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 [QUÊTE] Allons preux chevaliers

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Anton GunofBoucher
Anton Gunof



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MessageSujet: Re: [QUÊTE] Allons preux chevaliers    [QUÊTE] Allons preux chevaliers  - Page 2 EmptyDim 27 Mar 2016 - 15:20
La dernière des épées jumelles de Nabelrov jetée bas, c’est un Anton esquinté qui arborait un sourire arrogant en direction du sergent frais mais désarmé. Convaincu que la victoire viendrait du désarmement de Nabelrov, l’officier sourire s’était échiné, et dans la souffrance, à déposséder l’adversaire de ses jouets de bois. Mais l’homme avait de la ressource, et tandis que, empli d’une trop grande foi en son triomphe prochain, Gunof jetait avec emphase ses propres lames factices, le grand rouquin se jeta sur lui sans attendre un moment. Le gant de cuir de l’aristocrate vint choquer sa mâchoire par en dessous, sonnant encore un petit peu le reître déjà secoué par le coup pris à la tempe. Il aurait bien poussé un juron, mais les deux rangées de ses chicots vinrent se refermer dans un claquement brutal. Quand il eut terminé de subir ce crochet, secouant sa tête douloureusement, il aperçut l’ennemi qui courait jusqu’à une épée sienne.

« Chien ! Couard ! Viens là que j’t’explique ! » commandait, patraque, un Anton qui fut bientôt sur ses talons. En trois enjambées, l’épéiste fut sur son arme qu’il attrapa dans un demi-tour tandis que lui tombait de par derrière son rival. Une étreinte violente s’engagea, Anton tentant d’arracher des pognes la lame, le rouquin s’efforçant quant à lui de se dégager du petit exercice de lutte qu’on essayait de lui imposer. La danse, brouillonne et pas très chevaleresque, finit par se rompre. Le colosse roux repoussa le balafré de l’épaule et, repositionné par un nouvel élégant jeu de jambes, laissa son bout de bois balayer ce qui se trouvait devant lui, en l’occurrence ce soudard de Gunof.

Déjà pas très assis sur ses appuis, lui n’essaya même pas de parer l’attaque latérale. Dans un accès désespéré, le milicien fuit en avant. Il fait mine de lever ses gants désarmés pour contrer l’arme de chêne. Celle-ci vient s’éclater contre le flanc de son harnois. Imperturbable, Anton, son équilibre plus très stable, encaisse dans un souffle gémissant la nouvelle violence, mais avance toujours. La gueule froncée par un effort qui lui paraît surhumain, il se courbe. Son corps tangue, ses hanches avançant les premières, son poitrail suivant le mouvement de balancier. Son épaule droite se porte vers l’avant, son bras se dénoue, propulse son poing du plus fort qu’il peut au menton de Nabelrov. Il porte tout son poids, toute son énergie et tout son élan dans le coup qui, comme pour en appeler à quelque bonne étoile un peu dure de la feuille, rugit un cri un peu ridicule ce faisant.
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Wirostang d'EngouleventCoutilier
Wirostang d'Engoulevent



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MessageSujet: Re: [QUÊTE] Allons preux chevaliers    [QUÊTE] Allons preux chevaliers  - Page 2 EmptyLun 28 Mar 2016 - 13:26
Comme je l'escomptai, Henty se laissa distraire par l'approche latérale du coup de taille à hauteur de son flanc et ne vit pas foncer sur sa bouille véreuse, la boule de bois hérissée de pointes ligneuses. Il s'en fallut de peu pour que le bruit lourd et sourd du choc brutal sur sa tempe n'entonne également un craquement osseux. Mon adversaire ne dut son salut d’intégrité crânienne, qu'à un heureux réflexe d'esquive, qui bien qu'imparfait, lui permit de ne pas finir avec la caboche définitivement fêlée.

La percussion véloce et pesante le sonna et le bouscula. Avortant par la même en un clin d'oeil la tentative de riposte qu'il entamait. Son bras armé en faiblit instantanément et l'impact sur cette sale trogne coupa net le grognement guerrier qu'elle entonnait. Alors que la perte de repère et d'équilibre effondrait Henty et son séant sur le pavé.

M'étant rétablis face à lui après l'élan rotatif de ce premier assaut, je considérai avec un sourire cruel la réussite de celui-ci. Conforté dans l'estime de ma supériorité naturelle, dominateur, je le toisai d'une intensité terrifiante alors que mes deux mains oscillaient lentement leurs armes, prêtes à réagir au moindre mouvement du corps atterré de cet adversaire. Mon regard meurtrier aurait pu l'occire sur place si les clameurs éclatantes du public ne m'avaient pas arrachés à l'envie de le battre à mort et à même le sol devant tout le monde.

Profitant de ce léger regain de sympathie de la part de la plèbe et des nantis qui saluaient enfin ma maîtrise, je laissai Henty se relever et reprendre une position de combat descente. Mais alors que je me gaussai ouvertement de lui en le pointant négligemment de la pointe de mon arme. Je prenai les spectateurs à témoin de mes bras ouverts dans une innocence ironiquement désemparée, mon adversaire en profita pour tenter une attaque de représailles sous le coup de la confusion de son état.

Je vis sa courte lame de bois s'élever au dessus de sa tête ... mais il y avait quelques choses d'improbable et d'approximatif dans l’exécution de ce mouvement. Comme une lenteur maladroite et involontaire, comme une légère oscillation faible et malhabile. Mais ce qui me convainquit qu'il n'était pas vraiment nécessaire de bouger de ma posture pavane, ce fut cette vrille biaisée et évasive que je descellai dans le regard d'Henty. Le bougre n'avait pas vraiment les yeux en face des trous.
C'est donc un haussement de sourcil circonspect, prologue d'un éclat de rire tonitruant, qui contempla le ridicule exécuté de l'assaut de mon adversaire. L'épée courte ne fendit que l'air ... et fort à côté.

"HAHAHAhaha ... Je suis là ... là!... Voila regarde moi bien "boursoufflure" "

M'écartant néanmoins de lui pour conserver une distance d'allonge m'avantageant, je commençai à tourner autour de lui, l'accablant d'air désinvolte et moqueur, le pieds et la démarche badinant de légèreté avec le pavé. Nos regards ne le lâchèrent plus. Vrillés de détermination, la seconde attaque n'allait pas tarder à exploser. La tension entre nous l'exigeait ... tout autant que les gradins.

Ce combat n'avait pas pour unique enjeux l'accession aux tours suivants du tournoi, il y avait un autre contentieux entre nous. Un différent qui allait se régler ici et maintenant!!. Sous les yeux, d'ailleurs, de la principale cause de cette concurrence: Ma femme. Ho elle n'était je suppose - et valait mieux pour elle- en rien responsable de l’intérêt ridicule que ce foutriquet de caserne lui portait. Il faut dire que toute chieuse qu'elle puisse être à mes yeux, elle n'en restait probablement pas moins charmante à ceux des autres.

Et l'idée même que je puisse mettre genoux à terre face a lui, quoi que parfaitement improbable, m'était inadmissible. j'allai au contraire me faire un plaisir de montrer à cet prétendant de cul de basse-fosse, qu'avoir des vues sur mon épouse et participer à ce tournoi étaient les pires idées qu'il eut.

Mes poignets recommencèrent à effectuer des moulinets agitant doucement la menace ligneuse de mes armes. Henty ne resta pas statique, la précédente "leçon" lui aurait probablement appris que rester planté n'était pas une option raisonnable face à moi.
Face à face, sous la tension de nos regards terribles, nous suivions la ligne imaginaire d'un cercle de combat qui pas à pas rongeait la distance nous séparant. Quand la porté fut adéquat, je feintai à plusieurs reprises le lancement d'un mouvement offensif. Des petits coups d'épaule, suggérés et trompeurs.

Tout en continuant à marcher latéralement pour ne pas perdre ma distance de garde, j'adoptai la posture, dite de la "serrure". Je me gardai bien de déplacer ma morgenstern de devant ma bedaine. Ainsi placée elle m'offrait une défense épaisse et considérable. Mon bras d'épée quand à lui dressait la menace d'une garde haute en formant un cadre anguleux de cuir et de bois autour de mon visage fermé par la détermination.

Je répétai haineusement l'harangué de ces petits mouvements de corps qui exacerbaient la tension entre nous jusqu'au moment où n'en pouvant plus de se laisser ainsi balader et feinter, Henty piqua droit devant lui son épée vers ma hanche.


La serrure:
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Geoffroy de NouetChevalier
Geoffroy de Nouet



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MessageSujet: Re: [QUÊTE] Allons preux chevaliers    [QUÊTE] Allons preux chevaliers  - Page 2 EmptyMer 30 Mar 2016 - 12:00
Le géant vacilla sous le coup qui lui était asséné mais, avant que Geoffroy ne puisse exploiter cette faille dans sa défense, l'énorme hache se mit à tournoyer dangereusement et il fut forcé de reculer de plusieurs mètres. Les deux combattants s'observaient à nouveau, légèrement essoufflés par cette première escarmouche. Richard n'avait pas l'air affecté outre mesure par la blessure qu'il venait de subir - si tant est que l'épée de bois ait laissé ne serait-ce qu'un bleu sur ce corps de taureau. En revanche, le chevalier pouvait voir la rancœur dans les yeux de son adversaire, ce désir de le jeter au sol pour le piétiner sauvagement. Une gouttelette de sueur lui descendit langoureusement l'échine et il frissonna, avant de se reprendre. Encore faudrait-il que son adversaire arrive à lui mettre la main dessus. Il se sentait presque comme un danseur, ou comme un de ces hommes qui excitaient des taureaux dans une arène, esquivant leurs cornes sous les exclamations de la foule. Selon les marchands, il s'agissait là d'une coutume des peuplades vivant au delà des frontières sud du royaume de Langres.

