Marbrume


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 Alix l'Espiègle, la fillette errante [Fiche terminée]

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Alix de BeauharnaisVicomtesse
Alix de Beauharnais



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MessageSujet: Alix l'Espiègle, la fillette errante [Fiche terminée]   Alix l'Espiègle, la fillette errante [Fiche terminée] EmptyLun 27 Fév 2017 - 20:46




Alix l’Espiègle




Identité



Nom : l’Espiègle (sobriquet)
Prénom : Alix
Âge : 8 ans
Sexe : Féminin
Rang : Gamine errante, jeune protectrice d’enfants abandonnés

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Sys-tème Rp & Xp)
Carrière du Voleur :
+1 en Habileté, +1 en Charisme, +1 en Intelligence, +1 en Initiative

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp)

- Baratin
- Bas-fonds
- Chance
- Déplacement silencieux

Equipements :

- Une robe de ville
- Une paire de sabots
- Un ruban teint en rouge vif

Physique



Alix est une petite fille particulièrement petite. Haute d’un mètre 14, elle est dominée par l’ensemble des adultes. Elle est donc tête levée en permanence pour bien jauger et évaluer son environnement, duquel elle se montre particulièrement attentive, pour des raisons évidentes par rapport à sa propre sécurité.

Le teint hâve, très pâle à cause de fortes carences alimentaires, son petit visage rond est tout fin, encadré d’épais cheveux blonds qu’elle coiffe souvent en nattes désordonnés. Des yeux noirs et brillants, une bouche aux lèvres pâles, où brillent l'absence de quelques dents de lait, sa peau malheureusement marquée par plusieurs boutons rougeâtres disséminés sur l’entièreté de la surface de son corps, tandis qu’un peu d’eczéma ronge le creux de ses coudes et de ses genoux.

Sa démarche, souvent timide, n’est pas féminine pour un sou. Elle a tendance à longer les murs, à balbutier lorsqu’un inconnu impressionnant lui adresse la parole ; et à se comporter en nette inférieure devant la plupart de ses interlocuteurs. Quand sa vie est en jeu, son attitude est susceptible de changer, puisque poussée par l'adrénaline, elle est capable de débiter un nombre de mensonges et de boniments en un temps record, avec une assurance fragile.
Ses vêtements sont à l’image de l’enfant. Son unique robe n’est pas traitée avec énormément de soins, même si elle tente de la laver de temps en temps, et elle a dû vendre ses souliers pour acheter à manger. Elle circule donc pieds nus, ou en sabots, et la seule coquetterie qui lui reste encore semble être des rubans blancs, non-teints, qu’elle accroche à ses cheveux décoiffés.

Enfin, l’odeur qui l’accompagne rappelle plutôt les déchets qui encombrent la rue que les parfums délicats de ces dames. Mais encore faudrait-il qu’elle se lave pour arranger les choses…


Personnalité



Alix est une enfant. En tant que tel, sa psychologie est encore mouvante, bien que certaines grandes lignes peuvent aisément se dessiner.
A tout juste neuf ans, le monde ne l’a pas encore réellement atteinte, bien qu’elle ait déjà vécu quelques épreuves difficiles. Ainsi, elle reste souvent naïve, d’une grande crédulité et d’une innocence intacte malgré l’environnement qui l’entoure. Bien sûr, elle n’est pas stupide : le commerce des catins ne lui est point étranger, tout comme ne peut ignorer qu’il existe des voleurs et des criminels. La mort ne lui est ainsi pas étrangère – même si elle n’a évidemment pas vécu de manière similaire la disparition de sa maman-nourrice et l’exécution des criminels marbrumiens.
Son mental reste cependant fragile. Des cauchemars l’agitent la nuit tandis que des phobies font petit à petit leur apparition, comme la peur des équidés, ou encore la peur du noir, celui qui abrite des monstres susceptibles de la tuer, elle ou ses très jeunes protégés. Elle est d’ailleurs susceptible de développer facilement d’autres terreurs, même si elle se force pour afficher une façade plus positive.
Espiègle, douce et pure, la fillette ne demande que de croquer la vie à pleines dents. Mais porteuse de responsabilités au-dessus de son âge, elle tente de faire en tout cas de son mieux, en se débrouillant peu ou prou pour trouver de quoi la nourrir frugalement, elle et ses deux jeunes « enfants ». Contre ce rocher, sa moralité peut facilement s’effriter, même si elle est naturellement pieuse et relativement honnête, tant qu’elle est certaine de ne pas être punie.


