hélas Emeric a un code de conduite, qu'il suit plus encore depuis qu'il a retrouvé la foi le jour de sa rencontre avec Dame Léonice.
- Malheureusement, je ne peux accéder à votre demande ! Répond-il en dégainant son arme dans un geste ample et souple.
En voyant cela le bandit fait un pas en retrait. Toutefois, il menace encore et toujours par des mots vulgaires. Il se jette sur Emeric qui riposte habilement.
Cependant, devant faire attention à la demoiselle, il ne peut esquiver totalement le coup suivant qui vient érafler son épaule.
Malgré cela, le jeune homme est doué, il parvient à désarmer son adversaire par une manoeuvre qui illustre bien des années d'apprentissages.

Blessé à la main le gredin regarde le sang qui coule le long de ses doigts ! Il peste, crache au sol et porte un regard haineux à l'écuyer qui vient de placer sa lame sous sa gorge.
Emeric devant cette scène est pris d'un vertige, il se souvient de son geste en protégeant la Dame de ses rêves, la peur qu'il a éprouvé en se disant qu'il était motivé pour tuer.
L'écuyer écarte son épée.

- Tu ferais mieux de déguerpir avant que je ne change d'avis ! Ordonne-t-il d'un ton incontestable avec un regard sévère peu en rapport avec sa nature.
Ne voyant guère d'issue, le bandit se retire, mais n'oublie pas d'adresser quelques mots cruels à l'encontre de la demoiselle.
Lorsque le danger n'est plus, Emeric range son arme...

- Est-ce que tout va bien Mademoiselle ? Que désirait cet homme ? Demande-t-il avant de se présenter, je me nomme Emeric.
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Josielle ChanfleurieDomestique
Josielle Chanfleurie



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MessageSujet: Re: Au hasard d'une rencontre    Au hasard d'une rencontre  EmptyVen 24 Juin 2022 - 18:50




Au hasard d'une rencontre


J’avais peur qu’il ne s’écarte, qu’il continue sa route et qu’il m’ignore comme nombre d’âme vivant dans cette ville. Étant maintenant pied nue, ça reviendrait à me livrer pieds et poings liés à ces malfrats. Le jeune homme semblait hésiter quant à la démarche à suivre. J’implorais les Trois de me venir en aide et de faire que ce noble chevalier qu’il devait être au vu de son épée ne se débine pas face au bandit.

Par la grâce de Rikni, mon providentiel sauveur prit ma défense contre l’infâme. J’avais déjà eu l’occasion de voir rixes à mains nue mais je n’avais jamais assisté à combat armé comme celui-là. Je sursautais à chaque fois que les lames s’entrechoquaient. Tout se passait si vite, je n’avais pas le temps de suivre leurs mouvements. Je ne pus retenir un hoquet d’effroi quand la lame du scélérat trouva le chemin de l’épaule de mon intrépide héros laissant un sillon sanguinolent.

Je me demandai bien où le Sanglier avait bien pu s’envoler. Je regardais inquiète autour de nous, prête à avertir si le couard tentait une bassesse pour prendre le jeune homme à revers. Imperturbable, le preux chevalier, finit par désarmer le truand. La lame suspendue à sa gorge, je pris soudain peur pour mon agresseur. Je ne voulais pas le voir mourir. Alors que j’allais supplier pour sa vie, mon champion prouva qu’il était un gentilhomme en le laissant partir. Soulagée par l’issue du combat, je levais des yeux reconnaissant et admiratifs sur mon champion. De ma plus belle voix tout en faisant bien attention à bien détacher mes mots, je le remerciais : que Rikni vous préserves messire.

