Nom : Vanier.

Prénom : Isabel.

Age : 19 ans.

Sexe : Féminin.

Situation : Célibataire, vivant à l’auberge où elle travaille depuis l’été 1164.

Rang : Peuple, travaille à l’Auberge du Loup, native du duché.

Lieu de vie : Quartier populaire de Bourg-levant.

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :
Carrière de commerçant ; +2 HAB ; +2 INT

Compétences et objets choisis :
Identification des plantes
Indifférence
Commerce
Mémoire : plutôt une bonne mémoire visuelle, ce qui est pratique pour se souvenir des clients habituels et de leurs petites habitudes à l'auberge.

Isabel possède une veste de cuir ayant appartenu à son père, bien trop grande mais qu’elle garde toujours sur elle en dehors de l’auberge. Elle porte une dague également donné par son père avant qu'elle ne quitte les Faubourgs, dont elle ne sait pas vraiment se servir. Elle possède un petit sac en bandoulière très léger et discret et des gants pour protéger ses mains lorsqu'elle escalade.

Isabel est une jeune fille mince et assez grande. Elle a des cheveux roux ondulés qui lui attirent régulièrement des regards indiscrets. Pour éviter les ennuis, elle les attache avec un bandeau recouvrant au passage une partie de sa chevelure. Elle a des yeux bleus profond qui contrastent fortement avec sa peau blanchâtre. Ses joues et son nez sont constellés de petites tâches de rousseurs lui donnant un air de gamine. D’ailleurs la plupart des gens la pense plus jeune que son âge. En regardant Isabel sans vraiment bien y porter attention, on pense avoir affaire à une jeune fille un peu timide, douce, naïve voire tête en l’air. Cependant, si l’on fait un peu plus attention, on se rend compte qu’elle ne fait rien à la légère : ses déplacements, ses expressions, ses mots sont tous choisis avec soin. Sous des traits indifférents, son regard la trahit. Il laisse passer de nombreuses émotions qu’elle ne sait pas taire. En regardant mieux, on observe également des mains calleuses, des suites de nombreuses aventures d’escalades depuis les faubourgs de son enfance jusqu’aux murs de Marbrume.

Isabel ne serait pas spécialement décrite comme pieuse bien qu’élevée dans le respect de la religion par son père. Elle se sent la plus proche de Serus cependant, au sein de la Trinité. La jeune fille a toujours vu la religion comme quelque chose d’intérieur et ne se sent pas obligée de l’exprimer par des gestes de façon régulière. Ainsi, elle préfère l’intimité pour exprimer sa foi.

Isabel a toujours eu une personnalité assez réfléchie mais la fange n’a fait que renforcer ce trait de caractère. Ses rencontres avec la mort et les hommes l’ont endurcie. Elle n’est pas très loquace à part lorsque la situation le requiert, comme au contact des clients, à l'auberge. Elle déteste le conflit et évite donc toute situations pouvant mener à une confrontation. La majorité du temps, elle feint l’indifférence et reste neutre dans toutes les discussions. La société ayant un regard sur la femme très fermé, cela lui évite de se faire remarquer. Elle n'est honnête et n'expose son opinion qu’avec les gens en qui elle a confiance. Ainsi, Isabel n’exprime pas facilement ses émotions et peut sembler froide même si derrière cette façade se cache un cœur sensible et une grande empathie.

Isabel est intéressée par énormément de sujets. Récemment sa soif de connaissance s’est portée sur les animaux notamment les oiseaux qui la passionne. Son père était maraîcher elle a donc déjà une connaissance générique d’un nombre assez important de plantes. Elle aime les arts qu’ils soient chant, danse, conte, musique, poésie… Avant l’arrivée des fangeux, Isabel adorait passer du temps dehors le soir, à grimper ou simplement observer les choses. Elle ne le fait plus depuis ce jour.

Malgré son physique pouvant paraître faible, Isabel est agile et apprécie notamment l’escalade. Depuis son enfance elle a pris l’habitude de grimper à peu près tout et n’importe quoi, ce qui lui a valu quelques dizaines bleus, que ce soit en ville ou dans la nature. La hauteur lui donne l’impression de se détacher du monde réel et de pouvoir respirer un peu mieux, surtout depuis la fange puisque cela lui apporte un sentiment de sécurité supplémentaire. Apparemment, s'il y a bien une chose qu'elle fait mieux que les fangeux, c'est grimper !

Isabel est attentive à son environnement, on ne la prendra donc presque jamais à rêvasser. Même si la jeune fille manque de force brute, ses muscles fins combinés à de très bons réflexes lui ont déjà sauvé la mise plusieurs fois ! N’étant pas très rapide à la course à pied, elle préfère essayer de se faufiler silencieusement dans de petits endroits ou se fondre dans la masse pour se cacher.

