Marbrume


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 Y a comme une odeur de poisson...[Les casses couilles - Dain ]

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Xandra ErkalMilicienne
Xandra Erkal



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MessageSujet: Re: Y a comme une odeur de poisson...[Les casses couilles - Dain ]   Y a comme une odeur de poisson...[Les casses couilles - Dain ] - Page 2 EmptyDim 4 Juin 2017 - 17:20
Les pensées de la milicienne n’étaient pas si loin de la vérité, ce que le chat pouvait observer dans la boite en y regardant de plus près c’était bel et bien un regard. Deux beaux yeux aux longs cils épais et recourbés, maquillé peut être ? Dur à dire mais il y avait de la féminité dans le regard traqué qui s’était vissé au sien. Une petite souris face à des gros matous mal léchés.

“Toi. Ouvre cette caisse et tiens toi prêt.”

- Non, s’il vous plaît. Par pitié...

C’est qu’elle parlait la caisse, qu’elle chuchotait maintenant. Cette fois, à moins d’une illusion collective, Séraphin n’avait pas rêvé cette voix brisée. Y en avait deux autres de marins qui semblaient avoir entendus, ils se consultaient du regard alors que l’un d’eux dégainait un long couteau.

- Pourquoi je t’obéirais hein ? Appuyé sur une autre caisse, Ghis’ c’était quand même exécuté, de mauvaise grâce. Ce croit tout permis celui là. Avant, ça se passait pas comme ça…

Personne ne l’écoutait vraiment, ni les marins, ni Leramey, ni Xandra revenue vers eux dès qu’elle avaient comprit qu’il se tramait quelque chose, délaissant sa propre caisse de taille bien plus modeste sur la planche qui servait de lien entre le quai et le navire.

« Mais bon dieux Sera, qu’est-ce qu’il se passe ? »

- Bonne question lança la rousse, venant se poser à côté du petit groupe alors que le premier coup de couteau tentait déjà de forcer sur deux pans de bois pour les écarter. Elle jeta un coup d’oeil à Dain qui s’était rapproché également, profitant de cette situation inattendue pour continuer à se forger un avis sur le petit nouveau qu’on lui avait collé dans la pattes.

- Ouvrir un scellé, comme ça, il va être content le Capitaine tiens, et pis l’autre bonne femme qui fait rien pour les en empêcher.

Le vieux Guislain il continuait de râler tout seul en montant à bord, sous l’oeil un peu étonné, parfois compatissant pour cette sénilité précoce, des hommes sur le pont qui se préparaient pour le départ. Masse grouillante et active.

- Ou que c’est donc qu’il est votre chef ? Ah vous êtes là vous ?


Les marins, ce qu’ils préféraient regarder c’était la jolie milicienne, bien plus appétissante qu’un vieux râleurs, ça ils en avaient déjà un, Hervé. Sans plus s’intéresser à ses deux collègues il avait rejoint la cabine du Capitaine.

Pour Thibaut qui faisait le coq devant les hommes, fier d'etre en charmante compagnie, y avait pour le moment pas eu grand chose de particulier à noter, pas plus que pour leurs yeux observateurs d’Ilhanne. Leurs regards de miliciens, de soldats, de chasseuse. Du moins, jusqu’à ce qu’un des membre d’équipage lâche subitement une lourde corde depuis la vigie, manquant écraser un malheureux qui l’insulta en des termes peu glorieux.

En levant le nez ils avaient pu constater que l’homme ne les regardait pas, pas plus que son camarade qui s’égosillait en langage de marins d’une voix rauque qui se perdait pourtant parfois dans les aigus. En haut de la vigie, c’était tout pâle, ça avait l’air crispé, ça lâchait plus le port des yeux.

Là bas sur le Pont, face à des homme armés, face à la voracité du couteau, la caisse avait cédé dans un fracas de poussière et de petits copeaux de bois. Recroquevillé, là, serrant ses genoux de toutes ses forces, son contenu. Une jeune femme, un peu trop maquillée, avec pas assez de tissus pour vraiment cacher ses épaules, sa poitrine. A ses pieds un linge replié rempli de vivres, ni plus, ni moins. Elle ne disait rien, elle pleurait. Il se dégageait d’elle une étrange dignité compte tenu de la situation.

- Par les fesses d’Anur, comme elle a atterrit là celle là ?

La voix du Capitaine portait, on s’était écarté pour le laisser approcher. Il s'arrêta tout près de la coutilière avec Guis’

- Vous m’en débarrassez ou je laisse mes hommes jouer avec ? C’est votre boulot les clandestins non ?

- Déjà on l'interroge, ensuite on verra.

