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 Àliya Aiguesmortes [Validée]

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Àliya Aiguesmortes [Validée] Empty
MessageSujet: Àliya Aiguesmortes [Validée]   Àliya Aiguesmortes [Validée] EmptyLun 12 Aoû 2019 - 19:42





Àliya, " Le sacrifice de soi est la condition de la vertu"




Identité



Nom : Aiguemortes

Prénom : Àliya

Age : 29 ans

Sexe : Feminin

Situation : Veuve

Rang : Apothicaire

Lieu de vie : Salers

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Voie du guérisseur - 2 en Int
-1 en End
-1 en Hab



Compétences et objets choisis : <
- Fabrications de potions
- Fabrication de drogues
- Divination (via un tarot)
- Identification des plantes



Apparence


Àliya est une jeune femme à la peau d’albâtre et aux cheveux d’un blond polaire. Son visage, s’il fut considéré comme beau, s’est vu marqué autant par la violence de la vie, par la virulence et les souffrances que la Fange à apporté avec elle, que les rudesses de la vie. Ses joues se sont un peu creusées, des fossettes s’y dessinent du côté droit quand elle sourit. Sa ride du lion commence à s’imposer, rajoutant au noir de ses yeux, une dureté non négligeable. Pourtant, c’est son regard qui trahit une certaine sagacité, et quand le temps y est propice, une certaine jovialité. Son visage est plutôt expressif, aussi il n’est pas difficile de lire les émotions qui s’y profilent. De manière général, elle fait bonne impression aux gens, tant par son naturel que par son dynamisme. Pour autant, il n’est pas rare que certains soient indisposés par ce regard si sombre et ses expressions froides et parfois distantes.

Travaillant une grande partie du temps, la marche est une des activités qu'elle pratique le plus, et ce, depuis des années.Sans avoir une stature athlétique,elle semble de bonne constitution. Des épaules assez larges, une taille marquée, des formes d’une femme faite pour recevoir et porter la vie. Il n’est plus cependant possible de voir qu'elle a porté la vie, les restrictions alimentaires, la famine, la fuite et la fatigue ayant réduit à néant, toutes traces visibles de son passé.

Le plus souvent et parce qu’il s’agit de tenue qu’on attend d’une les femmes qu’elle la porte, Àliya est en robe.. En fonction des saisons, le tissu peut varier ainsi que l’épaisseur et le nombres des jupons en dessous. Elles sont souvent ceintes d’un tablier ou d’une ceintures à poches, quand elle se déplace pour transporter et récolter les simples.



Personnalité


La jeune femme est d’un naturel avenant, poli et discret. Si elle sait se faire entendre, écouter et respecter lors d’une conversation, elle ne possède en aucun cas le pouvoir de subjuguer ou galvaniser les foules. Vive et réactive, elle fait preuve de sagacité et d’aucun parleront même de sagesse pour son âge. Pour autant, elle sait faire preuve d’une grande distance émotionnelle, tant dans le fait de soigner, que dans le fait de devoir sacrifier quelqu’un à Etiol. Ce manque d'empathie, cette distance envers les autres, sont quelques éléments primordiaux de sa nature complexe. Le paradoxe dans lequel elle évolue chaque jour, oscillant entre la vie et la mort, le fait de soigner et d'ôter la vie, font d'elle quelqu'un de parfois taciturne, de renfermée, d'exigeant et de peu enclins à apprécier les considérations communes de ses pairs.

Il est a supposer que ce sont ces mêmes traits qui l'ont poussés dans les bras du Dieu des Marais. Pour elle, il n'a jamais été question de remettre en question l’existence des dieux, c'est plutôt l'expression de leur cruauté, de leur malveillance et de leur lâcheté, qui a foncièrement fait échos à quelque chose enfouit en elle. Elle s'est senti, comme peut être d'autre avant elle, touché par ce dieu qui a été mis de côté, laissé pour mort, seul. Solitude qu'elle partage et aime, autant qu'elle aime son dieu. Et c'est tout naturellement, face à la violence de cette répudiation, qu'elle s'est mise à fournir autant de violence. Les sacrifices, au delà d'une marque d'amour, de respect, de dévouement, c'est aussi une façon de rééquilibrer la balance de la violence. Une façon, peut être, de purger celle qu'Etiol à vécu et continu de vivre. Elle se sait, également, sur le fil du rasoir, toujours sur la tangente, dans l'expectative que la Trinité l'a découvre. Ce frisson, cette excitation presque, ajoute un certain sel à son existence, désormais si triste, si seule et austère.

De ce fait, elle aime la quiétude, la tranquillité, et si les conditions de vies actuellement, permettent difficilement ce luxe, j’évite autant que possible les festivités où coulent littéralement à flot, l’excès et les mièvreries. Peu portée sur les conventions sociales, même si elle doit, comme tout à chacun, s’y plier, donner le change est une qualité primordiale dans sa situation.



