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 [Quête] Le Château de Cartes

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ArtoriusChevalier
Artorius



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MessageSujet: Re: [Quête] Le Château de Cartes   [Quête] Le Château de Cartes - Page 2 EmptyLun 11 Juil 2016 - 1:50
Il ne s'était décidément pas trompé au sujet du chevalier du Nouet. Geoffroy était un bon et brave garçon, courageux et un brin téméraire, il l'avait vu de ses propres yeux. Il était respectueux du code de la chevalerie et à l'égard d'Eadwin de Rivenoire, il se battait pour protéger ce qu'il avait choisi de défendre. De plus, il semblait respecter la position de son aîné auprès de la femme qui les unissait tout les deux aujourd'hui. Il considérait son homologue comme le numéro deux de Traquemont, celui qui serait probablement apte à remplacer Yseult un temps s'il le fallait. Il se souvenait encore de cette époque pas si lointaine où il l'observait avec méfiance, comme s'il était venu à Traquemont en opportuniste en quête d'un blason à conquérir pour son profit personnel. Il n'y avait pas que ça, Eadwin de Rivenoire était un chien de guerre mais aussi un mastiff fidèle et dévoué à sa Reine. Il savait mieux que quiconque ce qu'elle avait traversé en quittant les Noirjardins et lorsque Corbeval était tombée aux griffes du Fléau. Elle avait perdu Tristan et son enfant, c'était encore un souvenir douloureux, même pour Eadwin qui s'était attaché à cette seconde famille et qui avait perdu un maître. Indirectement, il avait présenté ses vœux à Geoffroy, comme s'il approuvait son union avec Yseult. Il la remettait entre ses mains, par amour et lui confiait l'intime tâche de l'empêcher de sombrer dans les ténèbres et la colère. Pendant quelques temps, il avait eu peur qu'elle ne se laisse guider par sa rage.

Ils auraient eu encore bien des choses à se dire mais il n'y avait plus le temps pour ça. Geoffroy irait donc à la fête du Canin tandis que Eadwin poursuivrait l'écuyer. Il abandonna bien vite de se trouver un cheval, il n'aurait pas le temps de négocier une quelconque transaction et comme il n'était pas un voleur, il n'en réquisitionnerait pas un non plus. Fort heureusement, la foule était plutôt dense et de nombreux cortèges circulaient à cette heure-là dans les rues de l'Esplanade. Il ne pouvait donc pas le distancer au triple galop et il suffisait à Eadwin de courir un peu de temps en temps pour suivre le rythme. Il se fichait bien des regards de la garde, surtout lorsqu'il passa la Porte des Anges pour se rendre dans le Bourg-Levant. Où pouvait donc bien se rendre l'écuyer ? Il espérait qu'il était en train de suivre une piste prometteuse et qu'il n'était pas en train de perdre son temps. Égoïstement, il espérait se retrouver face à Bertrand de Montcassel. S'il était aussi fort qu'on le disait, Eadwin avait hâte de se mesurer à lui si la situation se présentait. Il ne mesurait peut-être pas encore que cela reviendrait à s'attaquer au Canin mais peut-être qu'il pourrait apprendre des choses intéressantes à son sujet.

Malencontreusement, Eadwin perdit la trace de l'écuyer à travers une foule encore plus dense que dans l'Esplanade. Des individus pleuraient la mort d'un certain monsieur Bureau et de sa fille, accusant l'assassin d'être un chevalier. Il se sentit mal à l'aise et avait bien du mal à concevoir que cela était possible mais… Non, il n'avait pas le temps de fustiger contre ces individus. Il ne repérait plus sa cible à travers cette marée humaine et se força pour la traverser sans trop se faire remarquer. Par où pouvait-il être parti ? Au moins trois directions s'offrirent à lui et avec des rues pavées, il n'y avait pas vraiment de possibilité de deviner où les fers d'un cheval s'étaient écrasées dans la boue. Il eut de la chance, mais il fit le bon choix car il retrouva à peine une minute plus tard un cheval sans son cavalier. La même selle, la même robe et il était attaché à un piquet.

« Les Fleurs du Malt ? Je n'ai aucune information à ce sujet. Cela me fait penser qu'il faudrait que j'obtienne les grâces de quelques indicateurs dans cette ville. »

Il s'avança alors jusqu'à la porte de l'entrée de l'établissement et se rendit compte qu'elle était fermée. En jetant un coup d’œil discret à l'intérieur, il aperçut la cible qu'il traquait de façon plus ou moins douteuse depuis un petit moment désormais. L'écuyer disparut dans l'arrière salle et il était impensable d'entrer en force. C'était suspect, très suspect. Il devait forcément retrouver quelqu'un ou plusieurs personnes afin de s'entretenir de choses plus ou moins légales. S'il était lié au Canin et qu'il s'y rendait le jour de son banquet, il y avait de fortes chances que cela le concerne. Il tenait donc une piste qu'il n'avait pas le droit d'abandonner. Faisant le tour du bâtiment, il découvrit une autre entrée. Elle semblait à peu près coïncider avec la pièce dans laquelle l'écuyer pouvait se trouver en ce moment-même. Une double porte en bois… En rapprochant son oreille, aucun son pouvant provenir de l'intérieur ne filtrait. Quelle malchance. Encore une fois, il fallait prendre une décision.

« Je peux peut-être prétendre que j'enquête sur un enlèvement et tenter d'obtenir de l'aide de la Milice pour entrer légalement par la porte d'entrée… Mais comment vais-je continuer à me justifier lorsque nous serons face à eux ? Mauvais plan. Ne perd pas plus de temps, ils pourraient ne plus tarder à s'en aller par devant. »

Eadwin de Rivenoire recula de quelques pas et dégaine son épée à une main en acier. Il pourrait s'acharner sur la porte, personne à l'extérieur n'était susceptible de l'entendre. Ce qui importait vraiment, c'était de plonger dans cette fourmilière. Ainsi, il prit son élan et frappa aussi fort qu'il en était capable la double porte en bois au niveau de la serrure, peut-être parviendrait-il à rompre le mécanisme en s'y reprenant plusieurs fois si nécessaire. Peut-être même viendrait-on lui ouvrir pour savoir qui était en train de provoquer un tel vacarme ? Le temps n'était de toute manière plus aux suppositions mais à l'action. L'usage de la force était parfois peut-être préférable à l'usage de la ruse lorsque l'on était un chevalier, il espérait avoir l'occasion de le prouver.
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Geoffroy de NouetChevalier
Geoffroy de Nouet



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MessageSujet: Re: [Quête] Le Château de Cartes   [Quête] Le Château de Cartes - Page 2 EmptyMar 12 Juil 2016 - 23:13
À quelques pas de la ruelle où Azhim avait fini suite à sa rixe avec Wilhem, Geoffroy déboucha finalement devant la bâtisse. Le garde en faction le laissa entrer avec une légère réticence qui n'échappa point au chevalier. Il n'avait pourtant aucune raison de le suspecter d'être autre chose qu'un convive parmi tant d'autres, aussi franchit-il la porte sans marquer la moindre hésitation.

