Marbrume


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 [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert]

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ZizanieMaître du jeu
Zizanie



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MessageSujet: [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert]   [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert] EmptyMar 20 Nov 2018 - 7:26
Place du Temple de Marbrume. Fin Janvier 1166.

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    La grande statue représentant les Trois à l’entrée du Temple et son pourtour avait été recouverte de paniers, de jarres et de sacs de toiles tous recouverts de pétales de fleurs en soie. Partout des guirlandes fleuries semblaient crier leurs couleurs à la neige et à la grisaille environnante, comme si l’image même de l’hiver était en ces lieux indésirable, que seule la vie et le renouveau étaient tolérés aux portes de la maison des Dieux.

    Le Haut-Prêtre d'Anür Richevoie se tenait devant la statue, son éternel sourire bienveillant rivé sur le visage. L’homme prenait de l’âge mais jamais son regard ne s’était fait aussi pétillant, aussi vif. Sa mission était d’autant plus importante aujourd’hui, après ces années de souffrance la foi était devenue l’un des seuls refuges du peuple et probablement son seul avenir. Aujourd’hui était le jour des dons, pour ceux que la vie n’avait pas épargné et que l’hiver frappait encore plus durement, pour tous ceux qui n’avaient plus que la lumière des Trois pour se réchauffer. Chacun était libre bien sûr, mais était il bien sage de s’opposer à la volonté d’Anür et du Clergé?

    Un don pour les plus démunis, un don pour la vie. Au nom des Trois mes enfants, donnez à ceux qui n’ont plus rien.”

    Non loin de là des tables étaient disposées, tous ceux qui donnaient étaient conviés à mettre la main à la pâte afin de préparer un repas digne de ce nom pour les plus petites gens. Rien d’extraordinaire, des mets simples et ordinaires, mais préparés avec dévotion sous la lumière du Temple ils permettraient de réchauffer les corps et les âmes. Ce serait pour certains l’occasion d’une bonne action, pour d’autres un moyen de se racheter.

    Les voies de la rédemption et du salut sont légion, vos actions trouveront une réponse dans la lumière d’Anür.”

    Tout ici inspirait à la bonté et la bienveillance, seul le Prêtre Richevoie craignait de ne pas pouvoir en faire assez, de ne pas pouvoir contenter tout le monde. Il savait malheureusement que cela serait le cas et que malgré toutes les bonnes volontés certains continueraient de mourir de faim. Mais il ne se défaisait jamais de son sourire et continuait d’espérer, encore et toujours.

Citation :
Salut à vous!

Description du défi:

Alors ici vous êtes libres, j'interviendrai ponctuellement pour pimenter ou corser un peu les choses. Twisted Evil
Seule règle pour que les sujets avancent au même rythme : Un post par semaine et par participant.
Sinon faites-vous plaisir, j'ai hâte de voir ce que vous allez nous trouver!
Bon jeu à vous!
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Meikan Lefou
Meikan Lefou



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MessageSujet: Re: [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert]   [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert] EmptyVen 21 Déc 2018 - 13:33
Un tressaillement m'avait réveillé ce matin là.
Un genre de sursaut qui ne m'avait pas fait sauter au bas de mon perchoir. J'avais froid.
Ravi de ne pas avoir mal au dos, j'avais dit bonjour à la lumière et avais vérifié si je n'avais toujours pas de plumes au dos, ou de sabots de chèvre.

Rien à faire, j'avais toujours un nombre de doigts compris entre dix-huit et vingt et un.
La potion d'hier n'avait eu aucun effet. Malheureux comme chrysalide qui ne s'est pas réveillé papillon, je me barbouillais le visage de ma peinture bleue et noire.

Une couche onctueuse de poudre d'ardoise bleue avec de l'huile prolongeant mes yeux, ainsi qu'une large bande sur mon front et deux traits d'un doigt sur la joue gauche.
Puis je passais la couche de noire sur mes paupières, et une bande sous l’œil droit.

C'était parfait!
Aujourd'hui, c'était le demain d'hier où j'avais rencontré m'dame Hilèère. Une dame très gentille, dont je gardais le souvenir saisissant d'yeux en pierre de rivière. Et d'une balafre des gens forts.

Elle m'avait donné du miam, et je lui en étais très reconnaissant.
Rajustant mon pagne, le fermant par devant avec la cordelette passant dans les orbites du crane de chien, je me sentais fin prêt à aller faire un tour au temple.

Pour la voir, lui demander à manger, ou dire merci aux Trois pour la rencontre passée. Je ne savais pas encore.

En voyage, j'avais oublié où j'allais et pourquoi, préférant courir après d'abord un chien, puis un chat, pour finir sur un arbre à tenter d'attraper un pigeon ramier. Si sa chair était élastique et avare en quantité, ça avait un goût prononcé. Que je n'aimais pas trop, mais manger, c'est manger.

-"C'est la vie! Et il faut être en vie pour aller au Temple!"

Ah oui, c'était ça que je voulais faire, merci Barbabou.

Avec mon pigeon déplumé ;vu que ses plumes étaient maintenant sur ma tête, ou collées à mon corps par une boue me couvrant les épaules; j'arrivais aux abords du temple.

Ce n'était pas comme d'habitude aujourd'hui. Frissonnant quelque peu sous la bise glacée venant de la 'GrandeFlaqueDégueu', le dos rond, je m'approchais pour voir ce qu'il se passait.

On appelait à donner des choses visiblement. Qui serait assez fou pour donner à manger?
C'est bon le manger, il faut le manger plutôt que le donner. Non?

J'en référais au Roi des Oiseaux qui inspectait de près les corbeilles d'offrandes et de guirlandes.
Mais ce genre de basses considérations, il s'en fichait comme d'une guigne! Il cherchait voir si la prêtresse de la veille ne se cachait pas parmi les radis et les poireaux offerts.

Les voies de la rédemption et du salut sont légion, vos actions trouveront une réponse dans la lumière d’Anür.

Je renversais la tête en arrière, levant les yeux vers le ciel gris uni.
Pas de lumière...

Je m'approchais du monsieur Trois d'un pas décidé. J'avançais, dégingandé, penché sur ma gauche, le pigeon serré dans mes doigts.

Je le tendis à bout de bras le tenant par le cou de la main gauche. C'était tout ce que j'avais à manger, mais hier dame Ilèère m'avait donné à manger. C'était normal que je donne à mon tour.
Même si je n'en avais pas tant envie que ça quand même...
Mais les dieux, c'est les dieux. Alors zou! On donne, et on est gentil!

-"M'sieur Trois, Lefou vient donner ça! (Je jetais un œil aux cieux) Par contre, je ne vois pas de lumière... Ça veut dire que je n'aurais pas de réponse?"

Ce caustique constat n'était pas pour m'enchanter. Je ne savais pas du tout quelle réponse je devais attendre, mais je la voulais bien. Peut-être fallait-il donner plus tard? Quand les nuages seraient partis?

