Marbrume


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 Louisa Courtepointe

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Louisa CourtepointePrêtresse
Louisa Courtepointe



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MessageSujet: Louisa Courtepointe   Louisa Courtepointe EmptyDim 11 Déc 2022 - 17:08



Louisa, Du bouge à l’espoir



Identité



Nom : Courtepointe

Prénom : Louisa

Age : 21 ans, née le 16 février 1146

Sexe : Féminin

Situation : Célibataire

Rang : Prêtresse

Lieu de vie : Marbrume puis Sombrebois à partir de juin 1167

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :

Carrière du prêtre : CHA +2 – INT +2

Compétences et objets choisis :

Compétences :

- Chant - Niveau 1
- Empathie - Niveau 1
- Narration - Niveau 1
- Sens de la répartie - Niveau 1
(- Doctrine du Culte)

Objets :

- Ses robes de prêtresse
- Une pince à cheveux ornée offerte par un client de sa mère rongé par la culpabilité

Apparence


Le grand dam de Louisa, c’est qu’elle ressemblait un peu trop à sa mère. Les mêmes longs cheveux bruns et soyeux tirant sur l’auburn, la même silhouette menue et plantureuse, les mêmes traits élégants… Les seules choses qui les différenciaient étaient des sourcils plus prononcés, des lèvres un peu plus charnues et des yeux brun clair, presqu’ambe, là où ceux de sa mère étaient d’un bleu-gris foncé.

La jeune femme ne portait que ses robes de prêtresse et de confortables courtes bottes de cuir depuis plusieurs années maintenant et ses cheveux étaient quasi toujours relevés, par commodité autour des jeunes enfants.

Bien plus sûre d’elle depuis son entrée au Temple, elle se tenait avec une attitude qui pouvait paraître hautaine et glaciale. C’était le meilleur moyen qu’elle avait trouvé pour garder la plupart des hommes à distance. La glace fondait toutefois lorsqu’elle était en présence d’enfants et son visage s’éclairait d’une bienveillance chaleureuse.


Personnalité


Lou se prévaut d’être une jeune femme simple, même si pas toujours très équilibrée. Oui, oui, même ça, elle le sait. Fille de prostituée, aînée d’une fratrie laissée pour compte, ça laisse des traces...

La première est clairement un petit souci identitaire. Qui était son père, au juste ? Un criminel, un roturier, un bourgeois désœuvré ? Et d’où venait sa mère, abandonnée à la naissance ? Louisa avait-elle des familles, paternelle et maternelle, là dehors, dont elle ne savait rien ? Et du coup, qui était-elle ? Qu’elles étaient ses origines ? Qu’elle aurait pu être sa vie si ces familles avaient fait partie de son existence ? Aurait-elle dû se tuer à la tâche, depuis aussi longtemps qu’elle pouvait s’en souvenir, à s’occuper de ses frères et sœurs et maintenir le taudis dans lequel ils vivaient ? Pas sûr…

Les difficultés traversées dans son enfance l’ont en effet profondément marquées. Entre les stigmates de la profession de sa mère, les scènes dont elle a pu être témoin au cours des années et les violences dont elle a été la victime, l’enfant autrefois solaire était devenue, à son entrée au Temple, une jeune demoiselle renfermée et déjà parfois un peu caustique.

N’en déplaise à sa mère, c’est bien les Dieux qui la sauvèrent. Elle trouva amour, compassion et compréhension auprès du clergé et put s’épanouir à hauteur de ses prédispositions radieuses.

Toujours entourée de plus jeunes qu’elle, elle a développé de grandes facilités avec les enfants de tous âges. Elle sait comment rassurer, engager et concilier. Mais aussi discipliner quand cela est nécessaire. Et puis, les enfants ne mentent pas. Ou alors mal. Une honnêteté qu’elle apprécie énormément.

À contrario, ses relations sont parfois un peu plus tendues avec les adultes, en tout cas les hommes. Elle sait leurs bassesses et leurs violence. Et elle n’en a pas encore rencontré, à ce jour, qui lui ait vraiment prouvé être différent. Elle garde donc une façade de froideur en leur présence, pour tenter de les garder à distance. Elle ne manque pas de culot et n’hésite pas à dire ce qu’elle pense, souvent sans prendre de gants. Mais cela ne pourra pas durer bien longtemps… L’horloge tourne !