En parlant de foule, le public manifestait bruyamment son impatience. Il voulait du combat, de la violence, que les coups reprennent et qu'un des deux protagonistes s'écroule finalement. A en juger par le concert d'exclamations qui avait suivi sa première touche, il avait les faveurs des spectateurs, qu'ils soient de basse extraction ou même de noble lignage. Le tissu coloré d'Ambre de Mirail, noué sur son avant-bras, était source d'une grande fierté pour le chevalier. Finalement, on y prenait vite goût, à être le centre de l'attention de centaines de personnes. Il réprima un sourire dégoulinant d'orgueil. Espèce d'idiot, tu as un combat à gagner !

Il revint à la réalité. Les deux combattants se tournaient autour depuis une bonne dizaine de secondes à présent. Il ne pouvait certainement pas s'élancer à nouveau contre Richard, la surprise était passée. Ils savaient tous deux ce dont l'autre était capable, ce qui expliquait l'hésitation dont ils faisaient tous deux preuve : tenter quelque chose maintenant pouvait se révéler dangereux pour peu que l'autre ait correctement estimé les capacités de son adversaire. Il allait devoir essayer quelque chose de nouveau. Son adversaire avait encaissé son attaque, loupé la sienne, et pouvait entendre les spectateurs crier un nom qui n'était pas le sien. Il ne devait plus avoir qu'une envie, qu'une chose en tête : écraser son poing sur le visage du chevalier, et à plus forte raison sa hache.
Geoffroy s'avança nonchalamment de quelques pas, faisant décrire à son arme des arabesques dans les airs. Il écarta les bras d'un air provocateur : tout dans son attitude transpirait l'arrogance.

"Eh alors, qu'est-ce que tu attends ? Je croyais que tu étais là pour te battre, pas me servir de mannequin d'entraînement !"

Il eut à peine le temps de finir sa tirade que son adversaire le chargeait déjà. Son sourire disparu et il se demanda s'il n'avait pas fait une erreur. La rage qui s'était emparé de Richard allait le rendre plus prévisible mais également décupler sa force. Il se souvint, un peu tard, qu'à l'époque les marchands insistaient sur les risques d'un tel spectacle, et que leurs récits se terminaient souvent sur une mort atroce causée par les cornes des taureaux. Il se prépara à se décaler sur la droite de manière à éviter la hache et à riposter en frappant à la tête. Il resserra sa prise sur son arme. L'exécution devait être parfaite, car il n'était pas sûr pouvoir supporter l'impact d'une telle masse. Richard n'avait certes pas de cornes, mais il lui restait une hache que Geoffroy préférait voir s'abattre ailleurs que sur sa personne.
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Yseult de TraquemontChâtelaine
Yseult de Traquemont



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MessageSujet: Re: [QUÊTE] Allons preux chevaliers    [QUÊTE] Allons preux chevaliers  - Page 2 EmptyMer 30 Mar 2016 - 15:53
Je haussais un sourcil devant l'abandon du combattant faisant face à son adversaire au visage brûlé. Quelle raison pouvait-il y avoir derrière ce genre de décision ? Une raison... bien trop méprisable. Ce n'était même pas le fait qu'il renonce à combattre une femme, non. C'était le fait que ce gamin prenne les armes en songeant aux autres, plutôt qu'en songeant à lui.
Ne croyez pas que c'est quelque chose de noble ou de chevaleresque ! Car penser aux autres est une faiblesse, lorsque vient l'heure de se battre.

Que pouvait bien importer que cette brune défigurée se tienne face à lui pour des motivations plus charitables que les siennes ? Se laissait-t-on vaincre par générosité aujourd'hui ? J'esquissais un rictus d'un insondable dédain. Tirer l'épée ne se faisait que dans le but de détruire quelque chose, et lui, ce rebut d'homme, l'avait tirée en vain. Il s'était présenté dans l'arène, sur le champ-de-bataille, avec un cœur faible car ouvert aux autres. Un véritable guerrier est sourd à la détresse, aveugle au désarroi : il se contente de faire la guerre, sans concession et sans reddition.

« Oh bah non, moi j'voulais du sang ! » protesta férocement le morveux sur mes genoux.

Son ton était forcé. Derrière sa déclaration, je sentais qu'il était heureux pour la femme ; m'attardant sur celle-ci, je réalisais que je la connaissais de vue. Elle était déjà venue à Traquemont pour chasser la Fange aux côtés de mes gens, portant les couleurs du duc. Une milicienne, qui venait de servir un beau mensonge ; mais ce n'était pas moi qui allais l'en blâmer. Elle s'était jouée du manque de vaillance de celui qui lui avait été opposé, et la victoire lui revenait.

Voilà ce qui arrive quand on sous-estime le vieux loup, songeai-je quelques temps plus tard tandis que le vicomte de Terresang mettait à terre son propre opposant. Les duels s'étaient enchaînés et je vis, en ce début d'après-midi, arriver le chevalier de Nouet qui ne tarda pas à arborer le mouchoir élégant de la comtesse à mes côtés.

« Espérons que ce tournoi n’entache pas son joli minois » minauda presque l'intéressée. Je dissimulais ma surprise derrière une brève quinte de toux, le poing devant la bouche, m'attirant du même coup un regard soucieux de la part du petit spectateur pour lequel je servais de siège.

« Je comprends que tu ne combattes pas, si tu es malade ! »

Il y avait une telle compassion naïve dans ses mots que j'en levais les yeux au ciel, exaspérée. C'était à croire que l'une comme l'autre s'étaient mis en tête de rire à mes dépens, me rendant par ailleurs d'humeur quelque peu vexée. Évacuant leurs remarques sans répondre, je ramenais mon attention sur ce qu'il se passait devant nous. Les coups s'échangeaient, touchaient au but ou non ; c'était une danse brutale qui manquait toutefois de la grâce que peut posséder un duel à mort. Ne croyez pas que j'aie l'esprit morbide, ou quelque fascination pour le trépas... C'était simplement que j'avais pour moi l'amour des batailles et qu'il pouvait y avoir une forme de joliesse même dans la plus extrême violence.

Contemplant les combattants évoluer sur la place des pendus, j'en vins à me dire que j'avais perdu cet engouement impulsif pour les jeux guerriers. Il avait été remplacé par quelque chose de plus calme, peut-être de plus inflexible également. Plus discipliné.
En parlant de discipline...

Mes yeux délavés s'égarèrent sur la silhouette proche de la jeune Luna, si pâle et d'apparence si chétive. L'était-elle réellement ? Je lui trouvais un caractère bien trop doux, trop tendre, me rappelant les propos qu'elle avait tenus lors de la réunion s'étant tenue au palais de duc. À son âge, j'étais déjà une jeune femme silencieuse et dure qui marchait dans les traces ensanglantées de son père. Je fronçais les sourcils, tentant de remettre le géniteur Montoya ; Samuel, un châtelain dont je n'avais guère connaissance jusqu'à maintenant.

Avec une grimace intérieure, je réalisais que j'avais cette tendance à considérer beaucoup de mes pairs comme des enfants.

« Je peux toucher tes cheveux ? »

Le garçonnet semblait se désintéresser momentanément du tournoi. Je me souvenais de moi-même, petite, lorsque rien ne pouvait vraiment capter mon intérêt pendant très longtemps. Je passais mon temps à papillonner d'une chose à l'autre, sans consistance ni sérieux.

« Si tu veux... » soupirai-je avec fatalisme.

Juste avant de me rendre compte qu'il posait la question à Ambre et non à moi. Mortifiée, je le vis tendre une main ingénue et pleine de poussière vers les boucles cuivrées et soigneusement coiffées de ma voisine. Pour quelqu'un d'aussi zélée envers les hautes sphères de l'aristocratie que je l'étais, cette gaffe mettant à terre toutes les convenances possibles et imaginables prenait des allures de catastrophe.

Oups, souffla une voix dans ma tête.
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Alexandre de TerresangVicomte
Alexandre de Terresang



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MessageSujet: Re: [QUÊTE] Allons preux chevaliers    [QUÊTE] Allons preux chevaliers  - Page 2 EmptyMer 30 Mar 2016 - 18:47
Et c'est alors que la lance s'abattait aussi implacable qu'un serpent sur sa proie. Le jeune Jack la prit en pleine carotide, on entendit un léger craquement inaudible dans les gradins mais parfaitement doù j'étais. Ses yeux se révulsaient, tombant à terre à genoux puis la tête sur le pavage. Les huées de tantôt à cause de mon coup bas vers les bourses du pauvre homme se transformèrent en applaudissements. Je regardai la foule avec un léger sourire et je leva ma hallebarde vers le ciel. J'étais le vainqueur de ce premier tour mais est-ce que j'allais avoir une tel chance de cocu ? Je ne pense pas. J'étais tombé sur un jeune inexpérimenté aussi fougueux que téméraire.