En attendant, le pigeon était suspendu devant le nez du prêtre, se balançant à l'envie à chacun de mes mouvements.
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Haral MortenuitBarde
Haral Mortenuit



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MessageSujet: Re: [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert]   [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert] EmptyVen 4 Jan 2019 - 1:16
     Ah comme il est loin le temps de l’insouciance, des folles cavalcades dans les champs de blé nu comme au premier jour. Non. Certaines choses n’ont pas changé, mais les cavalcades sont devenues des chevauchées statiques, entre les murs épais et protecteurs des lupanars de Marbrume. Qui irait aujourd’hui risquer sa vie pour que des herbes folles ne viennent lui chatouiller les roustons? Personne. Et tout barde qui se respecte se doit de rester en vie pour se remémorer ces moments de joie purs et et inégalés.

    C’est presque le vague à l’âme qu’Haral approchait du Temple pour le jour des dons, on disait le plus grand bien des festins qui y étaient servis et son estomac grondant se ferait une joie de vérifier ces racontars. Quelques mois auparavant sa vie avait bien failli prendre un tournant plus court, à peu près de la taille d’une corde, après qu’une beuverie lui ai malencontreusement fait hurler à qui voulait l’entendre sa position vis à vis des Dieux. Ce que les gens pouvaient manquer d’humour, anéantissez la quasi-totalité de l’humanité et voilà que la plèbe se complait en émeutes et en vindicte populaire.

    Si tant est que les Dieux existent, ils étaient responsables de tout ce chaos, et leur offrir à manger ne servirait à rien, pas plus qu’à la piétaille qui mourrait de toutes façons de faim. Mais un comédien ne doit il pas savoir préserver les apparences? Dansons chantons messeigneurs, vous n’y verrez que du feu et je me régalerai de votre labeur!

    C’était vil et abjecte, mais rien n’horripilait plus Haral qu’une foi aveugle et hypocrite, il était donc à la fois fier et impatient de s’amuser aux frais des clercs, avec justesse et parcimonie!

    Mais s’il s’était attendu au spectacle habituel des encapuchonnés au sourire béat et des crève la faim larmoyants à genoux dans la boue, ce qui se déroulait non-loin de lui tenait du miracle! À croire que les Dieux eux-mêmes s’étaient fendus d’un présent en sa faveur! Et quel cadeau!

    On aurait dit un héron, perché sur ses longues pattes squelettiques et dont la démarche cliquetante rappelait celle des squelettes que les marionnettistes agitent lors de spectacles, une véritable échasse sur orteils! Et maquillée au suif, avec de petites plumes plantées ça et là et peut-être même jusque dans les endroits les plus improbables et inappropriés. Celui qui tenait au Clerc un discours décousu semblait sorti tout droit d’un autre âge, un âge merveilleux où la gueuse et le vautour forniquent à loisir et où naissent de magnifiques créatures qui virevoltent et offrent aux bardes des histoires à nulle autre pareil.

    L’oiseau qu’il tenait dans la main semblait mort. Et le prêtre sur le point de le rejoindre dans l’oubli. Bigre! Avait on déjà vu un visage aussi déconfit? Pas de mémoire de barde et Haral s’empressa de graver dans sa mémoire les moindres détails de cette splendide fresque!

    Trop content et excité comme une puce le barde dégaina sa flûte et vint se placer quelques pas derrière son vis à vis avant de jouer une trille aérienne et - volontairement - volatile, en espérant secrètement que son oiseau de compère y reconnaisse là un langage secret et lui réponde de la même manière.

    Ah mais bien le bonjour messire Pioupiou! Quelle joie de rencontrer une si belle âme en ces lieux! Je me permets de vous importuner car votre allure m’a interpellé messire, je dois vous avouer que j’ai toujours eu un faible pour les artistes et que j’ai reconnu en vous un véritable maestro. N’y voyez point là d’insulte noble seigneur, ça non! Sachez que c’est un véritable honneur de rencontrer un être tel que vous et que je m’en ravis!”

    Un coup d’oeil au pigeon qui pendait mollement dans la main du jeune homme - puisque malgré sa tenue relativement unique il n’avait pas l’air d’avoir plus de la vingtaine - lui confirma qu’il était bien mort, pas depuis assez longtemps pour commencer à sentir mais cela ne saurait tarder. Espérait il vraiment que le prêtre accepte l’oiseau en guise de présent? Tout cela était irréel. Et fantastique!

    Je crains que votre ami volatil n’ait connu des jours meilleurs messire, peut-être désire-t-il une petite marinade aux épices? Une farce aux marrons peut-être? Ah j’en ai l’eau à la bouche noble seigneur, quel magnifique don aux Trois que voilà! Je suis sûr que messire l'ecclésiaste ici présent est lui aussi ravi de cet acte de foi, n’est-ce pas messire?”

    Un coup d’oeil espiègle au prêtre et il se demanda s’il n’allait pas trop loin avec ce dernier, le clergé n’avait pas la réputation d’être tendre avec ses détracteurs et l’aura de bienveillance de ce dernier s’effacerait bien vite s’il détectait la moindre trace d’hérésie chez le barde. Mais après tout, il n’avait encore rien prononcé de trop offensant, du moins pour l’instant.

    Mais je manque à tous mes devoirs nobles seigneurs! Permettez-moi de me présenter, je suis Haral Mortenuit, barde et ménestrel de son état, peut-être même hélas le dernier à arpenter ce monde en ruines… Sachez que je prends cet héritage très à coeur messeigneurs, on ne peut pas se permettre de ne pas être le meilleur lorsqu’on est le dernier n’est-ce pas?”

    Se fendant d’une courbette Haral se rapprocha du jeune homme le barde pencha la tête pour murmurer sur le ton de la confidence.

    Entre nous messire, qu’êtes-vous au juste? Je dois avouer avoir vu ma part de pays et de gens aussi extraordinaires que variés, mais vous, vous êtes unique messire! Et en cela vous m’intriguez plus que de raison, aussi me permet-je quelques questions innocentes, vous n’y voyez pas d’inconvénient?”
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Meikan Lefou
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MessageSujet: Re: [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert]   [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert] EmptyVen 4 Jan 2019 - 15:01
Alors c'était extraordinaire!
Je faisais un cadeau aux dieux, et voilà-t-y pas qu'un drôle de bonhomme venait me parler!
Ça c'était du signe des Trois! Ce n'était pas la 'lumière' que j'attendais, mais ça me paraissait correspondre. En quelque sorte.

Le Roi des Oiseaux sauta de son étal, ses pattes s'allongèrent pour qu'il soit au même niveau que le nouveau venu, et lui planta son regard de dindon dans les yeux.

C'était extrêmement drôle et j'eus un sourire.