La jeune fille aimerait apprendre à se servir de sa dague, cependant trouver quelqu’un voulant former une femme au maniement des armes est quasiment impossible. En attendant, elle s’entraîne seule dès qu’elle peut... sans grand résultat.

Le commencement : 1147-1164

Avant la fange, Isabel a toujours vécu dans les Faubourgs avec son père. Elle les connaissait tellement bien qu’elle ne savait même plus si elle les aimait ou les haïssait.

Depuis petite, elle accompagnait son père maraîcher pour apprendre et l'aider dans ses tâches. En grandissant, elle se concentra plus sur la partie commerce, en allant vendre les produits de son père, à la ville ou dans les faubourgs. Bien qu'elle appréciait accompagner son père lorsqu'il travaillait, cette partie lui plaisait bien plus. Elle avait ainsi l'occasion de rencontrer des gens, d'échanger, de marchander, ce qui soulageait bien son père qui était beaucoup moins adepte des négociations que sa fille.

Avant Isabel, sa mère s'occupait des affaires. Elle était loquace, enjouée et savait attirer la sympathie des gens qu'elle rencontrait. Le commerce allait donc bon train. Cependant, elle était morte en couches, laissant son père seul pour tout gérer. Celui-ci avait d'abord connu une période difficile. Puis Isabel avait grandi et il avait réalisé avec joie qu'elle avait héritée de certains traits de sa mère, notamment son intérêt pour le commerce.

Isabel ne pouvait pas non plus nier le lien de parenté avec son père. Si sa mère était douée en relations et négociations, son père aimait plus les tâches physiques comme le travail de la terre ou la chasse. Il avait transmis à sa fille son besoin de bouger, d'évasion. Pour elle, cela passait pas par la chasse, mais plutôt par l'escalade. Elle s'amusait à grimper un peu partout et bientôt, cette habitude lui permis d'acquérir des muscles fins mais fermes.

Cependant, à l’approche de ses 18 ans, Isabel commençait à se lasser du quotidien, se laissant aller à penser à une autre vie. Les jours s’étiraient, longs et monotones. Elle ne pouvait pas vraiment se plaindre car son père avait toujours été bienveillant et bon envers elle, veillant à ce qu’elle ne manque de rien. Il était tout ce qui lui restait et elle était très attachée à lui. Bien que sa vie lui paraissait fade et répétitive, elle ne se voyait pas y changer quoi que ce soit. Elle gardait donc le sourire et aidait du mieux possible à la vie familiale.


Eté 1164

Durant l’été 1164, son père commença à entendre d’étranges rumeurs. Celui-ci commença à s’inquiéter, pas pour lui, mais pour Isabel. Il avait l’habitude de chasser, il avait son matériel et la technique. Ce n’était pas quelques créatures qui allaient lui faire peur. Cependant, Isabel était frêle et vulnérable et ne savait pas se servir d’une quelconque arme. Il décida qu’elle ne pouvait pas rester aux faubourgs. Il l’enverrai à la ville, à Marbrume, au moins pendant quelques mois. Elle serait plus en sécurité, le temps que la menace passe. Cependant, son père savait au fond de lui qu’elle ne reviendrait probablement pas. Elle serait mieux en ville qu’ici, elle trouverait un mari et continuerait sa vie là bas. Elle n’avait aucun avenir aux faubourgs... Il connaissait une vieille amie de feu son épouse qui tenait une auberge dans les quartiers populaires de la ville, à Bourg-Levant. Cela faisait plusieurs années qu’ils ne s'étaient pas vus mais il ne doutait pas un seul instant que la femme accepterait d’héberger Isabel contre un travail dans son auberge. Oui, c'était décidément la bonne décision.


Quelques jours plus tard

Son père avait tout arrangé. Il avait préparé sa vieille veste en cuir et une dague qu’il lui tendit. La veste, Isabel la connaissait bien, elle avait grandit en voyant son père la porter et en prendre soin. La dague en revanche, lui était inconnue. Et puis que pouvait-elle bien faire d'une arme ? Elle n'y connaissait rien. Isabel ne savait pas quoi penser. D’un côté, ce revirement de situation lui paraissait absurde. Ces rumeurs, bien que grondantes et gagnant en puissance, étaient ridicules ! De plus, qu’allait faire son père tout seul ? Il fallait bien que quelqu’un s’occupe de lui et du commerce. Et puis, si vite ? Personne n’avait pensé à la prévenir. Mais d’un autre côté… c’était l’occasion rêvé de changer de vie, de découvrir autre chose et de rencontrer de nouvelles personnes. En ville, elle y était déjà allée bien sûr mais ponctuellement, pour des courses ou pour aider à vendre les produits de son père. Elle savait que tout n’y était pas qu’émerveillement. La ville était sale et les odeurs pouvait y être écœurantes mais il y avait une curiosité insatiable à la découverte de la ville, de son organisation et de son peuple qu’Isabel n’avait jamais su taire. Elle saurait mettre ce temps, quelques mois avait dit son père, à profit. Elle referma ses mains sur la dague et la veste.