Le vestibule dans lequel il venait de pénétrer était vide, mais les éclats de voix et les rires gras lui signalaient qu'il était loin d'être en avance. La réception devait déjà avoir commencé depuis un moment, ce qui n'était pas pour lui déplaire. L'alcool ayant tendance à délier bien des langues, Geoffroy n'aurait-il plus qu'à tendre l'oreille et à poser les bonnes questions pour obtenir les informations qu'il recherchait.

Il n'avait pas encore quitté le vestibule pour se mêler à la foule qu'il tomba nez à nez avec le Grand Argentier. Ce dernier s'enquit de l'absence d'Eadwin à ses côtés, mais changea de sujet avant même que le chevalier puisse lui répondre, comme s'il se doutait que la raison ne devait pas tomber entre de mauvaises oreilles. L'attrapant par le bras pour l'empêcher d'aller plus avant, Boson lui fit part de ses premières observations. Cinq gardes et un seul escalier pour accéder au premier étage, en espérant qu'il tienne ses promesses et vaille le risque encouru. Comme il s'y attendait, le Grand Argentier semblait plutôt compter sur ses capacités à obtenir des informations en explorant furtivement la demeure plutôt qu'au cours de discussions avec les autres convives. C'était sage de sa part, Goeffroy lui-même ne se serait guère fait plus confiance sur ce coup-là. Alors que Boson le quittait aussi vite qu'il était apparu, le chevalier laissa dernière lui le vestibule pour entrer enfin dans la grand salle. Les choses sérieuses commencent enfin.

Louvoyant entre les invités absorbés par leurs conversations, le chevalier se rapprocha d'une table sur laquelle trônait une multitude de verres de cristal. Il se saisit délicatement de l'un d'eux, faisant courir son pouce le long de la surface finement ciselée. S'abstenant toutefois de goûter le liquide ambré qu'il contenait, Geoffroy entreprit de repérer une possible répétition dans le tracé apparemment aléatoire des rondes qu'effectuaient les gardes de la maison. Il se déplaçait dans la grande salle, sortant parfois dans le jardin, s'immobilisant à des endroits stratégiques où il pouvait observer et essayer de déceler une faille dans le système défensif du maître des lieux. Alors, il prenait une légère gorgée pour se donner une contenance, veillant bien à garder l'esprit vif et les réflexes aiguisés en préparation à ce qui allait suivre.

Le jeune homme avait décidé de concentrer ses efforts sur l'escalier central qui menait à l'étage, ainsi que sur la salle que jeu qui comportait également un accès vers ce que leur hôte avait à cacher à la vue de ses pairs. Peut-être ses occupants finiraient par être trop occupés par leurs cartes pour lui prêter attention, ou dilueraient-ils plus que de raison le sang dans leurs veines avec l'alcool qui attendaient patiemment son heure au fond des verres. En attendant ce moment, Geoffroy continuait de tourner dans la maison d'une démarche mesurée, le bras gauche dans le dos, tenant toujours son verre de la main droite.

Le petit salon et ce qui s'y passait était également source de curiosité pour lui. Un peu en retrait du reste, il était l'endroit idéal pour avoir une conversation tranquille. Comme s'il cherchait quelqu'un, il s'y rendit une fois, puis repartit d'un air faussement dépité. Les visages des occupants, eux, restèrent imprimés dans sa mémoire malgré la rapidité de l'opération.

Si d'aventure quelqu'un s'approchait de lui pour engager une conversation, le chevalier répondait poliment, mais évitait de trop relancer son interlocuteur. Il devait rester maître de ses actions et ne pas s'enliser dans un échange qui l'empêcherait peut-être de profiter de l'ouverture qu'il attendait. Il aurait probablement une seule chance, pas davantage.

Pourtant, quelques minutes seulement après être arrivé, il se rendait déjà compte que quelque chose n'allait pas. Où était donc passé leur hôte, ce fameux Charles le Canin ? Une chose était sure, il lui était impossible de tenter quoi que ce soit tant qu'il ne savait pas exactement où ce dernier se trouvait. L'infiltration devrait attendre, semblait-il.
Par dépit, il sortit faire quelques pas dans l'herbe grasse du jardin et prit une profonde inspiration, se libérant de cette pression qui mettait à mal ses nerfs. Il allait lui falloir réfléchir à un nouveau plan d'action.
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Morion de VentfroidComte
Morion de Ventfroid



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MessageSujet: Re: [Quête] Le Château de Cartes   [Quête] Le Château de Cartes - Page 2 EmptyLun 18 Juil 2016 - 16:23
En voilà toute une foule. De renseignements intéressants, s’entend. A vrai dire, Morion avait posé ses questions presque innocemment, de façon à entretenir une forme de conversation, en y intégrant Boson, avec qui il parlait juste avant. Il avait l’impression d’avoir touché le gros lot. Il nota chaque phrase et chaque expression du Canin, mais également de l’Argentier. S’il avait escompté lui apporter son aide, éventuellement dans l’espoir de gagner quelques points de faveur auprès de Sigfroi, il se rendait compte, le fil de la discussion se poursuivant, qu’il pouvait taper, éventuellement, beaucoup plus fort. L’affaire que leur avait exposé l’argentier, la veille, avait été sommairement énoncée. Trouver des preuves, dénoncer un coupable, le faire enfermer ou exécuter, récupérer ses biens, renflouer les caisses. Il s’agissait là, finalement, d’une intrigue d’importance, mais dont les tenants et aboutissants ne différaient guère des incessantes guerres intestines que se livraient les nobles quand ils s’ennuyaient un peu. Un loisir discutable, mais au moins l’économie était stimulée, l’argent changeait rapidement de main, était investi, récupéré, partagé. Cela déboulait parfois sur des décapitations ou des pendaisons, mais c’était économiquement sain. Aussi barbare que cela puisse être.

Après la longue tirade du Canin cependant, Morion commença à réfléchir. De “Charles le Canin”, sa cible préalable devenait “Charles le Canin, demi frère de Boson d’Andaral”. Il y avait tout à penser que de fait la cible de l’argentier n’était pas aléatoire et que des griefs personnels s’y mêlaient. Donc, par voie de conséquence, la “légitimité” de leur mission venait d’être gravement remise en cause. S’il s’était agi d’un presqu’inconnu, en aucune manière lié à Boson, les choses auraient été très simples ! Mais bien évidemment, elles venaient de se complexifier horriblement. Cela ne déplaisait pas à Morion, mais il allait devoir réfléchir plus avant, et prendre un part. Car peut-être que Boson souhaitait juste se débarrasser d’un frère gênant. Sans en oublier les profits qu’il en tirerait, certes. Mais rien ne disait, maintenant qu’il savait tout ça, qu’il ne valait pas mieux garder le Canin en vie, et au contraire, trouver le moyen de se débarrasser de l’Argentier. Une forte tension couvait entre les deux, c’était évident. Boson ne se pavanait plus, il fulminait.

«Vous savez ce qu’on dit des chiens, cher Baron. Ils sont peut-être des animaux, mais prenez garde à leurs crocs. Quand ils vous mordent, soit vous ployez, soit il vous dévorent. Il esquissa un sourire à l’adresse des deux frères, et inclina respectueusement la tête. Vous ne m’avez nullement importuné, bien au contraire. Je suis enchanté d’avoir fait votre connaissance, sire Canin.»

Morion attendit que la silhouette trapue du baron ait disparu, avant de lâcher faiblement, d’un ton tout bas, à Boson.