Meikan Sourire:

Me tournant vers le gars, toute attention détourné de l'homme Trois, je scrutais le gus qui me parlais d'un air aimable et plein de fantaisie. J'ouvrais de grands yeux ravis.
Je sus d’emblée qu'il me plaisait!

Mais par le sot-l'y-laisse de Serus... je ne comprenais rien à ce qu'il jactais!


Visiblement il s'adressait à moi, (ce qui n'est pas commun, déjà) du coup je dû plusieurs fois jeter un œil par-dessus mon épaule pour vérifier que j'étais bien le type qui devait répondre.
Il me posait tout un tas de question, et je m'avançais vers le barde petit à petit. Un pas à chaque fois que je ne comprenais pas un mot. Je fus très vite nez à nez avec le gars aux airs sympas.
J'avais une démarche chaloupée, inégale. Le dos rond, les doigts ramenés vers la poitrine.

Il avait des yeux qui me frappèrent directement! La même couleurs que Dame Ilèère! Je n'en revenais pas! Avait-elle changée de corps pour me regarder? Pour savoir si j'avais apprit de notre rencontre?

Il avait une bonne tête lui. Vu de près, il semblait appréciable avec ses cheveux... oranges?!!
Mais! Mais ça n'existait pas des cheveux comme ça!!

Je me penchais sur la pointe des pieds pour observer le phénomène de plus près. Le pigeon ne m'était plus d'une grande utilité et fasciné par ce gars là, je jetais la nourriture par-dessus mon épaule en direction du prêtre. Au jugé.

-"Attends, attends monsieur, je comprends rien! Tu es Aral Mortenui! D'accord d'accord! Mais qui me prouve que tu n'es pas plutôt dame Ilèère? Hein? Moi je suis Meikan! Ou les gens disent plus souvent le fou. Ça c'est moi! Je veux regarder ta fourrure. (Je sortais de ma bourse sous mon pagne mon couteau rudimentaire de chasse) Je pourrais garder un bout de ta fourrure de tête pour regarder ça de plus près?"

Je voulais lui couper une mèche de cheveux. Ensuite viendrait le temps des cadeaux, et de décryptage de ce qu'il me disait. Ça m'intéressait en fait. Beaucoup beaucoup. Mais, le feu sur les cheveux, c'est une priorité!

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Pénélope MercuroPrêtresse
Pénélope Mercuro



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MessageSujet: Re: [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert]   [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert] EmptyDim 6 Jan 2019 - 1:56
Quelle merveilleuse journée ! Le jour des dons était l’un des préférés de la Prêtresse ! Parfois les contemporains de Pénélope étaient pathétiques à voir, parfois les exactions des coupe-jarrets de Marbrume la dégoutaient au plus profond d’elle-même. En cette journée bercée par la bonté de tous, les coups de gueules de la demoiselle enthousiaste ne comptaient plus ! Anür touchait de sa main les plus démunis et invitait les plus chanceux à partager ; que cette perspective motivait la bourgeoise à donner le meilleur d’elle-même pour que toute cette générosité ne soit pas vaine.

Droitement postée devant la statue de la sirène et vêtue de sa tenue bleue de prêtresse, Pénélope souriait devant et au passage des généreux donateurs. Que cela réchauffait son cœur, une puissante envie de bondir de joie la pénétrait au plus fort, au point qu’elle se contenait dans ses gestes et ses paroles, dans l’idée de limiter et canaliser toute son énergie. Tous ceux qui déposaient une offrande aux pieds de la déesse recevaient la bénédiction de Pénélope, cette dernière passait ses mains humidifiées par l’eau salée sur le visage des gens, puis elle récitait quelques mots pour leur souhaiter une année remplie de bonheur.

Son visage se refermait en apercevant le Haut-prêtre être ainsi assailli par un vulgaire vagabond. Certes, donnait-il un pigeon, mais pourquoi forçait-il ainsi la main de Richevoie ? Hautement offusquée et ébranlée par un tel comportement, Pénélope quittait son poste pour intervenir. Fronçant les sourcils, ses mains sur ses hanches et ses yeux noisette pénétrant le vif du problème, cette dernière affirmait avec cet élan de contrariété dans la voix.

« Pourriez-vous simplement déposer ce pigeon devant l’autel et repartir s’il vous plait ? Il me semble que vous importunez sa grandeur ! »

Ignorée ! Ignorée ! Ignorée ! Pénélope n’en revenait pas d’avoir été ainsi ignorée par l’homme oiseau. Furieuse, elle s’apprêtait à gronder le second énergumène qui récitait un texte aussi moche que son gros pif en plein milieu du visage ! Et voilà qu’il lançait le pigeon sur sa grandeur ! Non seulement Pénélope était outrée par un tel comportement, mais voilà que le gueux en rajoutait encore et encore ! La prêtresse levait la tête vers la volaille et faisait quelques pas à droite à gauche pour rattraper l’oiseau mort et le poser devant l’autel. Elle s’enquérait directement de l’état de Richevoie.

« Vous allez bien messire ? Pardonnez ces impudents ! Je m’en occupe tout de suite ! »

La femme soufflait fortement à l’intérieur de ses deux mains, pour essayer de reprendre son calme : cela ne fonctionnait absolument pas. Courroucée en ce début de journée, elle ouvrait grand la bouche en regardant les deux hommes fricotter ensemble, puis elle plaçait son poing droit devant l’ouverture buccale, abasourdie.

« Oh Anür, puissiez-vous les pardonner ! »

Proclamait-elle en agitant nouvellement ses mains et en tournant son regard vers les cieux. Ensuite, Pénélope marchait très vivement vers les deux, les interrompant.

« Personne ne va couper les cheveux de personne ! Ici est un lieu sacré et c’est une journée de convivialité qui se veut être un remède à la pauvreté ! Si vous êtes là pour... »

Pénélope avait les larmes aux yeux et se redonner de fondre.

« Pour saccager tout cela... Partez ! »

A l'instant où elle prononçait ces mots, la voix de la douce prêtresse montait fortement dans les aigus.
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MessageSujet: Re: [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert]   [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert] EmptyDim 6 Jan 2019 - 14:17
Bathilde sortait rarement de sa forge, mais le jour des dons était une occasion qu'elle ne ratait jamais. Depuis qu'elle était arrivée à Marbrume elle s'y était rendu à chaque fois. C'était un point de repère. Mais aussi une des choses qui lui permettait de moins culpabiliser... Elle avait été lâche et espérait pouvoir un peu réparer ses erreurs. Même si elle savait que c'était impossible.

Bathilde était encore en partie habillé par sa tenue de travail, n'ayant juste laissé de côté son tablier. La forgeron avait pris un petit quelque chose à manger. Ce n'était pas le grand luxe mais elle espérait que si tout le monde participait, que cela serait vraiment utile.