Les applaudissements avaient pris fin et c'étaient des murmures d'inquiétudes qui prit le dessus, je regardai autour de moi et je vis la source de cette dernière.
Le jeune Jack ne bougeait plus. Etait-il inconscient ? Aucune idée, est ce que l'inconscience provoquait des saignements au nez ? Je m'approchais doucement du pauvre homme et je mis un genou à terre. Le cou était gonflé, mon coup de bâton dans sa carotide l'avait fait explosée, le jeune homme était mort sur le coup. Je fis signe à des Miliciens de venir leur signifiant que l'apprenti combattant était mort. Je regardais le public puis je partis hors de l'arène attendant mon prochain combat regardant les combats qui me suivait.
Comme le jeune Geoffroy de Nouet qui avait un sacré potentiel et Wirostang d'Engoulevent, un Milicien qui savait probablement que de bourriné. Ce tournoi allait être prometteur malgré la première mort de ce dernier. Encore un fantôme qui me suivra dans mon sommeil.
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Luna MontoyaChâtelaine
Luna Montoya



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MessageSujet: Re: [QUÊTE] Allons preux chevaliers    [QUÊTE] Allons preux chevaliers  - Page 2 EmptyJeu 31 Mar 2016 - 21:00


Il y avait dans ces gradins la plupart des plus délicates dames que la noblesse pouvait compter.
Ambre de Mirail, tout d'abord, dont la rousseur éclatante agrainait sur elle chaque rayon du soleil. La promise du feu Armand de Sarosse mirait de son regard cyan et grisâtre chaque détail de ce qui se déroulait devant elle. Sur ses lèvres boudeuses s'étalait un sourire plus ou moins rieur selon ce que la dame à son coté lui contait et les propos qu'elles échangeaient.
Elle offrit avec une douceur propre à son rang ses faveurs de princesse du jour à un chevalier avant de se rasseoir pour discutailler avec Yseult de Traquemont.
Contrairement à la plutôt grande comtesse, la nymphe châtelaine apparaissait presque minuscule. Sa chevelure d'or tirant sur le blanc offrait un spectacle charmant et jamais immobile. L'astre du jour lui réservait ses lueurs les moins percevable, créant sur sa texture de minuscules reflets plus brillants les uns que les autres, qui attiraient l’œil comme un mirage. Si ses gestes semblaient plus empruntés que ceux de sa compagne, presque militaires, elle tenait sur ses genoux un petit garçon à la bouille trop crasseuse pour être le sien.
Le verbe haut et fort, il gesticulait quelque peu, heureux d'être le point de mire de certaines et en même temps spectateur de la représentation qui les avaient tous réunis en cette journée gracieuse.

En parlant de joliesse, une autre - encore -vénusté plus loin s'entretenait avec une énième qu'un chien géant accompagnait. La dame aux boucles mordorées noircies et foncées n'était pas plus âgée que la plupart des jeunes épousées de ces lieux et paraissait heureuse d'être dans le coin, comme toutes, ou peut-être même davantage. Un fort généreux sourire étirait sa bouche pleine et creusait ses joues timidement dorées.
Grâce de Sombrebois, donc, charmait par l'image de joie qu'elle donnait.
La jouvencelle à son côté n'était pas en reste. Veillée par un molosse faisant presque la moitié de sa taille aux tons rappelant la nuit, elle apparaissait telle une perle s'étant enfuie d'un collier. Purement blanche, tout comme le disait son appellation, la femme d'Engoulevent n'était que finesse et mirifique fragilité. La sylphide à la gorge d’albâtre donnait l'impression d'approuver la compagnie qui était la sienne et pipeletait point trop fort, mais sans doute avec abondance.

D'autres spectatrices avaient grossi les rangs, ici et là et dédiaient aux héros du jour des œillades délicieuses et faussement ingénues. Les plus vaillantes tiraient un morceau de tissu de la cachette que créait leur décolleté et l'envoyaient dans l'arène quand l'élu de leurs pensées s'y trouvait.
Ne connaissant réellement aucune de celles qui l'entouraient, Luna n'osa les aborder pour jouer aux vipères ou aux rêveuses attendant le prince charmant. Oh, on lui avait bien fait apprendre les descriptions de toutes ces si chères caboches. Ainsi que leurs noms, parfois complexes. Mais il n'était guère rude de se planter entre deux blondes ou deux rousses pour peu qu'il n'y ait guère eu de présentation officielle auparavant. Et ce faux-pas risquait de ne pas du tout être bien accepté, surtout si elle demandait à être excusée en disant qu'elle ne reconnaissait pas d'une De Mirail d'une De Brisecume par manque cruel d'habitudes.
Quelques domestiques et compagnonnes féminines vaquaient entre les bancs, cherchant à complaire à leurs maîtresses. Parmi ce ballet de papillons plus ou moins éphémères, si elle nota la présence d'un homme aux cheveux moins raides que la plupart et au regard jais, elle l'oublia presque aussitôt.
Elle ne se sentait pas à l'aise, ici, même après s'être installée sur le banc. ce n'était point tant les coups d’œil qu'on pouvait lui lancer que l'idée désagréable de faire une bourde qui la tracassait. Oh, une fois encore, elle savait que faire. Théoriquement. Sourire, hocher la tête quand une attention rencontrait la sienne, murmurer quelques palabres futiles si ses voisines désiraient que l'on appuie leur choix lié au à la décision à prendre sur qui porterait leur couleur favorite. Peut-être pourrait-elle vanter le bras vaillant de l'un, l'air orageux de l'autre ou la danse des deux. A moins qu'elle ne doive appuyer sur les traits d'untel ou d'untel ? Comment choisissait-on un combattant pour soi, réellement ?
L'héritière Montoya ne regretta pas un instant avoir offert le plaisir de choisir son chevalier servant à sa domestique. A la vue de son visage pétillant depuis leur arrivée et même avant, elle avait agi sur une impulsivité et le sourire interloqué qui l'avait récompensée avait été une récompense suffisante. De plus, cela lui évitait à présent de devoir se lever et d'attirer sur elle quelques yeux qui auraient mieux fait de rester concentrés sur la piste.
Pourquoi n'était-elle pas restée dans les parties réservées au peuple encore ?

Un sourire de circonstance plaqué de force sur les lèvres, elle tenta à nouveau de laisser les combats l'attirer ailleurs. Loin. De manière générale, la fin de celui des miliciens qu'elle put percevoir malgré ses déplacements lui arracha un instant un hoquet de douleur, l'enfant songeant que chacun devait avoir bien mal malgré les lames en bois. Celui du seigneur de Terresang - qu'elle fut fort surprise de retrouver là -, lui fit se mordiller la lèvre, inquiète et froncer ses sourcils. Son cœur se serra, lorsque l'homme à terre ne se releva pas, même aidé. Peut-être aurait-elle dû écouter Mère qui n'avait accepté que du bout des lèvres qu'elle vienne ?
Sa parente n'appréciait pas ces joutes fatigantes. Mais surtout, elle lui avait dit que les combats, quels qu’ils soient, se résumaient tous à des larmes. Si cela lui avait paru comme une affabulation à ce moment, à présent elle n'était plus très sûre quant au fait de si c'était un mensonge ou non. Combien regretteraient ce jour hypnotisant censé être heureux, mais devenu funeste si il ne pouvait être soigné ?
Ses mauvais songes s'envolèrent cependant tandis que Geoffroy de Nouet entrait sur scène, voletant comme les elfes de ses contes vis-à-vis de son adversaire. Pendue à ses mouvements, elle sentit ses joues rougir quelque peu à certains instants. Il... Était plutôt fort agréable à regarder. Et avait visiblement déjà bien des groupies, puisque son nom s'envola rapidement de plusieurs gorges radieuses.
Le combat du géant Wirostang d'Engoulevent la laissa pensive. L'ogre apparaissait vouloir simplement briser ce qu'il touchait...
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Ubris
Ubris



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MessageSujet: Re: [QUÊTE] Allons preux chevaliers    [QUÊTE] Allons preux chevaliers  - Page 2 EmptyMar 5 Avr 2016 - 14:50

Allons preux chevaliers
Les premières fureurs



Sur la place des pendus vers onze heures.


Scarocci

Ton adversaire était à bout de force, on le voyait bien là, le souffle court, il restait debout face à toi, appuyé contre son arme visiblement sonné par la brutalité du coup que tu lui infliges. Néanmoins, peut-être dans un excès de confiance tu sembles penser qu'il est devenu tout à coup lent.

Alors que tu lèves ton arme comme l'épée de Damoclès, ton adversaire rusé en profite et dans un dernier effort il relève son arme pour te frapper.

Citation :
Hernard INI: Inconnue - 2
Scaro INI: 9.
Hernard prend l'initiative malgré tout.

Citation :
Hernard ATT: Inconnue - 2 (Sonné) - 1 (Armure)
Résultat: 11
Statu: échec

Malheureusement pour lui son épée manque d'allonge et t'effleure le ventre sans que tu n'es à bouger. Il est sur le côté essoufflé se retenant de tomber. A présent tu lances ton exécution.

Citation :
Scaro ATT: 10 - 1 (Armure) + 1 (Arme de prédilection) + 1 (Execution totalement classe) + 1 (Faveur des gradins)
Résultat: 6
Statu réussite.
Localisation: 1 (MAIS PLEAS PUTAIN)

Calcul des dégâts inutile.

L'attaque touche en pleine tête du pommeau et il s'écroule en tombant dans les pommes. Victoire de Scaro. Dans le publique doucement s'élève une voix puis elle devient uniforme scandant:

-L'EXPLOSEUR DE CRANES! L'EXPLOSEUR DE CRANES! L'EXPLOSEUR DE CRANE!

Tu sors sous la gloire et le triomphe d'une première victoire.




Anton

Le combat battait son plein, tous s'attendaient à un combat extraordinaire, tous savaient que ce duel promettait d'être aussi passionnant que la finale, ils n'avaient pas tort. Anton est salement amoché, son visage risque de gonfler aux endroits où il a subit les impacts d'attaque.

Mais le combat reprend avec rage, Alexandre récupère son arme alors que Anton l'attaque, mais le sergent est plus vif et

NA 1

Citation :
Alexandre utilise son action mineure pour récupérer l'arme derrière lui se retrouvant ainsi avec une arme.