Histoire


L’automne de l’année onze cent trente-sept, n’avait rien guère de différents des autres années. Il apportait son lot d’averses, de vents violents et de feuilles mortes qui tombaient, indolentes, sur le sol boueux des contrées de Langres, dans le village de Salers. Et parmi les mugissements et les râles plaintifs des ramures mises à mal, un cri retenti, avant de s’y perdre, échos de souffrances passées et à venir. Comme pour beaucoup de personnes de cette condition, elle naquit, dans ce qui serait son chez elle pour les années à venir, un soir particulièrement frais pour la saison, cadette d’une fraterie de deux garçons, deux jumeaux et d’un nombre conséquents de morts nés. Il y avait trois ans d’écarts entre les deux frères jumeaux et le nouveau-né, aussi pour l’ensemble, ils furent élevés de la même manière. Famille de marchand, sans être d’une grande fortune, ils possédaient suffisamment pour que leurs conditions de vies fussent des plus corrects, sans avoir à souffrir ni de la faim, ni de la maladie. Ils occupaient d’une grande maison, plus étroite et haute que large. Les volets claquaient les soirs de grands vents et il arrivait que la charpente fuit en cas de grandes eaux. Ils disposaient cependant d’un grand âtre dans la pièce principale ainsi que de petites cheminées d’appoints dans chacune des chambres, aussi flottait il toujours une odeur de fumée de pin et de bois brûlé.


Que pourrais-je bien écrire sur ce que fut mon enfance ? Elle m’apparait, à lumières des derniers évènements, comme heureuse et légère, entre coupée de cours à domicile, de jeux dans les marais et les tracas coutumiers à la vie d’enfants. C’était ma mère qui s’occupait principalement de notre éducation et de la maison, bien qu’il lui arrivât d’embaucher une cuisinière quand les finances et les situations l’exigeaient. Mon père lui, était l’heureux propriétaire d’un petit commerce, situé au rez-de-chaussée de notre demeure, et le bruit incessants des vas et viens des clients rythmaient nos journées. Mes parents, dans leur grandes sagesses, avaient tenu à ce que je reçoive un enseignement similaire à celui de mes frères, exceptions faites des armes. Il fut convenu, aux alentours de mes dix ans, que je reprendrais la suite de mon père, si je trouvais un époux convenable qui souhaiterai se lancer dans les affaires, mes deux frères voulant prendre respectivement les armes et les ordres.

Comme il était coutume en ces terres où culture et éducation se retrouvaient léguées aux derniers rangs face à la nécessité, Àliya reçu une éducation correcte, voir élevée pour quelqu’un de son rang, mais exclusivement oral. Une large partie de son apprentissage se faisait sur le terrain, autant pour la reconnaissance et la mémorisation des simples qui poussaient dans les contrées du Duché de Morguestanc. Du reste, elle demeurait en retrait, observant les mains habiles de son père, lui dispenser un savoir-faire plus précieux que tout ce qu’aurai pu contenir le moindre livre entreposé dans les temples. Du moins, le supposait-elle. Cueillette, triage, séchage et entreposage d’une part et d’autre part, toutes les subtilités propres à l’extraction de leur propriété. Teinture, tisane, décoction, macération, cataplasme et baume. Rapidement, la curiosité et la vivacité d’esprit qui découlèrent naturellement de cet apprentissage, lui donnèrent envie d’accroître ce savoir. Comme mue par une force étrange et puissante qui guiderai chacun de ses pas. Elle observa les entraînements de son frère milicien quand le temps lui permettait, pillait sans vergogne le savoir cléricale du second. Avec la théologie, venait tout naturellement la philosophie et pendant les années qui suivirent, sans vraiment avoir réellement conscience de cette subtilité, elle soumettait son corps et son esprit à une ascèse aussi physique qu’intellectuelle quotidienne, dans un soucis d’excellence et de dépassement de soi. Mens sana in corpore sano. Comme une revanche à prendre sur ce monde qui lui apparaissait, à mesure qu’elle le découvrait et l’appréhendait, cruel, froid et implacable. Bien sur et parce qu’elle était une femme, surtout parce qu’elle était une femme, on éduquait aussi son savoir vivre, son savoir être. Elle dut apprendre l’étiquette, la couture, les principaux pas de danses qu’il était requis de connaître pour les quelques festivités rurales du Duché.


Entre mes leçons, l’aide que j’apportais à ma mère au sein du foyer et également à mon père qui avançait dans l’âge à la boutique, je n’avais que peu de temps pour tisser des liens. Pour être honnête, je goûtais que peu aux relations sociales, mais si je me montrais une commerçante attentionnée et souriante, je ne cherchais en aucun cas à creuser une quelconque relation.
Ce fut en l’an de grâce onze cent cinquante-huit, qu’il fut naturellement décidé de qui j’épouserai. J’avais vingt et un ans. Il venait d’une famille de rang similaire, jouissant simplement d’une meilleure notoriété, mais sa famille manquait cruellement d’argent après la perte de l’ensemble d’une cargaison en haute mer. Ma famille n’était pas exactement ce que l’on pourrait qualifier de riche, mais il semblait qu’en l’état, elle offrait une excellente et rapide, source de revenu. Mon père se contentait, dans l’ensemble, de tenir les livres de comptes et de m’aider dans les inventaires, j’avais des lors, les mains libres pour réorganiser la boutique. Ce fut dans ces conditions et peut être que mon air, plus morose et taciturne qu’a l’accoutumée y fut pour quelque chose, que je rencontra de bien curieux individus. Ce fut tant leur air que la demande qu’ils me firent, qui me firent hausser un sourcil. Digitale, hellébore fétide, datura. Ces plantes m’évoquaient quelques sombres incantations, transes rituelles et surtout poisons. Je leur fourni les plantes que je possédais, leur expliquant comment pouvoir les consommer à des fins, disons, récréatives, les mettant en garde sur leur toxicité. Je n’ai jamais su ce qui chez moi, leur suscita cette étrange confiance, au point qu’ils me glissèrent un mot à l’oreille au moment de payer, sur un morceau de parchemin bruni : « retrouve nous au cœur des marais, quand la lune est maitresse du ciel». Et honnêtement, je ne saurais affirmer si c’est une curiosité malsaine ou le goût de quelques dangers qui me poussa à m’y rendre, cette nuit-là, seule, sous une bruine froide et persistante.