Le temple était l'endroit qu'elle préférait dans la ville. C'était un de ces lieux qui lui faisait croire qu'il y avait de l'espoir. Bathilde aimait prier les Dieux, en particulier Anür. Elle les protégerai des terribles monstres rodant à l'extérieur... Sans vraiment y penser, la forgeron avait serré sa main droite, protégeant instinctivement son doigt manquant.

A l'arrivée, elle remarqua très rapidement le drôle d'individu qui venait de prendre à parti le grand prêtre. Bathilde fut choquée par la situation. La religion et les personnes la représentant étaient des choses sacrés. On ne pouvait pas agir de la sorte avec le Grand Prêtre !

Un autre homme finit par s'approcher. Bathilde pensa tout d'abord qu'il venait pour intervenir, mais ce ne fut pas le cas. Rapidement les deux hommes commencèrent à discuter... Sans laisser le grand prêter tranquille. La forgeron soupira, exaspérée par la situation mais pas prête à intervenir pour le moment. Elle détourna son intention de la scénette pour donner ce qu'elle avait ramené. L'homme avec le bleu sur le visage ne lui inspirait vraiment pas confiance.

Bathilde finit par entendre une voix montant dans la aiguës. Elle se retourna et vit la suite de l'action. Le ton avait vraisemblablement monté puisqu'un couteau était dégainé. Une pretresse avait les larmes aux yeux. La forgeron jeta un bref regard sur les alentours : quelqu'un allait bien se décider à intervenir ? Devant l'absence de réaction, Bathilde décida de s'avancer. Elle ne savait pas vraiment se battre mais sa carrure suffisait généralement à calmer les esprits.

La forgeron se positionna derrière la pretresse, en appuis. Bathilde n'était pas très courageuse, mais elle ne pensait pas qu'il y ait de réel danger. Il faudrait être fou pour déclencher une bagarre ici ! En se concentrant sur l'homme au couteau, elle reconsidéra la situation. Il avait l'air d'être fou...

Bathilde ajouta d'une voix grave et décidée :

-Elle a été clair. Partez.
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MessageSujet: Re: [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert]   [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert] EmptyDim 6 Jan 2019 - 16:12
     Ce type était extraordinaire, un véritable phénomène doublé d’un artiste qui s’ignorait! L’occasion était trop belle pour ne pas en profiter, et plus rien de ce qui se passait autour d’eux ne comptait vraiment, Haral avait trouvé son ticket d’or, un spécimen qu’il ne pouvait pas se permettre de laisser filer. Ou s’envoler. Quelque chose lui disait que ce jeune homme était capable de prouesses hors du commun et il n’aurait pas été surpris de le voir s’enfuir à tire-d’aile en poussant des croassements moqueurs.

    Quelle journée mes aïeux, quelle journée!

    Je ne suis que moi-même noble seigneur, Haral Mortenuit, unique et inimitable! Je ne suis pas dame…”

    Tout d’un coup une lame des plus imposante sortit d’on ne sais où pour se ruer sur son auguste tignasse, lui qui mettait un temps fou à s’apprêter et tentait de conserver en tous temps une allure irréprochable observa la lame avec un regard horrifié fendre sa toison. Il s’attendait presque à ce que cela soit douloureux, et aurait probablement hurlé si cela avait été le cas. Il regarda avec un air désabusé la mèche qui - encore présente sur son crâne il y a quelques instants - reposait dans la main de l’homme oiseau. Ce dernier n’en manquait pas une miette et l’observait sous toutes les coutures comme s’il s’agissait d’un trophée des plus rares.

    Par les Saints-Rognons messire! De quoi vais-je avoir l’air désormais?! Bigre! Mon barbier va m’extorquer d’au moins un écu pour réparer tout ça! Et par pitié messire rangez donc cette arme avant que nous ne finissions tous deux au bout d’une corde, c’est que contrairement à vous Ô noble volatile je crains bien de ne pas être en mesure de m’enfuir par les airs. Du moins pourrais-je essayer, mais je crains que le résultat ne soit que peu satisfaisant, voir totalement catastrophique!”

    Combien étaient ils derrière ce visage peinturluré? Le barde se demandait sérieusement où commençait l’acte et où s’arrêtait la folie. Peut-être était il totalement azimuté, et de la meilleure des manières. Ou bien il s’agissait là d’un bien meilleur acteur que lui, avait il trouvé son maître? L’ultime comédien qui le mènerait jusqu’aux sommets de la gloire?

    Messire l’oisel, me permettrez-vous que vous subtiliser une de ces magnifiques plumes qui ornent votre personne? Appelez cela un échange de bon procédés, après tout vous possédez bien une partie de mon être! J’espère que vous ne tenterez pas quelque vile sorcellerie avec celle-ci messire? Cela ne me conviendrait guère!”

    Ne pouvait on pas apprécier pleinement la rencontre fortuite de deux âmes aussi grandioses l’une que l’autre sans que les rabat-joie, les rats de conformité les tyrans de la bienséance ne viennent s’en mêler? Sans doute était ils jaloux et amers au vu de leur existence fade et incolore. C’était la seule explication possible.

    Un grand cri avait retenti alors même que le pigeon venait s’écraser mollement aux pieds du Diacre - et non sur lui, c'eût été une grave offense - et qu’une prêtresse furibarde s'avançait avec des yeux qui semblaient prêts à lancer des flammes. Le pouvaient ils? L’on prêtait aux divinités des pouvoirs incroyables, se pouvait il que certains de leurs représentants soient capables de châtier leurs ouailles en leur nom? Quelque chose lui dit que si cela avait été possible, Marbrume aurait été noyée sous un déluge de feu tant l’ire de la jeune femme était flagrante.

    Haral donna un petit coup de coude à son compère et murmura de manière à ce que lui seul puisse entendre.

    Diantre messire! Ce que cette pie jacasse fort, et aigu par-dessus le marché! Je crains que mes oreilles ne puissent survivre à pareil tintamarre, laissez moi prendre les choses en main noble seigneur, avant que les Dieux ne nous foudroient.”

    Et voilà qu’une deuxième harpie se mêlait aux festivités, cette dernière semblait bien plus menaçante que l’autre et pourtant c’était bien la prêtresse qui représentait la plus grande menace pour eux. Sur un seul de ses mots ils pouvaient être accusés d’hérésie. Et on se remettait rarement de ce genre d’accusations, pas plus qu’ils ne s’embarasseraient d’un quelconque procès, ils seraient torturés jour et nuit pendant des semaines, on leur ferait confesser jusqu’à la création de la fange elle-même avant de les jeter au bûcher en se félicitant d’avoir ainsi éliminé deux ennemis du Royaume et des Dieux.

    Haral leva les mains en guise d’apaisement, paumes visibles et s’avança d’un pas.