Anton ATT: 16 + 1 (Désarmement) - 1 (Armure) - 4 (Localisation) + 4 (Coup précis lvl 3)
Résultat: 7
Statu réussite.

Alexandre HAB: Inconnue (Esquive) + 1 (Acrobatie au combat) - 1 (Armure) + 1 (Faveur des gradins)
Résultat: 4
Statu réussite.

Alex à le plus grand écart de réussite (11) et Anton à un écart de 9, Alex garde son arme, cela se joue à rien

Le sergent garde son arme, à présent c'est lui qui se lance à l'assaut d'Anton.

Citation :
Alexandre ATT: inconue + 1 (Arme de prédilection) - 1 (Armure) - 1 (Bravade)
Résultat: 18
Statu: Echec

Surpris le sergent manque sa cible, laissant alors à Anton la possibilité de riposter, il n'est pas encore vaincu! Anton lâche ses armes pour partir à grands coups de poings d’assommer son adversaire, comprenant qu'il n'a plus vraiment le choix

NA 2

Citation :
Anton ATT: 16 + 1 ( coups assommant) + 1 (Faveur des gradins) - 1 (Armure) + 1 (Description) - 4 (Localisation) + 4 (Coup précis lvl 3)
Résultat: 11
Statu réussite

Alexandre END: Inconnue
Résultat: 1
Statu réussite critique

Le coup touche son adversaire, mais Nabbelroff ne bouge pas d'un pouce, d'ailleurs un petit sourire s'échappe de ses lèvres alors qu'il lance son attaque.

Citation :
Alexandre ATT: Inconnue + 1 (Arme de prédilection) - 1 (Armure) - 1 (Bravade)
Résultat: 18
Statu: Échec.

Décidément, ce round là est sans action physique, tout s'esquive, se pare, ce combat semble presque infini.

NA 3

Citation :
Anton ATT: 16 - 1 (armure) + 1 (Coup assommants) - 4 (Localisation) + 4 (coup précis lvl 3)
Résultat: 6
Statu: Réussite

Alexandre END: Inconnue
Résultat: 8
Statu réussite.

Plus grand écart pour Anton, il parvient à étourdir.

L'attaque est bien exécutée, le direct sauvage, Alexandre n'a pas vu venir son poing se love dans la tempe avec une sauvagerie sans nom. Le coup est si violent que l'homme en retombe au sol malgré sa Camail et ne bouge plus, il n'est pas mort, mais définitivement hors combat.

Anton sous le triomphe des cris de joie se qualifie pour la prochaine manche.




Geoffroy

TOUR 1

Ton adversaire, bien que s'étant prit le coup semble néanmoins rester fièrement debout. Il te regarde, l'air mauvais faisant tourner sa hache. Plus vif, Geoffroy tu prends l'initiative, peut-être ta tentative de provocation va affecter le géant.

Citation :
INT Richard: 8
Résultat: 4
Statu réussite

Malgré cette judicieuse tentative, le colosse charge en pleine possession de ses moyens.

Citation :
Richard ATT: Inconnue + 2 (Charge) - 1 (Armure)
Résultat: 9
Statu: Réussite

Geoffroy: HAB/2 (Arrondi au supérieur): 5 + 1 (Sang Froid) - 1 (Armure)
Résultat: 14
Statu: Echec
Localisation: 9 (jambe gauche)

8x2 (For) + 14+1 - 8 (End) - 4 (Armure) = 19
Geoffroy tu tombes à 41 PV

Malgré une tentative d'esquive risquée, Richard te touche la jambe lorsque tu recules, mais sa charge furibonde te coûte un choc percutant.

Citation :
Geoffroy ATT: 10 + 1 (faveur des gradins) - 1 (Armure) + 1 (Lenteur de ton adversaire) - 4 (localisation)
Résultat: 5
Statu: Réussite

Richard PAR: Inconnue - 1 (Armure)
Résultat: 16
Statu: Réussite

10x2 (for) + 16+8 - 13 (end) - 2 (Coriace) = 29

Richard prend un méchant coup à la tête, ce dernier recule un peu sonné, il semble ébranlé par cette puissance attaque et regarde ce vif chevalier très habile, il fait à nouveau tourner sa hache et à nouveau attaque.

TOUR 2

Citation :
Richard ATT: Inconnue - 1 (Armure)
Résultat: 14
Statu: Echec

L'arme du guerrier tranche le vent!

Citation :
Geoffroy ATT: 10 + 1 (Anticipation) - 1 (Armure)
Résultat: 15
Statu: Echec

Ton arme tranche le vent

TOUR 3

Citation :
Richard ATT: Inconnue - 1 (armure)
Résultat: 6
Statu: Réussite
Localisation: 10 (Jambe droite)

Geoffroy PAR: 9 - 1 (Armure) + 1 (Anticipation) + 1 (sang froid)
Résultat: 7
Statu: Réussite

8x2 + 14+6 - 8 - 14 (bouclier) - 4 = 10
Tu tombes à 31

L'attaque passe, mais néanmoins ta réaction te permet d'user de ton bouclier pour pouvoir minimiser les dégâts sur ta jambe

Citation :
Geoffroy ATT: 10 + 1 (Anticipation) + 1 (Vif) - 1 (Armure)
Résultat: 8
Localisation: 10 (Jambe droite)

Richard PAR: 9 - 1 (armure)
Résultat:7
Statu réussite

10x2 + 16+7 - 13 - 14 (bouclier) - 1 (coriace) 4 (armure) = 11
Richard est mal en point

Le souffle court ton adversaire te regarde dégoulinant de sueur avant de te charger à nouveau.

TOUR 4

Citation :
Richard ATT: Inconnue - 1 (Armure)
Résultat: 10
Statu Echec

Son arme tranche le vent

Citation :
Geoffroy ATT: 10 + 1 (Anticipation) + 1(vif) - 1 (Armure)
Résultat: 4
Statu réussite:
Localisation: 20 Torse

Richard PAR: Inconnue - 1 (armure)
Résultat: 16
Statu: Echec

Suite à cet échec, calcul des dégâts inutile

Finalement ton arme frappe d'un coup sec le torse de ton adversaire au niveau des côtes, tu vois le visage de ton adversaire s'exorbités, le souffle coupé il pose un genoux au sol, le souffle sifflant, finalement il tombe par terre en tapant au sol en signe d'abandon. Tu es venu à bout de Richard, le colosse en armure.

Wirostang

TOUR 1

Henty reste légèrement déboussolé à la suite de cette coup de masse brutalement assénée, pendant que vous vous regardez dans le blancs des yeux il cherche un moyen de pouvoir te touche. Ainsi il semble trouver une faille dans ta position, il cherche alors à viser la hanche en s'élançant contre toi.

Citation :
Henty ATT: Inconnue + 1 (arme de prédilection) - 2 (localisation) - 2 (Armure)
Résultat: 4
Statu réussite.

Wiro PAR: 10 + 2 (Position de la Serrure) - 2 (Armure)
Résultat: 15
Statu: Echec

8x2 (For) + 14+1 (Arme) - 8 (End) - 4 (Armure) = 19

Wiro tu tombes à 41 PV

Il ne faut pas sous-estimer Henty, malgré le choc et cette position judicieuse, le milicien semble aguerris et passe outre la position de Wiro pour asséner un coup à la cuisse de son agresseur, à toute évidence il semble connaître cette passe d'arme et a judicieusement fait une feinte pour empêcher l'arme de contrer. Ta réponse ne se fait pas attendre et tu attaques à ton tour ton adversaire avec une certaine colère.

Citation :
Wiro ATT: 10 + 1 (Faveur des gradins) + 2 (position de la serrure) + 1 (Haine possessive) - 2 (Armure) - 4 (Localisation)
Résultat: 17
Statu: Echec.
Relance avec Ambidextre:
Résultat 19
Statu échec

Malheureusement alors que la Morgenstein tente à s'abattre brutalement sur le crâne de Henty, ce dernier ayant comprit le jeu de son adversaire s'abaisse rapidement pour esquiver l'attaque judicieusement, alors pour riposter tu essaies de frapper avec l'épée, mais là aussi il faut preuve d'adresse!

TOUR 2

Citation :
A cause d'une INI égale, un jet de dès à déterminé l'unitiative. Henty (14) tape avant Wiro (10)

Citation :
Henty ATT: Inconnue +1 (arme de prédilection) - 2 (armure)
Résultat: 2
Statu réussite.

Localisation: 11 jambe

Wiro PAR: 10 - 2 (armure) + 2 (Serrure)
Résultat: 8
Statu réussite.

8x2 (For) + 14+3 (Arme) - 8 (End) - 8 (Arme) - 4 (Armure) = 13
Wiro tombe à 28 PV

Le coup habilement paré retouche la même cuisse touché juste avant, mais avec beaucoup moins de force cette fois-ci, mais l'arme semble bloquée

Citation :
Wiro ATT: 10 + 4 (Serrure réussite) + 1 (Rage possessive) - 2 (Armure) - 4 (localisation)
Résultat: 1
Statu: Réussite critique

Les dégâts seront doublés, inutile de calculer les dégâts.

Le coup puissant s'enfonce brutalement dans le crâne de Henty surprit de s'être fait surprendre par la position de Wiro. La Morgenstern s'enfonce à nouveau brutalement en faisant résonner un bruit menaçant, Henty s’effondre au sol, le sang commence à couler, rapidement on évacue Henty pour essayer de le sauver, on nettoie rapidement le sang alors qu'on déclare Wiro vainqueur de son adversaire!

Tu es qualifié félicitations!

Résultats

Tout le monde s'est donc qualifié pour la suite, féliciation!

