Nom : de Brumebois

Prénom : Flavien

Age : 33 ans

Sexe : Homme

Situation : Veuf

Rang : Noble

Lieu de vie : Quartier Noble, grande demeure à l'Esplanade

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)
Noble héritier (+1 INI, +1 ATT, +1 PAR, +1 TIR)

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)
Compétences choisies :
- Alphabétisation
- Monte
- Sens de la répartie
- Sang Froid

Objets choisis :
- Épée longue
- Arc court
- Côté armure : une brigandine généralement, préférant garder une certaine aisance dans ses mouvements en délaissant l'armure de plaques.

Flavien est un noble. Il le sait et il le montre. S'il est bien moins riche et argenté que par le passé, il tient à conserver des tenues propres autant que faire se peut, taillées à sa morphologie et qui le mettent en valeur. En cela, il n'a pas à se plaindre. Malgré sa légère claudication à la jambe quand le temps joue les importuns, vestige d'un combat perdu d'avance contre un sanglier lors d'une partie de chasse, il arpente la ville la tête haute, conscient de la figure d'autorité qu'il est censé représenter même s'il n'a techniquement aucun réel pouvoir. Il porte les cheveux noirs longs, parfois attachés, selon qu'il veuille mettre en avant la rigueur qu'il dégage ou simplement son visage anguleux que deux iris penchant vers le violet ne manquent pas d'attirer. Sa mâchoire carrée et son nez droit renforce cette impression de dureté et de froideur. Cependant, loin d'être un bellâtre, il n'a guère la musculature d'un combattant aguerri mais ne fait pas bombance comme certains nobles oisifs. Il est de taille moyenne et entretient la forme chaque jour sans pour autant s'adonner à longueur de journée à toute une série d'exercices qui tailleraient un peu plus sa silhouette.
Il ne sourit ni ne rit guère en public et son humour est plutôt grinçant, noir comme son humeur changeante peut l'être.
Quand il est à cheval, on sent la maîtrise de soi qui se dégage de lui et son regard porté vers l'horizon en un point invisible laisse à penser qu'il se trouve sur un échiquier grandeur nature, regardant son objectif principal en ligne de mire : Cavalier en D4, Échec au Roi Duc.

Aussi même si la première apparence paraît austère, ce qui est parfaitement justifiée et Flavien ne fait rien pour s'en débarrasser, elle peut plaire par son côté rassurant. Flavien n'aime pas forcément le faste mais sait le tolérer si les conditions l'exigent. Il dégage une aura de froide confiance, de calme que les mondanités égratignent sans la fissurer.

Que ce soit son attitude, son port altier, son regard sévère et sa mine souvent renfrognée, il donne l'impression qu'on le dérange même quand il est celui qui s'invite. L'un n'est pourtant pas incompatible avec l'autre.
Il s'adapte à ce qui l'entoure et ne dédaignera pas quelqu'un de la populace si celui-ci est méritant. Il connaît sa place, sa valeur et le respect qui lui est dû mais reconnaît la valeur d'un individu peu importe sa classe. Il a bien conscience que sans personne pour les servir, les nobles ne seraient que des bouffons inutiles. Cependant, il ne prendra pas de pincettes pour dire ce qu'il pense, son rang le mettant assez haut dans la hiérarchie noble. La faiblesse, la fainéantise et l'oisiveté le dérangent profondément.
Il aime la perfection et l'applique sur sa personne en premier lieu. Avec une bonne préparation, les erreurs peuvent être évitées et les imprévus rendus dérisoires dès lors qu'on anticipe toutes les situations envisageables. Il n'apprécie pas qu'on lui désobéisse car il ne conçoit pas avoir pris une mauvaise décision une fois qu'il s'est arrêté sur celle-ci.
Sa tendance au perfectionnisme a créé chez lui quelques tocs comme une tendance presque compulsive à ce que tout soit bien rangé, droit. Aussi, une feuille qui ne sera pas alignée avec la table en dessous le dérangera et il ne pourra pas s'empêcher de rectifier discrètement le tir. Tout doit être ordonné de façon à ce que ce soit par-fait.