«Je ne sais pas s’il est bon pour vous de rester ici, mon cher. Vous êtes fin comme un os, et votre cher frère semble avoir envie de se faire les crocs.»

Il lui adressa un grand sourire, contrastant, peut-être un peu, avec la situation qui venait se de dérouler sous leurs yeux. Il chercha Cassandre du regard, qu’il vit pénétrer dans le jardin avec la fille du prévot. Elle lui adressa d’ailleurs un regard l’invitant à les rejoindre ou au moins les attendre. N’ayant aucune cible intéressante sous les yeux, il saisit trois coupes de vin et se dirigea vers le panneau de végétation, songeur.

Boson, Charles. Deux frères qui visiblement ne pouvaient pas se piffrer. En tout cas l’un d’entre eux souhaitait ardemment la mort de l’autre, sans quoi Morion ne serait même pas ici. Le Duc avait accordé ses faveurs aux deux. L’un responsable d’une part de la force de frappe et de défense du pays, ce qui expliquait peut-être la présence d’autant d’hommes armés chez un simple baron, et l’autre à la tête de la gestion financière du pays. Restait à savoir lequel des deux possédait le plus les faveurs de leur suzerain. C’était là tout ce que voulait savoir, pour l’instant, le comte de Ventfroid. Il n’aiderait que celui dont la côte était la plus élevée auprès du chef de la cité franche. Si au contraire, il le descendait, ou contribuait à le descendre en flammes, Sigfroi finirait, s’il était au courant, par lui en tenir rigueur. Et curieusement, des deux hommes, le Canin lui avait fait la meilleure impression. Charles était plus communicatif, et la honte semblait être totalement absente chez lui. Il assumait parfaitement qui il était, et s’il se pensait hors de danger alors même qu’il envoyait des réceptions onéreuses à souhait sous le nez de Boson et du Duc… Il devait y avoir des raisons.

Le prévot était un représentant de la justice n’est-ce pas ? Un de ces hommes qui ont connaissance de beaucoup de litiges. Peut-être qu’en passant par sa fille, ou en nouant un peu de contact avec lui, il en apprendrait plus. Du moins l’espérait-il. L’alcool semblait le rendre un peu fou.

Cassandre, dans les quelques minutes que le Comte mettrait à les rejoindre, avait tout de même poursuivi sa discussion avec la jeune fille mal à l’aise.

«Votre père doit beaucoup tenir à vous, s’il vous bride autant. Cela n’est que pour votre bien, l’on se plait à danser, boire et discuter lors de ces fêtes, mais elles sont parfois dangereuses, vous savez, dit Cassandre d’une voix douce. La petite était amusante, sa gêne était presque palpable. Pendant longtemps j’ai moi-même eu l’interdiction de poser pied en dehors de notre demeure, mais finalement, me voici.»

Cassandre tiqua cependant légèrement à la question de la jeune fille. Cette question était tout à fait légitime, elles se posaient toujours lorsque deux nobles inconnues bavassaient entre elles. Néanmoins, cela raviva quelque souvenir peu agréable. Elle nia d’un geste de tête contrit, haussant les épaules.

«Non, pas encore. J’aimerais, pourtant, mais il semble que les événements fassent tout pour m’en empêcher. Les temps sont fort troublés, et il est difficile de trouver une personne à qui donner sa main. Souvent les familles se précipitent pour nouer des alliances et… Elle lâcha un bref soupir. Seigneur ce qu’elle haïssait ce sujet. Elle esquissa cependant un sourire tendre à l’adresse de son interlocutrice. L’avenir nous dira ce qu’il sera de nos vies de mariées. Profitons donc de… Oh ! Sire Morion.»

Cassandre se releva prestement pour accueillir Morion, qui vint leur offrir les coupes de vins pré-citées. Il les observa un moment, et inclina bas le buste pour saluer la fille du prévot.

«Mesdames, pardonnez mon intrusion. Jeune fille, laissez moi me présenter. Comte Morion de Ventfroid.
Il jeta un oeil à Cassandre. Il devait lui parler. Nous devrions retourner au centre des festivités. J’ai quelques connaissances, ici, je pourrais peut-être vous les présenter ? Cela animerait un peu votre journée. Il faudrait également que vous m’introduisiez auprès de votre père, si cela ne vous dérange pas.»
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La Poisse
La Poisse



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MessageSujet: Re: [Quête] Le Château de Cartes   [Quête] Le Château de Cartes - Page 2 EmptyMar 19 Juil 2016 - 2:00
Il y eut une époque où les Langres n'étaient pas très pacifiées. Où les routes étaient remplies de bandits, de brigands, de pillards impies et de conquérants étrangers, toutes ces mauvaises gens qui venaient pour martyriser les paysans, violer les femmes et s'en prendre à leurs richesses et possessions. Sous l'impulsion à la foi du Roi et du Temple, furent alors bâtis, progressivement, à travers les siècles, des mottes castrales, des citadelles, des bastions. Et les châtelains qui entretenaient et occupaient ces ouvrages, qui patrouillaient les routes, brandissaient l'acier de Rikni, devinrent la noblesse.
Et puis, la Fange arriva. Et la Fange fut un fléau bien plus atroce que toutes les invasions et tous les brigandages, réels ou fantasmés, couchés sur le papier sous la plume de chroniqueurs qui recopiaient en leurs monastères ; Et ces nobles, cette chevalerie d'acier, celle du moins qui ne fit pas l'affront de mourir une mort atroce et sanglante au fond des marais à l'eau croupie, noyés et déchiquetés par des griffes transperçant leurs armures, décidèrent de se replier à Marbrume.

L'Esplanade est donc un château ; Un château de cartes. Plus rien de l'ancien monde existe, sinon un vieux souvenir, un semblant de tradition, d'apparat, un moyen psychologique pour ces nobles-sangs de se voiler la face, de ne pas se rendre compte de la réalité dans laquelle on était plongés.

Voilà un portrait très stéréotypé qui a été brossé. Un portrait stéréotypé, et donc, en partie faux, remis en cause. Remis en cause par les chevaliers de Traquemont, qui continuent de lutter dans leur bastion au fond des marécages. Remis en cause par le puissant comte de Ventfroid, qui tente encore d'entretenir et de défendre son domaine, une propriété foncière aux fruits bien réels. Mais surtout, remis en cause par le sire Canidé, qui, d'un regard distrait et ô combien amusé, observait de la fenêtre de l'étage de son flamboyant manoir le grand jardin étalé là-dessous.
Charles était un chevalier vétéran de multiples guerres. En lisant ça, vous devez vous imaginer un grand homme, fort, courageux et brave, qui est passé maître dans l'usage des armes.
Eh bah vous avez tort. Parce que pour un chevalier, normalement, une « guerre », c'est pas un gigantesque combat sanglant et atroce où l'on souffre sang, sueur et larmes. C'est une joute, une joute bien orchestrée, réglée par des coutumes et des usages, une joute dangereuse ouais mais pas sanglante, où à la fin de la parade, on relève son adversaire blessé, on le capture de manière à pouvoir le rançonner et se faire du pognon après. Tuer quelqu'un c'est contre-productif. Et donc, notre bon Charles, avec son ventre un peu dodu et son large sourire brillant en coin, son quotidien n'a que peu changé en réalité. Il observe tous ses invités se parler, se murmurer des secrets au détour d'un verre, près d'une fontaine ou d'un bosquet ; Et il parvient déjà à deviner, non sans un intérêt certain, tout ce qui est en train de se raconter, tous les jeux de cour pour trois sous qui se déroulent sur sa scène.
Le seul moyen de le battre, ce sera de ne pas jouer selon ses règles...