Histoire



A huit ans, Alix n’avait pas beaucoup d’histoire.

Une enfant parmi tant d’autres dans cette grande cité de Marbrume, née dans les draps de percale et de satin d’un beau manoir des quartiers nobles, entouré d’un jardin coloré et bien protégé de quelques hommes d’armes attentifs.
Elle naquit aux premières lueurs de l’aube, dans cette lumière incertaine et vacillante qui annonce généralement une journée pluvieuse ; et bien que l’accouchement fut particulièrement facile pour l’adolescente qui gisait pantelante sur le matelas de plume, seul le silence accueillit cette petite chose fragile et sanguinolente. Nulle prière joyeuse de prêtres de Serus ne lui souhaita la bienvenue en ce monde, seulement le gémissement de sa mère. Le nourrisson fut alors enveloppé dans des langes sans connaitre la douce étreinte maternelle, avant d’être remis entre les bras viril d’un garde, qui prit l’enfant avec précaution dans ses bras.

Il connaissait sa mission. L’enfant bâtard de la fille du Baron ne pouvait être gardé dans la demeure – et sans aller jusqu’à la tuer, acte impardonnable aux yeux des dieux, il fallait l’éloigner à jamais de sa mère, trop jeune et trop idéaliste, qui pouvait succomber à un accès de faiblesse et braver le scandale pour récupérer son enfant.
Alors, pour calmer ce dernier, une tout petite fille aux yeux noirs et au crâne chauve, si légère qu’une bourrasque trop brusque pouvait la faire tomber, il mit doucement son doigt dans sa bouche, la laissant téter ce premier signe d’attention avec une certaine tendresse.

Protégeant l’enfant de sa cape sombre, le garde descendit dans le quartier du Labourg, hésitant sur la conduite à tenir. Car il se devait d’être loyal avant tout envers son maitre, le baron Frigecendre, et il songea que déposer l’enfant aux pieds d’un temple susciterait des questions. Que fallait-il faire ? Quelle mère pour cette enfant abandonnée, aux grands yeux noirs, qui dormait paisiblement dans ses bras sans se douter qu’il aurait pu exister une autre vie pour elle ? Qu’elle était le fruit de l’union d’une toute jeune femme trop romantique qui s’était laissé engrosser par un homme en dehors des liens du mariage ?
Doucement, le garde caressa la tête de la minuscule fillette endormie. Il fallait prendre une décision rapide : elle avait besoin de lait. Il fallait qu’elle vive, c’était la priorité ! Il finit par la déposer à la porte d’une nourrice de sa connaissance, celle-là même à qui son épouse avait dû faire recours lorsque sa poitrine n’avait pas su nourrir leur dernier-né, avant de frapper rapidement à la porte pour partir en courant. Personne ne devait relier la petite avec sa mère...

On la nomma Alix. Recueillie par la nourrice, de son prénom Emya, par pure charité, elle devint rapidement la petite maman de toute la portée d’enfants qui jouaient toute la journée dans la poussière de la maisonnette et de sa petite cour où régnaient une paire de poules et un cochon. Bien qu’elle soit la seule pour qui on ne payait rien, un lien réel s’était créé entre la bienfaitrice et l’enfant, qui ne manquait pas de la considérer comme sa vraie maman. Il fallait dire qu’à six ans passés, la fillette n’avait guère connu que cette maisonnette à la peinture bleue passé, petite demeure borgne et étriquée entre un bordel et une boulangerie. Enfant sage et douce, un peu timide, elle n’avait jamais vraiment osé se mêler à la foule, préférant se réfugier dans les jupons de sa protectrice lorsqu’ils allaient tous au marché, ou encore chez la couturière pour acheter le tissu nécessaire pour se vêtir ; mais au final, elle aimait bien l’ambiance un peu échevelée de la rue. Lorsqu’elle allait chercher de l’eau à la fontaine avec ses seaux, les prostituées désœuvrées ne manquaient jamais de lui tendre un bonbon, les mendiants lui souriaient même parfois – mais personne ne se gênait pour la bousculer sans pitié, et elle se prit rapidement à redouter quand d’aventure une monture faisait irruption.
Comment oublier l’instant où l’un de ses petits frères de fortune s’était fait écraser sous le sabot d’un cheval, alors qu’il ne faisait que jouer paisiblement dans la rue ?

