Marbrume


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 A la recherche des bêtes perdues. [Aelys de Beauval / Üther Hohenwald]

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Olendas BercalCoutilier
Olendas Bercal



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MessageSujet: A la recherche des bêtes perdues. [Aelys de Beauval / Üther Hohenwald]   A la recherche des bêtes perdues. [Aelys de Beauval / Üther Hohenwald] EmptyDim 24 Avr 2016 - 17:15
Il avait posé ses armes sur une vieille souche non loin de là, ayant quitté ses gants, son manteau et son gambison, vêtu simplement d'une fine chemise de lin qu'il avait remonté aux coudes. Ainsi défait de ses attributs militaires il avait empoigné une hache et s'attelait à faire tomber, coups après coups, un robuste saule pleureur. Si il s'était retrouvé dans cette situation, ce n'était pas de gaieté de coeur. Quelques jours plus tôt il s'était vu assigné une double mission. Premièrement, assuré en compagnie d'autres la sécurité d'un convoi en partance pour le Plateau de Labret, puis, une fois sur place, donner un coup de main pour toutes tâches éventuelles. Dans le même temps il lui avait été demandé de partir en exploration au sud de Marbrume avec une autre escouade, mais ces ordres furent finalement annulés pour favoriser cette excursion au Labret. Lui qui aurait bien voulu explorer de nouveaux horizons, trouver d'autres zones à cultiver, préparer des espaces sûrs pour une future colonie, s'était vu devenir bûcheron.

Le convoi s'était effectué sans encombres, pas l'ombre d'un Fangeux à l'horizon, pas de chariots cassés, pas le moindre petit incident. Une fois au Labret, sous la gouvernance d'un Sergent autoritaire et acariâtre, il avait dû aider à la répartition des marchandises et au chargement des diverses provisions pour Marbrume. Il espéra un moment pouvoir rentrer avec le convoi retour, mais déchanta très vite. C'est presque si on lui jeta des outils de ferme au visage pour lui intimer brutalement de se mettre au travail. C'est ainsi qu'en ce début d'après midi humide mais chaud, il s'évertuait à abattre un arbre au beau milieu d'une petite parcelle afin d'y semer une énième plantation. Le coutilier rongea son frein et se mit au travail. Il comprenait après tout l'importance de cet endroit et des cultures qui y poussaient à nouveau. Tous ici, fermiers, paysans, miliciens, et même divers membres du peuple, avaient pris des outils et s'étaient mis à la tâche. Le Labret devait prospérer, comme la première marche du salut de l'humanité.

Ne cherchant pas à entraver cet espoir, Olendas s'était donc mis au travail comme tout un chacun mais garda pour lui ses véritables réflexions à propos du Labret. Si le temps était avec eux, les récoltes promettaient d'être bonnes mais ne seraient jamais suffisantes pour les presque 150 000 habitants que comptaient Marbrume. A moins de créer d'autres cultures dans d'autres régions environnantes de Marbrume, la cité connaîtrait une nouvelle période de disette à l'hiver suivant. Il y avait aussi les questions de viande, de lait, d’œufs et de tout aliments que seuls les animaux pouvaient apporter. Les cheptels avaient été sévèrement amputés ces derniers mois et il faudrait des mois, voir des années, pour qu'ils puissent suffirent aux besoins du peuple. Et tout ceci était sans compter sur la menace omniprésente des Fangeux qui, un beau jour, pouvaient très bien revenir au Labret et tuer tout, du premier homme au dernier enfant. Non le Labret n'était pas le salut de Marbrume, juste une étape, risquée et pleine de doutes, vers celui ci.

- Toi là, le bûcheron, viens voir par là, on a besoin d'un coup de main.

Cette voix rauque tira Olendas de ses pensées, l'arrêtant dans son élan alors qu'il allait porter un coup de hache. Il se tourna vers ce nouveau venu lui parlant si familièrement. C'était un milicien d'une trentaine d'années, plutôt bedonnant et borgne. Ce dernier devait s'attendre à ce qu'Olendas lui obéisse aussitôt si bien qu'il réitéra.