Et….Ha ! Je tairais ce que j’ai vu ce soir-là. Ce que j’ai compris ce soir-là. Et ce que j’ai fait, ce soir-là. Sachez seulement que je ne regrette rien et que j’ai compris plus intimement et plus sensiblement, pourquoi la noirceur du monde avait raison d’être. Je ne revins chez moi qu’au petit matin, ragaillardie par une fougue et une passion dévorante. On m’avait abreuvé d’un savoir et je voulais en apprendre plus. C’est ainsi, aussi soudainement que rapidement, comme une évidence du destin qui avait tardé paraître, que je rejoins Le Cloaque. Et dans les mois qui suivirent, j’épousais celui à qui j’avais été promise. La cérémonie fut belle, j’imagine, sobre et champêtre. L’alcool coula beaucoup ce soir là et la musique jouait gaiement. C’est surtout de ça, dont je me souvins, alors que j’avais la tête enfoncé dans un coussin, le visage tourné vers la fenêtre, maintenu par une main poisseuse, ne bougeant que mollement au rythme des vas et viens de mon mari. Le mariage fut rapidement consommé, j’avais épousé un rustaud porté sur l’alcool, convaincu qu’il serait protégé par l’héritage de ses parents et son statut, n’ayant accordé qu’une attention somme toute limité à l’ensemble des leçons qu’on lui avait fait prendre.

Il se révéla être un piètre amant, adultère avec ça, et qui n’avait aucun goût pour l’herboristerie. Il se révéla en revanche, être un excellent commerçant, prompt à réaliser des prouesses quand il s’agissait d’argent. Il me laissait le soin des stocks, des commandes et quand cela nous était possible, des récoltes. La maison dans laquelle nous logions possédait un jardin aussi je pus m’employer à jardiner. Je n’avais des nouvelles de mes frères que par le biais de mon père, tous deux ayant quittés la maison et que je n’avais revu que rapidement lors de mes noces. Il s’installa une certaine routine dans ma vie, ayant jusque là , réussi à m’épargner les affres de la maternité, aussi je profitais des nombreuses soirées que mon mari m’offrait en solitaire, pour participer à des réunions avec Le Cloaque. Le commerce m’offrait une certaine couverture pour leur fournir des plantes et la boutique recelait également d’objets communs et utilisés pour les rituels et les sabbats de la Trinité et avec un frère dans les ordres, j’avais une certaine tranquillité d’esprit. Petit à petit, et durant les années, la réputation de nos plantes et de nos préparations nous avait assuré un certain confort vie. Nous avions même installé une petite chambre où je recevais certains malades, traitant dans l’ensemble, les maux les plus communs à notre époque. Je mourrais d’envie d’amputer un membre ou d’ouvrir la chair pour en extraire une quelconque nécrose, mais je soignais le plus souvent, des blessures, des entorses, quelques fractures propres et tout un panel de maux de tête, de gorge, de respiration.

Certains m’avait surnommé la Dame Blanche, tant pour la nature bienveillante des soins que je prodiguais qu’à cause de ma peau claire et du blond de mes cheveux frôlant le blanc. Aider et soulager les autres étaient une véritable bénédiction et même si, comme pour la plus part des femmes de mon époque, je souffrais d’un mariage arrangé, je savais en tirer les bénéfices et m’en accommodait très bien. Mais il manquait à ma vie, une facette que je n’allais pas tarder à découvrir. Rapidement, Le Cloaque m’averti que si je désirais persévérer dans leur cause, il allait falloir leur prouver ma dévotion. Avec un sacrifice. Je passais de nombreuses nuits à réfléchir au sens du terme sacrifice, ce qu’il convenait de faire, qui il convenait d’amener. Il ne s’agissait pas seulement de tuer, en mon fort intérieur, je suis convaincue que nous avons tous cet animalité-là. Non. Il fallait quelque chose de plus pur à briser, pour honorer un Dieu.

Ce fut une journée radieuse pour nos deux familles, quand nous leur annoncions la grande nouvelle. Je portais la vie. Durant neuf mois, je vis mon corps changer, je dus m’adapter à toutes les sautes d’humeurs, les fringales, la difficulté à pratiquer certaine discipline. Je dus sacrifier mon corps et mon esprit au soin tout entier de l’enfant à naître. Je l’ai aimé, profondément vous savez. Comme seules les femmes peuvent comprendre à quel point on aime un enfant à venir. Durant ma grossesse, la majeur partie de mes tâches étaient de soigner les autres. J’évitais soigneusement toutes les maladies infectieuses, me contentant des plaies et des blessures et ce fut avec ce prétexte que je pus quitter la demeure familiale aussi avancé dans ma grossesse.