Commençons donc par le jeune Azhim qui avait choisi de ne pas faire montre de beaucoup de prudence ou de caution. Utilisant son corps comme un puissant bélier, il parvient par un premier élan à faire bouger la mince porte en bois dans tous les sens, projetant des échardes et de la poussière un peu partout, déchiquetant malencontreusement son habit de valet (Et il ne devrait normalement pas regretter de perdre un habit si moche ; À moins que Boson soit un être si cruel au point de lui retenir ça sur son salaire). Mais dès le deuxième élan, et cela surprit un peu le domestique, il parvient à soudain faire exploser la serrure de la porte, qui s'ouvrit grande, battante. Il fut ainsi projeté à l'intérieur d'une salle sombre, peu éclairée, et il fallut que le fils de Khalil attende que ses yeux puissent, en quelques secondes, distinguer des formes dans l'obscurité patente.

Il était dans une cave à vin. Il y avait des bouteilles, et des tonneaux qui devaient contenir plein d'alcool. Plus loin, il aperçut aussi des sacs remplis, non pas de farine (Parce que ça se gâte facilement), mais du grain. Du blé, de l'avoine, du seigle... Il y avait pas mal de bouffe là-dedans. C'était fou de se dire que des gens mourraient de faim à Marbrume et que pendant ce temps, Charles se permettait de garder chez lui autant de victuailles.
D'ailleurs, est-ce que c'était pas illégal, tiens ? Est-ce qu'il y avait pas un édit ou une ordonnance qui interdisait ça ?
Peut-être pas, hein, mais... Tiens, ce serait une question à poser à Azhim. Est-ce que c'est dans les habitudes de sa maîtresse, Grâce, de garder plein de bouffe dans sa cave ?

Il voulu continuer, tenter de se repérer, d'aller voir tout ce que le sous-sol pouvait bien cacher, qu'est-ce qui avait de la valeur, et peut-être même qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir voler...
Malheureusement, le domestique avait eut la mauvaise idée de défoncer la porte. Et le fracas avait été entendu. Un garde venait d'entrer en trottant, freinant juste à 3 mètres devant Azhim, un grand homme assez mince vêtu d'une jaque et portant à sa ceinture un fauchon ; Il semblait de s'être tout juste réveillé, peut-être qu'il avait fait une sieste dans le coin.

- HALTE ! HALTE ! Qui êtes-vous ?! Vous faites quoi ici ?!


Le garde avait déjà sorti la lame de son fourreau, quand il hurlait au métèque. Il semblait surpris, et terrifié à la fois. Terrifié, sûrement, d'avoir manqué à son poste, d'avoir roupillé alors qu'un larron s'infiltrait chez son maître. Il allait mal finir !
La porte derrière Azhim était grande ouverte et projetait la lumière de l'extérieur dans la cave à vin. Peut-être qu'il pouvait fuir, là, maintenant.




Robert du Montcassel avait beau être jeune, il semblait déjà être un être bien sûr de lui. En entendant le valet lui répondre, il n'avait pas pu s'empêcher d'écarquiller ses beaux yeux bleus et de serrer sa mâchoire, écrasant violemment ses crocs entre eux. Croisant toujours ses bras, il décida de serrer ses poings entre eux, sur ses biceps musclés. Le jeune ourson qu'il était, débordant de testostérone comme tous les adolescents qui grandissaient et qui commençaient à avoir du poil au menton, avait envie de se mesurer à quiconque se frottait à lui ; Même s'il ne s'agissait que d'un petit domestique à la bouche en cul-de-poule.

- T'as une grande gueule, morveux. Dommage que ton corps en montre pas plus.
T'as conscience que si je voulais je pourrai te faire bouffer les dents ?! Hein ?!
T'as peut-être peur de te foutre ce pédé de Boson à dos, mais moi j'peux te filer une sacrée correction !

- Robert...
- Quoi ?! Vous avez vu comment il me parle, monseigneur ?!
- Robert... N'oublie pas qui est Boson.
- Aye.

Il passa une main dans ses cheveux très courts, et renifla un bon coup, ramena de la morve au fond de sa gorge.
Son expression changea du tout au tout lorsqu'il aperçut, de loin, la jolie fille du prévôt s'éloigner des fleurs, accompagnée de Cassandre et du comte de Ventfroid.

- Quel joli morceau...
- La vicomtesse ? Oui, mais elle commence à être un peu trop âgée et-
- Je parlais pas de la mamie, mon père. Je parlais de la gamine, là, celle dont le paternel se drogue à la liqueur.
Je vais l'épouser. Il le faut.

- Pas sûr qu'Enguerrand accepte. Il est très protecteur de sa fille.
- Rien à foutre.
Quel dommage que Morion lui ai foutu le grappin dessus... Regardez-le, ce sale comte de mes deux... Le voilà qu'il se met à parler avec d'autres gens...

C'était de la jalousie qui ressortait le plus du petit chevalier. Le pauvre était tellement débordant d'ambition qu'il n'essayait même plus de le cacher. Une attitude très dangereuse.
Nathaniel, le haut-prêtre, n'avait d'ailleurs pas manqué à ça. Cette conversation commençait à le gêner. Il grimaça avant de s'éloigner lentement, sa longue cape ecclésiastique se soulevant un peu derrière lui.

- Certes, sire.
Je m'en vais parler avec d'autres invités. Si vous me le permettez.

- C'est ça. Au revoir monseigneur.

Petits signes de têtes entre les deux. Et voilà que Nathaniel s'en va, telle une abeille, à aller butiner avec d'autres invités.
Soudain, Robert fit un pas en avant, et passa son bras droit derrière la nuque du petit Wilhem, le colla à lui, son autre main tenant le verre.

- Bon sang, regarde-la... Elle est pas mignonne comme tout ? J'veux que ce soit elle qui ponde mes gosses. Je m'en fiche que son père soit ruiné ou quoi que ce soit, tout ce qui m'intéresse, c'est sa trogne.
Tu veux te faire de l'argent facile et qui te demande pas de t'humilier en public ?
Trouve un moyen de l'attirer vers moi. Tiens, va jouer au bouffon devant elle, je sais pas, fais quelque chose. Montre moi si t'en as dans le futal.


Et ayant dit ça, il fit un rire gras, nasal, avant de reculer en terminant son verre.




Geoffroy (Regardez comment j'orthographie ce superbe prénom avec un « o » et non avec un « e » !) avait bullé partout dans le rez-de-chaussée, et commençait à désespérer. Finalement, virevolter autour des plats à viande et les serveurs qui ramenaient du vin s'avérait plus périlleux que devoir faire une reconnaissance à cheval. Surtout que la salle de jeux était pleine à craquer. Des putains de vieux s'étaient réunis et utilisaient des cartes au milieu de la bibliothèque, à rigoler gras à chaque combinaison, un serveur venant de temps en temps, lorsqu'ils hurlaient, pour leur remplir un peu plus le gosier.