- Et ben quoi, qu'est-ce que t'as à me zieuter avec ces yeux de merlu, je t'ai dis de venir par là !

Olendas planta sa hache dans le sol, intimant d'un geste à un autre ouvrier tout proche de le remplacer. Le coutilier pris le temps d'aller vers la souche où il avait précédemment poser ses attributs personnels. Il enfila son gambison, son manteau et boucla ses deux ceintures portant ses armes et sa sacoche. Une fois vêtu, le milicien bourru aperçut l'insigne militaire d'Olendas, et à en juger par son expression incrédule, il ne s'était pas douté parler à un supérieur.

- J'vous demande pardon monsieur, je vous ai pris pour un ouvrier...je...je...

- Calmez vous, et dîtes moi pourquoi vous êtes venu me trouver.

Olendas avait coupé sèchement le milicien avant qu'il ne s'excuse bêtement. L'erreur était humaine et dépourvu de ses vêtements militaires et de ses armes, Olendas avait tout du simple civile. De plus, avec sa chemise collée par la sueur sur sa peau, le visage rougi par l'effort, on ne pouvait que le prendre pour un ouvrier.

- C'est que l'on a voulu conduire les bêtes dans leurs enclos, mais elles ont prit peur quand une charrette pleine de pierre s'est renversée. On a réussi à en récupérer pas mal mais y nous manque encore quelques têtes...des vaches et quelques porcs monsieur, on monte une expédition pour aller les retrouver avant d'les perdre.

- Continuer à organiser les choses ici, je m'occupe de l'expédition.

Le milicien sembla soulagé, l'idée d'aller s'aventurer aux alentours du Labret pour retrouver quelques animaux ne semblait pas le rassurer. Olendas s'en alla aussitôt, retournant vers le centre du village où se trouvait le gros des ouvriers, des fermiers, des miliciens et des autres volontaires de divers horizons. Les travaux des champs attendraient, une expédition en territoire dangereux était d'autant plus attractive aux yeux du coutilier. Qui plus est, même si ce n'était que quelques animaux, il en revenait à ces pensées récentes, il fallait sauver et entretenir la moindre tête de bétail encore en vie. Il n'y avait certes aucune crainte que les Fangeux ne s'en prennent à elles, mais d'autres prédateurs pouvaient le faire. Même sans ça, ces animaux d'élevages auraient, pour certains, du mal à survivre en pleine nature. Il ne fallait pas perdre de temps, l'après midi venait juste de commencer et un grand soleil étalait partout ses rayons. Mais si l'expédition s'éternisait, l'obscurité approchante finirait par faire sortir les Fangeux.

Olendas arriva finalement au centre du village où régnait une agitation importante. Déjà un petit groupe semblait s'être formé, armé de simples bâtons, en vu de l'expédition, mais ils étaient trop peu nombreux. Le coutilier se fraya un chemin à travers les hommes et femmes qui s’affairaient ici à plusieurs travaux et grimpa sur un ballotin de paille afin de surplomber l'assistance. Ainsi perché il annonça suffisamment fort pour couvrir le brouhaha.

- Un peu de calme ! De l'attention ! Comme vous le savez, une partie du bétail s'est échappé. Je vois déjà des volontaires ici pour aller chercher les bêtes égarées. J'aurais besoin de quelques volontaires supplémentaires pour cette tâche. Il est important de les ramener. En tant que coutilier de la milice je vais diriger cette expédition avec les quelques miliciens présents. Si vous avez des armes, prenez les, autrement des outils de travail ou de bons bâtons feront l'affaire ! Qui est avec nous ?!