Grac’à vous m’sir, j’n’ai rien, le rassurais reprenant mon accent campagnard. Les Trois m’accordaient donc une nouvelle chance de les honorer. Je portais trois doigts à mon front pour me recueillir et les remercier d’une courte prière avant de reprendre en faisant dépasser un de mes pieds nus de la robe pour appuyer mes propos : j’crois qu’j’ai cassé l’nez d’son chef s’matin en lui lançant mon sabot. Y voulait m’fair’ travailler comme… je baissais la tête honteuse, en déglutissant difficilement n’arrivant pas à continuer ma phrase. L’imaginer en était une chose, mais le dire en était une autre.

Josielle me présentais je à mon tour. Préoccupée par le sang qui coulait encore de son épaule, je lui fis remarquer : Faut vous panser M’sir. Je fouillais dans une de mes poches à la recherche du mouchoir contenant les gâteaux que Joséphine m’avait donné. Vidant son contenu dans la poche, je le sortis avant de le secouer et de le lui tendre : T’nez. Je n’avais jamais appris à soigner, je ne pouvais pas faire grand-chose de plus pour l’aider. J’espérais que ce ne soit pas trop grave.




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EmericÉcuyer
Emeric



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MessageSujet: Re: Au hasard d'une rencontre    Au hasard d'une rencontre  EmptyMer 29 Juin 2022 - 8:59
Emeric suit le brigand s'éloigner. Son regard se pose ensuite sur sa main, et sur la lame qu'il tient. Cette fois, il n'a pas ressenti la même rage que lorsque la Dame de ses Rêves s'est faite agressée. Cette fois, l'amour n'est pas intervenu. Cette fois, il n'y eut que la foi ! Un instant, il se sent comme mélancolique, peiné, bien-sûr, il sait que la foi et la volonté de Dame Léonice doivent primer sur le reste, mais il voit là l'illustration parfaite des conclusions faites par la demoiselle du Temple qui lui avait annoncé que la Belle Clarence l'avait sans doute ensorcelé. Une nouvelle qui l'avait effrayé, mais contre laquelle il décida de se battre, car apparemment il s'agirait d'une épreuve afin de juger de sa bonne intention.

La douleur à l'épaule le "réveil", et il porte son attention sur la jeune dame qu'il vient de secourir. Il est surpris par l'accent, mais arrive à comprendre. Son pied nu, la perte de son sabot qui a terminé dans le nez du chef de la bande qui l'a attaqué. Emeric est satisfait de voir qu'elle n'a rien de grave physiquement, et qu'il s'agit d'une grosse frayeur.
L'écuyer fronce les sourcils lorsqu'elle baisse la tête et déglutine pour ne pas terminer sa phrase. Au lieu de cela, elle change de sujet et se contente de se présenter.
Puis, elle fouille dans ses affaires et après une manoeuvre lui tend un tissu afin qu'il puisse panser sa blessure.

Le jeune homme se doutait qu'il ne s'agissait pas d'une grave blessure, cependant, il n'était jamais bon de ne rien faire.
Il esquisse un sourire.
- Je vous remercie. Et si vous n'avez rien, alors, c'est là l'essentiel ! Dit-il en prenant le morceau de tissu et en relevant la manche qui commence à rougir. L'entaille n'est pas profonde mais saigne quand même.
Avec le tissu il nettoie le sang à la va vite.
- Est-ce que vous pouvez m'aider à faire un noeud, demande-t-il en enroulant simplement le tissu sur la plaie.

- Enchanté Josielle, mais, si je puis me permettre une crise de curiosité, que vous voulez cet homme ? demande-t-il aimablement en espérant ne pas mettre mal à l'aise la demoiselle.
Cependant, ça fait la seconde fois en quelques jours qu'ils croisent ainsi des gens se faire agresser. Enfin, peut-être ne s'agit-il que d'un simple hasard.
- Vous vous rendez à l'esplanade ?
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Josielle ChanfleurieDomestique
Josielle Chanfleurie



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MessageSujet: Re: Au hasard d'une rencontre    Au hasard d'une rencontre  EmptySam 2 Juil 2022 - 23:06