- HRP -


Attention, je vais double poster juste après mon poste, pour débuter le second tour du tournoi.
Dans mon prochain poste j'annoncerai les PV actuels de chacun après récupération.


Fiche par Denea
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Ubris
Ubris



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MessageSujet: Re: [QUÊTE] Allons preux chevaliers    [QUÊTE] Allons preux chevaliers  - Page 2 EmptyMar 5 Avr 2016 - 18:12

Allons preux chevaliers
Il ne reste que deux marches à gravir.



Sur la place des pendus vers quinze heures


L'entre deux tours

Citation :
Récapitulatif des PV:

Scaro: 69 PV
Cyrielle: Toute ta vie
Anton: 72 PV

Geoffroy: Toute sa vie
Alexandre: Toute ta vie
Wiro: 58 PV

Les combats ayant finit vers 13H30, vu le cadran solaire quand le premier tour se termine, vous n'êtes plus que huit, huit valeureux guerriers ayant survécus aux coups de vos adversaires. On dénombre malheureusement deux morts, Jack, ancien ennemi de Alexandre ainsi que Henty ancien ennemi de Wirostang.

Une heure de répit est accordé, heure à laquelle la plèbe retourne manger chez elle et que les nobles et participants participent à un "banquet" bien maigre comparé aux années avant que le Fléau n'arrive.

Le second tour

Ainsi débute le second tour. Les combats sont alors les suivants:

Scarocci VS Cyrielle


Anton VS Grog Le Démon


Alexandre VS Geoffroy


Wirostang VS Harmount la vipère.


Scaroci et Cyrielle

Il est 14H30 d'après le cadran solaire quand le combat reprend, Cyrielle tu arrives en pleine forme absolue en plus d'avoir pu observer ton adversaire combattre avant ton tour. Vous êtes l'un face à l'autre, à vous dévisager, vous savez de quoi chacun est capable, un chevalier à la puissance d'un ours face à une jeune femme rusée comme une renarde.


Anton

Il été passé inaperçu ton adversaire dans la mêlée, il avait eut beaucoup de difficultés dans son premier combat, il semblait encore légèrement fatigué, tout comme toi, tu n'as pas encore réellement récupéré de ton premier affrontement. Il est 14h50 quand le départ du combat est donné. Ton adversaire porte une armure de plate lourde, exception faites aux jambes qui sont en maille. Il n'a aucune arme, sinon des gantelets cloutés et des mains faisant presque deux fois les tiennent. Vu son casque il semblerait qu'il possède un champ de vision très réduit pour le combat en plus d'être démesurément grand.
(Tu possèdes l'initiative)

Alexandre et Geoffroy

Alexandre, tu affrontes encore un petit jeune, pas des moindres car il a réussit a vaincre un grand colosse! Il est 15h10 au cadran solaire et vous vous dévisagez du regard quelques longs instants lorsque tout à coup le premier l'élance!

Wirostang

La première chose qui te surprend en voyant ton adversaire, c'est son arc et ses flèches. Tu vas devoir affronter un archer pour ce second tour, mais après, c'est la finale de ton groupe! Il possède une tenue en cuir complète pour se protéger partout, sauf à la tête qui est découverte.

- HRP -

-> Je voulais vous faire poster par "initiative" (je parle pour les combats entre PJ), et bah c'est pas compliqué, chaque tour l'initiative sera accordée à celui qui poste plus rapidement que son adversaire. Ne négligez pas la stratégie malgré tout.

Vous pouvez dès à présent commencer à rp le second tour


Fiche par Denea
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Cyrielle DolwenMilicien
Cyrielle Dolwen



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MessageSujet: Re: [QUÊTE] Allons preux chevaliers    [QUÊTE] Allons preux chevaliers  - Page 2 EmptyMer 6 Avr 2016 - 17:31
Une fois installée sur les gradins réservés au peuple, à l’orée de ceux de la noblesse, elle se laissait peu à peu aller à la ferveur qui l’entourait. Elle regardait les combats, parfois hypnotisée, parfois sans les voir. Elle ne se laissait jamais happer trop longtemps, de peur de perdre son précieux colis des yeux. Pour autant, elle ne voyait pas une seule personne qui pourrait avoir un intérêt à le lui prendre, peu réussiraient à l’enfiler. La milicienne était même prête à prendre des paris à ce sujet. Elle n’en revenait toujours pas de sa victoire, que son petit manège ait eue un tel succès. Cyrielle aurait dû en rougir, se faire toute petite, mais à quoi bon. Elle avait passé cette phase, elle assumait, et il lui restait encore assez de temps pour se donner en spectacle. Elle n’avait pas hâte d’y être, mais ça faisait partit du concours, et n’était-ce pas aussi pour ça qu’elle s’était inscrite ? Parfois, elle se le demandait, mais son tour était passé si vite qu’elle n’avait pas eu le temps de trouver une réponse.

Pour autant, s’il y avait une autre chose à noter, une chose qui l’avait marqué, c’était les différents participants. Elle avait rapidement tiqué en entendant des noms qui lui semblaient familiers. Si le nom d’Anton n’avait pas éveillé d’émotion particulière en elle, celui d’Alexandre De Terresang l’avait fait river son regard vers l’arène. C’était la troisième fois qu’elle le voyait, et la troisième fois qu’elle avait la preuve de ses compétences redoutables. Son combat avait duré à peine plus longtemps que le sien, mais c’était terminé de manière beaucoup plus dramatique. Elle s’en était retrouvée absorbée. Son souffle s’était presque coupé lorsqu’elle comprit, certainement plus rapidement que la foule, qu’il venait de tuer son adversaire. Les paroles qu’il lui avait adressées lors de leur première rencontre résonnèrent un instant dans sa tête. À ces yeux, ça n’avait absolument rien d’une mort honorable. Avait-il réellement été nécessaire d’en arriver là ? Un petit frisson d’effroi parcourut son échine. Elle n’avait plus aucune envie de l’affronter.

La milicienne doutait sincèrement qu’il se laisse aller à la moindre empathie envers elle s’ils devaient s’affronter. Il lui laissait encore cette impression étrange de ne pas réussir à se faire un avis précis à son sujet. Il s’était montré bien plus que clément au sujet de bannis qui souffraient de la faim. Le fait de le voir achever ainsi un adversaire pour une simple compétition dont, rappelons-le, personne ne connaissait encore la réelle récompense la laissait totalement ahurie. Si elle avait abusé de sa position, lui ne savait clairement pas faire la différence entre un combat à mort et un entrainement. Il était clair qu’il ne ferait aucun cadeau à ses adversaires, il n’en montrait d’ailleurs aucun remord. Il profitait des acclamations de la foule, comme un héros, celui qui avait amené violence et sang malgré les dispositions prises contre ces éléments. Elle ne le reconnaissait pas et se demandait combien de facettes différentes il possédait. Peut-être était-ce ce soudain gain de pouvoir sur son adversaire et sur sa situation qui l’avait transformé ainsi. Peu importe la raison, elle préférait désormais rester à bonne distance de lui.

Toujours est-il qu’elle ne se leva pas pour applaudir son fulgurant succès. Ses yeux se baladaient toujours, quand l’audace le lui permettait, sur l’enfant qui était sagement sur les genoux de la châtelaine. Il avait presque réussi à lui faire oublier la lutte acharnée d’un autre adversaire qu’elle jugeait redoutable. La lutte de Gunof s’était faite à un tout autre rythme que les autres combats. Il était rapide et agile, il semblait être d’un tout autre niveau. Il avait réussi très habilement à désarmer son adversaire, il lui avait semblé qu’il menait le combat, mais rien qu’un court instant. Malheureusement pour lui, sa stratégie ne semblait pas lui réussir, il prenait coup sur coup. Même sans arme, son adversaire se défendait férocement et il peinait à lui rendre la pareille. Elle était pourtant forcée de constater qu’il avait largement de quoi se permettre de parler plus fort que les autres. Il faudrait qu’elle se montre prudente et qu’elle ajoute quelques as à son jeu. De plus, au vu de l’adversaire qu’il avait battu, elle n’était pas près d’aller le regarder de travers.

Son étonnement n’était pas près de se terminer. Voilà qu’on annonçait à peine une petite heure d’entracte pour laisser les gens manger avant que les combats ne reprennent. Elle qui pensait pouvoir se permettre d’attendre que les gradins se vident pour récupérer son armure, elle allait devoir rester en cuir. Voilà ce qu’elle gagnait à mentir. Elle serra les poings et s’en alla, ne regardant même pas quel adversaire elle allait devoir affronter. Elle aurait bien assez de temps pour s’inquiéter de ça quand elle reviendrait. Pour l’instant, elle ferait mieux de manger correctement et de préparer de quoi se pas ne pas se faire laminer. Peu importe qui serait son adversaire, elle savait qu’ils frapperaient fort, elle avait intérêt à se montrer agile et endurante. Elle n’avait absolument pas l’intention de perdre aussi vite la compétition aussi tôt. Il fallait qu’elle soit endurante. Contrairement à son adversaire, elle n’avait pas combattu ce matin, elle n’avait pas cette fatigue résiduelle que laissait un combat, elle devait en tirer parti le plus possible sans se fatiguer inutilement.

