Katarina Rougegants
◈ Identité ◈
Nom : Rougegants
Prénom : Katarina
Age : 27 ans
Sexe : Femme
Situation : [.....]
Rang : Maîtresse gantière. Patronne de la Maison Rougegants . Seule héritère de la fortune familiale.
Lieu de vie : Marbrume
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Voie du Commerçant + 2 INT; +1 INI; +1 CHA
Compétences et objets choisis : Alphabétisation - Administration - Commerce - Diplomatie
◈ Apparence ◈
Katarina est une jeune fille plus qu'une femme. Ses vingt-sept années ne lui sont que rarement reconnues.
De ce fait, elle prend un soin tout particulier à rendre son apparence charismatique. Elle n'hésite pas à porter des vêtements quelques peu austère pour se vieillir. Elle porte des corsets coûteux pour mettre son peu de poitrine en avant et n'hésite pas à faire augmenter outrageusement l'épaisseur de ses semelles pour pourvoir regarder ses interlocuteurs en face et même les surplomber un peu. Après tout, être une femme n'est déjà pas simple à Marbrume alors être une femme qui dirige une affaire familiale justifie bien que l'on use de quelques stratagèmes!
La plus par du temps, elle rassemble ses cheveux bruns ondoyants en un chignon complexe.
Ses yeux sont de la couleur de l'eau et sont regard pénétrant vous laisse à croire qu'elle lit en vous comme dans un livre ouvert. C'est un atout non négligeable lorsqu'il s'agit de négocier le prix d'une livraison de daim.
◈ Personnalité ◈
Malgré l'aspect jeune de son corps, son esprit est plus qu'adulte. Elle manifeste un goût prononcé pour le commerce et son travail lui tient énormément à cœur. C'est une négociante redoutable et si vous n'y prenez pas garde, elle n'hésiteras pas à vous vendre des gants en cuire de chèvre en les faisant passer pour du daim.
Elle tient jalousement à son état de petite bourgeoise. C'est un statut que sa famille a obtenue avec difficultés et elle veille jalousement dessus.
Comme vous l'aurez compris, elle est dure en affaire et c'est un trait de caractère qui s'étend à toute sa vie. Proposez lui de venir dîner chez vous. Elle réfléchiras d'abord à ce qu'elle aura à y gagner, à y perdre et à qui profite l'affaire avant d'accepter, ou de décliner votre invitation.
Autant vous annoncer tout de suite qu'elle a de nombreux soupirants mais surtout beaucoup de galants éconduits et pleins de rancœur.
◈ Histoire ◈
Katarina naquit dans la chambre de la demeure familiale d'une mère continuellement souffrante et qui n'eut jamais d'autre enfant. Si son père aimait un tant soit peu son épouse, ce sentiment s'évapora au cours des années où Katarina grandit et sa mère termina de s'étioler. tout en veillant sur l'alphabétisation de l'enfant et prêter un oeil terne à sa santé.
Mais madame Rougegants mourut durant la huitième année de sa fille. La petite Katarina s'enferma dans sa chambre pour pleurer sa mère chérie pendant deux jours. Lorsqu'elle ressortit de sa chambre, ses yeux étaient sec et son esprit claire, bien décidée à reprendre une existence normale. Mais sa mère, ayant disparus, sont père demeura désemparé quant au décisions toutes simples tel que son éducation ou ses vêtement. Finalement, il engagea une gouvernante.
Celle-ci dispensa une éducation sévère et stricte à la jeune fille. Non sans peine d'ailleurs car, lorsqu'on indiquait à la jeune fille ce qu'elle devait faire, elle demandait toujours "Pourquoi? Quelle est mon intérêt dans ceci ou cela?"
La gouvernante, Mademoiselle Grainetière, en fit bien sûre la remarque à Monsieur Rougegants. Celui-ci convoqua sa fille dans le bureau austère d'où il dirigeait ses affaires. Il fit assoir la petite dans le grand fauteuil réservé aux clients, il planta son regard de glace dans celui, tout aussi froid, de sa fille et commença l'entretient en ces termes:
-" Katarina, si je te convoques ici, c'est pour que tu sois en mesure de me succéder à la tête de l'entreprise familiale, cela te permettra d'avoir beaucoup d'argent et de ne jamais t'inquiéter du lendemain."