Quelques semaines plus tard

L’auberge était chaleureuse et la tenante était certes un peu bourrue mais très sympathique. Isabel se faisait vite au travail assez varié qu’on attendait d’elle, tantôt au niveau des chambres, tantôt au niveau des repas. C’était un travail qui lui plaisait, malgré les quelques remarques déplacées de certains clients, qu’elle avait appris à ignorer. Sa capacité à rester neutre dans les discussions plaisait beaucoup aux clients qui se sentaient à l’aise peu importe leur opinion sur les sujets abordés. Cela faisait sourire Isabel, s’ils savaient ce qu’elle en pensait vraiment...

Environ un mois après son arrivée à l’auberge, la nouvelle tomba. Les fangeux, d’étranges créatures, avaient envahi les alentours de Marbrume. Certains hommes des Faubourgs s'étaient portés volontaires pour aller récupérer les survivants. Le sang de la jeune fille se glaça. L’effroi et l’incompréhension se mêlaient en elle. D’abord, comment cela pouvait être possible, ces bêtes étaient donc réelles et… elles avaient vraiment tué des gens ? des humains ? Puis l’esprit d’Isabel alla à son père. L’inquiétude qu’elle ressentait la paralysait entièrement. Elle savait bien qu'il était de ceux s'étant portés volontaires. Elle en était certaine. Malgré tout une petite voix lui disait que peut-être, rien n'était encore sûr, de ne pas s'inquiéter.

Malheureusement les jours suivants n’apportèrent aucune bonne nouvelle. Aucune nouvelle du tout à vrai dire. Isabel savait que s'il était encore là, son père se serait débrouillé pour lui envoyer un signe qu'il était encore en vie. De plus, des habitants des faubourgs rapportaient des histoires : les maisons et leurs habitants avaient été ravagées, la plupart de ceux qui étaient partis aider n'étaient jamais rentrés. Son père avait donc été tué... probablement. Isabel se sentait à des kilomètres de la réalité. Elle avait l’impression qu’en bougeant, elle allait donner raison à la réalité. La tenante de l’auberge tenta de la rassurer, lui prêtant une épaule pour pleurer. Tous ces gens... morts. Son père… mort. Il était son seul point fixe dans sa vie, elle se retrouvait donc seule, écrasée par le chagrin. Elle était là dans toute sa splendeur, cette nouvelle vie dont elle rêvait tant.


L'après : 1164-1166

Le choc de la disparition de son père affecta Isabel pendant plusieurs mois. Elle commençait à se demander pourquoi les dieux avaient permis quelque chose comme ça d'arriver. Cependant, la vie, bien que changée, devait continuer. La mentalité des gens devint différente, l’atmosphère de la ville aussi. Avec cela, les ressources commencèrent également à manquer. Ces changements se firent sentir au sein de l’auberge et les années qui suivirent furent difficiles. Isabel trouva néanmoins sa place dans ces murs, petit à petit, se faisant une raison et comprenant enfin qu’elle ne retournerai jamais vivre aux faubourgs.

Un jour, une attaque éclata à l'intérieur la ville. Isabel en avait encore des frissons. Des milliers de personnes étaient mortes, à l'intérieur même de la cité. Après cet évènement, la milice arpentait les rues à la recherche de traîtres et de mordus. Isabel avait vu l'auberge se faire fouiller plusieurs fois, les clients cherchant potentiellement à se cacher ici. Le Duc avait été proclamé Roi et un couve-feu avait été mis en place. Celui-ci n'affectait pas vraiment Isabel, qui ne sortait déjà quasiment plus le soir, effrayée de l’obscurité et de ce qu’elle pouvait cacher. Concernant le nouveau roi, la jeune fille ne savait quoi penser. La reconstruction battait son plein et la période était dure. La plupart des gens étaient en deuil et l'ambiance était pesante dans les rues de la ville. Peut-être que si la qualité de vie s'améliorait, elle pourrait avoir un avis positif sur l'ancien Duc. En attendant, il faudrait passer ce mauvais moment.

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Vos premières impressions ? Beaucoup de lecture mais du coup très intéressant :-D je cherchais quelque chose pour recommencer à écrire et cet univers m’a aspiré (non non pas inspiré vraiment aspiré !) j’ai hâte de pouvoir découvrir tout ça plus en détail.

Des questions ou des suggestions ? Pas pour l’instant mais je penserai bien à passer par la cb si jamais quelque chose me passe par la tête !

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