Au hasard d'une rencontre


Tout’d’suit’ m’sir répondis-je précipitamment, prenant le mouchoir taché de pourpre. Ces dernières années, j’avais été couvée par ma mère et je n’avais guère eu la possibilité de côtoyer d’autres hommes que ceux de ma famille. Le dernier étranger avec qui j’avais pu discuter était un jeune voleur au cœur d’or du nom de Lupio que j’avais rencontré durant notre exil forcé par les fangeux dans cette même ville. Sa demande avait beau être tout à fait inoffensive, je me sentis à la fois gênée par une telle promiscuité et flattée de pouvoir lui rendre ce menu service. Je me rendis compte que je ne savais toujours pas comment s’appelait mon providentiel sauveur. Vous avez un nom M’sir ?

D’une main douce, je serrais délicatement le mouchoir sur la plaie. Alors que mes doigts effleuraient la peau nue de son bras pour y placer le bandage improvisé, mes joues se mirent à rosir au fur et à mesure de l’entreprise. Je prie bien garde de ne pas faire un nœud trop compliqué à défaire avec une seul main. Une fois la tâche effectuée, je restais un court instant avant de m’écarter du jeune homme, embarrassée par cette proximité.

Tête baissée, je n’osais plus le regarder. Autant par peur d’une réprimande de sa part à mon audace, que pour cacher ma confusion. Mon trouble premier se mua bien vite en honte quand il me reposa la question que j’avais tenté d’élucider. Je finis par me sentir misérable quand je finis par lui souffler ce qui a mes yeux semblé inavouables : I’voulais sûr’ment abuser d’moi et m’obliger à m’prostituer pour lui.

J’acquiesçais Oui M’sir, j’ai espoir d’trouver un travail. Avec la lettre que Joséphine m’avait écrite pour moi et ses recommandations, j’espérais trouver rapidement une place de domestique pour une des grandes familles de cette ville. Je finis par prendre mon courage à deux mains pour lui demander : et vous Sir ?

Alors que j’allais reprendre mon chemin en toute sécurité, je questionnais intéressée : vous allez souvent au Temple ? Je savais que j’aurais peur d’y retourner seule désormais. S'il y allait régulièrement, j’aurais pu lui demander qu’on s’y rendre ensemble, mais j’étais encore bien trop timide pour ça.
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EmericÉcuyer
Emeric



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MessageSujet: Re: Au hasard d'une rencontre    Au hasard d'une rencontre  EmptyMar 12 Juil 2022 - 11:07
- Je me nomme Emeric. Répond-il pendant qu'elle est en train de l'aider à soigner sa plaie superficielle.
Il a laisse faire, sans rien dire, il remarque qu'elle fait attention, qu'elle essaye de ne pas faire un noeud trop compliqué.
Elle se sent gêné par la suite, et n'ose plus le regarder. Emeric ne sait pas vraiment comment agir, il n'aime pas ce genre de situation.

Alors, il lui demande pourquoi cet homme en avait après elle. Elle lui répond. Le jeune homme se sent révolté. Cependant que pouvait-il bien faire de plus ? Il a protégé, et fait fuir l'agresseur.
- J'espère que vous trouverez, ainsi vous pourrez vivre en sécurité...
Il esquisse un sourire en apprenant qu'elle cherche un travail auprès de la noblesse de Marbrume.
Elle lui renvoie la question.

- Actuellement, je rends des services à Madame Aliénor en échange d'un toit. Autrement je suis un écuyer qui aspire à devenir chevalier, dit-il d'un ton aimable.
Oui il voulait devenir chevalier, et depuis qu'il a rencontré Dame Léonice, il a retrouvé la foi en son désir. Le jeune homme remarque que Josielle souhaite reprendre sa route, il espère ne pas la mettre en retard si jamais elle a un rendez-vous pour un travail.