- Oui ‘fin vous êtes bien gentille ma petite…

- Coutilière, Coutilière Erkal. Entrez ça dans un coin de votre tête ou c’est moi qui me charge de faire rentrer quelque chose…

Voilà que Xandra faisait le coq, du haut de son mère rien du tout et que le Capitaine l’insultait, qu’ils s’insultaient. Le mousse, lui, un mignon petit brun aux traits encore juvénile, avait quitté sa vigie, dépassant en hâte les deux miliciens. Il semblait bien à Ilhanne l’avoir entendu murmurer un prénom, Alice...

Spoiler:
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Dain EmulsinMilicien
Dain Emulsin



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MessageSujet: Re: Y a comme une odeur de poisson...[Les casses couilles - Dain ]   Y a comme une odeur de poisson...[Les casses couilles - Dain ] - Page 2 EmptyDim 4 Juin 2017 - 19:36
Daïn sentait le regard de la courtilière se poser sur lui, un regard mais de surveillance, elle voulait voir ce qu'il valait. Il s'attendait à combattre mais il fut surpris en voyant une jeune femme dans la caisse.

Il rangea son épée, s'avança vers l'inconnue et s'accroupit devant elle

"Ne pleurez pas, ça va aller, on ne va vous faire aucun mal... Si un seul de ces gorets vous touche, il vont le regretter très longtemps ne vous inquiétez pas". Sa voix était devenue très douce et protectrice. Presque comme un grand frère qui parle à sa petite sœur. Il n'avait cependant pas touché les jeunes femmes, de peur de l'effrayer.

Il n'avait pas écouté la discussion entre sa courtilière et le capitaine, trop concentré à essayer de consoler la jeune femme. Il vérifie au passage si elle n'avait pas le signe des bannis sur elle. On ne savait jamais.

Il entendit cependant ce que dit le jeune mousse.
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Ilhanne BarrowmerMilicienne
Ilhanne Barrowmer



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MessageSujet: Re: Y a comme une odeur de poisson...[Les casses couilles - Dain ]   Y a comme une odeur de poisson...[Les casses couilles - Dain ] - Page 2 EmptyLun 5 Juin 2017 - 16:00
À part Thibaut qui était trop content d’attirer quelques regards avec ma présence rien ne semblait particulièrement dérangeant sur ce bateau. Ça s’affairait, ça gueulait, ça râlait, rien de bien constructif.
À défaut d’être de chercher, je m’étais mise à être curieuse de ce qu’ils faisaient tous, d’à quoi ça servait, même si ça difficile de le deviner juste en regardant le nez en l’air. Par contre il y avait bien eu un avantage à regarder les nuages et la toile de corde qui se tendait devant. Le gars sur la vigie avait lâché quelque chose, vu la hauteur celui qui se le prendrait serait sûrement plus bien là pour causer de la caresse violente du choc. Évidemment y'avait un type qui était en train de s’approcher.

« Hé ! Le gars près du mat ! »

Ça l’avait fait s’arrêter juste à temps, il avait juste eu le loisir de me regarder perplexe avant de sentir la chute de la chose trop proche de lui. Visiblement c’était une corde. Après ça, il m’avait complètement oublié préférant affubler son collègue de moult petits noms chantants et pas du tout orduriers. C’était parfait ainsi.

Quelque chose me surpris, pas de réponses, pas de répondant. Levant à nouveau les yeux pour voir ce qui pouvait bien se passer là-haut, l’autre sur son promontoire, il semblait en avoir rien à carrer la tête fixe dans une direction. A vue de nez c’était celle du port, le port qui semblait normal, l’agitation d’un jour de travail, plus calme qu’avant, il n’y avait plus le gros bateau marchand.
Il y avait bien cette caisse, enfin ce que je pensais être la caisse, je reconnaissais autour les têtes connues qui s’affairaient attendaient.
Ça pouvait avoir un rapport . Comme ça pouvait pas en avoir…

Regardant autour, perplexe, sûrement cherchant un peu à m’occuper le temps qu’ils aient fini qu’il y ait quelque chose pour laquelle j’aurais une vraie utilité.

Il avait fini par descendre alors que l’autre semblait s’être lassé de vociférer.

Alice ? Qui était Alice ?

« Reste si tu veux, moi j’le suit lui. »

Lui filant le train, jamais loin, de toute façon lui il semblait trop obnubiler pour faire attention la petite chose qui le suivrait au milieu de l’activité du bateau. Surtout j’étais prête à lui sauter dessus pour éviter qu’il se sauve ou fasse un truc à la con.

C’était peut-être quelque chose, c’était peut-être rien …
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Séraphin ChantebrumeAdministrateur
Séraphin Chantebrume



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MessageSujet: Re: Y a comme une odeur de poisson...[Les casses couilles - Dain ]   Y a comme une odeur de poisson...[Les casses couilles - Dain ] - Page 2 EmptyMar 6 Juin 2017 - 0:16
   C’était donc ça la menace? Une gamine terrorisée, une prostituée improvisée qui semblait fuir on ne sait quoi? Séraphin avait beau être une brute il n’en avait pas moins un coeur, et parfois celui-ci saignait, derrière la tornade de baffes qu’il était parfois, souvent, il avait une profonde horreur de l’injustice. Et ce qui sanglotait devant en en était clairement une. Le Capitaine avait déjà fait ses preuves en matière de grossièreté, il allait bientôt découvrir un autre aspect de la milice, beaucoup moins plaisant.