Le sire de Traquemont était bien mal au point, à marcher un peu partout dans la maison, quand il aperçut quelqu'un se tenant le ventre, au visage tout blanc, tout pâle, qui venait vers l'intérieur en se plaignant. Il s'arrêta près d'un garde, le regard vide, blême, et avec une voix toute faible.

- Pardonnez-moi, je... Où... Où sont les toilettes ?
- À l'étage, sire Enguerrand.
- Je pensais que l'étage était fermé !
- On préfère que vous y accédiez plutôt que vous vomissiez au milieu des roses, sires. Allez-y donc, il n'y a pas de problème.
- Merci...

Le prévôt agita tout vite la tête de haut en bas, avant d'accéder, en gémissant, à l'étage par le grand escalier, à vitesse d'escargot. Le pauvre allait vomir la totalité de son intérieur dans les latrines de la baraque. C'était du moins ce qu'il avait prévu.
À l'étage, plein de pièces, qui menaient à des bureaux, à des chambres, aux quartiers privés de Charles. Et uniquement un garde, qui restait dans le couloir, à bailler au point qu'il allait s'en décrocher la mâchoire. Il vit arriver Enguerrand, et se tint droit, n'osant pas trop lui demander ce qu'il foutait là, le noble.

- Les... Les toilettes ?

- Les toilettes ? Heu... C'est les trois portes à droite, vous prenez celle que vous voulez...
- Merci...

On voyait la richesse de Charles à ce que son manoir était équipé de toilettes. Bien sûr, tous les châteaux, toutes les villes avaient des latrines, ouais. Mais lui avait droit à des conduits spéciaux, isolés, qui permettaient aux déchets de tomber dans un isolement, le long des parois des murs, jusqu'à une fosse creusée sous le sol. L'avantage génial, c'est que ça permettait au manoir de rester propre, et surtout, de ne pas schlinguer la merde. Tout ce qu'il fallait, c'était vidanger la fosse une fois par an. Lorsque cette opération se produisait, bien sûr, un banquet ne pouvait pas se tenir, pour des raisons évidentes.
Enguerrand s'enferma donc dans une de ces cabines. Parce qu'en plus, Charles avait des cabines privées, pas des latrines construites toutes sous le même toit et juste séparées par des murs ! La grande classe. Le prévôt se mit à genoux comme pour prier, posa ses mains autour du trou circulaire creusé dans le bois, ouvrit grand la bouche, se pencha, et alors son corps fut pris d'un chatouillement irrésistible ; Il se mit alors à vomir la totalité de ses tripes, une sorte de mélasse brune faite de morceaux.

- BLEEEEUUUUURGH- BLEU- BLEUUUUUURGH





Contrairement à Azhim qui avait devant lui une porte extrêmement fine et vieille, Eadwin se trouvait face à quelque chose de gros, lourd, et il allait falloir qu'il concentre tout son poids de chevalier pour tenter de démolir cette palissade.

Citation :
Compétence FOR Eadwin : 12.
Jet : 11.
Réussite.

De justesse, Eadwin parvint à démolir la porte d'un coup, en chargeant comme un buffle. De justesse, c'était le cas de le dire. Sitôt la porte avait cédé sous son poids, que le pauvre continua dans son élancée ; Juste derrière la porte, il y avait un minuscule escalier de trois petites marches qui menait vers un sol sous-élevé. Le chevalier fit un vol plané, et s'écrasa sur le ventre et sur les mains, manquant de s'éclater son visage, sur ce qui semblait être de la pierre.

Relevant ses yeux, Eadwin vit une scène surréaliste. Tout autour de lui, il y avait des tas de tonneaux. Contrairement à Azhim qui avait fait la même découverte, c'était ici totalement normal ; Il était dans une taverne après tout. Non, le truc surnaturel c'était devant lui.
Il y avait une table, et autour de cette table, trois personnes. L'écuyer de toute à l'heure, un gros monsieur un peu petit et moustachu, et un jeune garçon de seize ans pas plus grand que le ventru. Les trois regardèrent Eadwin qui était par terre, et restèrent totalement fixes, bouche bées, les yeux totalement écarquillés. Ils avaient l'air totalement surpris. Non, non, plus que surpris. Ils avaient l'air totalement choqués. C'était la dernière chose à laquelle ils s'attendaient.

Sur la table, il y avait deux bourses débordantes à ras bord de pièces d'argent.

Le gros monsieur (Qui en fait était le tavernier, avec son fils ; Je le dis parce que c'est plus simple) leva ses yeux vers l'écuyer, et commença à lui parler avec une voix tremblante.

- C-C'est... C'est qui ?
- Bordel ! J'en sais rien ! Il m'a fait peur il m'a fait me chier dessus !

Eadwin se releva. Devant lui, l'écuyer avait déjà pris une posture de combat, et on avait entendu un crissement de lame.

- Ah non ! Ne vous battez pas d'ici !

- Sortez. C'est une affaire de deux minutes.

Le tavernier prit son fils par la main et le prit pour sortir, s'échappant, remontant vers la salle de la taverne, et claquant la porte derrière lui.
L'écuyer sourit. Il leva son bras gauche et posa le plat de son épée dessus, observant le preux chevalier qui venait de tremper dans ses affaires.

- Eh beh, mon gros plein de soupe... Tu m'as l'air bon toi.
Enfin un adversaire à ma hauteur.
En garde.


Citation :
Étant donné qu'Eadwin se rendait à une réception, il n'est pas équipé d'armures protectrices ; Mais en tant que noble, il porte son épée à sa taille.

L'écuyer a les mêmes stats qu'un chevalier rang 3, mais il n'a pas les 4 points qu'on donne à un nouvel inscrit sur Marbrume. L'écuyer est équipé d'une cotte de maille complète sauf le camail, et souffre donc d'une pénalité de 2 points dans plusieurs de ses stats. De plus, il n'a aucune compétence de combat (Ni ambidextrie, ni coups puissants, contrairement à Eadwin).

INI Écuyer : 11 > INI Eadwin : 10.


Le jeune se lance sur le vieux, en tentant un coup d'estoc.

Compétence ATT Écuyer : 11
Jet : 3
Compétence PAR Eadwin : 11
Jet : 4
Localisation de l'attaque : 11 (Jambe droite)


Malgré l'attaque de l'écuyer, en avant, tel un piquier voulant empaler son adversaire, Eadwin parvient à garder son assurance et à l'éloigner avec un coup de taille. La lame ne fait que lui frôler la jambe, limitant franchement les dégâts ; Même s'il aurait clairement préféré amener une armure avec lui. En effet, le voilà qu'il se met à saigner.

Eadwin perd 19 PV. Il lui en reste 61. Eadwin est blessé à la jambe ; Il gagne un malus d'HAB (-1) jusqu'à convalescence.

Mais le jeune garçon semble très agile, recule en arrière, et tente à nouveau d'attaquer !

Jet : 10
Jet : 16
Localisation ATT : 19 (Torse)


Et cette-fois ci, profitant de l'élan de son échec, il pose sa main gauche sur sa lame, et assène un coup de demi-épée en plein dans le cœur Eadwin, le frappant avec le quillon de son arme. Eadwin est surpris, et recule en arrière, sonné.