Avant cela, elle lui demande s'il se rend régulièrement au temple.
- Oui, je m'y rends pratiquement tous les jours, dit-il montrant par là qu'il était un homme de foi, est vous ? Si vous le souhaitez nous pouvons y aller demain matin ? demande-t-il avant de poursuivre, mais je ne veux pas vous retarder dans votre recherche. Ajoute-il embarrassé. Il sait que ce genre de recherche n'est pas simple. Il sait qu'il a eu de la chance, et que le sort lui a ensuite permis de rencontrer la Dame à la Chevelure Flamboyante...

- Avez-vous déjà ciblé des maisons ?
Suite à cette question le jeune écuyer se tait, il ne veut pas molester plus que ça son interlocutrice...
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Josielle ChanfleurieDomestique
Josielle Chanfleurie



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MessageSujet: Re: Au hasard d'une rencontre    Au hasard d'une rencontre  EmptyLun 18 Juil 2022 - 23:08




Au hasard d'une rencontre

J’espérais aussi trouver rapidement un emploi. Joséphine de Leon m’avait donné le laisser passer et une de ses anciennes servantes à aller voir. Elle devait avoir des infos sur les différentes familles pouvant être intéressée par ma candidature. J’espérais tomber sur des nobles bienveillants qui feraient fi de mon accent de campagnard et de mes manières pouvant être rustre. Je savais que le travail serait dur, mais je me sentais à la hauteur. Mes parents avaient toujours été très sévères avec moi. J’dois m’rendre chez les De Léon, une servante devrait avoir des conseils à m’donner expliquais je.

La sécurité d’un travail, d’un toit, des murs et d’un maître. Je voulais me constituer une dote, puis me trouver un mari aimant. Je n’avais pas d’autre rêve que de fonder mon propre foyer sous la sécurité financière et physique d’un homme bon. Avoir des enfants et tenir la maisonnée pendant qu’il partirait travailler.

Émeric, c'était un bien joli prénom qu'il portait. J'avais l'impression que mon rêve d'enfant le plus fou se réalisait. Me faire sauver par un preux chevalier et qu'il m’emmène dans son château sur un grand cheval blanc. Gênée et rougissante a cette idée, je détournais le regard. D'une voix timide, je le complimentais : devenir chevalier, c'est un noble rêve messire. À côté, je me sentais ridicule à vouloir devenir simple servante.

J'avais l'impression d'être tombé sur une perle rare. Un homme au grand cœur, qui était pieux en plus du reste. Si seulement il pouvait me voir autrement que comme une jeune fille à défendre. Je répondis peut-être trop hâtivement à sa proposition : oui avec plaisir msir. Je m'étais promis à donner mon premier salaire comme offrande au temple pour remercier la Trinité pour la chance qu'ils m’accordaient. Et je devrais aussi repasser voir Joséphine pour lui demander conseil sur cette affaire. J'étais certaine qu'elle s'y connaissait mieux que moi en homme et en cœur. J’espérais qu’elle me donne des conseils sur la façon d’attirer le regard d’un homme sur sa personne et sur le fait de le charmer. Elle était fille d’Anür, elle devait bien avoir plusieurs tours dans son sac pour charmer les hommes. Sans compter que je devrais lui donner de mes nouvelles si je trouvais un travail grâce à elle.

Je ne voulais pas qu’il croie que j'étais pressé ou que sa présence m’incommodait. Bien au contraire, je n’avais encore pour le moment aucune obligation et il m’était plutôt agréable. Oh non, vous ne me retarder point. J’n’ai point d’rendez vous, ni de maître qui m’attend pour le moment. Affirmais-je. Je donnerais tout pour qu’il reste à mes côtés. Vous pourriez m’faire visiter l’esplanade demandais je, me mordant les lèvres à ma propre audace.
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EmericÉcuyer
Emeric



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MessageSujet: Re: Au hasard d'une rencontre    Au hasard d'une rencontre  EmptyMar 2 Aoû 2022 - 9:26
Il y a chez la jeune demoiselle un quelque chose qui lui rappel son parcours. Lui aussi a souffert, lui aussi est à la merci des puissants pour vivre, ou du moins survivre.
Alors, et comme l'exige sa foi, il ne peut pas la laisser ainsi seule. Elle lui explique qu'elle doit se rendre chez les De Léon.
Le jeune écuyer est certain qu'elle parviendrait à s'en sortir.

