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 Valent d'Auvèrnha[Validée]

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Valent d'AuvèrnhaChevalier
Valent d'Auvèrnha



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MessageSujet: Valent d'Auvèrnha[Validée]   Valent d'Auvèrnha[Validée] EmptyLun 20 Juin 2022 - 20:40



Valent, Gueules et Or



Identité



Nom : Sa prononciation d'origine subtilement transformée par les âges et par l'action de la langue vernaculaire, le nom d'Auvèrnha ne saurait évoquer grand chose à la populace de Morguestanc. Le célébrait-on pourtant jadis, dans les landes méridionales, comme parangon d'honneur et de chevalerie.

Prénom : Il est, plus souvent que le contraire, un sens au choix du père lorsque vient l'heure de gratifier sa progéniture de son prænomen. Héritant de plusieurs siècles de bravoure guerrière, Valent incarne un idéal de vigueur qu'il n'a jusqu'ici jamais perdu de vue.

Age : 25 ans

Sexe : Masculin

Situation : Veuf

Rang : Chevalier

Lieu de vie : Loin des ruelles bondées et du bruit de la ville, le plateau du Labret aux "paisibles" villages a l'avantage d'offrir un soupçon de liberté, de plein air, à quelques pas seulement du danger; de quoi ravir l'homme d'arme. Usson et son charme ont-ils tout particulièrement cristallisé ses affections.

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :
Voie du Chevalier
FOR +1; END+1; ATT+2

Compétences et objets choisis :

Compétences :

- Volonté de Fer - Niveau 1
- Monte - Niveau 1
- Coups Puissants - Niveau 1
- Autorité - Niveau 1
- Alphabétisation (Gratuit)

Objets :

- Harnois*, au tabard frappé d'armoiries ternies par le temps. Une large cape de jais en cintre les contours, frappée d'une croix sanguine de style cathare à l'absconse signification.
- Casque en plates (Heaume).
- Jambière de maille et chausses.
- Bouclier en acier.
- Gants en cuir usé, fixés à la trame du Haubergeon.
- Épée longue à une main.
- De simples vêtements, quelques traités d'escrime et les restes en tous genres d'une vie qui ne subsiste plus que dans le souvenir.
*Image de référence

Apparence



Il est une singulière impression que la sacrosainte poursuite de la perfection martiale sait imprimer à même le corps de ceux qui s'y adonnent. La vigueur, la tonicité, l'aura... Ces qualités que sublime à moindre effort la condition masculine se retrouvent chez Valent, rendues intrinsèques par des décennies de conditionnement au point que la seule sémantique les puisse désormais distinguer. Fort d'une imposante charpente osseuse que lui envient indubitablement maintes bâtisses du duché, l'égaré du Sud soigne son corps ainsi qu'il aiguise sa lame : l'on ne le prendrait à conserver la moindre once de graisse superflue, l'ascétisme et la profession depuis longtemps responsables de sa méthodique éradication. De proportions adéquates, Valent complète sa stature d'une allonge qui nargue la paire de mètres d'une simple dizaine de centimètres.

Naturellement, l'observation des premiers instants ne se limite guère aux seules notions de taille ou de silhouette, aussi remarquables soient-elles. Beau d'aspect sans parjurer le raisonnable, l'homme d'arme exhibe des traits symétriques et virils qu'une certaine délicatesse vient pourtant adoucir. Son derme assombri par le soleil d'altitude trahit la réalité d'une noblesse qui fraya maintes fois avec ses subordonnées et que l'on forgea sur la terre battue, dans la sueur et le sang. Lion fait Homme, Valent peut se targuer du bon éclat de sa crinière d'or; qu'elle se plaque à son crâne ou qu'elle orne sa mâchoire, la toison fait état de la vitalité du chevalier. Là n'est pourtant pas le signe distinctif de ce dernier : lui se trouve au cœur du tableau, matérialisé sous la forme d'une paire de saphirs à l'inimitable éclat. Ces orbes océaniques, si purs que de lointains rivages inexplorés, glacent au moins autant qu'ils ne charment. Qui donc saurait déceler ce qui sommeille en de telles profondeurs ?