Eadwin perd 42 PV. Il lui en reste 19.
Eadwin est sérieusement blessé en ses entrailles, il se met à avoir du sang dans la bouche. Il reçoit un malus d'END (-1) jusqu'à convalescence.


Bien qu'il recule en arrière, le preux combattant se ressaisit et se prépare à donner une bonne leçon à ce jeune mal torché.
Les deux se remettent en garde. C'est maintenant au tour d'Eadwin de frapper.

Compétence ATT Eadwin : 11
Jet : 2
Compétence PAR Écuyer : 11
Jet : 13
Localisation de l'attaque (J'utilise le dès) : 20 (Torse)


Eadwin parvient à se jeter en avant, comme l'autre a fait tout à l'heure. Mais l'écuyer montre bien les défauts de la jeunesse : Trop fougueux, il a tenté d'imiter le chevalier, de le dégager d'un coup de taille. Eadwin n'est pas bête, il en a vu d'autres : Il arrête son coup juste avant, et après que la lame de son adversaire l'ait frôlée, il reprend son attaque et termine son mouvement, déchirant la chemise de maille de son adversaire.

L'écuyer perd 30 PVs. Il lui en reste 60.
Jet de FOR d'Eadwin : 4. Eadwin parvient à briser les anneaux de la cotte de l'écuyer, celui-ci est donc perforé et se tord de douleur ; Il reçoit un malus d'END (-1) jusqu'à convalescence.


Les deux hommes saignent. Leurs visages dégoulinent de sueurs. Ils tentent, malgré tout, de se remettre en place.
C'est à nouveaux à l'écuyer de frapper.

Jet : 14. Échec.

A nouveau, il tente une attaque d'estoc, pour empaler Eadwin. Mais celui-ci parvient à glisser sur le sol, de côté ; L'apprenti-chevalier fulmine, il tente d'attaquer à nouveau à découvert.

Compétence ATT de l'écuyer : 7 (Malus de -4 pour relance)
Jet : 20. Échec critique. L'écuyer subit un malus de PAR (-2) pour la prochaine attaque d'Eadwin.


Et là, c'est le drame. Hurlant, il se débande complètement lançant un énorme coup de taille en avant. Beaucoup trop court ; La lame passe complètement à côté. Eadwin n'attend pas, charge comme un buffle, comme il a foncé tout à l'heure, et cogne de tout son poids le jeune garçon. Celui-ci passe en arrière, et se frappe contre l'une des colonnes en pierre du bâtiment.

Jet : 6.
Compétence PAR écuyer : 9
Jet : 15.
Localisation attaque : 4 (Bras gauche)


Profitant de la faiblesse de la posture de son ennemi, Eadwin se fait grand, au-dessus de lui, et frappe avec son épée.

L'écuyer perd 30 PV. Il lui en reste 30.
Jet FOR Eadwin : 13. Eadwin donne un fort coup de taille, ce qui fait tordre l'écuyer de douleur ; Mais il ne parvient pas à briser la chemise de mailles. Il ne souffre donc d'aucun malus.


Le jeune bretteur est excédé. Il donne un coup de coude dans la mâchoire de son ennemi, et le repousse. Il fuit, en arrière, ne tournant pas le dos à son adversaire, tentant de gagner un peu de place entre lui et son adversaire.
Les deux s'observent un moment. Ils sont tous les deux endoloris ; Le combat va se décider maintenant.

Jet : 20. Échec critique.

L'écuyer, à nouveau, tente d'attaquer. Mais cette fois-ci, son professionnalisme s'est transformée en une rage destructrice et totalement folle. Il tente, plein de fois, de donner des tas de coups de tailles, n'importe comment, jetant son épée dans tous les sens, de droite à gauche. A chaque fois, on entend un son, la lame transperçant le vent. Eadwin se recule à chaque fois, lentement, soufflant, tentant de garder son sang-froid ; Il y parvient sans soucis, tant il en a déjà vu d'autres.

L'écuyer rate complètement. Son action est annulée, et il gagne en plus un malus de PAR (-2) pour la prochaine attaque d'Eadwin.
Jet : 3.
Jet : 20 ! Putain ! C'est vraiment une succession d'échecs pour ce pauvre écuyer ! Non seulement il rate, mais en plus, il se met en position de faiblesse ; il souffre donc d'un malus d'END (-2) mais uniquement pour cette attaque.
Jet localisation attaque : 9 (Jambe droite)


Le chevalier de Traquemont aurait presque un sourire vicieux tant son adversaire n'arrête pas de rater ses attaques. Il laisse son ennemi s’essouffler, puis il décide de combattre le feu par le feu. Lui aussi tente un coup de demi-épée, et lui frappe la tête avec la garde de son épée. Le pauvre écuyer a bien des choses à apprendre. Il tente d'éviter en esquivant, en reculant en arrière. Cela ne fait que le mettre encore plus en difficulté.
Eadwin se saisit de lui, le tourne, et le balance dans les tonneaux de la cave. Les fûts de bière volent dans tous les sens, l'un d'eux se brise et renverse de l'alcool partout sur le sol. S'approchant lentement sur son adversaire à terre, lui place son épée juste le long de sa jambe, et remonte d'un coup, faisant hurler le pauvre garçon de douleur.

L'écuyer perd 21 PVs. Il est blessé, et à terre. Je considère donc le combat comme terminé, avec une victoire d'Eadwin ; Qui pisse quand même le sang, avec une blessure à la jambe droite et une douleur au cœur.

Le cul dans la bière, la jambe ouverte, dégoulinant du sang entre ses anneaux de maille, le fier écuyer trouva qu'il n'était finalement pas à la hauteur du chevalier. Ses yeux, noirs de haine, se levèrent vers le grand gaillard ; Il toussa du sang, avant de vainement tenter de se lever.

- C'est tout ce que t'as ?! Espèce de-

Mais Eadwin n'eut que faire. Il se saisit de son épée, lui arracha des mains, et lui donna un énorme coup de poing qui sécha le jeune bâtard.
Celui-ci s'écrasa, la tête dans la bière, l’œil gauche poché, complètement endolori et gémissant.

- Va te... Je dirai rien... Enculé...

Le chevalier observa calmement autour de lui. Derrière la table, ouais, il avait vu il y a pas deux minutes ; Des sacs remplis d'argent, deux petites bourses en fait.
Rien d'intéressant ici, dans cette petite arrière-salle. Mais à l'étage, il y avait le tavernier et son fils, qui avaient entendu les bruits de bagarres. Et s'ils étaient partis appeler la milice ?
Et il y avait l'écuyer qui avait encore un peu de force, comme un lionceau blessé qui tentait de prouver quelque chose. Pourquoi pas essayer de le faire parler ? C'est qu'il avait montré bien trop de violence pour un si petit homme...




La jeune fille suivait Cassandre et Morion tel un petit mouton suivait son berger. Quand bien même ce berger allait la mener à l'abattoir. Il n'y a qu'un commentaire qui la mit vraiment mal à l'aise, la terrifiant presque.
Lorsqu'on lui demanda de présenter son père.

- Oh, je... Je ne... Je ne pense pas que, que rencontrer mon père... Enfin, serait une bonne idée...
Il est très fatigué en ce moment, et... Et je ne voudrait pas l'importuner, avec... Avec de...