La veille au soir, la jeune femme prit un mélange de plantes abortives et réputées pour aider à l’accouchement. Sauge, Absinthe, Alchémille et de chardons glus. Elle avait également prit soin de préparer des linges que à imbiber d’une solution salée à base de cigüe. Les crampes et les contractions avaient commencés un peu plus tôt dans la journée et il fallut l’aider à monter sur l’autel au cœur des marais sombres. Et ce fut sous la lueurs des torches vacillantes, d’où jaillissaient quelques ombres cruelles et impies, sous un crachin glacial et cinglant que, galvanisée par le bruit du ressac associé aux psalmodies lugubres et macabres de mes comparses, que la jeune femme s’arc bouta pour donner la vie. L’odeur putride de la tourbe détrempée et du sang frais envahissait l’espace, comme s’il s’enroulait naturellement autour de cette scène impie. Ses cris déchiraient le ciel et elle enfonçait mes ongles dans la pierre froide, dont certains marquèrent la stèle de leur immuable présence. Au loin, on pouvait entendre le vrombissement de la houle, comme un appel à se fondre en elle. A sa puissance. Et le monde vacilla avant de sombrer dans un envers terne et sans saveurs, après plusieurs heures d’acharnement, au moment où l’on extirpa l’enfant du ventre de sa mère. On le lui déposa sur le ventre, chaud du sang et du placenta qu’on avait prit soin de conserver. La jeune femme pouvait le sentir bouger sur elle, sa vie s’ébattre dans les larmes et la peur. Son cœur battre dans tout son être. Elle le regardait, le contemplait, tandis que s’élevait au-dessus d’eux, les sourds murmures, pareil à un bourdonnement et ce fut le contact doux et inerte d’une garde en corne qui l’a sorti de cette torpeur contemplative. Et à mesure qu’elle admirait et aimait de plus en plus cet être innocent, elle enfonça la lame dans son ventre. Il n’y eu aucun cris, sinon quelques hoquets, et les derniers battements de ses membres moururent sur le ventre qui venait de le voir naître.

Elle fut retrouvé inerte, fiévreuse et tâché de sang sur la route, le lendemain matin. Raccompagnée chez elle on décréta, faute de preuves et d’intérêt pour sa situation, qu’elle avait du être agressé sur le chemin et que suite à des coups, elle avait perdu l’enfant. Ses proches et sa famille furent avec elle, de la plus grande compassion, mais perdre un enfant avait un goût amers de déjà vu sur les visage de la majeur partie de ces femmes. Plusieurs jours durant, autant pour la souffrance que lui infligeait mon corps à chaque mouvement que par l’incommensurable peine qui étreignait son esprit , on la laissa seule, dans ma chambre. Le plus souvent, elle contemplait l’extérieur depuis l’étroite fenêtre, enroulée dans une épaisse couverture de laine. Sa solitude était de temps en temps interrompu par un boisson chaude, quelques herbes réputées aidées pour l’affliction qu’elle vivait, ou un plateau repas. Cette nuit l’avait brisé, pas uniquement parce qu’elle avait commit l’irréparable, ou qu’elle avait ôté la vie d’un être pur et innocent. Mais parce qu’elle s’était volontairement offert à Etiol, celui ou celle, je ne savais même pas, qu’elle avait neuf mois durant et une nuit d’horreur, aimé plus qu’elle n’aimerai jamais plus. Elle s’était, en toute abnégation, brisée pour le servir. Il était là, le véritable sens du terme sacrifice. La violence, la souffrance, la mort, faisaient partis d’un cycle régulier, constant, s’engendrant mutuellement sans que l’on puisse réellement décréter qui fut là en premier. L’un ne peut aller sans l’autre. La douleur presque permanente qu’elle éprouvait du lever du soleil à son coucher, lui rappelait la proximité de son Dieu, et elle en éprouvait autant de gratitude que de plaisir.


Bien entendu, après cela, mon mari ne me toucha presque plus. J’étais responsable à ses yeux, même s’il se gardait bien de me le reprocher, cette conviction suintait dans son regard quand je le surprenais à me fixer de son œil torve. Nos relations après ceci, se détériorèrent et seule la boutique nous permis de conserver un semblant de dignité dans ce couple meurtri. Les années s’écoulèrent, j’étais devenue un membre à part entière de la secte des Marais, et comme pour beaucoup d’entre eux, ce qui se déroula, des années plus tard, en onze cent soixante-quatre, nous semblait être la réponse de notre Dieu.