    Notre boulot c’est d’éliminer la vermine et les pourceaux dans ton genre, approche toi d’elle et tu finiras dans la caisse à sa place, mais au fond du port.”

    Il avait dit ça sans lâcher son arme, le regard rivé dans celui du Capitaine qui commençait à compter les alliés qu’il lui restait, autant dire peu. Un mot de plus de sa part et il risquait de prendre une rouste, peut-être même deux, on est jamais trop prudent…

    La nouvelle recrue semblait savoir s’y prendre, et vu le tapage qu’il venait de faire il doutait de pouvoir la rassurer. Alors il le laissa faire, un oeil toujours fixé sur le Capitaine et l’autre qui inspectait les alentours. Pourquoi est-ce qu’ils avaient tous l’air aussi tendus?

    Alice? Ça commençait à faire beaucoup d’étrangetés pour un seul bateau. Le matelot qui s’était rué hors de sa vigie pour se jeter au secours de son amie ne rencontra qu’une paire de bras poilus et scarifiés, pas vraiment le genre qu’il s’attendait à rencontrer. Séraphin l’arrêta sans violence, mais sans douceur non plus. Les retrouvailles attendraient.

    Arrête toi là gamin. Tu vas commencer par m’expliquer qui c’est, et pourquoi vous balisez tous. Elle va bien, et on laissera personne lui faire de mal, maintenant raconte moi tout.”

    Le matelot flippait c’était évident, et s’il devait assumer son rôle Séraphin ne tenait pas à être brutal avec lui, le petit n’y était pour rien. Pendant que Xandra s’avançait il se tourna vers le Capitaine et lui intima d’un regard d’arrêter de respirer, et puis s’il tentait quelque chose ils étaient assez nombreux et bien répartis pour qu’il ne fasse pas plus de quelques pas.

    À la fois pour l'empêcher de s’enfuir si l’envie lui prenait et pour se montrer amical, Séraphin prit le matelot par l’épaule, sans toutefois sourire, les bonnes vieilles façades sont les plus efficaces.

    C’est qui cette fille? Et qu’est-ce qu’elle foutait dans cette caisse?”
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Alexandre LerameyMilicien
Alexandre Leramey



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MessageSujet: Re: Y a comme une odeur de poisson...[Les casses couilles - Dain ]   Y a comme une odeur de poisson...[Les casses couilles - Dain ] - Page 2 EmptyDim 11 Juin 2017 - 12:48
La personne à l’intérieur de la caisse était une femme, à en juger par la petite voix qui venait d’en sortir. Et apparemment, elle ne voulait pas en sortir. Une passagère clandestine donc. Il fallait avoir de sacrés soucis pour vouloir quitter Marbrime et sa sécurité toute relative, pour le labret.

On ouvrit la caisse pour y dévoiler une charmante jeune femme. Surement une prostituée à en juger par son accoutrement et son maquillage. Elle semblait terrorisée.

La vie n’était franchement pas simple pour les filles dans son genre ici à marbrume, et je pouvais comprendre qu’elle souhaitait recommencer une nouvelle vie ailleurs, surtout si un des marin qui lui aurait permis de monter à bord était son petit copain.

Bref, une victime. Et le capitaine semblait décidé à s’en débarrasser le plus vite possible. Je pouvais le comprendre. Un passager clandestin devait être un souci dont il se serait bien passé, d’autant que je me rappelais certaines histoires de marin qui disait qu’une femme à bord portait malheur.

Seraphin monta immédiatement au créneau, menaçant carrément le capitaine de mort. Rien que ça. Et qu’avait il fait pour mériter un tel sort ? Rien. Tout juste nous avait-il demandé un peu brusquement de nous en occuper. Et encore, il l’avait fait avec beaucoup plus de tact et de gentillesse que pas mal de nos supérieurs.

« Calme toi Seraphin, le capitaine ne fait que son travail. Et effectivement, le nôtre est plus de gérer le cas de cette jeune demoiselle plutôt que de chercher des noises à d’innocent habitant de marbrume » Dit-je en pointant le capitaine du pouce.

Je me retournais le capitaine et déclarais :

« Ne faites pas attention à mon ami, il est un peu à cran. Il a eu une matinée un peu tendue… Vous savez ce que c’est j’imagine. »

Seraphin semblait s’être calmé et commençais à interroger le matelot. Devant le silence dudit jeune homme, je voyais une carte intéressante à jouer. Je m’approchais de Seraphin et du marin et dis tout bas.