    Allons-donc gentes dames, cette journée n’est-elle pas réservée aux Dons et aux Trois? Mais par les Saints-Rognons c’est bien ce que ce jeune homme est venu faire! À sa manière j’en conviens, mais vous conviendrez vous-même qu’il est quelque peu… particulier! Nous sommes venus honorer Anür ma mie et nous réchauffer sous sa lumière, mais si notre présence est un fardeau que vous ne pouvez tolérer nous déposerons nos dons et nous en irons, avec regrets sachez-le car nous ne vivons que pour servir, mais nous nous en irons, en paix avec nous-même et avec les Trois.”

    Le tout était d’éviter à la fois la potence et de pouvoir s’amuser avec son nouveau compagnon, s’il parvenait à faire tout cela et apaiser la prêtresse, eh bien il s’agirait là d’un coup de maître. Ce jour des dons n’en finissait pas de tenir ses promesses, et ne faisait pourtant que commencer!
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Meikan Lefou
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MessageSujet: Re: [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert]   [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert] EmptyDim 6 Jan 2019 - 18:17
Le type aux yeux de dame Ilèère m'avait laissé lui prendre un peu de fourrure. je contemplais le tout avec avidité quand une voix aiguë me fit sursauter en un triple tour sur moi-même.

Qu'Haral me prenne une plume était certes accordé. Je ne l'aurais pas cédée à n'importe qui, mais lui, ce n'était pas n'importe qui! En revanche, il faudrait que je lui explique que ce n'était pas moi l'oiseau, mais Pipou, le dindon Roi des Oiseaux.

Par contre mon attention se balança vers le deux dames qui s'en venaient. Elles n'avaient pas l'air contentes, et je ne savais pas du tout pourquoi! Meikan n'avait rien fait, ça non!

La prêtresse, et pas l'autre avait le visage tout aussi peinturluré que moi... Tient donc?
Une autre femme qui cherchais à se protéger de Sieugri?

L'autre gai bonhomme me bourrina les cotes du coude avant de me chuchoter quelque chose.
je ne compris rien, sinon qu'il prenait la prêtresse pour un oiseau...
Je rangeais mon couteau en me frottant le crane de ma main libre. Soit cet homme aux cheveux rouges avait une très mauvaise vue, soit il savait voir la vérité sur la condition des hommes.

Il me tardait de lui demander s'il voyait en moi une chèvre!!

Mais les deux femmes étaient sur nous, l'air austère, et lui, il faisait des gestes au ciel. Il avait parlé de foudroiement des dieux juste avant. Connaissait-il une formule pour empêcher la colère des dieux? Et donc de la prêtresse et de... l'autre femme? Homme, vu la carrure? Je ne savais plus...

Mh... Je décidais que le plus sâge était de singer les gestes et de répéter la formule d'Haral pour me prémunir aussi contre toute colère. Divine, ou non.

Je rajustais mes plumes, et observait le monsieur animé. Il avait levé les mains, paumes vers les dames. Je fis de même, dans son dos. Puis il avança d'un pas. J'avançais d'un pas.

Allons-donc gentes dames, cette journée n’est-elle pas réservée aux Dons et aux Trois? Mais par les Saints-Rognons c’est bien ce que ce jeune homme est venu faire! À sa manière j’en conviens, mais vous conviendrez vous-même qu’il est quelque peu… particulier! Nous sommes venus honorer Anür ma mie et nous réchauffer sous sa lumière, mais si notre présence est un fardeau que vous ne pouvez tolérer nous déposerons nos dons et nous en irons, avec regrets sachez-le car nous ne vivons que pour servir, mais nous nous en irons, en paix avec nous-même et avec les Trois.”

Et moi de coasser en écho...

-"Allons-donc gentes d'armes, cette journée n'est-elle pas préservée aux thons, et baudroies? Mais par les seins grognons, c'est que cette jeune pomme est venue plaire! Ah sa crinière, j'en veux bien, mais vous comprendrez vous-même qu'il peut... participer! Nous sommes menus, honorez Anür, mamie, et nous resterons fourmilière. Mais si notre décence est un bateau que vous ne pouvez molester, nous dérogerons nos ponts et nous en rirons avec Regré (qui était-ce?). Sachez le, car nos pilons, que nous pétrirent, et nounou enivrons, en pet, avec nous-même et avec les Trois."

Qui était Regré? Aux dernières nouvelles, il n'y avait qu'Haral et moi au départ. Et puis...

C'était quoi tout se charabia?

Et pourquoi le type pensait que je pouvais voler?! J'aurais adoré ceci dit mais...
Avait-il vu en moi un serviteur de Pipou? Pouvais-je voler à la rescousse de cette homme?

Promis, si ça dégénérait encore, je l'attraperais et je nous envolerais loin de la colère des femmes. Peut-être étaient-elles en colère parce que leur mari ne leur avait-il pas fait une bonne souplette? Comme hier soir avec dame Ilèère.

Je passais devant Haral le Rigolo (parce qu'il était Rigolo), et voulais le protéger de mon corps.
Si la prêtresse voulait se protéger de Sieugri, c'est qu'il y avait un moyen de s'entendre.

-"Ne lui faites pas de mal, dame Trois et... toi. (je suivais des yeux Barbabou qui se rapprochait pour voir ce qu'il se passait, et le Roi des Oiseaux qui faisait des plumes d'honneur dans le dos des passants) Vous êtes en colère à cause de vos maris qui ne font pas le dîner. C'est vrai, c'est triste, mais nous ne sommes pas vos maris, il ne faut pas nous punir à leur place. Si vous voulez je peux appeler Téodrène Monmari. C'est le mari d'Ilèère. Il n'habite pas loin, et il sait faire la soussoupe, et le pain. (En me tournant vers la prêtresse) N'ai pas peur prêtresse, Sieugri ne peut sortir nous manger que quand il fait noir."

J'espérais calmer la situation ainsi...
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Pénélope MercuroPrêtresse
Pénélope Mercuro



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MessageSujet: Re: [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert]   [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert] EmptyMer 9 Jan 2019 - 22:58
Par tous les Dieux, que la situation devenait désastreuse aux yeux de Pénélope. La femme était courroucée par le comportement des deux étranges messieurs, l’un lyrique et orateur, l’autre aux prises avec sa folie, tous deux formaient un duo pour le moins original. En d’autres occasions, et sans cet affront fait au Grand-Prêtre, la prêtresse aurait pu être amusée par de tels personnages, mais ce n’était ni le lieu ni le moment pour pratiquer la pitrerie ! Le temps s’écoulait et Pénélope devenait de plus en plus nerveuse, apercevant au coin de l’œil que de généreux donateurs ne pouvaient recevoir sa bénédiction à cause de cette prise de bec.