Depuis cet instant, la fillette ne pouvait croiser une bête sans un nœud à l’estomac, symptôme d’une terreur irraisonnée de connaitre le même sort que le petit Eric – autant dire que ses sorties à l’extérieur lui semblaient pleines de dangers. Mais à l’intérieur, tout était calme malgré les gifles ordinaires que les petits recevaient à chaque bêtise. On se sentait en sécurité, même si parfois, un homme en arme s’invitait dans la maisonnette, en apportant toujours du lait et du pain que les petits s’empressaient de lui prendre pour mettre dans le garde-manger. Il charmait la vieille nourrice par un baiser sur la main, et il était inexplicablement gentil avec elle, lui offrant parfois une noisette ou une pomme ; et même, une fois, un petit ruban d’un rouge vif qu’elle avait pu mettre dans ses cheveux. Mais ses visites étaient rares, très rares, et elle regrettait presque de ne pas le voir plus souvent – même si sa conception temporelle n’était la même que celle des adultes.

Tout son petit monde tournait bien. En somme, elle était très heureuse, bien au chaud près de maman-nourrice et des autres enfants bâtards qui encombraient la maisonnée, quand les premières rumeurs parvinrent jusqu’à leur petit monde étroit. Des fangeux semaient la terreur à l’extérieur des remparts de pierre… qu’étaient les fangeux ? On leur décrivit des monstres assoiffés de sang, des humains pêcheurs, symbole de la colère d’Anür contre l’humanité, qui se retournaient contre cette dernière pour massacrer tous les infidèles.
Ils allèrent tous ensemble prier ensemble au temple, où tout le monde ne parlait plus que de ce qui se passait en dehors des murs de la ville.

Et puis la vie reprit son cours. Et tandis que leurs prières au temple devinrent une habitude plus régulière, la diminution progressive des vivres contribua à faire monter les prix. Plusieurs mères durent venir chercher leurs enfants, ne pouvant plus payer leur entretien – quant à elle, maman-nourrice ne put s’en séparer. Car la vieille femme chérissait trop la petite fille de huit ans que l’enfant était devenue… simplement, elle ne pouvait plus lui donner de la viande. C’était devenu trop cher désormais.

Le temps passa. L’hiver vint, et avec elle, la neige et l’amplification des privations. Cette fois-ci, plus un sou ne parvenait à la gardienne d’enfant, qui se voyait coincée avec trois enfançons, qu’elle n’avait guère le cœur de renvoyer dans la rue mais qui se retrouvait désormais dans la misère. Elle aurait bien envoyé Alix, la plus âgée, trouver un apprentissage, mais la recrudescence des réfugiés et de leur marmaille engorgeait une ville qui se faisait doucement exsangue. La plupart des commerces faisaient faillite, aussi dut-elle renoncer à son projet. Il fallait se résigner à trouver un travail, pour nourrir les petits, et Emya finit par laisser la petite Alix garder la maison.
Comment pouvait-elle faire autrement ?

Un peu de quiétude revint dans la maisonnette. Pendant toutes ces heures d’absence, l’enfant avait commencé à reprendre les travaux de couture que sa « maman » délaissait, pour continuer de vêtir les deux autres enfants, respectivement âgés de trois et quatre ans. Elle ne savait pas pourquoi les autres enfants devaient rester ici, puisqu’ils avaient des parents… mais comment les retrouver s’ils ne se manifestaient pas ?
Pourtant, Alix évitait les questions. Elle-même n’avait jamais souffert d’être considérée comme une enfant abandonnée ; mais elle savait que les autres en seraient touchés.

Et puis, une journée, le pire arriva. Les fangeux firent irruption en ville. Terrorisées, les enfants se barricadèrent comme ils purent en attendant que les monstres soient tués, que maman-nourrice revienne les protéger. Mais personne ne se manifesta, et elle ne revint pas.