Sa stratégie devait constituer principalement à éviter les coups. Elle avait vu son adversaire, pas assez pour retenir ces enchainements, mais assez pour savoir à quel genre d’homme elle aurait à faire. Il était offensif dans ses coups, tout en sachant prendre du recul et se montrer défensif si nécessaire. Pourtant, s’il y avait bien un détail qu’elle devait retenir à son sujet, c’était sa démarche. Son adversaire boitait. Le combattant de la matinée s’était acharné sur son bras ou son épaule, mais elle, ce qu’elle allait viser, ce serait cette jambe. Il fallait qu’elle perce son équilibre, il serait forcé de lui laisser plus d’ouvertures et sa précision de frappe s’en retrouverait amoindrie. Malgré le danger que ça impliquait, elle allait le tenter. C’est comme ça qu’elle se battait. C’est ce qu’elle retenait de ses combats avec les fangeux, les avantages étaient toujours pour ceux qui utilisaient la ruse. N’importe quelle créature saurait user de force pure et agiter un bâton en l’air. C’était la seule stratégie pour laquelle elle pouvait s’imaginer un avantage.

Elle était retournée à l’arène, jetant un simple coup d’œil aux gradins. Finalement, c’était peut-être mieux qu’elle ne soit pas ralentie par son armure. Elle récupéra à nouveau une dague et une épée de bois, se préparant à entrer en scène pour le premier combat de cette reprise. Après le repas de certains, la foule avait quelque peu perdu en fougue et exclamations, du moins, uniquement lorsqu’elle entra dans l’arène. Elle fut annoncée et présentée à nouveau, un accueil mitigé et paresseux lui étant réservé. Elle n’en était que plus déterminée, faisant naitre un petit sourire en coin sur ses lèvres. Quand son adversaire entra sur l’arène, tout le monde sembla sortir de sa torpeur et rapidement des cris s’élevèrent à nouveau de toutes parts. Elle avait vu son arme s’abattre sans aucune pitié sur le crâne d’un homme à terre. Lui non plus n’avait aucun principe et aucune valeur une fois lâché dans l’arène. Elle n’était pas vraiment bien placée pour juger, mais ce n’était que le juste retour des choses à ses yeux. Elle au moins, n’avait tué personne. Elle le jaugea du regard, attendant que la foule se calme un peu, préférant assurer son attaque avec agilité et rapidité, que risquer d’essuyer le premier coup.


Prochaines actions:
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Scarocci CorberaChevalier itinérant
Scarocci Corbera



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MessageSujet: Re: [QUÊTE] Allons preux chevaliers    [QUÊTE] Allons preux chevaliers  - Page 2 EmptyJeu 7 Avr 2016 - 0:58
Propre et net. Scarocci n'avait pas tremblé, sachant qu'il n'était pas menacé par la riposte, la convulsion, le baroud d'honneur d'un homme n'étant plus en état de se battre. Le pommeau de bois lourd de son épée s'écrasa sur le crâne d'Hernart. L'homme s'effondra sur le sol, inconscient, le visage légèrement ensanglanté.

Scarocci lève le bras tenant son épée vers le ciel, son rugissement de victoire totalement inaudible devant les exclamations et applaudissements de la foule. Pour un premier combat, ils avaient été servis. Le chevalier se baissa et souleva Hernart, bras dessus, bras dessous, comme un homme aidant son compagnon de beuverie à marcher.

Il fit ainsi quelques pas, le confiant aux hommes chargés d'évacuer les blessés et cadavres. Scarocci désigna son adversaire du doigt, regardant la foule des spectateurs et applaudit.

Hernart fut évacué sous les vivats de la foule, félicitant le premier perdant du tournoi,qui n'avait pas démérité. Scarocci, toujours saluant la foule, sorti de l'arène, traînant sa mauvaise jambe derrière lui, disparaissant par la porte du bâtiment contingent à l'arène.

Une autre personne l'attendait, pour des encouragements et des félicitations plus personnels et plus touchants. Sélène de Colombel. Obligée de se faire discrète, la haute-prêtresse de Sérus avait fait le déplacement pour assister aux combats de Scarocci. Après une puissante embrassade, ils se disputèrent un peu, Scarocci voulant regarder les autres combats, alors que Sélène voulait examiner ses blessures. Ils coupèrent la poire en deux, et Scarocci assista au deux combats suivants. Assis dans la tribune des gladiateurs (qui étaient séparés des spectateurs), il rigola de la manœuvre de la jeune milicienne et félicita intérieurement la victoire d'Anton. S'il n'aimait pas l'homme, il ne pouvait qu'estimer le guerrier.

Il échangea quelques mots avec certains des combattants, et s'éclipsa ensuite.

Pendant le temps le séparant de son prochain combat, Le fier guerrier fut massé, soigné, pansé par la haute-prêtresse, dans l'intimité d'une pièce réservée.

Sélène portait sa robe de haute-prêtresse bleue claire et blanche dans les gradins. En compagnie de Scarocci, la jeune femme rabattait sa capuche afin de cacher son visage, tandis qu'une lourde cape servait à cacher sa robe. A cause de son statut, elle devait éviter d'être vue aux côtés d'un simple chevalier itinérant, surtout lorsque ce dernier est presque assez âgé pour être son père...

Ils déjeunèrent ensemble, loin des regards, Scarocci ne pouvant montrer son visage en public. Le gladiateur ne prit qu'un repas frugal, ne voulant pas être frappé par un sommeil digestif en plein combat.

Il revint sur l'arène en début d'après midi. Il connaissait son adversaire. Cyrielle Dolwen, une milicienne à l'aspect assez juvénile, hélas gâché par une belle balafre sur son visage. Enfin. Ce n'est pas Scarocci qui allait lui reprocher ce genre de blessure...

Comme la dernière fois, Scarocci était équipé d'une épée longue. Seuls ses yeux bleus étaient visibles, le reste de son visage étant masqué par un masque et des bandeaux. Il avance avec peine dans l'arène. Les applaudissements explosent et il salue la foule, souriant sous ses bandeaux. En passant devant l'estrade des nobles, Sélène se penche en avant et lui glisse son étoffe, de couleur bleu ciel.

Quelques chuchotements et applaudissements. Avec lenteur et référence, Scarocci fit glisser l'étoffe dans ses doigts, puis l'enroula autour de son crâne, recouvrant le bandana. L'étoffe glissait sur sa nuque, et le bleu de cette dernière se mariait bien avec celui de ses yeux. Il salua Sélène avec cérémonie, tenant son épée droite devant son visage, et marcha vers Cyrielle Dolwen, qui l'attendait et le fixait du regard.

Elle n'avait pas combattue. Juste fait fuir un jeune homme trop naïf, sans force, ni motivation. Il s'immobilisa, à quelques mètres d'elles. Ses jambes épaisses étaient solidement rivées au sol, et l'homme irradiait de force et d'assurance. Il jaugea la jeune femme du regard. Il était décidé et sûr de lui. La foule le fixait. Sélène le fixait. Elle lui avait confiée son étoffe, en public. Il n'allait pas la décevoir. Motivé comme jamais, il se mit en garde, de la même manière que lors de son combat face à Hernart.

" Donnons un beau spectacle. "

Attitude de scarocci:


Dernière édition par Scarocci Corbera le Sam 16 Avr 2016 - 12:21, édité 1 fois
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Alexandre de TerresangVicomte
Alexandre de Terresang



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MessageSujet: Re: [QUÊTE] Allons preux chevaliers    [QUÊTE] Allons preux chevaliers  - Page 2 EmptyJeu 7 Avr 2016 - 16:21
C'est alors que les combats prirent fin vers treize heures et demie d'après le cadran solaire et le soleil qui n'était plus à son Zénith. On annonça alors les noms des vainqueurs et les noms des morts. Le jeune Jack, mon adversaire était mort, bien évidemment. Une veine éclatée qui n'était qu'autre que la carotide, ça ne pardonnait pas. Et un certain, Henty. L'adversaire du Milicien Wirostang. Ce tournoi commençait fort.

Les gueux rentraient chez eux pour se restaurer avant la suite de ce tournoi mais les Nobles avaient semble t-il préparer un banquet … un banquet ? Ici et maintenant ? Nous étions en guerre et la nobliaille trouvée nécessaire de faire un banquet sur une place où le sang avait coulé … mais qui étais-je pour le juger ? J'avais moi même fait couler le sang de ce pauvre milicien, son fantôme viendra me rendre visite dans mon sommeil, j'en suis sûr, tout comme les nombreux meurtres que j'avais commis depuis mon enfance jusqu'à mon arrivée à Marbrume. J'allais alors vers le banquet où je mangea peu, un morceau de fromage de chèvre et un quignon de pain, voila et ça m'allait très bien, de toute manière je n'avais pas grande faim et je préférai ne pas avoir le ventre plein en plein combat.
Des hommes que je ne connaissais pas vinrent à ma rencontre pour me féliciter de mon combat certes court mais enrichissant. Je les regardai avec un sourire et les remercia d'un geste de la tête. Enrichissant .. enrichissant en quoi ? De la manière de tuer ? Les hommes n'avaient pas besoin de cours pour cela, ils étaient très créatifs.
C'est alors, que les combats reprit. Scarocci, « L'Exploseur de Crâne » comme on le surnommait maintenant combattait … Cyrielle Dolwen, la milicienne qui m'avait escortée jusqu'à la Cité Franche et qui avait gagnée son premier combat par une brillante ruse, on la surnommait la « renarde » je crois, un nom très bien trouvé. Le combat débuta puis viens en un autre :

Anton Gunof, le Milicien qui avait peiné face à son adversaire, un Sergent de la Milice, je crois. Ce combat avait semblait être infini mais heureusement, Gunof réussit à mettre à terre l'Alexandre mais … je ne voulais pas être à sa place quand son prochain adversaire arrivait dans l'arène. Un titan en armure, voila ce que c'était. Un homme qui pourrait vous briser la nuque d'une simple pression … Moi même, je ne savais, si j'aurais pu le battre, cet homme semblait inhumain mais … toute créature à ses faiblesses.