« Ecoute mon gars, tu vois ce miliciens qui te tient fermement l’épaule ? C’est un grand malade. Un putain de tueur. Tu le vois là ? Il fait sa gueule de mec sympa. Et oui, c’est le mieux qu’il puisse faire. Mais te laisse pas avoir, c’est un monstre. La seule raison de pourquoi on l’a pas encore viré de la milice à cause de sa soif de sang, c’est parce qu’il est tellement efficace dans ce qu’il fait qu’on ne saurait pas se passer de lui. Alors je te propose un petit marché. Soit tu nous dis tout ce que tu sais, et je ferais mon possible pour éloigner le plus possible ce mec de ta petite personne. Soit je vous laisse à deux dans un coin pour un interrogatoire privé. Et par privé, j’entends sale, violent et douloureux. A toi de voir. »


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Xandra ErkalMilicienne
Xandra Erkal



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MessageSujet: Re: Y a comme une odeur de poisson...[Les casses couilles - Dain ]   Y a comme une odeur de poisson...[Les casses couilles - Dain ] - Page 2 EmptyDim 25 Juin 2017 - 23:11
Ecoute moi bien petite garce, tu commences à me courir sur le…

- Tu continues ? Je t’ai dis de m’appeler coutilière. Deux fois déjà, je te previens si je dois me répéter je te plante là, toi, cette femme et ton équipage de branquignoles ! Et je ferais en sorte qu’on t’envoie personne…

C’est limite si elle était pas sur la pointe des pieds et si leurs regards se lançaient pas des éclairs. Dix minutes que ça durait maintenant le petit duel verbal entre le Capitaine et la Coutilière. Ils avaient l’air, d’une certaine manière, de s’amuser. D’un vieux couple qui aime bien se chercher pour un couvercle mal fermé.

Le plupart des marins se bidonnaient franchement, il connaissait assez leur supérieur pour savoir que s’il était vraiment énervé elle serait déjà en train de chouiner dans un coin la bonne femme. Du moins le pensait-il parce qu’il ne la connaissait pas, elle. Mais la patience de l’un comme de l’autre commençait à flancher. Ils avaient un travail à faire et un problème. Il allait bien falloir s’y mettre. Restait à se mettre d’accord sur l’ordre, notamment.

Un peu plus loin, Alice, car c’était bel et bien le nom de la jeune femme qui avait surgit de la caisse comme un diable de sa boite, jetait des regards apeurés autour d’elle, sursautant presque quand Dain s’approcha d’elle.

- Ne pleurez pas, ça va aller, on ne va vous faire aucun mal... Si un seul de ces gorets vous touche, il vont le regretter très longtemps ne vous inquiétez pas.

- Merci, sincèrement, répondit Alice d’une petite voix, d’une petite voix pleine de doute. Que ferait cette homme si un équipage entier décidait de l'agresser ? Est ce qu’ils allaient être séparés pour toujours, est ce qu’on allait la renvoyer, là bas, entre ses griffes ?

Elle n’était pas marqué, elle n’était pas un indésirable de la cité, ce qui aurait pu rendre cette étrange fuite en boite tout à fait légitime. Mais non, c’était autre chose. Les yeux de biches de la jeune femme croisèrent ceux du jeune mousse qui avait rejoint le petit attroupement là, sur le pont. Il était inquiet, c’était tellement flagrant qu’il n’était pas difficile de voir qu’il y avait quelque chose, un lien entre ces deux là. Familles, amis, amant ? Peut être l’avait elle payé pour la cacher là ? Ce qui était certain, c’est qu’ils se connaissaient. Ilhanne, sensible, maline, à sa suite, ne l’avait pas raté pas plus qu’elle n’avait raté le regard de chien battu qu’il lui avait lancé à elle.

“Notre boulot c’est d’éliminer la vermine et les pourceaux dans ton genre, approche toi d’elle et tu finiras dans la caisse à sa place, mais au fond du port.”

- Non content de pas savoir faire votre boulot, ERKAL, vous laissez vos hommes me manquez de respect ?

Séra, ferme là. Pour l’instant.
Je suis sa supérieur, pas sa mère. Il a le droit de penser ce qu’il veut et de le dire à autre voix. Personne ne s’approche de la demoiselle à part Dain pour le moment.


Pour le moment...Tu comptes faire quelque chose un jour ? Le temps passe gamine.

« Calme toi Seraphin, le capitaine ne fait que son travail. Et effectivement, le nôtre est plus de gérer le cas de cette jeune demoiselle plutôt que de chercher des noises à d’innocent habitant de marbrume »

Il avait fait mouche, les traits anxieux du Capitaine s'était radoucit.
S’en était trop pour le mousse qui décida de rejoindre sa belle mais qui rencontra les bras d’un Séraphin qui venait de se faire rembarrer.
Le Capitaine soupira en assistant à la scène, la rouquine, elle, lui sourit, sincèrement, sans moquerie.

- On dirait que c’est votre problème Capitaine, celui de votre équipage.