De plus, la bataille désespérée contre les fangeux et la famine et autres désolations qu'elle a engendrées ont fait que l'économe Flavien est devenu un véritable anti-gaspilleur quand il s'agit de gérer les finances de sa Maison. Un sou est un sou et il n'y a pas de petites économies. Jamais il ne dépensera une somme qui ne lui soit pas utile à court ou moyen terme. Point de dizaines de tenues qui prennent la poussière dans ses armoires et qu'il ne mettra jamais, point d'armure d'apparat rutilante mais qui ne ferait que l'encombrer en combat. Que du pratique et du qualitatif. Les seules largesses qu'il s'autorise sont en compagnie des filles de joie qui lui procure des plaisirs qu'il n'a jamais su trouver auprès de feu sa gamine de femme. Il n'a pour elle aucune compassion comme il n'a eu aucun amour de son vivant. Trop jeune, trop délurée, trop "tout ce qu'il n'aimait pas" en plus de ne pas pouvoir lui donner une descendance digne de ce nom.

De par sa condition noble, il a été très vite éduqué et sait parfaitement lire et écrire. Il a bénéficié d'un enseignement théorique et pratique qui lui permet de diriger et d'être écouté par la force des choses. Il manie relativement bien l'épée et l'arc même s'il ne surpassera jamais un individu rompu à la guerre. Il est par contre rompu à l'étiquette et il est reconnaissant de l'assise du Duc sur ses terres pour en profiter en tant que vassal. En apparence en tout cas, car s'il ne va pas fomenter un putsch contre son Seigneur, il lui reproche un certain laxisme et un laxisme certain dans la gestion des défenses de la Cité et des terres environnantes, laissant un peu trop lâche la bride des fangeux et des malandrins qui profitent de la situation.

Flavien est un fervent croyant de la Trinité, pour la simple et bonne raison qu'outre une éducation portée sur la théologie locale, il estime que les croyances permettent l'ordre, les sanctions divines étant toujours suffisamment dissuasives pour calmer les ardeurs d'une bonne partie de la population. Aussi, est-il croyant mais également pragmatique sur l'utilité des trois divins dans l’ingérence de la Cité. Il ne tolère pas le blasphème et assistera toujours un membre du Clergé dans sa mission s'il l'estime juste et utile.

Le temps se prête aux souvenirs douloureux. De ceux qui surgissent au coin d'un feu mourant, bien incapable de réchauffer suffisamment la demeure pour qu'on s'y sente en sécurité. La neige tombe, du moins, des flocons viennent s'écraser sur le sol désormais boueux, à l'image des êtres égarés que nous sommes depuis l'attaque de ces créatures.

Il y a quelques années pourtant, nous vivions "naturellement". Ma famille détenait un domaine et nous étions vassaux du Duc qui aujourd'hui nous loge au sein même de la cité Marbrume. J'étais le benjamin d'une fratrie de huit frères et tout portait à croire que notre maison avait une vie prospère et chaleureuse devant elle. J'étais jeune et comme tout noble qui se respecte, je me dévouais avec plaisir au maniement des lettres et des armes. J'adorais - et adore encore - les énigmes, les situations improbables dont il faut se sortir sans déplorer de pertes et en cela mes précepteurs ont grandement favorisé mon esprit affûté pour ce qui relevait de la répartie et de la stratégie militaire.
Même si tout cela aujourd'hui paraît dérisoire, j'ai connu plusieurs échecs cuisants dans ma prime jeunesse.
D'abord ce mariage arrangé qui ne m'a apporté que malheur et ennui. De sept ans plus jeune, je me suis retrouvé lié avec une gamine qui avait rougi ses dessous à peine quelques temps auparavant, sans guère de forme, moins encore de féminité alors que j'étais à un âge où j'avais de la fougue et de la vigueur à revendre. Je voulais prouver quel homme j'étais et l'ennui profond ajouté aux fausses couches successives rongèrent le peu d'entrain que j'avais de "me sacrifier pour la noble cause" d'assurer une descendance au nom de ma famille. Si je devais y voir un avantage à ce mariage, ce fut mon déménagement à Marbrume, pour les raisons qu'il est aisé de comprendre aujourd'hui, mais qui à l'époque me permettait surtout d'aller côtoyer de vraies femmes, prêtes à dispenser leurs charmes et leurs talents contre quelques pièces. J'avais mes habituelles, même s'il m'arrivait de goûter à de nouveaux plaisirs, juste au cas où.