Ils attendirent plusieurs jours, avant qu’Alix ne se décide à ressortir, poussée par la faim et la soif. Les petits ne mourraient pas de froid, prostrés dans leurs couvertures, et elle était la plus grande. Il fallait partir à la recherche de Mya – et surtout, surtout, trouver à manger, avec les quelques sous qu’elle avait déniché sous la paillasse de sa vieille protectrice.
Comment la retrouver ? Des jours durant, poussée par le désespoir, l’enfant essaya de surmonter sa peur de l’inconnu pour aller interroger la garde, quelques personnes du quartier de la Hanse, où elle savait que Mya avait trouvé un travail ; mais qui voulait écouter une fillette ?
Elle devait être morte pour ne plus revenir, c’était un fait certain. Alix avait tellement confiance en elle ! Ils se retrouvaient tout seuls, perspective terrifiante mais atrocement réelle, qu’elle mit plusieurs semaines à accepter. Cependant même l’argent commençaient à faire défaut ; et au milieu du printemps, les enfants se retrouvèrent sans ressources.

Il était l’heure de sécher ses larmes, de trouver comment se nourrir. Il fallait penser à sa survie, à celle des deux autres petits, qu’elle ne pouvait pas abandonner – mais la difficulté était de trouver comment se procurer ce dont ils avaient besoin. Alors la fillette se mit à mendier dans les rues, cherchant à apitoyer une foule déjà obnubilée par ses propres problèmes, et en désespoir de cause, elle commença à suivre les gens dans l’espoir de leur voir tomber une piécette. Elle finit par s’introduire dans une cave par un soupirail mal fermé, volant toutes les réserves de victuailles qui pouvaient tenir dans ses bras, avant de remonter pour remettre la grille en « place », filant ensuite dans la maisonnette pour ramener les vivres à la faveur de la nuit tombée.

Ils firent bombance ce soir-là, ramenant un peu d’espoir et d’optimisme dans son cœur d’enfant encore naïf. Tout pouvait bien se passer, peut-être… Tout ALLAIT bien se passer !
Peu importait ce qui se passerait, de toute manière. Ils étaient en famille ici, et elle était autant leur petite maman que l’avait été Mya !

C’était objectif survie, désormais. Pas plus, pas moins.


Soi réel




Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Oui !
Comment avez-vous trouvé le forum ? Top-sites, mais j’avais déjà un personnage sur ce forum.
Vos premières impressions ? Un forum avec un contexte très original et intéres-sant.
Des questions ou des suggestions ? Point.



Marbrume soutient la création; cette fiche a été codée par Orange de CSSActif




Dernière édition par Alix l'Espiègle le Mar 28 Fév 2017 - 7:39, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Alix l'Espiègle, la fillette errante [Fiche terminée]   Alix l'Espiègle, la fillette errante [Fiche terminée] EmptyLun 27 Fév 2017 - 20:54
bienvenue et bonne chance pour ta fiche
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Sydonnie de RivefièreSergente
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MessageSujet: Re: Alix l'Espiègle, la fillette errante [Fiche terminée]   Alix l'Espiègle, la fillette errante [Fiche terminée] EmptyLun 27 Fév 2017 - 22:35
Bienvenue parmi nous :D
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Zephyr d'AuvraySergent & Modérateur médiateur
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MessageSujet: Re: Alix l'Espiègle, la fillette errante [Fiche terminée]   Alix l'Espiègle, la fillette errante [Fiche terminée] EmptyMar 28 Fév 2017 - 6:22
Rebienvenue parmi nous :-D
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Morion de VentfroidComte
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MessageSujet: Re: Alix l'Espiègle, la fillette errante [Fiche terminée]   Alix l'Espiègle, la fillette errante [Fiche terminée] EmptyMar 28 Fév 2017 - 14:12
Très jolie fiche, je n'ai rien à redire.

Tu es validée du coup, espérons que ce personnage te porte plus chance que le précédent !
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Alix de BeauharnaisVicomtesse
Alix de Beauharnais



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MessageSujet: Re: Alix l'Espiègle, la fillette errante [Fiche terminée]   Alix l'Espiègle, la fillette errante [Fiche terminée] EmptyMar 28 Fév 2017 - 16:17
Merci :)

Je l'espère !
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MessageSujet: Re: Alix l'Espiègle, la fillette errante [Fiche terminée]   Alix l'Espiègle, la fillette errante [Fiche terminée] Empty
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