- Je suis sur que ça se passera bien. Dit-il souriant pour lui donner un soupçon de courage. Il sait que ce n'est pas simple de se rendre dans une maison noble pour proposer ses services. Il a vécu cela chez Madame de Montfort. Il en a beaucoup souffert, même si au final, sa Grâce a accepté de lui offrir le logis en échange de services domestiques.
Bref, le jeune homme s'en sort bien, surtout depuis qu'il a retrouvé la foi en rencontrant Dame Léonice.
L'écuyer se sent touché par la timidité de son interlocutrice qui flatte son rêve de chevalerie.

Il rougit légèrement. Oui, cela est un beau rêve. Pourra-t-il y parvenir ? Il a l'impression qu'en obéissant et en étant dévoué à la Dame à la Chevelure Flamboyante il pourrait réussir dans sa quête.
Ensuite, elle accepte sans hésiter qu'il accompagne, et marche un peu avec elle vers l'esplanade. Il ne connait pas l'endroit comme sa poche mais, il aime marcher, prendre l'air et admirer les bâtiments appartenant à la noblesse.

Le jeune homme esquisse un nouveau sourire, et d'un geste de la main fait signe à la demoiselle qu'ils peuvent commencer leur marche, exprimant par ce petit geste son accord pour lui faire montrer ce qu'il connait de l'esplanade.
Ils arrivèrent à l'endroit qui sépare l'esplanade du reste de la cité, Emeric ressent toujours ce sentiment étrange en voyant la différence de richesse, comme si cette porte séparée deux mondes différents.

Ils marchèrent le long des belles allées fleuries.
- Ce sont de sacrés maisons, dit-il, je pense que tu seras bien dans ce quartier... Travailler pour la noblesse est un gage de sécurité. Annonce-t-il d'une voix simple en observant un magnifique jardin.
Emeric ne connait pas tous les propriétaires, il est ici depuis peu, mais il commence à s'y faire, et à savoir se repérer.
- Je travaille dans ce Manoir là-bas ! Déclare-t-il en montrant d'un mouvement de la main le bâtiment appartenant à Madame de Montfort. Cela en attendant de pouvoir reprendre ma voie de chevalier...A la mort de mon mentor, je me suis réfugié à Marbrume, et j'ai trouvé ici un toit. Ajoute-t-il en toute sincérité.

- Vous êtes ici depuis toujours ? Est-ce que vous êtes prête à dévouer votre existence pour une famille noble ? Demande-t-il, car il sait que cela n'est pas donné à tout le monde de faire preuve d'humilité.

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Josielle ChanfleurieDomestique
Josielle Chanfleurie



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MessageSujet: Re: Au hasard d'une rencontre    Au hasard d'une rencontre  EmptyJeu 11 Aoû 2022 - 14:13




Au hasard d'une rencontre

 Son sourire me fit rougir davantage. J’étais maintenant certaine que les Trois m’avaient fait subir ces épreuves pour mettre ce jeune homme sur mon chemin. Je baissais une nouvelle fois la tête pour dissimuler mon embarras. D’une voix attristée, je lui répondis : je l’espère, je n’ai pas d’autre endroit ou aller. Ce travail était mon dernier espoir de trouver un toit dans cette ville. Si je me faisais rejeté je n’aurais d’autre choix que de me rendre au temple pour y subir un triste destin.

La porte était grandiose. Comme je m’y attendais pour avoir déjà essayé de la passer, je me fis arrêter. Fort heureusement pour moi, le garde semblait moins stupide qu’il en avait l’air et réussi à déchiffrer la lettre de ma nouvelle amie providentielle. À mon grand soulagement, ça semblait lui suffire et l’on pu reprendre notre chemin.

