Vapeurs et pâmoisons [Ellie]

J'étais assis dans la chambre de ma petite maison en ce début de journée qui ressemblait beaucoup aux autres. Habituellement je serais déjà en mission, mais j'avais décidé de prendre une petite pause de mon travail. J'avais repris un peu plus confiance en moi depuis cet incident, mais pourtant je regardais toujours les hommes avec peur et j'étais toujours méfiante. Le moindre bruit me faisait sursauter et je n'avais jamais été aussi sur les nerfs de ma vie. J'avais donc décidé d'aller faire un petit tour dans les bains publics de la cité. Je savais qu'ils étaient dans l'église des divinités, je n'aimais pas vraiment cet endroit. C'était surtout ce prêtre incompréhensible qui m'avais dégoûté de cet endroit. Je priais chez moi et j'évitais à tout prix cet endroit. Malheureusement aujourd'hui je n'avais pas vraiment le choix.

Je pris donc mes affaires et enfila une robe brune tous ce qu'il y avait de plus classique, en me rappelant que ma robe verte était tachée de sang et déchiré à plusieurs endroits... taché de mon sang. Un frisson me parcourut mais je me força à fermer les yeux. Je pris quelques grandes respirations et lorsque j'arrêtai de trembler je sortis dehors. Il faisait froid et un frisson me parcourut alors que je marchais rapidement en gardant la tête baissée. Le regard des habitants me traversait comme si j'étais invisible et après quelques minutes de marche dans le froid je mis finalement un pied à l’intérieur du temple. Il y faisait chaud et je pris quelques secondes pour reprendre mon souffle.

Je me dirigeai ensuite vers les bains. Je devais passer devant les bains des hommes et je vis plusieurs hommes qui sifflaient sur mon passage en riant. Habituellement je leur aurais donné ce qu'il méritait, mais aujourd'hui je me contentais de baisser la tête et de continuer mon chemin. J'aurais aimé porter un masque ou être invisible... pour l'instant. J'entrai finalement dans les bains des femmes. Je retirai lentement ma robe dans la partie appropriée et me dirigeai vers le bassin. Les autres femmes me jetaient des regards étranges, mais j'étais habitué au regard de jalousie que me j'étais les autres femmes, mais je ne crois pas qu'aucune d'elles aurait voulu être à ma place maintenant.

J'entrai lentement dans le bassin et nageai jusque dans un endroit éloigné avant de plonger complètement dans l'eau et de fermer les yeux. Quelques minutes plus tard, dans l'eau fumante du bassin, une main se posa sur mon épaule. Je sursautai vivement et ouvris les yeux en direction de l'inconnue. Je me calmai lorsque je vis le doux regard d'une jeune femme. Elle était ce qu'on pouvait appeler, un être parfait. Je rougis un peu lorsqu'elle me fit remarquer qu'elle ne m'avait jamais vue ici et comme je gardais le silence et continuai sur sa lancée.

Je m'appelle Lysiris. Je connais tout le monde et tout le monde me connait ici... Elles pourront toutes vous le confirmer... Mais quelle est donc votre nom chère naïade ?

Chère Naïade? Je rougis encore plus en me relevant légèrement de façon à ce que ma poitrine sorte légèrement de l'eau. Je regardais en souriant un peu cet inconnu et lorsque j'ouvris la bouche pour parler, ce fut d'une petite voie incertaine.

Je... Je me nomme Ellie, pardonnez-moi je ne viens pas souvent ici, je préfère rester chez moi habituellement... et je n'ai rien d'une naïade croyez-moi....

Je lui adressai à nouveau un petit sourire timide sans lui avouer le fond de ma pensée. Elle était certes jolie et semblait être de bonne compagnie, mais j'aurais préféré être seul.

Un sourire se dessina lentement sur mes lèvres mouillées par la vapeur. Il était timide, mais bien présent. Les intentions de la jeune femme ne pouvaient pas être plus claire, pourtant je ne voulais pas me sauver. Bien au contraire, je voulais sentir ses mains douces contre ma peau. Lorsqu'elle me pointa la table je rougis vivement en laissant mon imagination travailler.