Histoire


Margot Courtepointe n’était pas une femme… correcte. Pendant de nombreuses années toutefois, Louisa lui avait trouvé de bonnes excuses : abandonnée à la naissance, elle avait été élevée au Temple et s’était fait la malle, à 14 ans, lorsqu’elle était tombée éperdument amoureuse de la première belle-gueule passée. Mais le gamin n’avait bien évidemment aucune intention honorable et Margot, ainsi nommée par les prêtresses, s’était retrouvée seule dans les rues de Marbrume. Où elle n’avait eu d’autres choix que de vendre son corps pour survivre. Bon… Mauvais départ. Alors, pendant toute son enfance, Louisa avait plaint sa pauvre mère qui, après tous ces malheurs, sacrifiait son corps et sa dignité pour nourrir ses enfants.

Sauf que, au fil des années, lesdits enfants s’étaient multipliés, Margot s’était faite de plus en plus absente et irritable, et le poids des choix de vie de sa mère était retombé sur la jeune Louisa, la première née alors que Margot n’avait que quinze ans.

Lou ne comptait plus le nombre de fois où les clients de sa mère s’étaient montré violents, tant à l’encontre de Margot que des enfants, et il devenait de plus en plus difficile de nourrir tout ce beau monde.

À onze ans, Louisa était une enfant désœuvrée, avec une mère absence enceinte d’un… sixième enfant. Et la relation avec sa mère avait été définitivement meurtrie lorsque la jeune demoiselle, justement curieuse, avait demandé à Margot qui était son père. La prostituée avait tout simplement pété une durite, avait giflé son aînée et s’était lancé dans une diatribe sur tous ses sacrifices et l’irrespect dont sa marmaille faisait preuve. Ça ne manquait pas de sel. Parce que Lou était persuadée qu'au fond, Margot aimait son métier...

Les petits avaient été terrifiés bien sûr, Margot avait disparu pendant près de quatre jours, et quelque chose s’était brisé en Louisa.

Pendant les quelques années qui suivirent, Lou mordit son frein. Sa mère passait parfois en coup de vent avec ses clients, laissait ensuite quelques pièces sur la table, et repartait vadrouiller aussi vite. Quand elle n’était pas lourdement enceinte et obligée de lever le pied.

Le cœur de la jeune fille saignait toujours un peu plus lorsqu’un de ses frères et sœurs atteignait l’âge du questionnement et lui demandait ce que leur mère faisait – exactement. Et même si Lou faisait de son mieux pour élever, surveiller, et aussi aimer tout ce petit monde, elle n’était elle-même qu’une enfant et il était difficile de garder une fratrie si jeune sous contrôle. Il n’était pas rare que ses frères se fassent ramener par la peau du cou pour un petit délit ou l’autre. Heureusement que le voisinage les avait pris en pitié depuis longtemps. Et chaque soir, Lou chantait pour apaiser les esprits troublés de ses petites charges.

À quinze ans, elle craqua pour de bon. Après une journée particulièrement difficile, où elle avait encore dû s’interposer entre un client ivre et Yvette, la cadette, elle était allée se réfugier au Temple. Pour prendre un peu de recul. Recevoir un peu de soutien, peut-être aussi. La religion lui passait alors totalement au dessus de la tête. Personne ne lui avait appris. Mais elle savait que le Temple était un lieu calme et reposant.

La prêtresse qui avait remarqué sa détresse et était venue la réconforter n’y était pas allée par quatre chemins. Il était temps qu’elle prenne son destin en mains, sorte du bouge dans lequel sa mère la maintenait et montre la voie aux plus jeunes. Et quelle voie… Car c’était là l’appel des dieux.

Deux jours plus tard, elle entrait au Temple pour commencer sa formation. Elle était un peu âgée par rapport à la moyenne d’âge mais Louisa fit preuve d’une volonté toute particulière dans ses études. La Trinité lui offrait une chance incroyable. Une seconde vie. Une renaissance. Et elle comptait bien leur rendre au centuple la stabilité et le contentement que le clergé lui apportait.

Bien que Pierre et Léonie, les jumeaux d’un an plus jeunes, étaient assez grands pour s’occuper du reste de la fratrie, Lou garda bien entendu un œil attentif sur sa petit famille. Tout en prenant une saine distance et en enfermant sa culpabilité dans un petit coin de sa tête. Elle avait trouvé sa place au Temple et s’était épanouie sous les enseignements de ses responsables. Elle n’avait aucun regret.