L'annonce était faîte, il ne restait plus qu'à savoir qui allait se manifester.
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Aelys De BeauvalCouturière
Aelys De Beauval



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MessageSujet: Re: A la recherche des bêtes perdues. [Aelys de Beauval / Üther Hohenwald]   A la recherche des bêtes perdues. [Aelys de Beauval / Üther Hohenwald] EmptyJeu 5 Mai 2016 - 7:32
Spoiler:

L'inconvénient lorsque vous êtes plus ou moins connu pour quelque chose, c'est qu'on finit toujours par venir vous trouver pour vous contraindre à faire ce qu'en temps normal vous n'auriez pas désiré accomplir, peu importe pour quelles raisons. Nombreux étaient ceux qui connaissaient le nom de Aelys De Beauval, une jeune femme de la petite bourgeoisie, couturière talentueuse de son état qui n'hésitait jamais à venir en aide aux miséreux du Temple. Savoir quelle possédait un certain nombre de clients parmi la Noblesse fut cependant ce qui décida un ponte quelconque de la Milice de l'envoyer quérir de force à son domicile. La jeune femme avait pu échapper à la première "rafle" pour l'objectif Labret, mais cette fois ce ne fut pas le cas et on exigea d'elle qu'elle mette ses talents au service des pauvres gens qui se trouvaient désormais sur le plateau, loin là-bas au-delà des murailles de la cité. Si ses parents tentèrent bien de protester violemment, ce fut leur fille elle-même qui, voyant le Milicien menaçant, se porta "volontaire" pour cette tâche, l'homme lui assurant que ce n'était que pour un temps. Ainsi s'effectua la deuxième rafle de ce projet insensé, Aelys demandant l'autorisation d'emmener de quoi confectionner des vêtements et prenant la route avec nombre d'autres gens sélectionnés comme elle l'avait été. Ils eurent la chance de ne croiser aucun Fangeux, la couturière pensant de son côté que ses prières incessantes aux Trois avaient été entendues.

Sitôt arrivée au Labret, la jeune femme n'avait plus eu un seul moment de répit, ou peu s'en fallait. Les gens qui survivaient ici lui faisaient penser à ceux des bas-quartiers qui peinait à survivre à la misère, leurs regards éteints, leur absence de sourire, leurs mines déconfites et leur peur à chaque son étrange provenant des bois alentours... Aelys redoutait une attaque de Fangeux, elle priait silencieusement durant son travail en souhaitant que tous ces gens survivent à leur vie ici, prière bien naïve, mais sincère. La couturière ne manqua pas d'ouvrage, peu possédait autre chose qu'un simple vêtement, quand ce n'était pas que des liquettes qui ne leur tiendrait jamais chaud. Ils avaient bien sûr tondus les moutons puisque cela se faisait à cette période, mais la tisserande ne pouvait coudre les vêtements malgré tout le fil et le tissu qu'elle avait produit durant tout ce temps. La fille De Beauval se mit à l'ouvrage à ses côtés, demandant aux gens de venir les uns après les autres, un par un, une par une, afin de prendre leurs mesures, leurs noms, de s'assurer de ce qu'ils possédaient et de ce qui manquait cruellement, ou allait manquer quand l'automne puis l'hiver arriveraient. Travaillant sans relâche, appliquée malgré la situation difficile dans laquelle tout un chacun se trouvait, elle y compris, elle ne manqua jamais une occasion d'offrir un sourire ou une parole réconfortante à ceux qui venaient la trouver. Il y eut quelques femmes qui désiraient avoir un jupon en double pour pouvoir se changer plus fréquemment lorsqu'elles ne portaient pas leurs jupons de travail, certains hommes demandèrent avec hésitation s'ils pouvaient avoir une jaquette, une chemise et un pantalon de ville pour avoir l'air plus présentables lorsque le Labret s'agrandirait. Certains étaient de pauvres gens n'ayant jamais pu avoir de beaux tissus entre les mains, d'autres avaient tout perdu avec la Fange et, à chacun compte tenu de ce qu'elle avait amené et de ce que la tisserande avait déjà produit, elle promis telle ou telle chose, refusant en de rares occasions, mais trouvant toujours autre chose à produire en échange. Les sourires revinrent, des mains calleuses, usées et sales, serrèrent les siennes avec chaleur et bienveillance, les uns et les autres repartant ainsi avec la promesse de voir leur quotidien amélioré, tandis que la couturière se mettait à l'ouvrage.