C'était une femme une plus belle et aussi nue que moi, ce qui n'étais pas dommage, je n'avais aucune raison de ne pas être en confiance. Je me couchai sur le dos en souriant doucement, sans pouvoir arrêter de rougir. J'étais déjà prêt pour tous ce qu'elle voudrait me faire, mon corps était tendu comme un arc et semblait prêt à recevoir les moindres de ses caresses comme une bénédiction des dieux. Lorsqu'elle me proposa de me masser avec de l'huile d'amande et de faire de moi une femme nouvelle je laissai ses quelques mots s'échapper de mes lèvres serrées.

Oui... Fait de moi une femme nouvelle, fait moi découvrir des choses encore inconnu...

Puis je ne pus que laisser échapper un gémissement lorsque ses doigts ont commencé leur travaille. C'était... tellement parfait... je... mon Dieu. Ce simple massage me rendait complètement humide et encore plus préparé à recevoir la bénédiction de cette magnifique nymphe. Je serrai les dents et pinçai les lèvres pour essayer de retenir les prochains gémissement que je pourrais produire sans le vouloir. Des frissons ma parcouraient et s'étendais sur tous mon corps avant que j'ouvre la bouche pour dire ses quelques mots.

Je tiens à vous... afin à t’avertir... je... je n'es jamais fait ça...

Autant lui dire, j'avais eu quelque expérience avec des hommes, mais mis à part quelques caresses avec une femme que j'avais connue dans l'adolescence, je n'avais rien fait. J'ai toujours été attiré par les femmes, mais si je l'avais toujours caché. Maintenant je n'avais plus envie de me cacher... loin de là.

Un gémissement étouffé résonna dans la pièce alors que je sentais les mains exploratrices de la jeune femme qui m'avait poussé ici. J'avais fermé les yeux comme elle me l'avait demandé. je me mordais les lèvres alors qu'elle s'aventurait sur mon ventre. Je m'abandonnais complètement à elle et je me sentais parcourue de frisson et de soubresaut. Je n'avais jamais ressenti quelques choses du même genre. Les nouvelles sensations qui me parcouraient me faisaient tout oublier et je me surpris à vouloir faire la même chose avec son corps, mais je n'eus pas la force de me lever. Puis alors que ses amis commençaient à monter lentement sur ma poitrine je sentis quelques choses, comme une chaleur qui irradiait dans tout mon ventre.

-Mon dieu c'est.... c'est...

Je ne pus retenir un gémissement bruyant lorsque je sentis ses lèvres ce poser sur la pointe de mes seins. Ce qu'elle me faisait, c'était inhumain... Je serrai les poings en essayant de retenir mes gémissements alors qu'elle s'amusait avec mes seins, puis elle arrêta. J'avais envie de lui hurler de continuer, mais lorsque ses doigts commencèrent à glisser vers le bas de mon ventre, j'eut un hoquet involontaire. Mes cuisses s'écartèrent doucement pour laisser ses doigts glisser sur ce qui faisait de moi une femme. Elle commençait à le caresser lentement, puis de plus en plus vivement.

Je... je.... o...

Ce sont les quelques mots que je pus prononcer avant qu'elle pénètre mon intimité. Un puissant frisson se rependit en moi, suivi d'un long gémissement. Je vivais tout cela comme si je n'étais plus maître de mon propre corps. C'était cette belle nymphe qui me contrôlait elle pouvait tout faire de moi... complètement. Puis lorsque sa voix résonna, ce fut comme si mon corps lui retondait. Je me tendis complètement et je jouis bruyamment dans un long gémissement qui ressemblait presque à un crie.

J'étais là, complètement vidé de mon énergie et je regardais la jeune femme avec un regard fatigué. Je pris doucement sa main et je sourie lentement en regardant son corps magnifique. je dis doucement encore tremblante après la sensation forte que cette femme venait de me faire vivre.

C'est... c'est à mon tour de te faire plaisir je crois...

À la moindre idée que mes mains la caresse de la sorte je sentais la sensation de chaleur revenir et je la regardais d'un oeil nouveau, comme si quelques choses avaient changé après cette expérience.