Nom : Emulsin
Prénom : Daïn
Âge : 25
Sexe : M
Rang : Milicien affilée à la sécurité de la ville, issu d’une famille de bourgeois vivant à Bourg-Levant.
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Milicien. +1 hab, +1 par, +1 Att, +1 End
Compétences et objets choisis : Compétences : Bravade, Coups puissants, Dégainer l’épée, Arme de prédilection (épée bâtarde).
Objets : Epées bâtarde, hache de jet, chemise de maille, gants en cuir usé, jambière de cuir.

Brun aux yeux marrons, 1m80. Daïn porte quasiment en permanence sa tenue de milicien même quand il n’est pas en service car il est fier de servir la garde. De plus, son armure lui permet d’éviter des ennuis qui pourraient arriver. Les seuls endroits où il l’enlève sont: chez lui et dans les thermes. Il porte sa fidèle épée accrochée dans le dos et sa hache de jet à la ceinture. Il fut un temps, il avait donné un nom à ses armes mais c’était il y a longtemps.
Sur son visage, on peut voir quelques cicatrices qui font sa fierté. Selon ses dires, il les a eues en tuant un terrible kidnappeur et mangeur d’enfant mais la vérité est que le criminel était déjà mort et ce sont les enfants qui lui ont fait ça, croyant qu’il était un complice du malfaiteur. Mais personne ne sait et ne saura jamais la vérité.

Daïn a quasiment toujours le sourire au coin des lèvres ce qui le fait passer pour un idiot auprès de nombreuses personnes.

L’épée d’Daïn peut sembler disproportionnée par rapport à sa force mais il s’est beaucoup entraîné avec et à prouver à de nombreuses reprises, notamment à ses confrères de la garde qu’il ne fallait pas le sous-estimer.

Sous ses airs d’ahuri, Daïn est tout sauf bête. Il joue un personnage pour mieux surprendre ses ennemis. Ce qui ne l’empêche pas d’aimer plaisanter, boire avec ses collègues et aller séduire les jeunes femmes. En fait, jouer n’est pas le bon terme, Daïn est bel et bien un ahuri quand il est détendu est hors de danger mais il sait se calmer et passer aux choses sérieuses quand il faut le faire. Contrairement à beaucoup de garde, il est résistant à la corruption notamment dut au fait qu’il n’a pas vraiment besoin d’argent. Il considère que la milice à une mission et que quiconque est sur sa route doit s’écarter ou mourir.

Daïn vit selon une routine quotidienne, il patrouille quel que soit l’heure, puis, il va boire un coup avec ses camarades. S’il est trop tard pour aller aux termes bain, il va dépenser quelques pièces dans un bordel où il peut se laver et prendre du bon temps (il est connu dans un bon nombre d’endroit et profite souvent d’un tarif habitué.)
Cependant, dès qu’il rentre chez lui, Daïn devient plus lent, plus mélancolique comme s’il traînait un poids. Ce poids étant le drame qui s’était produit lors de l’une de ses premières missions.
Daïn croit en la trinité car plusieurs fois lors de combat où il ne pouvait pas parer la lame de son adversaire, son épée s’était mise à parer toute seule, sans qu’il n’ait rien à faire. Certaines personnes dises que ce sont justes les réflexes de Daïn qui l’ont sauvé mais il est persuadé que les vrais responsables sont les dieux.

Né à Bourg-Levant et fils de Scilia et de Aica Emulsin, Daïn a vécu une enfance relativement normale et sereine pour un enfant issu de ce milieu même s’il a toujours préféré une carrière militaire plutôt que littéraire, aux grands regrets de ses parents. C’est pour cela que Daïn sait à peine lire, écrire et compter.