Aujourd'hui je suis veuf et sans manquer de respect à une morte, je n'éprouve aucune tristesse. J'espère juste que sa mort fut rapide et sans douleur, même si au fond de moi, j'en doute fort. Les fangeux font rarement dans la dentelle quand ils nous ont en face d'eux. Puisse-t-elle trouver le repos de son âme.

Mon autre déception fut de m'être fait déposséder de la gestion de la milice, m'obligeant à de la paperasserie dont je me serai bien passé. Non pas que le travail fut mal fait, mais je remarque aujourd'hui que la situation à Marbrume et par voie de conséquence les environs pourrait être bien meilleure si des mesures plus drastiques étaient prises. Nous étions après tout en situation de crise, où l'extinction de notre race était en jeu et il y avait de permissivité autorisée ça et là, gangrenant une cité déjà exsangue. Il fallait de l'ordre, de la discipline, de l'obéissance et une détermination farouche à faire front contre un ennemi dont la seule préoccupation était de se servir de nous comme du bétail sans la moindre logique. Une volonté chaotique aveuglée par la soif de sang qui caractérisait leur espèce.

Nous pouvions faire plus, nous devions faire plus, moi le premier. Attendre le bon moment pour faire part de mes idées sans craindre la gronde de mes pairs et de la population. Ni attendre trop longtemps pour qu'il ne reste plus âme qui vive à Marbrume. Un équilibre délicat qui nécessitait un temps qui nous manquait et un pouvoir qui me faisait défaut malgré mon rang de Comte. Notre maison n'avait plus la richesse d'antan, comme bon nombre ici, et sans un rationnement de tous les instants, nous n'aurions guère été plus aisés que ces faux riches qui se donnent des airs de mielleux opportunistes, à faire des ronds de jambe pour plaire auprès de ceux qu'ils n'atteindront jamais vraiment. Sans la moindre classe, honneur ou mérite. Ils se repaissent du malheur des gens à leur seul profit. Ils ne méritent que mon dégoût le plus total.

Je détourne mon regard de cette vitre brouillée qui cache à peine le temps maussade et sombre qui s'abat sur la Cité. Je me tâte à aller dans les bas quartiers, histoire de me changer les esprits et me détendre un peu. Je fronce les sourcils, la faute à ce fichu verre qui n'est pas à sa place, excentré par rapport au centre du guéridon où il était posé. J'allais devoir encore faire la morale à ceux que je paye pour me servir, que je protège de mon nom pour leur quotidien et qui demeure chez moi loin des soucis des pauvres à quelques centaines de mètres de là. Les gens nous prennent pour des gâtés pourris qui sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche. Bande d'incompétents. Gérez des dizaines de personnes, gérez un domaine, une intendance, une logistique pour qu'aucun caillou ne vienne enrayer ce rouage qui se doit de toujours fonctionner et on en reparlera. Sans nous, sans ces fortifications qui assurent notre sécurité, les fangeux auraient tout décimé.
Je termine mon verre avant de le reposer à l'exact endroit où il aurait dû dès le départ se trouver. Il faut que j'agisse pour convaincre le Duc de me laisser les rennes de la milice, qu'enfin les choses changent pour un meilleur plus strict certes, mais qui nous assurera une chance de survie plus honorable.

Je crois qu'il est temps d'aller m'occuper l'esprit par des considérations plus terre à terre. J'avais repéré cette jolie jeune brune la dernière fois, j'espérais qu'elle serait libre pour s'occuper du pauvre bougre que j'étais. Mais qui ne se laissait jamais abattre, jamais .... en apparence.

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Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? *lève sa canne* Ooooh oui !

Comment avez-vous trouvé le forum ? Une amie d'une amie qui ... Bref, on m'en a parlé et me voilà ! o/

Vos premières impressions ? Bonnes ma foi ! Bon accueil sur la CB et je pense que le temps me permettra de me familiariser avec les règles et informations que je n'ai pas encore digérées.

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