Un regard en coin de l’homme bourru sur Séraphin, sur la coutilière. S’il n’était pas impressionné le moins du monde par le milicien, il était proche de ses hommes. Les deux rivaux s’étaient mis en route pour se rapprocher de la boite et des autres.

- Qu’est ce qui se passe, petiot ? Qui sait cette donzelle ? Tu peux tout nous dire à moi et à Er..A la coutilière.

Il n’entendirent pas ce que dit Alexandre, ne virent pas le léger tremblement du mousse.

- Non, non, je vais….Capitaine, faut me pardonner.

Il cherchait à voir par delà l’épaule du barbu, pas facile. Il cherchait la protection du Capitaine, il aurait voulu être partout sauf ici.

- C’est que...Il faut à tout prix qu’elle quitte Marbrume, elle peut pas rester avec lui. C’est...Vous devez m’aider, faire comme si vous n’aviez rien vu. S’il apprend que je l’ai enlevé...

- Enlever ? Tu as pris une pute. Je le crois pas ! Tu connais la règle moussaillon. On aime, on baise, on revient la saison d’après. C’comme ça que ça marche. Tu vas te bouger les fesses et ramener bobonne là ou tu l’as pris. Exactement au même endroit. On est pas dans un conte ici, on est sur mon navire.

- Je..Je ne suis pas une prostitué, enfin...Je ne l’étais pas. Je vous en prie, aidez moi à quitter Marbrume.


Son regard chercha celui des femmes, sans doute seraient-elles plus douce.

- Je refuse de la laisser, Capitaine.

- Quelle journée de merde, ronchonna Ghislain. Les femmes, toujours à tout compliquer...


Dernière édition par Xandra Erkal le Dim 23 Juil 2017 - 23:31, édité 1 fois
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Dain EmulsinMilicien
Dain Emulsin



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MessageSujet: Re: Y a comme une odeur de poisson...[Les casses couilles - Dain ]   Y a comme une odeur de poisson...[Les casses couilles - Dain ] - Page 2 EmptySam 1 Juil 2017 - 23:24
Daïn écouta la discussion d'une oreille, sa concentration était avant tout focalisée sur Alice. Il avait enlevé un de ses gants et lui avait posé la main sur la tête, gentiment et lui frotter les cheveux. Comme il le ferait pour calmer un animal apeuré.

"Tu n'es pas blessée? Tu peux te lever? Tu as faim ou soif?"

Il avait fait exprès de la harceler de question pour voir si elle allait bien aussi bien physiquement que mentalement. 

Il avait toujours son aire protecteur et semblait soulagé que la tension se calme tout autour de lui et qu'elle ne soit pas une bannie.

Tout en regardant sa protégée, il s'adressa aux personnes qui l'entourait.


"Veuillez m'excuser mais pourriez vous écarter un peu? J'aimerais un peu de calme s'il vous plaît."
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Séraphin ChantebrumeAdministrateur
Séraphin Chantebrume



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MessageSujet: Re: Y a comme une odeur de poisson...[Les casses couilles - Dain ]   Y a comme une odeur de poisson...[Les casses couilles - Dain ] - Page 2 EmptyMer 5 Juil 2017 - 21:51
   C’est pas facile de se faire rembarrer en public, surtout comme ça, et même s’il savait que Xandra avait raison et qu’il devrait aboyer un peu moins systématiquement, l’attitude du Capitaine lui donnait envie de distribuer des baffes. Il nota dans un coin de sa tête de pas louper l’occasion de lui en mettre une si elle se présentait, et lui jeta un regard de mort histoire qu’il comprenne bien ce qui allait se passer. Mais le salut vint autant de la coutilière qui ne cédait pas un pouce de terrain et semblait bien faire marrer l’équipage, que d’Alexandre qui pour le coup avait été fabuleux. Faire passer Séraphin pour un psychopathe, déjà c’était pas tant un mensonge que ça, était juste l’idée à avoir. Le Capitaine était soulagé que la milice retienne son molosse et le matelot avait tellement la trouille qu’il regardait un peu partout à la fois, sans vraiment oser fixer son regard sur autre chose que sa dulcinée.

    Séraphin lui tenait toujours le bras et le petit avait fini par parler, il aurait “enlevé” la fille d’on ne sait ou, s’attirant les foudres de son Capitaine et certainement celles de quelques maquereaux douteux de Marbrume. Quelle idée, mais on ne commande pas à ses sentiments. Alors dans un sens Séraphin les enviait tous les deux, si c’était un couple alors ils étaient capables de s’aimer au delà des embûches, et c’est assez rare pour être souligné.

    Je refuse de la laisser, Capitaine.”

    Il avait du cran ce petit, ce qu’il fallait pour monter au créneau et s’imposer quoi qu’il en coûte, même si son Capitaine avait l’air de l’avoir bien mauvaise, les marins formaient une grande famille, et ils pouvaient facilement comprendre et excuser le petiot d’avoir fait une connerie. Restait à voir jusqu’où celle-ci allait les mener.