C'est alors que mon combat était annoncé, je retrouvais le capitaine de ma Garde à l'entrée de l'arène à qui je souris et lui demande :

 « Vous savez qui est mon adversaire, Bertrand ?
 « Oui, Monsieur . Un jeune chevalier …
 « Encore un jeunot ? Mais on veut me voir tuer toute la jeunesse de la Cité ou comment ça se passe ? Dis-je en regardant l'arène d'un air de dégoût
 « Haha, je ne sais pas mais .. ce petit jeune est d'une autre trempe que votre ancien adversaire. Il a vaincu un colosse en armure et semble expérimenté dans le combat contre la Fange d'après les dires des hommes et des femmes de la Noblesse. Il aurait sûrement perdu les membres de sa Maison et toujours à sa recherche d'après ce que l'on dit.
Bien … je vais donc le prendre comme un avantage.

 « ALEXANDRE DE TERRESANG !

 « Bien, c'est à moi.

Je m'avançais dans l'arène, tout en regardant le jeune homme qu'était mon adversaire. On m'apporta le bâton qui devait représenter ma hallebarde et je fis de léger moulinets comme précédemment et marchant de droite à gauche tout en observant mon adversaire dans le blanc des yeux. C'est alors que le cor sonnait. Je m'élançai vers mon adversaire tel le Fangeux sur sa proie et je lui envoya mon bâton dans le genou gauche et essayait d'envoyer mon pied droit dans celui du gauche. Je m'étais élancé dans une attaque frontale et j'espérais ne pas avoir à le regretter.
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Wirostang d'EngouleventCoutilier
Wirostang d'Engoulevent



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MessageSujet: Re: [QUÊTE] Allons preux chevaliers    [QUÊTE] Allons preux chevaliers  - Page 2 EmptyVen 8 Avr 2016 - 15:46
J'étais sûr de moi, campé dans cette serrure menaçante, attendant que mon adversaire vienne s'y loger pour ne plus jamais en ressortir. Mais j'avais très certainement sous-estimé les connaissances de ce Boursoufleur. Puis-qu’étant lui aussi incorporé dans les rangs de la milice ducale, il devait avoir eu apprentissage de cette botte. La déjouer s'avérait alors être un jeu d'enfant.
Ce que je compris bien vite quand l'Henty profita d'une ouverture pour venir frapper ma hanche violemment. J'en étai quitte pour un grognement douloureux alors que mon appui fléchissait quelques peu sous le choc. Qu'il puisse seulement me toucher me mit en rage au delà de la blessure. J’exécrai tout ce qu'il était, ce qu'il représentait et ce qu'il intentait. Me porter un coup à moi!?? fétide raclure de garnison débile! tu vas me le payer cher!! TRES CHER!!
Malgré la douleur qui me lançait dans le bassin et la colère qui explosait en moi, je ne m'interrompis point. L'enchaînement était lancé, le mouvement mécanique et je poussai la technique à son terme sans grande réussite puisque cette fois-ci c'est moi qui brassait l'air au dessus de la tête défaussée de mon adversaire.

Le repoussant d'un coup d'épaule bourratif sur son buste, je m'accordai la reprise rapide de ma posture défensive dans la précipitation. Mais ce chien maigre ne démordit pas de cette faille et tenta de m'y frapper de nouveau. l'assaut eut pu échoir sur le même résultat si je ne m'y étais pas sciemment conforté avec une ultime ressource. D'autres auraient probablement préféré changer d'approche et ne pas réitérer la posture de la serrure en voyant que l'adversaire la connaissait. Mais cela aurait été sans compter sur ma fourberie et ma capacité d'adaptation au cas de figure dans un combat. J’offrais donc la même posture de technique mais au lieu de m'y cantonner de manière académique et de m'y faire prendre une seconde fois, je basculais l'ensemble de mon corps au moment de l'assaut du boursoufleur et parvenais finalement à le surprendre et a rendre l'efficacité de son attaque moindre. Certes il me toucha au même endroit mais quelle ne fut pas l'expression d'effroi qui déchira son visage quand il se rendit également compte que son arme venait d'être parfaitement prise en étaux entre ma lame de bois de mon épée et le massif ligneux de mon étoile du matin ... dans ces moments là tout va très vite croyez moi. Mais pourtant le temps sembla se suspendre quand nos regards se croisèrent dans le feu de l'action.

Lui comme moi savions ce qui allait se passer... nous savions parfaitement que c'en était fini. et que l'issue lui était défavorable...

Ce lapse de temps hors du temps s'écoula en un éclair et la brutalité de la réalité vint frapper nos consciences autant que les trois coups de coude pointus et puissants que je lui collai au milieu du visage. Sa tête dodelina et dans râle rageur d'une cruauté froide, j'abattis d'un seul et définitive courroux destructeur, les pointes de bois de mon arme sur le crâne du boursoufleur.

Là! l'os de la tempe craqua! là! la boite crânienne céda d'un bruit humide et répugnant.

*Skrotch!"


Henty s'écroula sur le pavé de nouveau, mais cette fois-ci son corps était parcouru de spasmes nerveux qui agitaient ses jambes tandis que sa main crispée sur la garde de son épée la faisait tapoter le sol nerveusement. Peu a peu une onde d'un carmin sombre dessina une auréole sur le pavé.
Je toisais alors le mourant d'une expression froide et dépourvue d'émotion. Seule une perle de sueur sur mon crâne signa la preuve d'une activité intense.
Je me penchai sur lui et fis mine de m’enquérir de sa santé, de loin du moins c'est qu'il devait paraître. Mais dans l'intimité du chuchotement que partageait avec ma victime, je lui confessai le cynisme railleur de ces quelques mots qu'il emporterait avec lui dans l'autre monde.

"Crois moi Henty... je t'ai épargné l'Enfer. Il vaut mieux mourir par ma main que vivre par celle de ma femme ..."


Un petit sourire carnassier acheva d'ironie mon adversaire qui perdit conscience ... définitivement mort ou pas, ce n'était qu'une question de minutes.
Quand à moi il était temps de récolter les lauriers de cette belle victoire.

Autour de moi les applaudissements dans les gradins émaillaient un silence lourd. De toute évidence, même si cette victoire était juste et loyale, elle ressemblait plus à une exécution sommaire qu'a un combat régulier pour une belle part du public.
Je n'en avais cure et je brandissais fièrement au dessus de ma tête cette arme ensanglantée qui venait de me permettre de passer au tour suivant. Peu importe si un galant à gueule d'affreux dusse y perdre la vie. Ainsi allait la mienne!

Je posai les yeux sur la silhouette de mon épouse que je vis la-bas assise dans les gradins aux cotés de Grâce de Sombrebois, une amie, avec qui elle semblait bavasser. Je levai la main dans sa direction et attirai son attention. Une fois que je fus certain de l'avoir, je lui fis un signe des plus explicites pour lui faire comprendre de me rejoindre.

Boitillant quelques peu, la mine maussade mais l'oeil frisant la fierté d'être sorti néanmoins vainqueur de ce premier tour de joute, j'accueillais de sourires pincés et pragmatiques les saluts et les tapes dans le dos que certains m'accordèrent sur mon passage dans la foule. Des regards plus craintifs ou réprobateurs suivaient également le balancement de ma masse étoilée, rougie par l'exercice redoutable au pendant de ma main.

Quelques minutes plus tard je vis approcher ma femme et notre chien et c'est en évitant de montrer la moindre douleur que je lui tendis mon bras en ajoutant simplement.

"Ha! Blanche! Allons manger !... avant que je ne doive encore décérébrer un de tes prétendants!"
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Geoffroy de NouetChevalier
Geoffroy de Nouet



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MessageSujet: Re: [QUÊTE] Allons preux chevaliers    [QUÊTE] Allons preux chevaliers  - Page 2 EmptyDim 10 Avr 2016 - 14:53
Le souffle coupé, Richard s'écroula de tout son poids et frappa trois fois le sol de sa main, reconnaissant sa défaite. Les trompettes et les acclamations s'élevèrent des gradins, s'entremêlant malgré leurs dissonances pour former une mélodie fort plaisante à l'ouïe du chevalier. Il salua les spectateurs - tout particulièrement la tribune des nobles, puis échangea un regard avec son ancien adversaire, que les brancardiers peinaient à remettre debout. Dans ses yeux, il lisait de la déception accompagnée d'un brin de ressentiment, mais également le respect d'un guerrier à son homologue. Ils se saluèrent mutuellement, puis Geoffroy quitta le centre de la place. Dans son dos, le combat suivant commençait déjà, opposant un coutillier à un autre membre de la milice. Il s'agissait là du dernier duel avant que le second tour ne commence, ce qui lui laissait plus d'une heure pour souffler et se préparer. Comme poursuivi par les regards, il se dirigea vers la tente aux couleurs criardes qui lui avait été assignée et où reposaient ses effets personnel.

Devant celle-ci l'attendait un jeune homme aux cheveux blonds comme la paille, une expression solennelle peinte sur ses traits enfantins. Comment s'appelait-il déjà ? Arthur, quelque chose comme ça ? Il se précipita à ses côtés pour le décharger de son équipement avec des gestes appliqués, quasiment révérencieux. Geoffroy accepta son aide et le laissa faire son travail, tout en lorgnant sur une chaise non loin. Quelques instants plus tard, il s'y laissait tomber avec soulagement. Il ferma les yeux, laissant les rayons du soleil caresser son visage, avant que la douleur émanant de sa cuisse ne le ramène à la réalité. Alors qu'il relevait ses chausses, un hématome violacé apparut. La blessure n'était pas grave en soit, et elle ne devrait pas l'handicaper pour son prochain combat, mais elle suscita l'inquiétude du page.