Que les temps soient propices à la paix, la guerre ou la présente apocalypse, la rigueur vestimentaire n'est pas de ces choses que Valent puisse abandonner ainsi qu'il l'eut fait pour sa demeure ou son héritage. Loin de considérer l'opulence comme une nécessité, le chevalier demeure fidèle à ses convictions en privilégiant la praticité, la résilience et la liberté de mouvements. Du gambison dénué de manches à la simple tunique matelassée, toute addition à cette austère garde-robe sait faire montre d'une polyvalence qui garantit son port dans les champs, sur un terrain d'entraînement, dans les profondeurs d'une mine ou sous la masse rutilante d'un haubert. Aux ornements ostentatoires et trames précieuses se substituent des couleurs simples et peu criardes, si humbles sans doute que celui qui s'en pare. Une pointe de raffinement, propre au statut, demeure quant à elle en de simples broderies et dans les filigranes qui strient l'impeccable surface de plates polies que revêt Valent au combat.


Personnalité


A l'image de ses terres natales, le fils des Monts et Vaux du Sud se fait l'égal des grandes reliefs de par sa capacité à endurer. Un optimisme silencieux, si serein qu'éternel, transparait des lagons d'azur que projette le moindre de ses regards. Par la tenue, l'expression, le geste, Valent exsude une force de caractère qui n'égale que celle du corps, forgée sur l'enclume d'un millier d'épreuves : la fange et l'exil ne sont elles guère plus que de nouvelles péripéties pour celui qui considère la vie comme un défi permanent. Si l'esquisse du plus simple sourire ne se départ jamais des lignes de son visage, l'impact d'une perte à même de faire chanceler le plus résilient des hommes a su tempérer son expression, l'assombrir sans en éclipser l'éclat.

C'est par le biais de sa subsistance que l'égaré du Sud se dresse contre la Nuit. En ces heures où les repères se brouillent, où la Lumière vacille, ce guerrier s'évertue de maintenir, en lui comme pour ceux qu'il est chargé de protéger, l'image d'une chevalerie à même d'honorer les serments d'ancêtres à l'incommensurable héritage. Piété, Abnégation, Honnêteté, Tempérance, Générosité, Bravoure... Valent jure par ces vertus ainsi qu'un code inviolable, à toute heure et envers tout homme. Rikni en soit témoin, trahir ces valeurs se rapporterait à l'assassinat de sa propre âme. Modeste sans s'apitoyer, fier sans risquer l'arrogance, le preux soldat aspire à l'intégrité de sorte à se faire le socle sur lequel tout membre de sa communauté peut s'appuyer. La patience caractérise son jugement mais, au contact du mal, de la traîtrise ou du mensonge, il n'est nul pardon à octroyer que celui du juste châtiment.

Strict par nature comme par nécessité, Valent n'est pourtant pas étranger à l'esprit de la franche camaraderie, lequel surgit des profondeurs de son être pour en illuminer les expressions dès lors que l'occasion s'y prête. Ami - et jadis époux - des plus fidèles, Valent honore et protège sans que sa vie n'entrave la propre détermination de sa volonté. Une voix posée, semblable à quelque ondée vespérale, lui file des lippes avec dignité; son intonation, sinon la subtile déformation de certaines prononciations, trahit l'influence d'une vie passée à l'emploi de dialectes plus locaux mais suffisamment proches d'une lingua franca pour que le sens des mots ne se perde pas.


Histoire

Les souvenirs n'ont rien d'immuable.

Le temps et la distance font leur affaire sans que l'on ait à les solliciter; au fil des années comme des lieues, les visages se distordent, les bâtisses s'effondrent, les rivières s’assèchent et les monts s'affaissent. Il est ardu de parler d'origines ou de racines lorsqu'il n'en subsiste rien de tangible que la réminiscence de ceux qui s'en font les derniers représentants. Valent, quoique n'étant qu'un visage de plus au cœur d'une foule d'étrangers venue quérir la salvation à l'ombre des murs du Duc fait Roi, porte en son cœur la mémoire de terres qu'il sut un jour siennes.