    Ta gueule ghis.”

    Forcément fallait que Ghislain la ramène, mais pour le coup il avait pas eu le temps de finir sa phrase et était parti ronchonner plus loin, se disant que de toutes façons ils l’appelleraient bien avant d’embarquer, et que même s’ils le faisaient pas ça lui ferait du temps à tuer à la taverne.

    Une fois l’haleine et la mauvaise humeur écartés de la scène du crime Séraphin relâcha sa prise sur le bras du matelot et tenta de paraître amical. Si le petit était amoureux et bien il avait la chance de pouvoir en profiter, et s’il était juste naïf et stupide c’était aussi le privilège de la jeunesse. Dans tous les cas il n’avait rien contre lui, sa dent était contre le Capitaine à qui il jeta à nouveau un regard noir avant de reporter son attention sur le matelot.

    Va falloir que tu nous en dises un peu plus petit, parce que si c’est ce que je pense tu as de gros ennuis, et on pourra pas te protéger si tu nous cache des choses. Tu comprends? Dans tous les cas on ira nulle part sans elle.”

    Dain était aux petits soins avec Alice derrière eux et la petite avait l’air d’apprécier l’attention et se détendait petit à petit. Mais un soldat reste un soldat et l’intuition du milicien était qu’ils allaient pas tarder à avoir de la compagnie, et il se voyait mal jouer de l’épée au beau milieu du port. La décision revenait à Xandra, c’était la seule à pouvoir décider de la suite à donner, mais il la connaissait assez bien pour savoir qu’elle n’abandonnerait jamais une âme en peine, qu’elle n’en serait simplement pas capable.

    Je pense qu’on devrait embarquer, rapidement, ça sent pas bon cette histoire.”
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Ilhanne BarrowmerMilicienne
Ilhanne Barrowmer



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MessageSujet: Re: Y a comme une odeur de poisson...[Les casses couilles - Dain ]   Y a comme une odeur de poisson...[Les casses couilles - Dain ] - Page 2 EmptyDim 9 Juil 2017 - 19:43
Il m’avait pas filé entre les doigts, non, non. Il s’était pas non plus évaporé dans la nature entre les gens du port, non plus. Il avait simplement été d’intercepter par Séraphin comme si ça avait été écrit sur son front que ce type connaissait la nana dans la caisse. Pourtant de là où j’avais entendu le nom d’Alice, j’étais bien persuadé que Séra lui il avait rien entendu.

À croire que les Dieux lui avait soufflé au creux de l’oreille. Ça devait être pratique d’être dans les petits papiers des divinités.

J’avais même pas pu descendre du bateau, du coup regarder l’agitation du pont du rafiot. Comme quoi ça servait à rien que j’aille rajouter du bordel par-dessus tout ça, ils avaient l’air d’avoir tout en mains. Thibault lui il m’avait pas quitté à croire que j’y avais gagné une nouvelle ombre. Il me gênait pas, je l’aimais même bien.

Par contre, ça me faisait suer de juste attendre comme ça que tout le monde est fini.

« Hé ! »

Y'avait un type appuyé contre la coque et qui regardait en contrebas, il avait l’air soucieux. À peine que le l’avais invectivé qu’il s’était retourné et qu’il avait roulé des yeux.

« Oh s’pas vrai, mais ça pullule en ce moment… »

Ça faisait toujours plaisir de se sentir comprise et acceptée dans le milieu. ’Fin s’était pas le débat pour le moment. Ça m’avait quand même arraché une petite moue blasée cette affaire, ce qui avait arraché un petit rire au Thibault. Jolie réaction en chaîne.

« … Si ça peut t’rassurer je suis pas très jouasse d’être sur ce bateau non plus, mais plus on ira vite, plus on finira vite et plus je serais plus vite plus là. »

Peut-être qu’avec un peu de chance y'avais un chouilla de logique sous la couche de cheveux dégueulasse et de crasse qui servait de trogne au mec. Je m’étais accoudée au rebord avec lui, m’habituant doucement au roulis du bateau et à la forte odeur de marée. Il semblait pas fermé à la discussion le type, mais pas vraiment disposer à parler à une représentante du sexe faible.

« Qu’est-ce tu veux ? Il était rêche, pas vraiment avenant pour deux sous, un plaisir à écouter.

C’est qui le mousse ? Tu la connais sa copine ? Quelqu’un a déjà vu l’un des deux ? Parce que si lui il pouvait rien me dire mais qu’un de ces potes si, ça aurait été con de passer à côté juste par oubli de la question.

Pourquoi je causerais à une gamine, ça sait qu’foutre l 'bordel. »

Il me faisait l’effet que me faisaient tous les un peu vieux briscards comme Gyslain. En fait ils étaient pas méchant, juste un peu cons et décrépits de l’esprit, ils sortaient tous les mêmes vieilles rengaines que devaient déjà sortir leurs aïeules et trouvaient que le monde il était mieux avant… Bon concrètement, ou plutôt présentement sur ce point il aurait été dur de leur donner tort, seulement des comme eux il y en avait à tous les coins de rue.