Elle termina rapidement sa formation, quelques semaines après son dix-huitième anniversaire. Et elle était encore en train de trouver ses marques en tant que prêtresse à part entière lorsque la Fange s’abattit sur Marbrume.

Apporter autant de réconfort que possible aux immigrés occupa la majorité de son temps pendant les semaines qui suivirent. La foi de beaucoup d’entre eux était ébranlée après les horreurs qu’ils avaient traversées et Louisa passait ses journées à les empêcher de s’aventurer sur des routes dangereuses.

Mais c’est auprès des orphelins qu’elle trouva sa place. Les adultes, ou plutôt les hommes, la mettaient toujours un peu mal à l’aise. Si certains se comportaient tout à fait correctement, elle ne supportait pas le changement d’attitude des autres à la simple vision de son joli minois. Ces hommes qui se trainaient avec des mines misérables tentaient parfois des approches séductrices, parfois dominantes, qui lui donnaient des boutons. Et puis, ça voulait dire qu’ils n’étaient pas si mal pour commencer, pas vrai ? Tous des baratineurs…

Elle avait expliqué ses difficultés à sa Sœur responsable. Elle avait aussi expliqué leur origine : la clientèle de sa mère. Et elle avait été autorisée à se consacrer uniquement aux enfants recueillis par le Temple. Et c’était très bien comme ça. Plus d’hommes dans les pattes, à part ses Frères qui étaient beaucoup moins envahissants…

Le jour du couronnement, Louisa avait prévu de ne pas participer aux festivités. Les enfants les plus âgés avaient été autorisés à s’y rendre sous la surveillance de quelques prêtres mais il fallait bien que quelques uns se sacrifient pour s’occuper des plus jeunes qu’on ne pouvait pas décemment lâcher dans une foule. À ce jour, la jeune prêtresse se félicite toujours de ne pas être sortie.

Les terribles nouvelles, d’abord très confuses, leur étaient parvenues par l’intermédiaire des quelques pupilles du Temple qui étaient rentrées aussi vite que leurs jeunes jambes le leur permettaient. Ils étaient terrifiés, certains s’étaient blessés dans la fuite, mais les prêtres avaient des difficultés à mettre de l’ordre dans leurs récits et à comprendre ce qui s’était passé. Puis les adultes étaient arrivés, en masse, et les raisons de ce carnage n’avaient plus eu aucune importance.

Dans les semaines qui suivirent, son aisance avec les enfants fut mise à profit. Le nombre d’orphelins augmenta de manière exponentielle avec tous ces morts… Le Temple s’était trouvé submergé d’enfants de tous les âges, du nourrissons aux jeunes adolescents, seuls, traumatisés, parfois blessés. Tellement submergés que les plus âgés devaient être laissés à leur propre sort. Les plus jeunes se présentaient d’eux-mêmes au Temple ou étaient amenés par des voisins ou membres éloignés de la famille. Mais certains enfants, trop jeunes, trop effrayés ou trop seuls, restaient au dehors. Alors Louisa arpentait les rues de Marbrume et à la moindre rumeur d’un enfant abandonné, elle le trouvait, devait parfois faire preuve de beaucoup d’habileté et finissait toujours pas le ramener avec elle.

Puis les rumeurs se turent. Tous les enfants qui pouvaient être sauvés l’avaient été. Et Louisa passa donc ces journées à s’occuper des pupilles du Temple. Il fallait les nourrir, s’occuper de leur hygiène, les distraire, parfois les instruire un peu aussi… Et ses soirées consistaient à chanter et raconter des histoires afin que tout ce petit monde… s’endorme.

Mais ils étaient beaucoup trop nombreux et Louisa et ses Sœurs étaient dépassées et s’épuisaient un peu plus chaque jour. La renaissance de l’Ordre des Compagnons eut le mérite de désengorger un peu les halls du Temple et de leur permettre de respirer.

L’arrivé des réfugiés d’Hendoire avait cependant jeté un froid pour les jeunes prêtres. La seule évocation d’Etiol lui donnait la chair de poule…