La demoiselle pieuse entendait et écoutait les paroles mielleuses qui coulaient avec une parfaite maîtrise des lèvres du barde. Elle jugeait que son art du verbe n’était pas celui d’un vulgaire gueux, mais d’un homme de goût et de culture. Aussi, faisait-il appel à la diplomatie et au bon jugement de la prêtresse, il en allait maintenant de sa bonne ou mauvaise foi, d’accepter ou de refuser le compromis. Calmée et disposée à laisser passer les deux hommes, elle leur adressa un bref sourire qui se réprima très vite en une moue et un froncement de sourcil éloquent. Quelque chose venait de de déplaire grandement à la prêtresse.

Les paroles du fou ne venaient pas d’atterrir aux oreilles d’une sourde. Lui en tenir réellement rigueur ? Il n’en était guère question, car jamais elle n’empêcherait quiconque de donner pour sauvegarder son estime d’elle-même, à ses yeux et dans son cœur, l’altruisme était une conviction plus forte que la vanité. Donc, elle ne comptait pas les empêcher de passer, mais exigerait au moins des excuses formulées en bonne et due forme. Ce manque de tact et cette impolitesse de la part du peinturluré était assez indigeste. Il n’était pas envisageable de se laisser ainsi marcher sur les pieds et s’ils continuaient davantage, elle ne retiendrait plus sa main qui irait se fichée en plein sur leur visage.

« Si vous me promettez de ne gêner et d’ennuyer personne, je n’appellerai pas la milice et je vous laisserai passer et atteindre la statue, ajoutez à cela des efforts et je ne vous demanderai plus de quitter les lieux, sinon quoi, dernier avertissement, j’appellerai la milice ! »

La femme posait ses mains sur ses hanches et s’avançait vers les deux hommes, avant de faire glisser son index sur le torse du fou et puis sur le torse du lyrique. Malgré sa petite taille, elle était teigneuse et soutenait le regard des hommes.

« Ai-je bien été suffisamment claire !? En plus de cela... »


Elle se tournait vers le barde et le détailla, secondement elle dirigeait son regard enflammé vers l’oiseau humain, et termina sa phrase.

« J’exige des excuses pour ce qu’il a dit ! »

En pointant du doigt l’homme dénué de toute logique et de santé d’esprit. Elle ne le méprisait pas, elle ne le jugeait pas spécialement, mais elle voulait un minimum de respect. Il fallait qu’ils comprennent qu’ils ne pouvaient pas agir comme ils le veulent et qu’ils ne sont pas en forêt ! En ville, on doit se comporter de façon tenue et civilisée, c'était ainsi que tout ne partait pas en bordel.
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MessageSujet: Re: [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert]   [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert] EmptyLun 14 Jan 2019 - 20:50
A première vu rien beaucoup de chose différenciaient les deux hommes... Mais aux final les deux étaient aussi pipelettes l'un que l'autre. La pretresse avait été pourtant clair. Ils pouvaient bien partir avant de discuter ailleurs ! Le premier, celui qui avait volé une mèche de cheveux, avait l'air d'être un peu dérangé. Ce qu'il racontait n'avait pas vraiment de sens, mais il ne semblait pas si dangereux. Son collègue non plus. Mais la situation, celle de venir faire du grabuge dans un tel moment, mettait Bathilde en colère. Même si ce sentiment n'avait rien à voir avec celui de la pretresse. Cette dernière leur exigeait des excuses.

Dans un autre contexte, peut-être que tout cela aurait fait sourire Bathilde ou même rire. Les deux larons s'étaient bien trouvé. Piaillant, passant bien plus de temps à se justifier qu'à agir. En général, e n'était pas des gens méchants, mais ce n'était pas grâce à eux que les choses pouvaient évoluées. Bathilde avait beaucoup de mal avec ce genre de personne, préférant les paroles aux actes. Mais le monde était ainsi fait.

La pretresse manquait peut-être d'un peu de fermeté. Ils pourraient s'excuser ailleurs. L'objectif était surtout qu'ils laissent le grand prêtre tranquille. Mais quelques paroles faisaient trainer les choses. Malgré tout, elle savait se défendre et avait beaucoup d'énergie.

Bathilde avait failli attraper les deux hommes par le bras pour les amener plus loin, mais c'était désormais trop tard. La forgeron ne souhaitait pas saper l'autorité de la pretresse, même pour éloigner les deux lurons. Bathilde ne commenta pas plus, mais garda son regard braqué sur les perturbateurs. La pretresse avait exigé quelque chose, à voir s'ils auraient l'humilité et intelligence de s'excuser... Ce que la forgeron espérait. Il y avait bien assez de drames, en rajouter un venant d'une situation aussi ridicule serait grotesque.

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Haral MortenuitBarde
Haral Mortenuit



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MessageSujet: Re: [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert]   [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert] EmptyMer 16 Jan 2019 - 21:40
     Avant toute chose, jouer la sécurité. On n’est jamais plus à l’aise qu’avec un plan de secours et un artiste digne de ce nom se doit de garder une longueur d’avance, quoi qu’il advienne. Le barde se pencha vers son compère et murmura doucement, sur le ton de la confidence.

    Messire. Si jamais toute cette aventure devait partir à vau-l’eau, fuyez à tire d’aile et retrouvez moi devant “La bouche des goûts” Il s’agit d’un établissement de prestige à Bourg-Levant, vous ne pourrez pas le manquer noble seigneur, sa façade est pour le moins équivoque et je ne doute pas que vous saurez trouver votre chemin.”

    Car ce qui se jouait céans tenait autant du miracle que de la performance artistique, un véritable pantomime tellement innocent que le barde ne put que siffler d’admiration. D’aucuns se seraient exclamés: “Foutre merde! Ce gosse à un sacré talent.” Mais pas Haral, car le barde est cultivé et ne s’exprime pas comme la gueusaille qu’il méprise, bien au contraire.

    Mais il était bouche-bée, muet d’admiration devant ce qui devait passer aux yeux de la prêtresse harpie pour la plus abjecte des provocations. Il eut un instant l’envie que quelqu’un - qui que ce soit - se mette à déblatérer les pires horreurs afin de choquer encore un peu plus cette jeune femme qui n’en finissait pas de rougir et de gonfler de colère.

    Il fallait jouer l'apaisement, sans quoi une cellule froide et humide serait le cadet de leurs soucis.

    Mais ma mie vous voyez-bien que ce brave homme est béni des Trois, béni d’innocence j’entends. Ses paroles sont pures et aucune vilenie n’y est entendue je vous l’assure très chère! Il s’exprime à la manière des prophètes et des visionnaires voilà tout, il serait inconcevable qu’il soit châtié sous la lumière des Trois en ce jour de grâce ma mie, cela me semble tout bonnement impossible!”

    Se tournant vers son - futur - compagnon de cellule Haral enchaîna les mimes exagérés et totalement vides de sens, mais cela faisait écho à la gestuelle de l’homme et lui permettait d’établir un contact à sa manière, en plus de se moquer gratuitement de cette prêtresse qui parlait décidément beaucoup trop.