J’étais impressionnée par cette partie de la ville que je découvrais pour la première fois. Même avec le charmant voleur lors de l’épisode des fangeux, on n’avait pu y accéder. L’endroit était propre et ne sentait pas les relents de pisse et de vomis caractéristique de la basse ville. Les rues y étaient plus espacées et les maisons bien plus grande et mieux entretenue. Toutes comportaient de vastes jardins rivalisant de beauté et de créativité. C’est magnifique lâchais je à mis voix.

Un peu comme moi le jeune homme semblait revenir de loin. Je suis navré pour vous, mais je suis certaine que vous y arriverez. Vous vous battez déjà comme un lion. Le rassurais-je. J’essayais de graver la bâtisse dans ma mémoire pour pouvoir la retrouver si besoin. Je n’vais que peu de connaissance dans cette ville et encore moins sur l’esplanade.

Je ne voulais pas dévouer toute ma vie à une famille noble. Après un instant d’hésitation, je répondis : je ne veux pas rester vieille fille au service d’un noble. N’osant plus le regarder de peur qu’il puisse deviner quoi que ce soit, je continuais : j’aimerais trouver un mari aimant et attentionné. Une fois de plus, je devins écarlate. J’avais honte de lui avoir révélé mon rêve, il me semblait si médiocre par apport au sien, mais que pouvait espérer une simple fille de ferme comme moi.

Après un silence qui ne fit qu’intensifier ma gêne, je finis par oser lui demander : pourriez-vous m’attendre quand j'serais chez les De Léon ? Je ne savais pas où l’ancienne domestique de Joséphine pourrait m’envoyer. J’aurais besoin de mon sauveur pour me guider dans l’esplanade et j’avais peur de me faire reconduire dans la basse ville si l’on me voyait errer seule dans ces rues surtout que j’étais pieds nus désormais. 

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EmericÉcuyer
Emeric



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MessageSujet: Re: Au hasard d'une rencontre    Au hasard d'une rencontre  EmptyJeu 25 Aoû 2022 - 8:10
Le jeune écuyer avance, accompagnant de cette jeune demoiselle qui s'est préparée pour convaincre une famille de la noblesse de l'engager.
Une main posée sur le pommeau de son épée, il marche, observe les demeures, en étant toujours stupéfait par la différence qu'il existe entre ce monde, et celui qu'il venait de franchir il y a peu.

D'ailleurs, la demoiselle semble également en admiration devant la beauté de ce quartier. En un simple mot, elle exprime son plaisir en voyant cela.
Ils avancent, tout en discutant. Il esquisse un petit sourire timide lorsqu'elle lui affirme qu'il se bat déjà très bien, comme un lion, dit-elle.
Emeric sait qu'il doit encore beaucoup apprendre, et surtout prouver plus encore son courage afin d'un jour pouvoir prétendre devenir un chevalier.

Il y mettra toute sa volonté pour réussir.
Après un instant de silence, d'hésitation, Josielle prend la parole pour exprimer son projet. L'écuyer baisse légèrement la tête en l'écoutant, car en l'écoutant, il pense à la suzeraine de son coeur... La belle Clarence !
Peut-il rêver une vie avec elle ? Elle qui semble-t-il serait une embûche pour son désir de chevalerie, elle qui lui aurait jeté un maléfice, qui serait une épreuve dans sa quête !
Même s'il veut se convaincre de cela, peut-il lutter contre l'amour que lui voue son coeur.

Emeric remarque que Josielle se met à rougir.
- C'est un beau rêve que celui-ci, et je suis certain que celui qui obtiendra vos faveurs saura prendre soin de vous comme vous le méritez. Les trois récompenseront vos efforts. lui répond-il d'une voix aimable en approchant de l'endroit où elle devait se rendre.