Les bribes de ce qui fut laissé lui reviennent-elles à l'heure du coucher, dans l'or des épis, les reflets de l'eau ou la fragrance des saisons. Au pied des grands Puys, dans l'univers pastoral de sa province natale, l'enfance lui était passée au-devant ainsi qu'une éphémère brise estivale : en ces temps, il n'était pas de fange pour restreindre le champ des possibles et la seule volonté du jeune page était de grandir pour s'en aller explorer le monde. L'anoblissement, alors daté de quelques générations, de la maison de son père lui avait laissé les cartes d'un avenir qu'il espérait se tailler aux côtés des plus grands dans un accès d'enfantine ambition que gonflait l'innocence.

Un père strict et pédagogue, fort d'exploits accomplis en l'honneur d'un vénérable duc, obtint à son héritier le droit d'être formé par le comte d'Orhlac qu'il connaissait bien. Ainsi soumis à la tutelle d'un homme remarquable, Valent se fit une première expérience de la martialité. Porté par cet entrain du cœur que l'on connait aux plus jeunes, l'écuyer manifesta telle passion dans ses entreprises - fussent-elles d'escrime, de monte ou d'érudition - qu'il n'était nul doute à porter quant au bon aboutissement d'une adolescence laissant d'ors-et-déjà entrevoir sa conclusion. Narrée par les soupirs de grands troubadours, cette époque d'une candeur qu'envie le présent fut aussi celle du fin'amor. Les braises de la courtoisie devinrent flammes, si bien que le jeune d'Auvèrnha se fit marier à la benjamine de son mentor des promptes suites de son adoubement : la Trinité lui ayant octroyé la bénédiction d'une union sacrée sous les auspices de l'amour, sa foi n'en put que croître.

C'est cette même foi que la providence mit pourtant à l'épreuve, trois années plus tard. Le rêve est peut-être brumeux pour le chevalier, mais son basculement est quant à lui clair ainsi qu'il l'eut vécu la veille de chaque journée. Âgé de vingt-deux ans, un mois particulièrement chaud de l'été 1164, Valent supervisait l'entraînement rudimentaire des paysans appelés à servir ponctuellement dans les armées ducales. Focalisé sur sa tâche, ne prêtait-il à ce moment que bien peu d'attention aux rumeurs qui échauffaient l'Ouest du Royaume. La tangibilité de ce qui préfigurait du pire vint pourtant à se faire connaître du plus grand nombre lorsque les premiers réfugiés se présentèrent aux portes du duché. La magnanimité du suzerain, La Trinité ait son âme, permit à ces pauvres gens de trouver refuge pour quelques temps; malheureusement, la réalité d'une invasion généralisée et vraisemblablement inarrêtable fit bientôt irruption dans des terres qui n'avaient presque jamais connu la dévastation.

La Mort, insensible aux simples considérations mortelles, faucha tout sur son passage : une vague précédée d'effroi et suivie de silence ratissa la lande au rythme des flammes, des cris et des cloches. Valent s'empressa de regagner la compagnie de son paternel. Revenu précipitamment des suites d'une cavalcade effrénée, le chevalier fut accueilli par la pire des visions : son foyer n'était plus, ravagé par cette invasion que les morts arrachés à la paix du repos venaient compléter. L'épouse chérie, alors porteuse de bien des espoirs pour l'avenir, avait miraculeusement survécu; une étincelle dans l'océan de ténèbres que tous entreprirent de fuir. Ceux que la fange n'avait pas tué se massèrent à la recherche d'une terre promise épargnée par l'avérée déchéance de toute civilisation.

Peu arrivèrent à destination.