Elle se força de sourire, quand bien même elle avait rougit comme pas possible. Elle se dépêcha, trottant un petit peu sur le passage en gravier, pour retourner au centre de la fontaine.

Là, il y avait pas mal d'invités. Des petits châtelains et seigneurs sans sous pour la plupart. Des familles sans importance pour l'intrigue, des meubles, presque. Là se tenaient les sires de Flocques, ici le baron Amaury de l'Espée qui buvait tranquillement une coupe de bons vins. Ces gens qui se mettaient à piailler sur des histoires quelconques, sur le Labret, sur la musique, sur leurs anciens domaines. Des discussions aussi stériles que sacrément emmerdantes. Et le pire, c'est que des fois, ils tentaient de venir emmerder les gens ; Comme le pauvre Geoffroy qui se trouvait juste devant l'entrée du jardin, après avoir croisé un Enguerrand bien éméché.

Et ce crétin de Canin qui était dans son bureau en train de bosser...
Et Boson qui était rentré chez lui...

Tant mieux. Au moins ils ne troubleraient pas la fête.




HRP : J'ai hésité à terminer le banquet à ce post, mais il y avait encore des actions à décidé et finalement, j'ai préféré ne pas prendre les décisions de vos persos à votre place.
Ce sera donc le dernier tour qui se passera chez Charles. Tout de suite après, on se retrouvera chez Boson, où on planifiera la seconde partie de la quête.
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Wilhem TerrefièreChasseur
Wilhem Terrefière



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MessageSujet: Re: [Quête] Le Château de Cartes   [Quête] Le Château de Cartes - Page 2 EmptyDim 24 Juil 2016 - 17:45
Lorsque l'égo d'une personne est touché, la réaction se fait rarement attendre, d'autant plus quand la personne en question est un petit noble bouffi d'orgueil et d'auto-satisfaction, certainement doublé d'une bêtise crasse lié à sa jeunesse. Portrait qui, selon moi, correspondait plutôt à ce cher Robert de Montcassel, actuellement en pleine tentative de démonstration de force à mon égard.

Tout ça pour un peu de second degré.. Il lui manquait cruellement de sens de l'humour.

« Robert... N'oublie pas qui est Boson. »
« Aye. »

Il était fantastique de voir à quel point le simple nom de Boson pouvait avoir comme impact. Révélation suffisante pour me faire ravaler mon amertume de m'être fait remettre à ma place par ce nobliau de seconde zone.
Mais une fois de plus, l'attention des deux hommes, enfin celle de Montcassel surtout, fut vite détourné ainsi que ma présence relativement ignorée, par l'apparition de la fille du prévôt. Je l'avais déjà remarqué tout à l'heure, et sans.. L'altercation avez Azhim, j'en aurai profité pour l'approcher. Mais il n'était peut-être pas trop tard, et il se pouvait que j'aurai plus de chance d'apprendre quoi que ce soit avec elle qu'avec ma compagnie actuelle.

« Je vais l'épouser. Il le faut »

Arrogant, immature, aucun sens de l'humour et capricieux. Pauvre fille. Il était dans son intérêt que son père soit sobre au moment de la demande.. Oh et jaloux en plus de ça. Sans le connaître, je voyais mal le comte de Ventfroid s'intéresser à aussi jeune. Mais soit, le grand Robert n'était pas de cet avis !


« Je m'en vais parler avec d'autres invités. Si vous me le permettez. »

« C'est ça. Au revoir monseigneur. »

Pitié non. Ce Haut-prêtre tout à fait raisonnable m'abandonnait aux griffes de ce taré prétentieux. Mauvais plan, très mauvais plan. Comment allais-je pouvoir me sortir de là ? Il n'y avait plus qu'à espérer qu'il veuille se débarrasser de moi, que j'aille fouiner ailleurs..

Espoir déchu, le voilà qu'il passe son bras autour de mes épaules. Mais c'est quoi leur délire de vouloir à tout prix me coller contre eux à la fin ?!

« Bon sang, regarde-la... Elle est pas mignonne comme tout ? J'veux que ce soit elle qui ponde mes gosses. Je m'en fiche que son père soit ruiné ou quoi que ce soit.. Ah ? Son père est ruiné ? Je note, je note.. - tout ce qui m'intéresse, c'est sa trogne.
Tu veux te faire de l'argent facile et qui te demande pas de t'humilier en public ?
Trouve un moyen de l'attirer vers moi. Tiens, va jouer au bouffon devant elle, je sais pas, fais quelque chose. Montre moi si t'en as dans le futal. »


Bon. Ça aurait pu être pire. Bien pire. Si c'est dommage que ce soit en tant qu'émissaire, il me donne tout de même une excuse en or pour l'approcher. Ne soyons pas difficile et adaptons-nous..

« A vos ordres, monseigneur. » Un peu de déférence, ça fait toujours plaisir même quand elle m'arrache la gorge..

Je fis donc quelques pas en avant, m'approchant de la fontaine sans l'accoster directement, le regard fouillant les alentours. Hum.. Ce massif de rose fera l'affaire.
Le plus discrètement possible, je cueilli donc une fleur, prenant soin de garder un peu de tige avec peu d'épine tout en évitant de m'écorcher la main. C'était une rose blanche d'une petite taille, mais épanouie. Parfait.

Mon butin à la main, je m'approchai de la beauté délicate au regard perdu qu'était la fille d'Enguérrand, me fendant en une profonde révérence devant elle.

« Pardonnez-moi de vous importunez Mademoiselle, mais j'ai une mission de la plus haute importance à accomplir.. »


D'un sourire des plus charmeur -ce qui était ma spécialité- je lui tendis la rose, tout en continuant mon petit speech mielleux et dégoulinant à souhait.

« Si je vous l'offre avec une joie immense, je ne peux tout de même pas le faire en mon nom, misérable valet que je suis à côté de vous, gente dame.. Permettez donc moi de vous faire ce présent de la part du Sieur Robert de Montcassel, qui après vous avoir vu en est resté béat d'admiration devant votre beauté. »


Nouveau sourire, suivi d'un hochement sous entendant clairement que je partageais son unique qualité : le bon-goût. Car c'est qu'elle était sacrément bien faite, cette jeune fille en fleur..

« Il m'envoie donc en votre douce compagnie afin que je vous communique ses faveurs et ses sentiments, qui croyaient-moi Mademoiselle, ont l'air des plus passionnés. Et, par la grâce des Trois j'espère sincèrement que vous répondrez favorablement à ses avances ou que vous accepteriez de le rencontrer, j'aurai bien mal au cœur de voir ainsi ses sentiments naissant et plein d'espoir étouffé dans l’œuf.. Cela me ferait l'effet d'être un oiseau de mauvaise augure alors que je vous porte ici un message plein d'espoir et d'admiration ! »

J'attendais donc la réponse de cette gente dame sans me départir de mon sourire. Évidemment que je feindrai la contrition si jamais Montcassel devait se prendre une veste, mais ce que j'en rirai intérieurement aussi ! Ce serait un moment mémorable.

Mais l'idée de se faire quelques sous juste en servant d'intermédiaire était aussi alléchante, et je doutais que le noble rétribuerait mes services si par malheur, la réponse se montrait négative. Soit. Un mal pour un bien, ou de l'argent à défaut d'un moment de franche rigolade.