A partir de juin de cette année-là, la vie prit une tournure étrange, teintée d’une peur paralysante. Mon père, dont la santé s’était déjà considérablement dégradée, succomba. Il fut retrouvé dans sa chambre, le teint pâle, les mains crispées sur ses couettes. Ma mère ne supporta pas cette nouvelle mort et elle plongea dans un silence permanent, qui lui coûterai la vie, quelques années plus tard. L’appel aux armes du Roi Sigfroi de Sylvrur quelques mois après les premières rumeurs, coûta la vie à de nombreux hommes, dont mon mari, bien qu’en mon fort intérieur, je sois convaincue que ce lâche ai déserté. Faute d’avoir retrouvé les corps de mes frères, on supposa qu’ils décédèrent également à cette période, et l’on vint m’apporter la nouvelle avec beaucoup de respect et de considération pour cet ancien milicien et cet ancien membre du clergé. Je fus heureuse que ma mère ne soit plus en état de comprendre le monde qui l’entourait, je crois que savoir ses deux fils ainés morts, l’aurait certainement achevé.

Les mois qui suivirent s’égrenèrent dans une sorte de léthargie moite et poisseuse, comme si personne n’arrivait vraiment à accepter et à comprendre. Pourtant, la peur empestait littéralement, à tous les coins de rues et la violence explosa. Plus personne n’osait sortir la nuit, par temps de pluie, ou même si le temps devenait menaçant. La vie semblait avoir été mis en pause, et les rues de Salers, autrefois bruyantes, brillaient par leur silence. Comme beaucoup d’habitants de ces terres, ce qu’il restait de la famille Aiguemortes s’était vaillamment dirigé vers Marbrume, dans l’espoir de trouver, en plus d’un peu d’espoir et de quiétude, une meilleure vie. Les deux veuves, mère et fille, avaient pu rallier les murs de la grande Cité, autant par félicité que par la quantité de corps qui s’amoncelèrent sur le chemin. Et parce que deux membres de leur famille appartenaient à de nobles institutions de Marbrume, elles furent accueillies, tantôt dans une auberge, tantôt dans un vaste dispensaire où les réfugiés se parquaient en masse. Par la force des choses et parce que la situation l’obligeait, on s’adressait à Àliya pour des interventions médicales bien plus importantes que ce à quoi elle avait coutume. Elle assista prêtres et boucher dans leur oeuvre et à force de tâtonnement, elle finit par avoir une certaine assurance pour réduire des luxations, réduire des fractures et parfois, contenir, mais n’aboutissant que rarement à une réussite, des hémorragies. Ainsi allait le monde où le corps, parce qu’il était sacré, demeurait inconnu pour une grande partie des soigneurs. [/i]

Nous sommes en l’an onze cents soixante-six. Ma mère est décédée, d’un épuisement général et d’une trop grande lassitude. Je devenais le seule héritière et de la boutique, avec les deux étages au-dessus qui composaient mon ancienne maison. Je vendis la maison que je possédais avec mon défunt mari, pour acheter la parcelle de terre battue, laissé à l’abandon, en face de la maison. Puisse Etiol la garder, elle ne méritait pas de vivre ses heures si sombres. J’ai dans l’idée de dédier une partie de ma maison au soin, en la transformant en refuge. Je savais que les gens y venaient le plus souvent pour y mourir, mais c’était là mon devoir et ma responsabilité que de les accueillir dans leurs derniers instants.


La famine et les maladies sont deux fléaux aussi ravageurs que les Fangeux. Et puis, Etiol nécessite toujours du sang. A son retour dans les rues de Salers, elle pu constater que le vide avait prit place. Un froid étrange régnait dans les rues, le peu de visage qu’elle aurait pu rencontrer, gardait une expression placide, le plus souvent face contre terre. La vie ne semblait n’être plus qu’un murmure, un songe lointain, échos rêveur après lequel il ne faisait pas bon d’espérer. Il était difficile de dire que la vie avait repris son cours. La plus part des maisons demeuraient inhabitées et pour l’essentiel, dépérissaient, s’affaissant ça et là. Les notions d’argents, de conforts, de richesses avaient pour l’ensemble, toutes disparues. La peur de la Fange, c’était la peur d’oser supposer un avenir meilleur. Quand Marbrume a essuyé une attaque en son sein, le peuple a fini par supposer que sa fin viendrait.

Peut être dans quelques années. Peut être lentement et douloureusement. Mais il semblait impossible que la vie d’avant jaillisse à nouveau. Certains en venaient même à regretter les conditions passées, comme si la famine, dans une ville où régnaient bruit et agitation, était plus agréable qu’une famine dans une ville où la pluie, était augure de morts et d’horreurs. Les difficultés pour se vêtir, se nourrir, se chauffer semblaient presque illusoires, face à une violence si imminentes. Pourtant Àliya, et d’autres dans le village de Salers, n’avaient pas baissé les bras. La jeune femme passait une grande partie de son temps libre, et Etiol sait qu’elle en avait, à retourner la terre, cultivant pour l’essentiel, des tubercules propres aux marécages, quelques plantes aromatiques et ses simples. Tapioca et autre tubercules furent la base de son alimentation, associé à quelques plantes, voir directement des plantes qui poussaient dans la tourbe. Elle essayait d’être, surtout en matière de plantes médicinales, le plus autonome qui soit. Sortir était dangereux. Seule, assurément mortel. Et même la secte du Marais, semblait ne plus être en mesure de s’exprimer dans le lieu de son essence même. Mais la jeune femme ne perdait pas espoir. Elle avait survécu, rien n’avait plus d’importance que cela d’dorénavant. Elle avait survécu et elle comptait bien s’en sortir encore, aussi longtemps qu’Etiol le lui permettrait.