Dès qu’il eut l’âge de porter des armes, il demanda à son père de lui payer des cours d’escrimes avec un maître d’arme. Ses débuts furent relativement catastrophes mais il ne se découragea pas et s’entêta sur cette voie jusqu’au jour où son professeur lui fit tester les armes lourdes et là, ce fut la révélation pour lui. Même s’il n’était prodigieux avec, il était largement au-dessus de la moyenne.
Le jour de son intronisation dans la garde, son père fit fabriquer par un artisan renommé une épée bâtarde sur mesure pour son fils. Sur l’épée il était marqué : « L’éclat argenté de la lame chasse les ténèbres de la corruption ».

Tout se passe bien pendant plusieurs mois. Daïn n’avait encore combattu réellement ni tué personne et ne pensais pas que cela allait arriver de sitôt. Jusqu’au jour où, en patrouille de nuit avec deux de ses collègues dans le Labourg, ils tombèrent dans une embuscade. Ils arrivaient vers le Goulot. Daïn était derrière les deux miliciens car il était allé vérifier un bruit suspect, quand, tout à coups deux personnes sortirent de deux tonneaux sur le bord du chemin. Ils se jetèrent sur ses confrères et les égorgèrent. A cause de l'obscurité, il ne vit pas qui étaient les assassins.

Il se retient de crier. Par chance, ils lui tournaient le dos et ne l'avaient probablement pas remarqué. Il en profita pour se cacher derrière un mur pour pouvoir dégainer et reprendre sa respiration. La nuit avait beau être fraîche, il suait à grosses gouttes et ses mains tremblaient. Il savait qu'il devait venger ses camarades tombés au combat mais en deux contre un, il n'avait que peu de chance.

Il ferma les yeux pour se calmer et pour écouter ses ''adversaires''. Ils se réjouissaient d'avoir éliminer les stupides incorruptibles et ils venaient dans sa direction et s'il ne bougeait il le remarquerait. Daïn fit un pas dans la direction opposée puis se ravisa, il faisait trop de bruit et était trop lent. Il allait se faire rattraper et tuer. Il valait mieux attendre et profiter de l'effet de surprise. Il essayait de reproduire mentalement le combat à venir mais à chaque fois les ennemis esquivaient son coup et il mourrait.

Les individus n'était plus qu'a une dizaine de mètre, il devait se préparer et agir. Il chassa les obscures pensées qui lui remplissait la tête. S'il devait mourir ce soir là, autant que cela soit en combattant.

Quand ses adversaires furent à porté de lames, il se jeta en avant, tapant de gauche à droite en pivotant sur son pied pour donner de la puissance. Le coup coupa d'un coup la tête du premier et érafla la joue du deuxième qui fit un bond en arrière, déchirant au passage sa capuche. Il venait de tuer son premier être humain. Mais il ne s'en sentait pas coupable car il agissait en légitime défense.

Cependant, il vit devant lui se tenir un de ses camarades de beuverie à la caserne. Daïn plaça son épée sous sa gorge prêt à l'égorger. L'autre se mit a genou et le supplia en pleurant. Cela surpris Daïn qui baissa son arme. L’assassin en profita pour essayer de sortir une dague de son fourreau mais Daïn fut plus rapide lui transperçant le cœur d'un coup d'estoc. Le silence retomba et Daïn dut se mettre à l'écart pour aller vomir de peur, de dégoût et de malaise. Il était couvert de sang. Il avait tué deux personnes de sang-froid.

Une fois l'estomac vidé, il se dépêcha d'aller faire son rapport. L'équipe suivante trouva la scène du carnage et de nombreuses preuves étayant l'historie de Daïn et prouvant la corruption des miliciens. Il fut donc lavé de toutes suspicions de meurtre ou de complicité.

Cette nuit à été traumatisante pour Daïn et il s’est juré de ne jamais se faire corrompre et de n’avoir aucune pitié en bataille sous peine de voir son idéal de justice s'effondrer. La hache de jet qu'il porte sur lui appartenant à l'un des deux miliciens mort de soir. Elle lui rappelle sa mission ainsi que la fragilité de la vie.