Spoiler:


Dernière édition par Wilhem Terrefière le Lun 8 Aoû 2016 - 17:37, édité 1 fois
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Morion de VentfroidComte
Morion de Ventfroid



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MessageSujet: Re: [Quête] Le Château de Cartes   [Quête] Le Château de Cartes - Page 2 EmptyJeu 28 Juil 2016 - 18:56
Bien. Visiblement la jeune fille n’avait pas spécialement envie de leur présenter son paternel. Cela éveilla tout de même la curiosité du comte, qui l’observa s’éloigner, curieux et intrigué à la fois. Il était pourtant un officier judiciaire, il devait parler avec des gens et être présenté à des hommes relativement haut placés en permanence, cette réserve était… Suspecte ? Ou cela venait-il simplement de la crainte de la jeune fille de se voir prise en flagrant délit de communication avec des inconnus ? Morion n’en savait guère quelque chose. Néanmoins il nota soigneusement la réaction de la jeune femme dans un coin de son esprit. Il avait d’autant plus envie de nouer des relations avec les amis, si l’on pouvait dire, du Canin, et/ou de Boson. Bien que l’Argentier commençât alors à passer de “commanditaire” à “cible” aux yeux de Morion. Il se mordit la lèvre un moment, en pleine réflexion. Sa main vint frotter sa barbe, signe caractéristique de songerie chez lui, puis il soupira. Il n’allait pas approcher le prévost maintenant, c’était inutile. Il avait, quoi qu’il arrive, besoin du concours d’un tiers. D’autant qu’il avait disparu des radars.

En désespoir de cause, il fallait tout de même qu’il mette les choses au clair avec Cassandre.

Près de l’entrée du jardin, ils s’entretenaient donc à demi mots, le ton bas, comme deux comploteurs en train de fomenter quelque coup foireux. Ce qui n’était d’ailleurs pas loin d’être le cas. L’Argentier et le Canin était les deux seules personnes que Morion n’aurait pas aimé voir s’introduire dans cette conversation, et ils étaient partis. Les autres étaient bien trop occupés à bavasser, ce qui arrangeait bien les affaire du seigneur comtal.

«Bien… Pendant que tu parlais avec la fille d’Enguerrand, j’ai noté quelques petites choses intéressantes. Boson n’est pas qu’un argentier en mal de liquidités. Sa cible n’est pas n’importe laquelle. J’aurais du m’en douter depuis le début, les réceptions éloquentes et dépensières sont encore présentes ici, et ce n’est guère surprenant de voir un baron vouloir faire étalage de sa fortune au milieu des nobles fauchés et des grandes personnalités. Il se fait remarquer. Morion se gratta légèrement le menton avant de reprendre. Ils sont demi-frères. Cela exclut totalement l’hypothèse d’une cible anodine. Je ne sais exactement quelle relation ils ont pu entretenir par le passé mais… L’un ne porte pas l’autre dans son coeur, et c’est réciproque. Désormais nous intéresser de près aux affaires du baron ne sera pas fait que pour mettre à jour des complots ou des fraudes de sa part. Les deux possèdent les faveurs du Duc, Charles n’est qu’un bâtard avec qui le Duc a été étonnamment généreux. Il en va de même pour Boson. Reste à deviner lequel des deux possède le plus de faveur… Faire tomber le mauvais pion serait dramatique.»

Cassandre hocha la tête, et si ce qu’elle confia à Morion ne relevait pas vraiment du scoop et de l’affaire de première urgence, elle lui notifia tout de même la certaine attirance que la jeune fille avait vis à vis des hommes, surtout de ceux dont la guerre et l’effort étaient le lot quotidien. Les “vrais” comme l’on pouvait dire vulgairement. Ils étaient en collaboration avec deux d’entre eux, justement… peut-être que cela pouvait jouer en leur faveur, s’ils devaient à un moment ou à un autre approcher le prévost. Une certaine dose de choses à exploiter.

«Retirons nous. Nous devrons rendre quelques comptes à Boson, je suppose, mais dans tous les cas, montrons nous prudents. Il ne sert à rien de s’attarder ici si nos cibles ne sont plus là.»

Ils ressortirent du labyrinthe, et passèrent devant la jeune femme, affairée avec un des clowns stupides qui s’étaient battus quelques minutes plus tôt. Morion les dévisagea tous deux d’un oeil froid, et continua son chemin, vers la sortie de la maison. Ce Canin était la rencontre la plus intéressante qu’il avait fait depuis de nombreux jours. Il était finalement très satisfait d’avoir été mis dans la confidence. Les jeux vipérins de la noblesse, s’il les méprisait, étaient très agréables à pratiquer. Il nota de remercier Boson aussi, sans qui tout ceci lui serait passé au dessus de la tête. Il salua poliment chacune des personnes de rang suffisant qu’il croisa, ignorant les autres et les confortant dans leur idée du “comte arrogant et élitiste”, puis s’en fut. Tout ceci avait creusé son appétit. Quant à Cassandre, elle partit en même temps vers son manoir. Il avait très, très hâte de connaître la suite des opérations.
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Azhim KhalilDomestique
Azhim Khalil



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MessageSujet: Re: [Quête] Le Château de Cartes   [Quête] Le Château de Cartes - Page 2 EmptyDim 31 Juil 2016 - 12:43
La porte céda plus facilement que ce qu'il aurait imaginé. Azhim se retrouva donc à l'intérieur, observant autour de lui en s'insultant mentalement. Quelle idée stupide il venait d'avoir ! Il s'attendait à quoi, en défonçant cette porte ? Tomber sur la clé de l'affaire ? Des lingots d'or ? Le garde qui était sorti de cette réserve tout à l'heure était sûrement et simplement heureux d'avoir pu piocher tranquillement dans la nourriture présente.
Pour le coup, le servant de Grâce était peu fier de son geste, mais il se déculpabilisa bien en rejetant la faute sur le coup sur son nez, et donc et logiquement, sur Terrefière. Tout était de sa faute à lui, après tout.

Il s'apprêtait à faire demi-tour pour disparaître comme s'il n'était jamais venu lorsqu'une voix tonitruante manqua de lui faire faire une syncope. Malgré son self-control légendaire, l'homme au teint d'ailleurs eut une violent sursaut et sentit un bref et désagréable frisson glacé le parcourir des pieds à la tête.

- Oh ! Hum, et bien …

Son regard passa une seconde derrière son épaule, vers cette porte ouverte qui semblait l'appeler à grands cris.

- On m'a autorisé à faire une pause. Cette porte était déjà ainsi lorsque je suis arrivé. Je suis entré, pour voir s'il n'y avait pas eu de casse. Le brigand à sûrement prit la fuite, à moins qu'il ne soit parti par là.

« Par là », l'endroit où il ne préférait pas aller pour fuir car n'en connaissant pas l'issu.

- Pardonnez si je vous ai causé la moindre frayeur monsieur, je sors de ce pas et vous laisse oeuvrer sans plus de dérangement, en espérant que rien n'ait été dérobé.

Il avait mis toute sa conviction et tout son talent de menteur dans ses paroles, peu désireux de finir en prison pour une erreur bête de sa part. Il rejoint la porte sans plus tarder, sans trop regarder le garde.

Spoiler:
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