Sur place, devant la grille remarquablement ouvragées, la jeune demoiselle lui demande s'il peut l'attendre. L'écuyer serre le pommeau de son épée. Par son âme, comment pouvait-il refuser une telle demande alors que on lui a enseigné de rendre service aux dames.
- Volontiers Mademoiselle ! Je vous attends ici. Dit-il en inclinant la tête comme pour en même temps lui donner le courage pour se montrer sous un beau jour devant les Maîtres de la demeure.
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Josielle ChanfleurieDomestique
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MessageSujet: Re: Au hasard d'une rencontre    Au hasard d'une rencontre  EmptyVen 23 Sep 2022 - 17:10
Je lui jetais un regard à la dérobée pour voir sa réaction à mon désir de me marrier. Mon sauveur semblait pensif. Aimait-il une autre jeune femme ? Peut-être était-il même déjà fiancé. Rien que de penser à cette éventualité, me dépita. J'avais encore une fois l'impression que les trois se jouaient de moi. Mrci msir, répondis je une pointe de dépit dans la voix.

Arrivé devant la grille d'une majestueuse demeure, Emeric, toujours aussi galant, s'inclina devant moi. Gênée, je remarquais le piteux état dans lequel j'étais. Ma tenue était froissée par de nombreuses nuits à dormir à même le sol, déchirée par ma fuite sur les toits et était loin d'être un exemple de propreté. J'avais honte de moi-même maintenant que j'y faisais attention. Comparé à moi, le futur chevalier avait l'air d'un prince. Je fis une courbette comme ma mère m'avait appris à le faire avant de le remercier : Merci sir.

La boule au ventre, je frappais à la porte de la demeure. Il ne fallut pas longtemps avant qu'un serviteur ne vienne m'ouvrir. Je n'étais pas venu ici pour voir le maître de ses lieux, mais l'ancienne domestique de Joséphine. Je lui expliquais la raison de ma présence en ces lieux avant de lui tendre la lettre signée par son ancienne maîtresse pour appuyer mes dires. Elle finit par me congédier non sans avoir écrit un nom au dos du document, m'expliquant que j'aurais plus de chance avec les Ascalons.

Je ressortis soulagée et pleine d'espoir pour cette possibilité de travail. De ce qu'elle m'avait dit, les Ascalons étaient des étrangers. Ils ne cautionnaient pas les mariages arrangés. Personne n'irait me chercher des ennuis chez eux. Souriante, j'adressais un sourire à Emeric en lui montrant la lettre de Joséphine et le nom rajouté. Dascalon déchiffrais je difficilement les connaissez vous msir?

La domestique m'en avait dit beaucoup de bien, mais je voulais le point de vue d'une autre personne. J'avais peur de me retrouver pieds et poings liés dans une charrette en partance pour le labret afin de me redonner à ma famille que je fuyais.

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MessageSujet: Re: Au hasard d'une rencontre    Au hasard d'une rencontre  EmptyLun 24 Oct 2022 - 7:47
La jeune femme s'incline aussi. Emeric lui adresse un sourire d'encouragement, il est sûr que tout se passerait pour le mieux, et qu'elle pourrait travailler ici. Evidemment, il ne fallait pas crier victoire, mais, il ne fallait pas partir pessimiste.
Lui ayant alors fait la promesse de l'attendre, le jeune écuyer, posa sa main sur le pommeau de son épée, et observa le ciel, les oiseaux, et se mit à penser.

Quand reverrait-il la Dame de ses pensées, la belle Clarence ? A cette idée, son coeur se mit à battre, à pleurer, car, il ne pouvait pas la revoir... N'était-ce pas à cause d'elle qui aurait pu fauter ? Il en tremble encore... Puis, Dame Léonice, la mission qu'elle lui a confiée suit son cours. Arriverait-il à la satisfaire ? Le jeune homme se sentait tellement indigne de la servir qu'il doutait de lui.