Résumé de la progression du personnage :





Derrière l'écran


Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Oui

Comment avez-vous trouvé le forum ? Via les topsites

Vos premières impressions ? Très beau design ! Un genre horrifique médiéval, j'suis fan

Des questions ou des suggestions ?Pour l'instant, aucune !

Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Je ne sais pas, j'imagine, surtout si je suis amené à décrire des scènes concernant la secte des Marais. Mieux vaut prévenir que guérir.


Modèle de fiche codé par Aure et Séraphin Chantebrume



Dernière édition par Àliya Aiguemortes le Jeu 15 Aoû 2019 - 22:47, édité 3 fois
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Isaure HildegardeBannie
Isaure Hildegarde



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MessageSujet: Re: Àliya Aiguesmortes [Validée]   Àliya Aiguesmortes [Validée] EmptyLun 12 Aoû 2019 - 20:15
Bienvenue parmi nous :)
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Alaïs MarlotVoleuse
Alaïs Marlot



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MessageSujet: Re: Àliya Aiguesmortes [Validée]   Àliya Aiguesmortes [Validée] EmptyLun 12 Aoû 2019 - 20:18
Bienvenue et bon courage pour la modération :D
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Roland de RivefièreComte
Roland de Rivefière



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MessageSujet: Re: Àliya Aiguesmortes [Validée]   Àliya Aiguesmortes [Validée] EmptyLun 12 Aoû 2019 - 20:26
Bienvenue parmi nous!
J'aime beaucoup le nom que tu as choisi.
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Élisabeth BlanchevigneCoutilier
Élisabeth Blanchevigne



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MessageSujet: Re: Àliya Aiguesmortes [Validée]   Àliya Aiguesmortes [Validée] EmptyLun 12 Aoû 2019 - 20:34
Bienvenue par ici! ^^
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Ambre Rosélia
Ambre Rosélia



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MessageSujet: Re: Àliya Aiguesmortes [Validée]   Àliya Aiguesmortes [Validée] EmptyLun 12 Aoû 2019 - 21:33
Bienvenue :3
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InvitéInvité
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MessageSujet: Re: Àliya Aiguesmortes [Validée]   Àliya Aiguesmortes [Validée] EmptyLun 12 Aoû 2019 - 21:48
Merci beaucoup à vous c'est gentil !
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Sydonnie de RivefièreSergente
Sydonnie de Rivefière



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MessageSujet: Re: Àliya Aiguesmortes [Validée]   Àliya Aiguesmortes [Validée] EmptyLun 12 Aoû 2019 - 22:55
Bonsoir, bonsoir,

Me voici, me voilà, sans pluie de paillette. Un charmant vava, pour une charmante demoiselle, les apparences sont souvent trompeuses parait-il. Tu l’auras compris, je vais être la modératrice en charge de ta fiche, en tout cas pour ce premier passager. Entre copain on s’partage les nouveaux héhé…. (je fais peur ? Mais non !). En tant que mémé j’ai mes petites habitudes et par praticité je fais la modération en prenante catégorie, par catégorie, c’est plus simple pour moi et pour toi pour les corrections. Ne prend pas peur si la modération est longue, je cite à chaque fois les passages qui me semblent maladroit ou à retravailler, puis je détail l’ensemble !

Prête ? Non ? C’pas grave on y va !

• Identité :
- « 29 ans et célibataire »=> j’ai deux problématique en une, la trinité encore fortement les mariages, être à 29 ans célibataire, c’est très mal vu et elle risque de ressentir une véritable pression sociale. Je ne peux que t’encourager à soit revoir l’âge un peu en dessous, soit la rendre veuve comme ça pas de problème ! (en fait elle est veuve d’ailleurs d’après ton histoire)

- « RANG : Bourgeoisie, herboriste et guérisseuse. Notoriété due aux soins naguère prodigués. » => Alors une guérisseuse, herboriste n’est pas une bourgeoise, loin très loin de là. Il faut bien comprendre que les soigneurs principaux sont les membres du clergé, vient ensuite après les ‘indépendants’, mais ils ne sont ni particulièrement bien payé

- Lieu de vie : Conque => Là c’est juste pour information nous n’avons pas encore de joueur là-bas, en revanche à Usson on commence à avoir du monde et nous avons une habitude à Salers (qui fait partie de la secte aussi Amélise). Après c’est toi le chef, mais comme ça tu sais !

- Pour la carrière je visualiser plus celle de la sorcière, surtout au vu de tes compétences, mais là encore tu restes la chef. La carrière représente l’activité principale de ton personnage, réellement, pas forcément celle qu’elle affiche en couverture

• Apparence :
- « s’est vu marqué autant par les années d’études, le nez plongé dans les livres, que les rudesses de la vie. » => il n’y a pas d’année d’étude, les livres sont une denrée rare uniquement accessible à la noblesse ou via les temples. 98% de la population est illettrée, seul les nobles, les membres du clergé et quelques rares exceptions savent lire et écrire

- « parce que mon rang me le permettait » => guérisseuse, membre du peuple, pas de rang spécifique, mais elle peut aimer prendre soin d’elle

- « des rats de bibliothèques. » => des érudits plutôt, attention aux expressions c’est ton personnage qui parle, il faut donc rester dans l’époque (avec la mentalité d’un personnage qui ne sait ni lire, ni écrire, ça ne veut pas dire qu’elle est bête loin de là, mais le vocabulaire n’est pas forcément très enrichis)

• Personnalité :
- RAS
- Quoique… il me manque un peu l’aspect religion (du coup Etiol coucou) et aussi sa vision de la fange

• Histoire :
- Je te confirme donc maintenant que j’ai lu le métier de tes parents, membre du peuple, petite bourgeoise très petite à la limite de la limite, mais pas de notion de lecture et d’écriture.