« Parce que pas sûr qu’on appareil tant qu’on à pas fait la lumière sur tout ça… »

Menacer, sans vraiment, de rallonger la journée de travail ça pouvait faire son petit effet.

« Fait chier… »
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Alexandre LerameyMilicien
Alexandre Leramey



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MessageSujet: Re: Y a comme une odeur de poisson...[Les casses couilles - Dain ]   Y a comme une odeur de poisson...[Les casses couilles - Dain ] - Page 2 EmptyDim 16 Juil 2017 - 18:46
La situation était complétement en train de dégénérer. Tout le monde était en train de s’engueuler et mon niveau de compréhension de la situation commençait à s’approcher du 0.

Bref, j’en avais marre. Je n’étais pas payé pour régler les problèmes de minettes et tout le monde était parti pour bien camper sur leurs positions, comme de bon gros casses couilles. Je m’approchais de Xandra pour lui proposer un plan à voix basse.

« Chef, vous savez commandez un bateau ? Parce que vu comme on est parti, ça va durer un moment. Si vous voulez, je vous assomme le capitaine et on part tout de suite. »

Xandra me lança un sourire complice et me répondit sur le même ton amusé que moi :

"Non. Malheureusement. Personne ne va assommer personne."

Dommage ça aurait réglé le souci. Bon il ne restait plus que deux solutions, soit pousser le capitaine à partir là, tout de suite… Soit laisser la fille ici et partir sans elle. Quoi qu’on en pense, cette histoire nous ralentissait. On avait une mission à remplir et là on était bloqué au port à cause d’une nana… Enfin, plus à cause de son amant qui avait décidé de jouer les chevaliers servant en l’arrachant à son propriétaire.

« Capitaine, plutôt que de perdre notre temps en veine dispute, pourquoi ne pas simplement partir avec la dame, et régler le problème une fois arrivée au Labret. Pour le moment nous perdons, vous comme nous, un temps précieux. Au Labret, on attend votre marchandise et comme on dit, le temps c’est de l’argent. Et qui sais, je suis persuadé que vous êtes homme à savoir tirer avantage de toutes situations et prendre cette femme en passagère vous apportera surement quelque chose. Tout du moins la loyauté d’un homme. Je suis persuadé que notre brave marin vous en devra plus d’une pour ce simple service. »

Je ne sais pas s’il hésitait face à mon discourt ou quoi, mais je sentais qu’il pouvait craquer. J’ajoutais donc :

« Allez ? Ça vous coute quoi de faire cette exception ? Je veux juste nous faire gagner du temps moi. »


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Xandra ErkalMilicienne
Xandra Erkal



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MessageSujet: Re: Y a comme une odeur de poisson...[Les casses couilles - Dain ]   Y a comme une odeur de poisson...[Les casses couilles - Dain ] - Page 2 EmptyLun 24 Juil 2017 - 0:30
Le regard d’Alice avait glissé de Dain au jeune mousse, inquiète tout autant pour lui que pour ellen du moins presque. Aussi égoïste que ce soit, c’était surtout pour ses fesses qu’elle avait peur. Il y avait peu d’options pour elle, pour les garder en sécurité.

Le sauveur de damoiselle, lui, affichait un air penaud qui lui donnait l’air plus juvénile, plus mignon encore. Il savait pas trop ou se mettre et il fut content quand l’attention du Capitaine fut accaparé par l’autre milicien. Le barbu il lui faisait peur, plus encore que l’homme qui lui faisait face mais moins que le Capitaine en colère, quand même. Les savoir focalisé sur quelqu’un d’autre que lui, ça le soulageait doublement, c’est le cas de le dire. Aussi murmura t’il à mi voix.

- C’est pas ce que vous pensez mais ça rend pas le choses moins grave, c’est peut être pire...Enfin, non, c’pas ce que je veux dire, laissez là monter, je vous jure que je vous expliquerais !

Xandra elle, surveillait l’échange du coin de l’oeil, elle avait fait un discret signe de menton à Séraphin quand il avait glissé qu’il fallait se mettre en route. Evidemment que oui, mais ça l’arrangeait pas de pas savoir à qui elle avait vraiment affaire et à qui ce qui, appartenait. Parce qu’une femme cachée dans une caisse doit avoir quelque soucis de liberté. De nombreuses options s’offraient à la milicienne, dont celle, par exemple, de la laisser avec un de ses hommes et d’embarquer sans le problème. Mais ça ouvrait la porte à des risques, comme l’embarquer d’ailleurs, mais des risques à régler plus tard. Elle n’en demandait pas plus, elle avait une mission et les choses était finalement bien trop compliqués pour être réglés rapidement sur le quai. Mais...