    Noble seigneur! Expliquez donc à cette noble élue des Dieux.” Gastéropode tétue. “Que vous n’aviez nullement l’intention d’offenser qui que ce soit.” Corneille déplumée. “Et que tout ceci est un affreux malentendu, n’est-ce pas messire?” Grenouille grincheuse.

    Il s’amusait follement et avait murmuré de petits commentaires entre chaque phrase, si bas qu’eux seuls pouvaient les entendre. Après tout qu’y avait-il de plus amusant que de se jouer des puissants? Et pas n'importe quel puissants! Des élus oints et sanctifiés!

    S’il survivait à cela, ça serait sans doute la plus incroyable des histoires qu’il aurait à raconter, sans aucun doute.
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Meikan Lefou
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MessageSujet: Re: [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert]   [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert] EmptyJeu 17 Jan 2019 - 1:30
La situation dérapait dangereusement et je ne comprenais plus rien du tout par-dessus le marché!!
Je me grattais le nez, les yeux roulants dans leurs orbite! C'était impossible de tout suivre en même temps!

Il y avait les mots que je ne connaissais pas : c'était quoi une excuse?!
Les mots que je ne comprenais pas : veau l'eau? Un bœuf immergé? Un bâtiment de presse-tige?!
Je n'avais jamais vu ça en ville moi !!

La femme Trois paraissait hors d'elle et je n'y comprenais plus rien du tout! Et l'autre homme-femme qui la secondait n'avait franchement l'air commode! C'était d'autant plus étrange que les prêtres n'étaient jamais en colère. En tout cas je n'en avais jamais vu qui parlait aussi aiguë.
Malin comme je l'étais, je devenais néanmoins que l'homme-femme était là pour protéger la femme de Sieugri. Je doutais fort que les muscles puissent stopper la puissance de ses ténèbres, mais c'était toujours une façon de se protéger.

Puis l'homme sympathique au parlé ampoulé se tourna vers moi en me faisant de grands signes.
Il avait tenté de calmer la représentante des dieux, et maintenant il m'entretenait un charabia que seule ma forme de chèvre pourrait percer à jour! Mais je n'étais pas encore chèvre !!

Heureusement, je connaissais la langue de ses signes! D'ailleurs je me demandais où il avait bien pus l'apprendre lui. Moi, j'avais révisé ça avec le porc, Jean-Claude Leboiteux. C'était un cochon tacheté qui me faisait groin-groin et à qui il manquait une patte !

Je plissais les yeux en me penchant vers l'avant, concentré. Une main me grattais les cheveux. L'autre lissait le pagne, une troisième de Barbabou me frottait le menton.

Alors, les signes d'Haral disaient...

Dire... femme... Trois... Gentil... Pas... Compris...

Je posais un genou au sol. Je pensais. Et dans la pose du penseur, avec un poing sur le front, je remettais son expression signalistique en ordre dans mon crâne.

Une fois que j'eus tout visualisé et que je savais le message qu'il m'avait transmis, et donc qu'il fallait que je diffuse, je me relevais, et je tournais autour de la femme prêtre et de sa comparse.
J'étais sceptique. Les mains dans le dos, j'inspectais veillant au grain. chaque détail comptait.

-"Ce monsieur (je montrais Haral du doigt), mon ami Haral, me dit de vous dire dame Trois que je suis gentil. On ne se comprend pas, mais c'est pas grave, pas vrai? Aujourd'hui on donne pour les Trois. Et d'ailleurs, Meikan Lefou à donné le pigeon. C'est une belle offre! Oui! Parce qu'en plus, c'était mon seul diner d'aujourd'hui! Oui (acquiescements exagérés de la tête).
Après Haral ne l'a pas dit, mais Meikan le dit... Votre homme-femme de main ne peut vous protéger de Sieugri..."

En parlant de main... Attend voir...
Meikan réaction:

Je sursautais alors. En retombant, mon talon de peton failli écraser les doigts d'orteils amicaux du barde! Donc je levais le pied, ce qui ne me permit pas de retrouver mon équilibre à la fin de ma chute. Je me cassais la gueule en arrière et roulait boulait sur moi-même pour me redresser, bien planqué derrière les épaules protectrices d'Haral. De là, je pointais d'un doigt tremblant accusateur et effrayé la main de la femme baraquée.

-"L'HOMME-FEMME N'A PAS DE DOIGT !!!"

J'étais sûr qu'elle avait fait de son doigt une offrande aux dieux. Ce qui témoignait d'un humour franchement bizarre! On ne m'y prendrait pas! Il-elle se fichait le doigt dans l’œil! J'étais à deux doigt te percer ce mystère...
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MessageSujet: Re: [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert]   [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert] EmptyMar 22 Jan 2019 - 18:31
Par tout ce qui est sacré en ce monde...

Covalt attendait tranquillement son tour pour aller déposer un petit panier assemblé avec soin. Réminiscence d'un passé maintenant lointain, d'habitudes pieuses et respectueuses. Le culte des Trois, ça faisait partie des choses qui le liaient au souvenir de son ancienne vie, avant la Fange. Alors, même s'il n'était pas un zélote, il s'appliquait.

Il avait empaqueté du pain, des herbes communes et avait même pioché dans ses petites économies pour investir dans du fromage paysan. Voilà qui devrait aider chaudement à la constitution du repas dédié aux plus démunis. S'achetait-il bonne conscience ? Il donnait pourtant souvent aux mendiants qu'il croisait dans sa rue. Mais c'était en échange d'un mot, d'une information, d'un renseignement de temps en temps. Cette fois, il n'avait rien à y gagner.

Il avait haussé les épaules et s'était empêché de se triturer plus longtemps l'esprit. Un don restait un don et il serait bien accueilli par les Trois. Il n'avait pas de mission ni de contrat à remplir aujourd'hui. A bien y réfléchir, il aurait pu avancer sur l'entraînement de Tanag à pister des odeurs, mais le chien se débrouillait de mieux en mieux maintenant qu'il parvenait - la plupart du temps - à canaliser sa curiosité instinctive.

Il avait rejoint la foule qui s'amassait devant la grande statue, à l'entrée du temple. Des nuances de gris et de blanc découpaient le paysage neigeux. Covalt s'était couvert d'un chaud manteau, acheté l'an dernier. Il expira un petit nuage de vapeur quand l'agitation de Tanag le fit sortir de ses songes. Quelque chose se passait quelques mètres devant.

Tout avait commencé avec un pigeon.

Comme une boule de neige qui dévale une pente et grossit, la situation avait empiré. Un jeune homme en tenue courte et au visage barbouillé de peinture. Covalt l'avait d'abord pris pour un de ces guerriers de l'extérieur dont les rumeurs sur l'aspect sauvage allaient bon train. Mais plus la discussion allait et plus il semblait évident qu'il s'agissait d'un fou.