- « par un précepteur revêche et autoritaire, tantôt par notre mère, » => pas de précepteur, certainement une éducation commune au clergé, ou simplement par la famille

- « exceptions faites des armes. » => JE DIS OUI !! J’approuve !!!!MERCI !!

- « Rapidement, nous nous éloignâmes, pas nécessairement volontairement, mais par la force de nos études. J’apprenais, en plus de l’algèbre, les noms de toutes les simples que le magasin proposait, leurs propriétaires, leurs toxicités et bien sûr, le posologie. » => alors je ne parlerais pas d’étude, plus de formation, y avait pas d’école comme de nos jours. De même du coup pas réellement l’algèbre, elle apprend à bien doser, mais ce n’est pas tout du calcule, ou de l’écriture, c’est vraiment beaucoup de transmission orale, en observant, c’est plus des gestes, des doses à l’œil par l’habitude.

- « Ma chambre était remplie de livres de toutes sortes qui jonchaient le sol, ça et là, amoncellements de feuillets et de parchemins. » => pas de livre, même les nobles ont du mal à en avoir. Les ouvrages sont principalement dans les temples

- « . Je voulais connaître les causes des maladies, comment elles se propageaient dans le cops mais également entre les individus. Très rapidement, je fis l’acquisition de livres anatomiques, de biologie et tout ce qui avait pu être écrit et accessible à quelques bourses. » => Impossible de nouveau. Attention on ne touche pas à l’anatomie, on ouvre pas un corps, c’est un sacré, nos compétences sont beaucoup plus…. Sommaire qu’à l’époque. La trinité exige le respect du corps, du coup on n’a aucune connaissance de l’intérieur des corps. Interdiction d’y touche. Pas de chirurgie etc..

- « et de traités sur l’anatomie, » => cf au dessus

- « Avec la théologie, venait tout naturellement la philosophie et pendant plus de dix ans, je soumettais mon corps et mon esprit à une ascèse quotidienne, dans l’espoir de pouvoir ne serait ce que frôler, le but que je m’étais fixé. Mens sana in corpore sano. » => a retirer pour moi c’est hors contexte

- « durant quelques soirées mondaines » => pas de soirée mondaine, c’est pas une femme noble, ni de la haute bourgeoisie, du peuple !!

- « « retrouve nous au cœur des marais, deux heures avant minuit ». » => impossible d’avoir l’heure exacte, impossible que ce soit au niveau de l’écriture, encore une fois on ne sait principalement ni lire ni écrire à cette époque

-" mourrais d’envie d’amputer un membre ou d’ouvrir la chair pour en extraire une quelconque nécrose, » => Alors l’amputation c’plus les boucher et rebelote on ouvre pas le corps humain

- « la Dame Blanche, tant par soucis du folklore, que pour la nature bienveillante » => il faut enlever pour le folklore, elle n’existait pas à Marbrume, en revanche ça peut être pour sa tenue, sa paleur tout ça
- « et du placenta » => on n’identifie pas clairement ce que c’est à l’époque.

- « par un thé fumant ou un plateau repas. » => une infusion plutôt le thé en lui-même n’existait pas
- « succomba d’une attaque cardiaque. » => De même on identifie pas clairement la cause, il est mort c’est tout

- « dans une catatonie qui lui coûterai la vie, » => catatonie à changer, trop précis
- La fin de la fiche est à revoir également

Alors, j’ai deux grandes problématiques dans ta fiche… La première c’est l’écriture à la première personne qui implique la vision et le vocabulaire du personnage. Tout est trop technique, trop poussé, il faut la rendre plus réaliste.

Il faut bien comprendre aussi les notions de soins à Marbrume, nous sommes plus sommaire qu’en réalité. La trinité idolatre le corps humain, on ne doit pas le dégrader, pas l’ouvrir, on ignore tout ce qui se passe à l’intérieur du corps. On reste finalement très superficiel dans les soins. Saignée, amputation au pire (boucher ou chirurgien barbier), on va recoudre, cautériser, proposer des remèdes à base de plante… Bref du très superficiel.

Attention à bien prendre en considération qu’à l’époque hormis la noblesse et le clergé, la majeur partie de la population ne sait ni lire, ni écrire, tout ce passe en transmission essentiellement orale. Cela ne fonctionne pas du tout comme de nos jours. Pour ton personnage qui est issus du peuple, un guérisseur n’est pas bourgeois, ou très petit bourgeois s’il a bonne réputation. Mais pas plus, donc il ne sait pas lire, ni écrire, il se débrouille autrement.