Trop de monde, trop d’attention, un probable danger pour la belle au yeux de biches mais est ce qu’il serait pas pire plus tard ? Elle chercha sa rousse à elle des yeux et le Thibaut, sans les voir. En effet, l’archère était occupé à essayer de glaner des informations pendant que Xandra tentait de se mettre d’accord avec le Capitaine et Alexandre....

Le marin qui venait de lâcher une injure à la gamine, bien emmerdé, cracha par dessus bord. Il avait promit, pis si le Capitaine apprenait qu’il savait que la donzelle était là et qu’il avait rien dit, y aurait pas de traitement de faveur pour lui, il était trop ancien pour ça.

- Je veux bien te dire, deux trois choses, mais je te préviens, faut que tu te démerdes pour qu’on sache pas que ça vient de moi. J’espère que t’es pas trop conne. J’ai hâte de me tirer alors j’vais te dire, mais m’fais pas regretter. C’est juste...un p’tit conseil pisseuse.

Un regard autour de lui, un glaviot ravalé dans un raclement désagréable et il se confia un peu, du bord des lèvres penché vers Ilhanne, complice.

- C’est pas une belle affaire tout ça, même si moi je trouve ça malin. Fin ça, t’as pas b’soin de savoir.

Il était content de ménager son supsense, de garder le secret en partie, c’est qu’il fallait bien admettre qu’il était un peu con, d’ailleurs c’était la première fois qu’il arrivait à être mystérieux, parce que ça l’était ce qu’il venait dire. Non, c’était pas confus, c’était mystérieux.

- J’ai passé l’age de vouloir sauver les emmerdeuses, je paye, elle me suce et une fois que je me suis bien vidé les bourses, je me pose pu' de questions. Mais lui c’pas pareil, l’Arnold, son homme qui la cogne, ça le touche aussi t’vois ? Le problème c’est que son mari, c’pas n’impo’te qui non...S’il l’apprend, qu’il la prise, c’est un homme mort. Pis elle je sais pas trop…

Sur les quais, la conversation se poursuivait, la rousse se rangeait à l’avis de ses hommes, à l’avis qui serait celui du Sergent, au sien même si elle était moins certaine de pas faire une connerie. Est ce qu’elle avait vraiment le choix ?

Alexandre avait fait mouche, le regard de vieux briscard du Capitaine s’était fait un instant doux, franchement paternel alors qu’il se posait sans faire mine sur le mousse.

- Ecoutez, au pire des cas on la laisse là bas, sinon on la ramène. Considérez là comme ce qu’elle était avant qu’on la déballe, une marchandise qu’on se traîne. On pourra trouver des arguments, une excuse, vous protéger, vous et vos hommes quoiqu’il advienne.

- Regarde autour de toi, on attire autant l’attention qu'un...


- C’était un ordre, le mien, vous n’avez fait que m’obéir, j’suis dépositaire de l’autorité du Duc, vous, le pauvre homme que j’ai contraint de se meler à tous ça. Je vous promets de le protéger, mais je la laisserais pas tomber non plus. Vous avez pas envie de ça au fond.

Elle montra de l’index le mousse, elle se doutait bien que d’elle, il s’en tapait un peu.

- Très bien, mais dès qu’on s’est occupé de lancer le bébé, t’as intérêt d’être bien plus loquace et de me justifier en quoi cette pute mérite qu’on prenne tous des risques pour elle.

Bientôt, le navire quittait le port, les curieux reprenaient le cours de leurs vies, leur dur labeur.
Dans la cabine du Capitaine, entasser comme des sardines, les miliciens, le propriétaire du navire et Alice. Le mousse n’allait pas tarder à les rejoindre. C’était un choix, c’était volontaire qu’il ne soit pas là tout de suite, qu’elle parle en son absence.

- Vous ! qu’il grogna sur Dain le Capitaine. Qu’est ce qu’elle vous a raconté la catin ?

Très bonne question. Alice n’avait pas dit grand chose, intimidée, apeurée, tétanisée à l’idée qu’on la touche encore, qu’on la force, pire, qu’on la laisse à quai, qu’on la rende, comme la marchandise que la fange l’avait devenir…
Elle s’était juste remise sur ses pieds, s’aidant de la main secourable du probable nouveau Casse Couille ne règle. Elle ne voulait rien Alice, absolument rien, sinon ne plus souffrir. Elle l’avait supplié de la protéger, lui avait répété par deux fois qu’elle n’était pas une prostituée. C’était tout e c’était bien peu de choses…

- Je serais curieux de voir votre façon de travailler, rendez moi donc cette femme bavarde. Si ça ne tenait qu’à moi elle serait restée à terre, je l’aurais viré elle et ce petit con à coups de pieds dans le train. Ou elle serait déjà en train de crier qu'Anur lui en vienne pendant que mes hommes lui écartent les pattes arrières.

Arrêtez ça ! Cette femme est juste devant vous.

Perspicace. Parle putain.
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