Il lui fit alors un résumé assommant sur l'histoire de leur famille, sur les vertus nécessaire à un bon négociants et celles qu'elle devrait acquérir tout de même. Lorsqu'il eut finit et demanda à sa fille si elle avait tout bien écouté, elle prit un instant pour y réfléchir. Si elle répondait non, assurément, son père recommencerait et ce n'était pas du tout dans son intérêt d'enfant de neuf années. Et puis, cela ne manquerait de faire plaisir à son géniteur alors elle affirma sans faillir qu'elle avait tout compris. Ce qui, bien entendus, était faux.
Dès lors, un second bureau, plus petit, rejoignis l'imposant meuble de son père. Elle se devait d'être présente pour toutes les négociations et, au fur et à mesure des années, elle se cit confier des tâches tels que la retranscription de documents ou encore, la vérification des livres de compte. Monsieur Rougegants tenait également à ce qu'elle l'accompagne dans les ateliers de fabrication lorsqu'il venait faire des vérifications de routine.
Les années passèrent ainsi, ne laissant pas un instant à la fillette pour se lier avec les enfants de son âge ou ne serais-ce que pour jouer à la poupée. Mais elle ne s'en plaignit jamais.
A seize ans, son père lui confia l'entretient des comptes et les négociations mineures. Ces nouvelles fonctions permirent à la jeune fille d'éprouver les connaissances qu'elle avait apprises au cour de ses nombreuses années d'observation. Son talent pour la négociation se confirma alors et personne ne vint s'offusquer du fait qu'une jeune fille dirigea ce genre de transactions. Il fallait admettre que son père avait largement préparé le terrain; les négociants avaient pris peu à peu l'habitude de la présence de la jeune fille et lui confier les rênes s'était donc avéré une décision évidente.
A dix-huit ans, Rougegants père fit à nouveau venir sa fille dans son bureau et lui octroya le même fauteuil. Il lui exprima toute sa fierté d'avoir une fille si douée pour les affaires et que, pour la félicité, il était prêt à lui révéler son dernier secret. Alors, il lui montra les poisons. Ce n'était que de petits plis de papier de couleur. Et chacun de ces plis contenaient une dose de poison mortel.
A cette découverte, Katarina ne cilla même pas. Cela faisait longtemps qu'elle avait saisie, en tenant les comptes, qu'il était tout à fait impossible que sa famille possède tant d'argent, qu'il y avait anguille sous roche, ou plus vraisemblablement, baleine sous gravillons.
Elle apprit toutefois l'histoire de cette seconde et sombre profession. Sa grand-mère au quatrième degrés connaissant parfaitement les simples, de par sa formation d'apothicaire. Mais son mariage l'avait éloignée de son métier et elle avait trouvée une nouvelle façons de mettre ses talents à disposition. Elle avait donc confectionné des poisons efficaces en infimes quantités et son mari et elle avaient réfléchis à une façon astucieuse de dissimuler les poudres dans les gants. Cette affaire avait fleurie dans l'ombre de l'activité officielle des gantiers et se perpétuait toujours. Mais seule le maître de l'entreprise était initié à cette pratique et il était donc temps qu'elle apprenne à son tour.
La nouvelle discipline vient s'ajouter au journées déjà bien remplies de la jeune fille mais elle y prenait goût et s’émerveillait toujours des capacités variées et mortelle des plantes.
Son père mourut jeune, elle n'avait que vingt-sept ans lorsqu'il lui laissa la pleine responsabilité de la Maison Rougegants. Les funérailles furent brèves et discrètes et le lendemain, les affaires reprirent comme si rien ne s'était passé. Mais Katarina, en son fort intérieur, était plus qu' effondrée. Et les choses ne s'arrangèrent pas lorsque la rumeur murmurant qu'elle était elle-même responsable de la mort de Rougegants père, lui parvint. Dans les mois qui suivirent, un certains nombre de nobles moururent d'atroces brulures au visage et surtout aux mains. Et un nombre considérable d’artisans des ateliers Rougegants furent renvoyés sans autres formes de procès.