Et le dernier point, certainement celui qui me gêne le plus… Où est la fange ? Tu en parles brièvement et finalement ça n’impacte pas trop ton personnage… Hors, elle a vivant hors Marbrume, elle a dû être obligé de fuir, elle a dû le vivre de plein fouet. La fange arrive, emporte tout avec elle, toute la population va fuir vers Marbrume dans l’espoir de survivre et va en grande partie mourir. Le roi lui-même va tomber avec son armée.. On va mettre du temps avant de pouvoir retourner au Labret et vivre à l’extérieur. Vivre dehors (en dehors de Marbrume), ça veut dire vivre différemment, ne pas sortir quand il pleut, craindre toujours une attaque de la fange, avoir toujours un coin en hauteur, avoir appris à être très attentif à son environnement et finalement tout ça… Ce avant fange, après fange, je ne le vois pas du tout alors que c’est ce qui doit ressortir le plus. La fange touche tout le monde, provoque la fuite de tout le monde, la perte de tout, puis la reconstruction.


Voilà j'ai fais le tour, courage pour les modifications, surtout ne perd pas espoir, j'ai essayé de détailler le plus possible pour t'aider !

Bon courage Amoureux
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Karl StannerContrebandier
Karl Stanner



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MessageSujet: Re: Àliya Aiguesmortes [Validée]   Àliya Aiguesmortes [Validée] EmptyLun 12 Aoû 2019 - 23:11
Bienvenue et bon courage !
:attend:
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Mathilde VortigernFermière
Mathilde Vortigern



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MessageSujet: Re: Àliya Aiguesmortes [Validée]   Àliya Aiguesmortes [Validée] EmptyMar 13 Aoû 2019 - 0:59
Ouuuuuh que c'est intéressant !

Je ne peux que t'encourager à envisager Salers ou le plateau du Labret pour t'établir. A partir de mai 1166,de nouveaux exilés vont s'y installer, ça veut dire plus de clients potentiels pour toi. Et puis avec la douce Amélise (coucou Amélise si tu me liiiis!) à proximité, il y aura certainement un volet secte très intéressant à jouer!

Bonnes corrections et à bientôt en jeu!
:mathy:
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Gondemar RosalisMilicien
Gondemar Rosalis



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MessageSujet: Re: Àliya Aiguesmortes [Validée]   Àliya Aiguesmortes [Validée] EmptyMar 13 Aoû 2019 - 4:44
Bienvenue et bon courage pour les modifications :-D
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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
Victor de Rougelac



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MessageSujet: Re: Àliya Aiguesmortes [Validée]   Àliya Aiguesmortes [Validée] EmptyMar 13 Aoû 2019 - 7:35
La bienvenue !
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MessageSujet: Re: Àliya Aiguesmortes [Validée]   Àliya Aiguesmortes [Validée] EmptyMer 14 Aoû 2019 - 23:14
Corrections apportées ! J'espère que j'aurai tout intégré correctement cette fois ci ! J'ai conservé la voie du Guérisseur, car j'admets visualiser assez mal ce que la voie de la Sorcière permet (d'un point de vue rp).

Voilà ! Merci pour vos mots d'encouragements, c'est adorable !
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Sydonnie de RivefièreSergente
Sydonnie de Rivefière



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MessageSujet: Re: Àliya Aiguesmortes [Validée]   Àliya Aiguesmortes [Validée] EmptyJeu 15 Aoû 2019 - 22:07
Bonsoir,

Pardon pour le retard, ce jour férié était une journée complétement off pour moi, loin de l'ordinateur, du téléphone, perché dans les arbres Razz

Allons y, comme pour le premier tour, je prends partie par partie :

• Identité :
- RAS
- Il te manque les 4 points à choisir ou tu veux placer, ce sont les 4 points qui vont te différencier des autres carrières de guérisseurs. Par défaut pour l'instant j'ai placé comme suit : +2en intel ; +1 en hab; +1 en endurance. Si tu souhaites changer, fais moi signe !

• Apparence :
- RAS

• Personnalité :
- RAS

• Histoire :
- «Elle assista médecin et chirurgien et à force de tâtonnement » => prêtre et prêtresse plutôt et boucher, chirurgien j’ai un peu peur qu’on fasse l’amalgame avec les chirurgiens actuels
- « en la transformant en hospice. » => en la transformant en refuge, lieu de soin, hospice -> hopital, il n’y a pas d’hopital à Marbrume
- « Tapioca et pommes de terres furent la base de son alimentation, » => pas de pomme de terre, je t’invite à regarder ce sujet ou Mathilde fait une longue liste de ce qu’on retrouve chez nous !

Comme tu peux le voir, il ne reste vraiment pas grand chose !

Je te laisse terminer ça, je vais préparer ta carrière (:
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MessageSujet: Re: Àliya Aiguesmortes [Validée]   Àliya Aiguesmortes [Validée] EmptyJeu 15 Aoû 2019 - 22:46
J'ai corrigé les points qui n'allaient pas !

Pour les points de compétences je trouve ton choix très pertinent et comme je n'ai à proprement jamais joué avec des points de compétences (sur forum du moins) je ne vais pas trop trop m'aventurer à quelques excentricités !
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MessageSujet: Re: Àliya Aiguesmortes [Validée]   Àliya Aiguesmortes [Validée] Empty
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