Deux mois plus tard, non loin des frontières de Morguestanc, n'étaient encore en vie qu'un tiers de l'effectif initial. La faim, le froid, la maladie et le seul désespoir avaient emporté des pères, des filles, des maris, des amis, et ce à telle cadence que l'on parvenait à peine à en brûler les dépouilles. La fange, ubiquitaire, se chargea d'entamer les restes. La robustesse du scion d'Auvèrnha le garda bien des sévices les plus insidieux mais,à son grand dam, celle-ci le condamna à l'impuissance au-devant des tourments qui arrachèrent sa femme au carcan mortel. La fièvre puerpérale l'emporta; les éléments, eux, se chargèrent du fils qui n'eut pas même l'opportunité de prononcer le moindre mot. Sinon pour sa fortitude mentale exceptionnelle, il n'est pas à douter que Valent en aurait perdu la raison. Son devoir envers ceux qui n'étaient pas tombés le retint et l'assemblée formée par quelques douzaines d'âmes parvint à franchir les portes que l'on avait fermées à la famille De Sarosse un mois plus tôt.

Le chaos ne prit guère fin des suites de leur arrivée : aux épreuves de la marche se substituèrent les suivantes. Le père n'avait semblablement survécu que pour s'en aller périr aux côtés du Roi lorsque la charge fut donnée par ce dernier. Pressentant l'approche de sa fin, avait-il sans doute aspiré à ce que survive son nom en tempérant la flamme de la vengeance chez son seul héritier. A celui-ci restait la charge de se battre pour ceux qui ne le pouvaient pas : n'était-il aspiration plus chevaleresque ?

Plongé dans un monde étranger auquel il avait tout à prouver, Valent dévoua la moindre parcelle de son être à l'assistance des plus faibles. Nonobstant son statut de noble, entreprit-il d'alléger les souffrances de ceux que l'hiver toucha le plus durement. Lorsque frappa la fange, à l'aube de l'année suivante, se joignit-il aux forces de la cité pour en contenir l'avancée. Des conclusions de la grande réunion et de la reconquête du plateau, démarcha-t-il plusieurs de ses anciens camarades pour le rejoindre à l'Ouest. C'est en ces landes familières qu'il demeura l'an tout entier, prêtant sa force aux efforts de reconstruction et à la répression d'une mutinerie qui fit presque s'effondrer les espoirs de tout un peuple. La veille ne prit momentanément fin qu'au couronnement du Roi Sigfroi, lorsque Rikni orienta son serviteur vers le plus grand de tous ses défis.

La douleur des évènements, encore aujourd'hui, strie l'esprit du guerrier ainsi qu'elle eut marquée sa chair. L'inflexible levée de son bouclier, porté aux côtés de braves volontaires et de nombreux miliciens n'avait suffi à prévenir la mort d'une dizaine de milliers d'innocents. Si le poids d'une armure n'est rien pour celui qui s'en pare toute sa vie, la culpabilité, elle, oppresse les épaules d'une masse faite de corps et de larmes. Ni mort ni protecteur, Valent ne tira nulle fierté de ce que l'on se permit d'appeler une "victoire" et regagna le Labret où panser son âme lui demanderait bien du temps.

S'y trouve-t-il encore, la foi et l'espoir comme bouclier.


Résumé de la progression du personnage :


Le personnage et son joueur sont nouveaux.

Derrière l'écran


Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Je le certifie.

Comment avez-vous trouvé le forum ? Un membre de celui-ci me l'a recommandé.

Vos premières impressions ? Je n'ai pas l'habitude des forums et des systèmes à statistique, aussi avouerai-je sans honte être un peu perdu. Rien que le temps et l'effort ne puissent corriger, cependant.

Des questions ou des suggestions ? Je vous les ferai parvenir si elles me viennent.

Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Tant qu'à faire, pourquoi pas !

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Dame CorbeauMaître du jeu
Dame Corbeau



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MessageSujet: Re: Valent d'Auvèrnha[Validée]   Valent d'Auvèrnha[Validée] EmptyMer 22 Juin 2022 - 15:49
Bonjour Valent et bien pour ma part je n'ai rien à redire à ta fiche. Ne t'en fait pas trop pour les stats, leur utilisations est réservée à des cas précis.

Je te souhaite donc la bienvenue parmi nous. Voici ta belle couleur bleue, tu peux trouver ta carrière par ici, c'est là que tu peux dépenser ton expérience. Tu peux trouver ou chercher un rp dans la zone dédiée ou sur notre discord. Et enfin te faire un journal pour le suivi de ton aventure, par là.

Bon jeu
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Valent d'Auvèrnha[Validée]
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