"Vous allez bien, Messire ? Dois-je aller quérir les médecins ?"

Le chevalier balaya la proposition d'un geste de la main, et lui rétorqua plus sèchement qu'il ne l'aurait voulu :

« Va plutôt me chercher à déjeuner, je dois reprendre des forces avant la reprise du tournoi. »

Le page s'en fut en courant, laissant Geoffroy profiter de quelques instants de calme bien mérités. Son duel contre Richard n'avait pas été particulièrement technique, ce dernier misant davantage sur sa force brute plutôt que sur la maîtrise de son arme, mais il en ressortait physiquement éprouvé. Rien qu'un peu de repos ne puisse arranger, cela dit. La voix du crieur retentit d'un coup et il tendit l'oreille. Ils n'étaient déjà plus que huit en lice, et il allait affronter un certain Alexandre de Terresang. Il revit l'image de la hallebarde s'abattant sur le cou du milicien, lui broyant la carotide. Geoffroy ne considérait pas qu'il existât une belle façon de mourir, la mort était toujours et par définition quelque chose d'hideux. Mais le décès du jeune homme était particulièrement regrettable et absolument pas nécessaire à cette heure où chaque épée de Mabrume avait son rôle à jouer. Les spectateurs voulaient de la sueur, du sang et des larmes, mais le chevalier était résolu à ne pas gâcher de vies dans ce tournoi.

Le page revint avec un plateau qu'il lui tendit en s'inclinant. Sous ses boucles blondes, il avait encore un visage enfantin. Quel âge avait-il, douze, treize ans ? Bientôt assez pour devenir écuyer au service d'un chevalier. Alors qu'il reprenait sa place à l'entrée de la tente, Geoffroy lui fit signe de le rejoindre, ce que le garçon fit avec raideur et une certaine dose d'appréhension.

"Comment t'appelles-tu ?", s'enquit-il en déballant le fromage et en coupant la miche de pain en deux parts égales.

"Nicholas, Messire", lui fut-il répondu d'une voix mal assurée.

"Merci pour le repas, Nicholas. Tu veux bien le partager avec moi ? Si je mange tout ça, je n'arriverais même plus à tenir debout" fit-il en lui tendant une moitié.

L'expression réjouie du garçon lui arracha un sourire. Ils offraient un drôle de spectacle, le noble et le page, assis l'un à côté de l'autre. Pendant une heure que Geoffroy ne vit pas passer, ils discutèrent du tournoi, du rôle du chevalier, des belles dames de la cour... Il se prit au jeu et lui raconta des histoires, la plupart inventées de toutes pièces, d'autres basées sur des faits réels. Il lui conta des faits d'armes, des légendes, notamment celle d'une châtelaine aux cheveux d'or protégeant le royaume, dont il se garda bien de donner le nom. En un sens, le garçon ressemblait beaucoup à celui qu'il était au même âge : la tête pleine de rêves et d'idéaux chevaleresques. Lorsqu'il fut temps pour lui d'aller affronter le Vicomte de Terresang, il avait le cœur plus léger que jamais.

"Je vous remercie, sire Nicholas."

Laissant le page vaquer à ses occupations, Geoffroy rejoignit le centre de la place où l'attendait déjà son adversaire. L'homme devait avoir la quarantaine, il était quasiment chauve mais compensait son déficit capillaire par une barbe fournie. Il le salua de la tête et se tint prêt. L'amplitude que conférait la hallebarde jouait contre lui, et il se décida à laisser de Terresang s'approcher. Lorsqu'il serait en position de le frapper, il comptait parer l'attaque de son bouclier et se glisser sous sa garde pour le frapper sans qu'il puisse parer. Le bonhomme avait de l'expérience à revendre, et, si on en jugeait à certains coups discutables qu'il avait portés au combat dernier, il n'hésitait pas à frapper les points faibles. Le chevalier se tenait donc sur ses gardes lorsque le cor retentit, marquant le début des hostilités.

Résumé:


Dernière édition par Geoffroy de Nouet le Dim 10 Avr 2016 - 17:01, édité 1 fois
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Anton GunofBoucher
Anton Gunof



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MessageSujet: Re: [QUÊTE] Allons preux chevaliers    [QUÊTE] Allons preux chevaliers  - Page 2 EmptyDim 10 Avr 2016 - 16:24
Les vivats devenaient des bourdonnements dans sa tête choquée. Il zigzagua quelques pas vers la masse, qui lui paraissait informe, pantelant jusqu'à ce qu'un des siens ne vienne lui offrir son bras. Soutenu, il disparaissait, s'éloignant de l'armure inconsciente qu'il avait laissé pour mort. Ses yeux larmoyaient un peu, quand il les refermait, des vertiges le faisaient tanguer et aviver la douleur qui sourdait de sa tempe. Le sol, d'abord traîtreux pendant ses premiers pas, s'affermit, s'aplatit ; il marcha avec un meilleur aplomb tandis que son cousin, héberlué, criait à son oreille, pour couvrir les applaudissements de la foule excitée par le coup de théâtre, « crévieu ! Tyssègue l'a couché d'un coup un seul ! Crévieu ! Par ma chandelle bleue ! »

Ces grosses babines qui lui hurlait dessus était un vrai supplice, et Anton essayait, tant bien que mal, de l'intimer à fermer sa gueule, sans grand succès. Le reste de sa suite l'entoura, l'engloutit, ajouta aux louanges bruyantes du parent de nouvelles décibels, manquant lui faire exploser le crâne de ce babillage insoutenable. Il fit choir son cul contre la charrette à bras qui avait été ramenée, et la rumeur des siens s'affaiblit. Accalmie des bruits, accalmie des mouvements, accalmie bénie. Les coudes arqués sur ses genoux, il plongeait son regard humide contre le sol, respirant à grande goulée. Il ne profita guère du spectacle des autres combats, trop occupé à boire son mal de crâne jusqu'à la lie.

Quand il fut rappelé, il allait mieux. On lui avait fait boire beaucoup de vin et manger un bout de viande. Les lèvres grasses, les gants remis, il prit ses lames et se releva. Un reliquat de vertige le saisit, il retourna jusqu'à la lice. Le petit bonhomme courbé qu'était Anton, la tête basse, le visage inexpressif, s'avançait lentement dans l'ombre du géant Grog. Le pas s'allongea, s'accéléra. Sa gueule lâcha un cri piteux tandis qu'il courait, les armes en avant contre cette grosse barrique démoniaque.

Spoiler:
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Ambre de VentfroidFondatrice
Ambre de Ventfroid



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MessageSujet: Re: [QUÊTE] Allons preux chevaliers    [QUÊTE] Allons preux chevaliers  - Page 2 EmptyMer 13 Avr 2016 - 20:40
Satisfaite, Ambre regarda l’homme pour qui elle avait accordé sa faveur, Geoffroy de Nouet, vaincre son adversaire. L’affrontement avait été palpitant ; de ceux dont on attend avec impatience le dénouement, et durant lesquels l’on retient son souffle face aux passes d’armes échangées. Bien plus intéressant que les mises à terre presque immédiate, qui laissaient sur sa faim. Si Ambre n’était pas une adepte de la violence, et qu’elle appréciait peu lorsque les tournois occasionnaient de réelles blessures, elle se plaisait pourtant à observer ce genre de joutes. Le labeur et l’habileté physique, les mouvements dignes des plus grands entraînements, c’était un spectacle que l’on goûtait lorsqu’on aimait la virilité et la dignité qu’offraient ces messieurs. Sans oublier que se jouait toujours la réputation et le nom d’une maison, dans ces tournois. Ce jour-là, Ambre pouvait observer sans être préoccupée par le sort de son mari qui aurait porté les couleurs des Ventfroid, et cela lui accordait une certaine légèreté et insouciance, la réputation de son nom n’étant pas en jeu.

- Votre analyse semble avoir porté ses fruits, châtelaine, commenta Ambre avec enthousiasme.

Une petite quenotte importune sortit soudain Ambre de sa contemplation du chevalier et de ses applaudissements face à sa victoire. Caressant les torsades de sa coiffure au-dessus de l’oreille, le garçon juché sur les genoux de la blonde semblait émerveillé, comme s’il avait un trésor sous les yeux. Ambre s’écarta, doucement, sous la surprise. Elle fit une pichenette sur la main de l’enfant, un geste à moitié entre la réprimande et le jeu.

- Il ne faut jamais embêter une dame sans avoir eu son aval au préalable. Et toujours vouvoyer les grands, pour leur montrer ton respect.

Malgré les leçons, le visage d’Ambre était resté avenant et souriant. Aucune colère ne transperçait sur ses traits, mais elle avait pour autant pris soin d’écarter la main sale du garnement de ses boucles, avec une pédagogie calme. Baissant un instant les yeux sur l’innocence du garçon, Ambre se surprit à penser qu’elle serait sûrement bientôt mère. Ce n’était qu’une question de temps, désormais qu’elle était mariée. Cette pensée la fit sourire, et, sortant une épingle à cheveux tranchante d’une de ses manches, la jeune femme entreprit de découper une petite mèche de cheveux. Le visage tourné dans une position plus adéquate – choisissant avec soin une zone interne du cuir chevelu dont le manque ne viendrait pas à être visible -, elle termina par déposer dans la main du petit si fasciné par sa chevelure une longue mèche cuivrée.

- Puisse-t-elle te rappeler qu’un homme doit toujours bien se tenir devant une dame, petit chevalier, souffla-t-elle, presque pensive.

Un peu plus tard, le regard de la comtesse s’assombrirait nettement à l’annonce du nom du milicien Anton Gunof, et une curiosité malsaine lui ferait poser le regard sur l’arène lorsque le concerné entrerait en scène.
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