Dans le décours de ces événements, alors qu’elle avait toujours l’impression d’être noyée sous les enfants traumatisés, l’ordre des filles d’Anür fut créé. Louisa y prêta d’abord peu d’attention. L’argument derrière sa création avait quelque chose de fumeux mais c’étaient les directives du Temple et elle s’y pliait volontiers. Puis, elle n’avait pas vraiment le temps de s’y intéresser. En tout cas jusqu’à ce qu’Yvette lui avoue que leur mère avait intégré l’ordre.
Le sang de Louisa n’avait fait qu’un tour et elle s’était renseignée un peu mieux sur les tenants et aboutissants des filles d’Anür. Et elle n’avait pas décoléré.
Si elle pouvait accepter la justification nébuleuse qui consistait à aider les femmes ayant particulièrement souffert de l’arrivée de la Fange en leur offrant le don des dieux sous la protection du Temple, sa mère n’avait pas attendu l’arrivée du fléau pour se prostituer à tout va. Elle avait déjà tourné le dos au Temple dans sa jeunesse et ce retournement de veste était d’une hypocrisie crasse. Elle avait passé tout sa vie à cracher sur les dieux et elle se mettait maintenant sous leur protection ?

Louisa avait confronté sa mère, assez bruyamment, sur le sujet. Elles ne s’étaient plus adressé la parole depuis que la jeune fille avait intégré le Temple. Margot avait donc perdu pied en découvrant que sa fille aînée avait grandi pour devenir une jeune femme sûre d’elle et affirmée que les éclats de voix de la matriarche n’effrayaient plus. Et Louisa lui avait proposé un marché : soit, qu’elle travaille donc sous la protection des filles d’Anür… À condition qu’elle n’en profite pas pour abandonner les enfants qu’elle avait déjà. Et qui étaient maintenant, en comptant Louisa, au nombre de huit… Lou savait très bien que Margot n’était pas une mère aimante mais sa participation financière était primordiale pour la survie de la petite famille. Lou leur rétrocédait autant de sa solde que possible, et Pierre et Léonie avaient tous les deux trouvé des petits boulots avant l’arrivée de la Fange, mais il y avait juste trop de bouches à nourrir dans un contexte déjà bien difficile. À défaut, Louisa ferait de son mieux pour rendre la vie de Margot impossible. Et elle avait déjà quelques idées derrière la tête pour y parvenir.

Margot avait promis.

Louisa ne voyait qu’un bon côté à cette situation. Au moins, les prochains enfants nés de sa mère iraient au Temple et ne s’ajouteraient pas à la longue liste de personnes que Margot laisserait systématiquement tomber.

Malgré la fatigue et la responsabilité de toutes ces charges, Louisa était heureuse, au Temple. Elle pensait avoir trouvé sa place, sa raison de vivre, et sa connexion à Anür, alors qu’elle s’occupait à longueur de journées des enfants du Temple, ne faisait que se renforcer.

Puis, fin mai 1167, le récit des événements de Sombrebois leur parvinrent rapidement par la hiérarchie. Les prêtresses présentes sur place avaient fait preuve d’un héroïsme sans nom et le regain de foi en la Trinité que leurs hauts-faits amena était plus que bienvenu.

Et Louisa se sentit étrangement attirée par Sombrebois, ce bourg auquel elle n’avait jamais vraiment prêté attention jusqu’ici. Les rumeurs selon lesquelles les sectes dissidentes étaient responsables du carnage titillaient par ailleurs son honneur de prêtresse.
La population serait dans le besoin, des enfants en difficulté… Sa décision fut rapidement prise et validée par sa hiérarchie : elle profiterait du premier convoi vers Sombrebois pour rejoindre le bourg et aider partout où elle le pourrait.

À l’annonce de son départ imminent, sa prêtresse responsable était venue la trouver. Gentiment mais fermement. Son installation à Sombrebois seraient peut-être l’occasion, dans une communauté plus petite, d’étendre ses fréquentations. Message reçu…

Résumé de la progression du personnage :



À suivre.

Derrière l'écran


DC d’Alaïs Verden


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MessageSujet: Re: Louisa Courtepointe   Louisa Courtepointe EmptyLun 12 Déc 2022 - 16:28
Bonjour Louisa et re-bienvenue !

Je n'ai trop rien à redire : le personnage est à la fois simple et efficace. Je te conseille néanmoins d'intégrer la liste des PNJs liés à ta famille dans ta fiche, avec leurs âges (date de naissance ?) pour éviter de perdre l'information dans le temps. Il faut dire qu'ils sont quand même nombreux !

J'ai hâte de voir ce que cette jeune prêtresse pleine de douceur et d'empathie va donner.
Tu trouveras ta carrière ici : https://marbrume.forumactif.com/t6869-louisa-courtepointe-carriere-de-la-pretresse#139703.

Pour le reste, tu connais le chemin.
Je te souhaite un bon événement,
Aliénor le castor 🦌
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Louisa Courtepointe
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