Son arrivée à Marbrume ne fut pas de tout repos. La route serait longue, il le savait, mais à ce point, il ne pouvait l'imaginer. Est-ce que sa Grâce, Madame Aliènor, l'aiderait, que donnerait son enquête sur son mentor. En attendant, il ne pouvait guère trahir son serment de la servir fidèlement.

Il longea le muret de la demeure en restant perdu dans ses pensées, dans ses doutes, et dans cette crainte d'échouer, que deviendrait-il ?
Avant qu'il ne puisse s'inventer des réponses, la demoiselle revint, visiblement satisfaite. Il lui adressa un aimable sourire.
Elle lui montre une lettre en lui demandant ce qu'elle savait sur une famille, la famille d'Ascalon ! Jetant un coup d'oeil sur la demeure, le jeune homme n'avait pas beaucoup de savoir sur la noblesse, lui, qui des années durant avait suivi un chevalier errant.
Son regard se porta alors sur la demoiselle.

- Du peu que j'en sais, c'est une famille fort respectable ! Déclare-t-il en calant ses pouces à sa ceinture prêt à reprendre la route, je crois savoir que vous êtes bien tombée s'ils vous engagent. Poursuit-il simplement.
- Avec qui, vous êtes vous entretenu ? demande-t-il par simple curiosité en entreprenant de marcher, remarquant que le soleil se couchait, et le ciel menaçait.
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Josielle ChanfleurieDomestique
Josielle Chanfleurie



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MessageSujet: Re: Au hasard d'une rencontre    Au hasard d'une rencontre  EmptyMar 25 Oct 2022 - 16:35
Émeric finit d’apaiser les dernières craintes que j’avais. Une famille de noble respectable et qui n’accepte pas les mariages forcés. Je ne pouvais espérer mieux. Je devais me faire oublier un peu moins d’un an avant que les fiançailles ne soient rompues et que je sois libre de tout engagement. Peut-être que d’ici là ce jeune homme distant finirait à poser les yeux sur moi.

Encore quelques minutes et tout s’arrangeraient. J’aurais un travail honnête, un toit sur la tête, une assiette pleine et un lit pour dormir. Je ne pouvais guère rêver de mieux pour une femme de ma condition. Je ne devais pas oublier Margaux et son frère. Je me devais de ne pas la laisser dans sa condition misérable. Le jeune chevalier en devenir serait un atout considérable pour convaincre les voyous qui m’avaient agressé de la relâcher.

L’ancienne servante d’une f… Prêtresse du temple. Mentis je en détournant le regard de honte. Je ne pouvais pas lui dire que j’étais tellement désespéré que j’avais envisagé de devenir fille d’Anûr. Qu’est-ce qu’il penserait de moi si je lui racontais ça ? Très certainement, que beaucoup de ces filles avaient comme moi eu ce choix cornélien à faire. Beaucoup n’avaient pas eu ma chance.

Le voyant le nez en l’air, je l’imitais. Le soleil disparaissait derrière les hautes murailles de la cité et de lourd nuages noir s’amoncelant précipitait le crépuscule naissant à s’installer au plus vite. Bien que je ne souhaitais pas me retrouver seule dans les rues de la cité, je me trouvais dans le quartier noble. Personne n’irait m’agresser.

Ne souhaitant nullement le savoir trempé par ma faute, je lui proposais : Y’s’fait-ard. Indiquez-moi la demeure des Ascalons, si vous préférez. Je restais aussi polie que je pouvais, ne voulant pas qu’il pense que je le congédiais comme un malpropre. On ne devait de toute façon plus très loin de ma destination.

J’espérais seulement que les Trois fassent en sorte que ma route et la sienne se croisent plus d’une fois. Voulant mettre toutes mes chances de mon côté pour ce faire, je lui demandais : pourrions-nous nous retrouver au lever du soleil à la porte pour aller au temple ? J’essayais de rester la plus neutre possible, mais sans nul doute que mes yeux m’avait trahie.
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