Un fou qu'utilisait avec délice un trouvère à la langue bien pendue. De cascades verbales en pirouettes – bien réelles, elles – le duo avait réussit à s'attirer la colère d'une prêtresse et de ce qui semblait être un forgeron, de loin, à en juger la carrure et l'habit. Il plissa les yeux. Non, c'était une femme, très généreusement chargée de muscles par les Trois.

La file était bloquée. D'autres prêtres accordaient leur bénédiction aux donateurs, comme la prêtresse énervée qui, quelques minutes plus tôt, apposait ses mains trempées dans l'eau salée sur les bienfaiteurs du jour. Mais pour ceux qui s'étaient rassemblés devant le haut-prêtre, la situation semblait enlisée.

Un frisson remonta son échine. Allez, plus vite fait, plus vite rentré à l'auberge au coin du feu. Pourtant, en suivant la scène, il n'avait pu retenir un franc sourire. Et les dieux savaient que les occasions de s'amuser dans cette ville n'étaient pas légion, du moins pour les gens comme lui. Et puis, se tenir au courant des scènes, de l'actualité, des scandales, ça n'était jamais mauvais pour sa profession. Peut-être même que se manifester pourrait aider à le faire connaître un peu.

Pas maintenant. Il allait attendre l'occasion, le moment. S'il y avait besoin de lui, il le verrait et agirait. Pour l'instant, autant observer et rire comme quelques uns de ces passants qui, comme lui, écoutaient les dires insensés du jeune peinturé. Oui, c'est ça, être méticuleux et opportuniste, il allait-...

Tanag en avait décidé autrement et s'était avancé, adorable idiot, pour aller fureter vers l'homme-oiseau-chèvre, tout à fait curieux du florilège de formes, odeurs et sons inconnus dont il était la source. A peine Covalt avait-il eu le temps de réagir que le jeune berger blanc de quarante bon kilos reniflait aux pieds du duo comique.

Et merde...
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MessageSujet: Re: [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert]   [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert] EmptySam 26 Jan 2019 - 10:06
(Ça ne bouge pas, je relance)

-"Bougre de caca!"

Je sursautais assez fort pour avoir les pieds à la hauteur du torse d'Haral, les bras au ciel.

J'avais une peur bleue des chiens depuis qu'ils me couraient après pour me mordre le c*l.
Et celui-là ne faisait pas exception. Je parlais à la prêtresse quand un truc me renifla et léchouilla le peton de gauche.

Face à l'animal qui pencha la tête sur le côté curieux, partais en courant me planquer derrière l'homme-femme. Il était fort! Il pourrait protéger Meikan! Puis je me rappelais qu'il lui manquait un doigt! Cela constituait un sacré désavantage ! Il ne réussirait pas à protéger Meikan!

Et....
Explications supplémentaires.:


Dernière édition par Meikan Lefou le Dim 27 Jan 2019 - 2:30, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert]   [Défi de classe] Au temps des offrandes [Ouvert] EmptySam 26 Jan 2019 - 21:21
(Je pensais qu'il fallait suivre l'ordre de poste, du coup je n'osais pas poster :x)

Bathilde n'appréciait pas du tout les deux hommes. Le pire étant surement celui aux cheveux roux. Il ne cessait de jacasser. Il parlait trop et ne s'exprimait pas clairement. Il n'était pas clair. Ce n'était pas des excuses sincères et direct. Tout ce qu'il aurait dû faire c'était s'excuser et partir, pas parler et faire des gestes étranges.

Mais ce fut la réaction du deuxième homme qui désarçonna réellement Bathilde. Il y avait beaucoup de personnes qu'elle ne comprenait pas à Marbrume. Pour la forgeron les choses devaient rester simple et direct. Il n'y avait pas besoin de partir dans de longues explications ou de faire tout un stratagème. il suffisait d'être honnête et sincère. Ce qui amenait souvent Bathilde à ne pas comprendre les comportements es autres. Mais là, l'homme qui se tenait devant elle était d'un tout autre univers. C'était à se demander comment cet individu était encore en vie. Avec tout ce qu'il venait de faire, il pourrait largement aller pourrir en prison... Mais pour Bathilde, cet individu agissait par folie et pas bêtise, mais par méchanceté.

Quand l'homme hurla et la montra du doigt, Bathilde se tétanisa. La forgeron n'aimait pas être le centre de l'attention. Ils étaient dans le temple de la Trinité, un jour particulier en plus ! Ce n'était pas normal. Pas du tout. Elle ramena sa main contre elle, par réflexe et par gène. Elle était rouge, elle soupira avant de grimacer. La forgeron ne savait plus quoi faire. Elle aurait voulu agir mais ne voulait pas non plus froisser la pretresse. Elle avala sa salive et esquissa un geste quand l'homme hurla de nouveau.

Un chien venait d'entrer en scène, provoquant la fuite de l'étrange individu... Qui trouva refuge derrière la prêtresse.

Pendant un instant, Bathilde se demanda si cela était bien réel. Le niveau de ridicule et d'étrangeté avait atteint un niveau exceptionnel. Cette fois, s'en était trop. Tempi pour la pretresse ! Le calme du temple devait être respecté. Ce n'était pas la foire aux bestiaux !

Sortant de son immobilisme, Bathilde attrapa le fou par le bras. La forgeron essayait de garder un visage dure mais intérieurement elle était terrifiée. Son coeur battait à cent à l'heure. Elle n'était pas faîte pour les premiers rôles et ce n'était pas non plus à elle d'agir. Mais il fallait bien que quelqu'un fasse quelque chose !

Bathilde avait mis de la force dans sa prise. Il n'avait pas intérêt d'essayer de s'enfuir, sinon... Elle ne savait pas réellement, mais là, il fallait que le cirque s'arrête ! Elle l'attrapa par le col par sa deuxième main, le secouant plus violemment qu'elle ne l'aurait voulu.

La forgeron tenait le fou juste devant elle, l'obligeant à la regarder droit dans les yeux. Elle restait effrayé par l'individu, si bien qu'elle n'avait pas ménagé sa force. Sans réfléchir, elle ordonna :

-Tais-toi ! Maintenant ça suffit !


Bathilde avait clairement perdu patience, étant légèrement partie sur les aigus à la fin. Ce n'était pas elle de faire ça ! Mais où était la milice ?

La forgeron savait une seule chose : il fallait faire sortir cet individu ! Le temple n'était pas défouloir. Elle le relâcha en parti, gardant fermement sa prise sur l'épaule du fou. Puis, d'un pas décidé, elle se mit en route vers la sorti du temple. Elle allait faire dégager cet individu de force s'il le fallait !

Au moment où Bathilde pensait que la situation allait enfin s'arrêter d'empirer, elle entendit un couinement.

La forgeron venait de marcher sur la patte du chien.
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