Plusieurs jours s'écoulèrent ainsi, chacun travaillant de son mieux et mettant du coeur à ce qu'il faisait. Aelys cousait à l'intérieur près d'une fenêtre pour prendre le soleil, savourant une chaleur bienvenue malgré la fraicheur matinal du fond de l'air, l'astre du jour dardant tôt ses rayons sur la communauté qui tachait de faire revivre le Labret, chacun faisant ce qu'il avait à faire, que le travail lui ait été assigné ou bien qu'il l'ai choisit seul. Ce ne fut qu'après quelques heures de couture, alors que la jeune femme venait de terminer un vêtement, qu'elle sortit dehors prendre l'air et s'étirer, faisant quelques pas pour aller saluer ces gens qu'elle apprenait à connaitre chaque jour un peu plus et qu'elle appelait par leurs noms avec bienveillance et respect. Ce fut à cet instant qu'elle tomba sur la scène entre un Milicien goguenard et peu avenant, qui interpellait un homme en train de couper du bois et que Aelys reconnu immédiatement, puisqu'il avait fait partit du même petit convoi qu'elle. Elle aurait volontiers voulu empêcher ce Milicien de parler ainsi à qui que ce soit, mais connaissant le grade de celui qu'il malmenait de ses mots, elle se contenta d'observer sans intervenir, retenant un sourire satisfait en voyant l'homme se répandre en excuses. Si le Coutilier ne fut pas revanchard, il écouta avec une patience admirable ce dont il était question, la couturière faisant de même avant de discrètement emboiter le pas au Milicien jusqu'au centre du Labret. Là-bas régnait une certaine agitation, un discours fut prononcé et la jeune femme, toute brave qu'elle se voulait malgré sa peur des Fangeux, elle demanda à quelqu'un s'il savait où trouver un bâton et la personne lui tendit le sien.

- Moi je viens.

Aelys s'avança dans sa robe vert marronné, tenant son bâton d'une main ferme et affichant un regard déterminé. Si des Miliciens étaient présents, cela devrait bien se passer et faire autre chose que coudre toute la journée ne pouvait que lui faire du bien, ses mains s'ankylosant à force de travail ininterrompu. Il y eut bien quelques murmures autour d'elle, une femme très gentille qui venait régulièrement lui apporter de l'eau fraiche lui demanda si elle était sûre, visiblement inquiète pour elle. La couturière lui offrit un doux sourire et hocha la tête, posant brièvement sa main sur son épaule avant de reporter son attention sur le Coutilier. Il ne lui semblait pas être encore venu faire sa commande d'un vêtement neuf d'ailleurs, il faudrait qu'elle s'assure que tout un chacun soit bel et bien venu la voir.
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Üther HohenwaldBûcheron
Üther Hohenwald



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MessageSujet: Re: A la recherche des bêtes perdues. [Aelys de Beauval / Üther Hohenwald]   A la recherche des bêtes perdues. [Aelys de Beauval / Üther Hohenwald] EmptySam 14 Mai 2016 - 1:31
Marbrume, le dernier bastion de résistance connu à ce jour face à l'invasion de l'armée des morts. Étincelle d'espoir ou bien prison pour tous ses habitants ?
La faim commencent gentiment à se faire ressentir et les tensions qui vont avec aussi. Les fangeux ne sont pas les seuls cannibales, les enceintes en contiennent aussi. Et quand la menace vient de l’intérieur, qu'importe la défense, tout s'écroule.
Il est devenu nécessaire pour la citée d'élargir son territoire agricole.
Le plateau de Labret a longtemps été convoité par les autorités, le lieu est idéal de part sa distance et sa topographie. Une colonie fortifiée y serait idéale.

Üther avait été envoyé en mission sur ce fameux plateau. Talents et professionnalisme reconnus en tant que bûcheron, l'ordre lui avait été confié de s'y rendre, munis de ses outils ainsi que d'un homme de main pour aider à l'abattage d'arbres et ainsi laisser place aux futures nouvelles cultures. Le bois ramassé lui serait bien évidemment laissé au retour à la ville.