Aujourd'hui les mauvaises langues ne peuvent plus parler. Et Katarina Rougegants à le champ libre. La richesse et les titres l'attendent.
◈ Résumé de la progression du personnage : ◈
La Fange est entrée. Jamais Katarina n'aurai cru cela possible et pourtant... Alors que le couronnement était acté.
Bien sûre, les deux évènements n'était pas nécessairement en corrélation mais stupidement, la gantière s'était imaginé que l'évènement calmerait les choses.
La dernière paire de gants était vendue. Les vitrines fermées. Au centre de la boutique, Katarina se tordait les mains. Que faire maintenant?
Bien sûre, elle avait la chance d'être propriétaire de son magasin. Aucun risque pour elle d'être jetée à la rue. Mais que faire à présent? Même ses stocks de poisons à l'arrière boutique n'avaient plus vus le jour depuis longtemps.
La gantière poussa un soupir et, d'un pas résigné grimpa les marches qui menaient à l'étage. Là, elle sortit de la commode la bouteille d'eau de vie de mirabelle qu'elle y gardait précieusement depuis le début de la Fange et s'en servit une rasade dans un petit verre. Puis, elle s'assit dans le grand fauteuil derrière le bureau et bu à petites gorgées, le regard dans le vide, s'efforçant de faire le vide dans ses pensées paniquées.
L'alcool eu l'effet désirée. Alors, la gantière prit la tablette de cire qui servait à faire les calculs des comptes et, de la pointe du stylet en fer qui l'accompagnait, commença à faire une liste des solutions à sa situation.
La première constatation était simple à faire; les seuls chose qui lui restaient étaient ses locaux, ses vêtements, et son corps. Hors de question de marchander son corps, elle n'était pas encore assez désespérée pour cela. Les locaux par contre pouvaient être exploités.
D'autant que ces derniers étaient plus tôt généreux. Il s'agissait d'une arrière boutique de stock spacieuse, un atelier qui, si l'on poussait les établis vers le fond, faisait la même taille, un bureau et la boutique en elle-même qu'il était possible de vider également. Vendre les meubles serait même avantageux. Même s'il risquait d'être difficile de trouver acheteur...
Et puis il y avait la cave! Ce qui n'étais jamais négligeable.
L'idée était à creuser.
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Lorsque la nouvelle arriva aux oreilles de Katarina, une lueur d’espoir s'alluma dans son cœur; de nouveaux arrivants à Marburme. Voilà qui était inatendu... Il s'agissait en fait de naufragés. Ces pauvres gens n'auraient donc pas de logement.
L'idée ne mit pas longtemps à faire son chemin dans l'esprit de la commerçant et le soir même, elle, rassemblait tout ce qu'elle avait de tapis dans l'arrière boutique.
Elle partit ensuite sur le marché de la ville pour rassembler tout ce qu'elle pourrait trouver de couvertures et de paille. De retour, elle fut forcée de constater que l'ensemble était maigre. Il suffirait à peine à loger trois personnes. Et encore ne devraient-elles pas être trop exigeantes.
Malgré tout, Katarina prit son courage à deux mains et s'en alla à la rencontre de ces nouveaux arrivés qui se déplaçaient avec des baluchons usés sous le bras. Après d'âpres négociations, elle réussit à convaincre trois serviteurs déboussolés à prendre domicile chez elle. Elle ne prendrait pas un grand loyer du moment qu'ils s'engageaient à maintenir l'endroit propre et qu'ils acceptaient de prendre pour elle les messages que d'éventuels visiteurs lui laisseraient en son absence.
Cette question là avançait donc; elle ne mourrait pas de faim même si le revenus restait maigre, elle avait encore de la place et une nouvelle idée germait peu à peu dans son esprit... Mais celle-ci serait nettement plus longue à mettre en place.
◈ Derrière l'écran ◈
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