Les Faubourgs constituent les environs immédiats de l'enceinte de Marbrume. Quelques chemins terreux ont pris place près des portes de la cité, et avec eux, commerces et hameaux. Se situant hors de la sécurité des remparts, lorsque le mauvais temps ou la nuit tombe, il vaut mieux se réfugier en ville avant que des Fangeux ne fassent leur apparition.

Les marécages s'étendent sur des lieues entières. Succession de flaques, de boue, d'arbres décharnés, d'eaux troubles et noires, ils n'ont jamais attiré personne, surtout depuis qu'un Fangeux peut se cacher et vous observer n'importe où, jugeant le moment propice pour l'attaque. Certains sont pourtant parfois obligés de traverser ces terres hostiles, et l'on dit même que plusieurs Bannis auraient trouvé refuge au plus profond de ce bourbier.

Le plateau du Labret est une des rares zones sèches du Morguestanc, légèrement au-dessus du niveau de la mer et des marais. Etendues de plaines et de champs, la vie y a été toujours été très campagnarde. Déserté à cause de la fange, le Labret a été reconquis en mars 1165, et depuis, miliciens et civils s'y sont durablement installés, offrant ainsi une zone capitale pour la survie de Marbrume en vertu de ses nombreuses terres agricoles, ses bois et la proximité avec la mer. Plusieurs villages se sont reformés, et en plus de parvenir à endiguer la famine à Marbrume, il offre désormais une alternative viable aux ruelles surpeuplées de la capitale du Morguestanc.