Cet endroit ne lui laissait pas forcément que de jolis souvenirs. La dernière escale remontait avant l'attaque de la ville. Il s'y était rendu avec son acolyte Ulfrik, justement pour y chercher du bois. Malgré la présence de miliciens, dont Alaric, des bannis avait sonné l'attaque. Même des fangeux s'y étaient mêlés ... Une vraie boucherie.

Üther, accompagné d'un de ses employés, s'était rendu sur le lieu dit, juste après en avoir reçu la requête. La place semblait être plus "civilisée" et développée que la dernière fois qu'il s'y était rendu. Les espaces étaient plus dégagés, les cultures prenaient de l'ampleur et plusieurs rues ainsi que places semblaient s'y dessiner.
La vie semblait pour une fois prendre le dessus sur le pied stérile de la mort. Malgré l'absence de fortification conséquente un village se dressait.

Un peu plus à l'écart, proche d'une lisière à peine dégagée, Üther s'était mis au travail. Les deux hommes faisaient ce qu'ils savaient faire le mieux, affronter les géants d'écorces de frappes d'acier. Les troncs tombaient avant d'être taillés et chargés sur les carrioles. Le trajet du retour sera plus conséquent que le précédent. Le délai restreint pour la nouvelle colonie allait remplir les réserves de bois plus qu'il n'en fallait.
Au bout de quelques heures de labeur, Üther fît une pause lorsqu'il entendît un homme se faire reprendre, un peu plus loin d'où il se trouvait.
Aux premiers abords il aurait semblé qu'un milicien, un peu trop fier de son statut, faisait du zèle en profitant de rabaisser un honnête citoyen accomplir la tache qui lui avait été confiée.
Mais ce n'est qu'après un bref échange que le premier ressenti vînt se faire couvrir par un second. Le citoyen en question était un milicien, apparemment gradé.
La réaction éhontée et hésitante du simple milicien laissa échapper un léger sourire ainsi qu'un ricanement grave de la bouche d'Üther.
Ces hommes de lois ont trop facilement la bouche ouverte, alors se faire remettre à leur place par un de leur supérieur n'est que trop plaisant pour le bûcheron.

Mise à part la remontrance subtile du supérieur à son soldat, le reste du discours, concernant quelques bêtes disparues aux alentours, intéressa le jeune artisan. Une pause s'impose.
Üther se tourna vers son collègue et l'interpella:

-Hey ! Pose moi ta hache un moment, on va boire un verre sur la place. Tournée du patron.

Non loin l'envie d'aller se rafraîchir après avoir rudement travaillé, le jeune homme voulait surtout suivre le milicien et voir s'il y avait moyen de changer un peu d'activité quelques temps, pendant que son collègue se chargerait des finitions.
Arrivés à la place les deux hommes allèrent se servir à boire, Üther gardant toujours de vue l'homme précédemment suivis.
C'est à ce moment même qu'il fît une annonce, haut et fort.

- Un peu de calme ! De l'attention ! Comme vous le savez, une partie du bétail s'est échappé. Je vois déjà des volontaires ici pour aller chercher les bêtes égarées. J'aurais besoin de quelques volontaires supplémentaires pour cette tâche. Il est important de les ramener. En tant que coutilier de la milice je vais diriger cette expédition avec les quelques miliciens présents. Si vous avez des armes, prenez les, autrement des outils de travail ou de bons bâtons feront l'affaire ! Qui est avec nous ?!

Üther termina son verre, cul-sec, et tourna la tête vers son ami en lui tapant chaleureusement sur l'épaule.

-Termine la découpe et charge toi de tout embarquer sur la charette. Je serai de retour quand t'auras fini

Le bûcheron fît quelques pas, se rapprochant de l'estrade de fortune. Il brandît sa hache avant de déclarer:

-Moi ! J'en suis!
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