Nom : Terrefière
Prénom : Wilhem
Âge : 25 ans
Sexe : Masculin
Rang : Chasseur, ancien bourgeois
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Chasseur
+2 CHAR / +1 HAB / +1 TIR
Compétences et objets choisis :
- Adresse au tir à l'arc
- Chasse
- Pigeage
- Séduction

Objets choisis : Arc long, capuchon en cuir, veste en cuir, gants en cuir usé.

La première chose qui frappe lorsque l'on voit Wilhem, c'est sa beauté. Son visage fin aux lèvres pleines et ses yeux bleus lui donne un charme presque féminin, sa virilité résidant dans son nez droit et sa mâchoire volontaire. Son corps athlétique sculpté par les nombreuses heures de chasse portent pourtant quelques stigmates de la faim et de la misère qu'il cache tant bien que mal derrière une tranquille assurance et une confiance en lui débordante.
Wilhem est beau et il le sait. Il a comprit que son physique était une arme tout aussi redoutable que son arc et que sa survie dans Marbrume dépendrait de son habileté à en tirer profit. Son sourire charmeur, son regard pénétrant et ses belles paroles lui acquiert les faveurs des demoiselles les plus faibles et il n'hésite pas à travailler au corps les plus tenaces.
Malgré sa pauvreté, il fait en sorte de prendre soin de lui et de soigner du mieux qu'il peut son apparence lorsqu'il part en chasse de la gente féminine. Ses vêtements sont de factures simple et parfois raccommodés, mais relativement propres et il en va de même pour son unique paire de chaussure de cuir souple, immédiatement nettoyée après être revenu de la chasse.
Si sa pauvreté se remarque par les plus attentifs, sa toilette, sa confiance ainsi que son maintien bourgeois l'aident à ne pas passer pour un miséreux auprès de ses conquêtes

Prétentieux, fier et arrogant sont des vestiges de sa vie bourgeoise. Enfant unique choyé par sa mère, il en est devenu égocentrique et même si son actuelle vie de misère lui montre qu'il n'est pas indispensable au monde, il n'en reste pas moins sur de ce qu'il vaut.
Si ses traits de caractère le rendent insupportable, il lui ont aussi donné une confiance en soi et un aplomb nécessaire à sa survie. Wilhem n'est pas idiot, mais il préfère se servir de son charisme et son aisance pour évoluer dans Marbrume, jugeant son physique bien plus redoutable que son esprit.

Ainsi rompu à l'art de la séduction et des plaisirs charnels malgré sa jeunesse, il s'attire les grâces des femmes et la jalousie des hommes de son âge, ces derniers l’ostracisant à cause de son comportement arrogant et de ses relations privilégiés avec ces dames.
Ses nuits sont, certes, peuplées de femmes aux ages, caractères et physiques divers mais il tente de ne se lier d'amitié avec aucunes d'elles, prenant ce qu'elles peuvent lui donner avant de passer à une prochaine victime.
Cette solitude forcée l'a rendu froid et distant, voir cynique dans ses contacts avec les autres, mis à part les femmes dont il se sert et dont il profite. Il préférera s'arracher la langue que de l'admettre, mais il souffre de cette situation et si ses très nombreuses conquêtes lui apportent un réconfort brûlant, il n'en reste pas moins éphémère.

Son passé l'a rendu capricieux, habitué à obtenir ce qu'il désirait dès qu'il l'exigeait mais aussi lâche. N'ayant jamais été au contact de la misère et des réels dangers de la rue dans son enfance, il a du mal à s'habituer à sa nouvelle vie. Si avant, sa profession de chasseur ne lui posait pas de problème, l'arrivé des fangeux a changé la donne, le faisant craindre chaque pas qu'il fait en dehors des remparts. Ce trait de caractère ne lui permet pas d'entrer dans la milice, Wilhem étant trop peu imposant et n'ayant pas le cran pour y assumer une place.
Sa zone de chasse se limite donc à une zone assez peu éloignée des remparts et le plus loin possible des marécages, ce qui l'empêche de rapporter une quantité conséquente de gibier pour lui permettre d'avoir une condition confortable.

Élevé par une mère accordant beaucoup d'importance à la religion, il suivait ses préceptes d'une oreille distraite, bien plus absorbé par son apprentissage du tir à l'arc que par la Trinité. Si il accordait un certain crédit aux paroles de sa mère et des membres du clergé, sa lente déchéance sociale ainsi que l'apparition des fangeux l'ont totalement écarté de ses croyances, mais parfois, il implore Serus avant la chasse, plus par réflexe que par réelle conviction.

Seul fils d'un marchand fortuné et d'une mère aimante et protectrice, son enfance fut plus qu'heureuse. Entouré de richesse et unique objet d'amour de ses parents, il devint rapidement aussi arrogant qu'on pouvait l'attendre d'un fils héritier d'un commerce plus que florissant.
Malgré ça, son visage d'ange et ses yeux innocent lui attiraient l'admiration et la sympathie des nombreuses amies de sa mère, lui inculquant dès le plus jeune ce que la compagnie féminine pouvait lui apporter comme privilèges.
Il montra très tôt une aptitude et une passion certaine pour le tir à l'arc, le pratiquant assidûment après avoir expédié l'éducation qu'il se devait d'avoir, tant classique avec son père et religieuse avec sa mère. Il ne savait pas qu'un jour, cette passion deviendrait son moyen principal de subsistance et de survie.

Car qui aurait-pu prévoir l'arrivé des fangeux ? Son père ne vécut pas les débuts de cet horrible nouveau chapitre de l'histoire, mort de maladie peu après les 12 ans de Wilhem, léguant son commerce, sa richesse mais aussi les dettes accumulés dans l'espoir de sa guérison à son fils.
Ce malheureusement événements marqua le début de la déchéance de sa famille. La difficulté à tenir à flot le commerce de son père entraîna sa vente, et les richesses s'amenuisant petit à petit poussa sa mère à travailler en tant que couturière.

Mais quatre ans plus tard, les nouvelles conditions de vie et l'épuisement physique et mental eurent raison de sa mère, laissant Wilhem orphelin incapable d'assumer seul le loyer de leur minuscule logis près de la place des Pendus, le forçant à déménager dans un taudis du quartier du Labourg.
C'est peu après qu'il prit conscience que les œillades appuyés des femmes mûres pouvaient servir à autre chose que flatter son égo malmené et c'est ainsi que maladroitement, il fit ses premiers pas dans le monde de la séduction et de la manipulation.

Lorsque les premières rumeurs à propos des fangeux arrivèrent à ses oreilles, il n'y prêta pas grande attention. Mais la famine de plus en plus grande ainsi que l'exil vers la ville des habitants des bourgs alentours le forcèrent à admettre que quelque chose de catastrophique était en train de se produire.
Le seul point positif qui en ressortit fut l'autorisation aux gens du peuple de pratiquer la chasse, occasion qui contentait grandement Wilhem, ce dernier n'ayant pas perdu son habileté au tir à l'arc.

Il ne croyait pas vraiment à l'existence des fangeux, mettant la terreur sur le compte de malfrats nombreux et parfaitement organisé, jusqu'à apercevoir, lors d'une partie de chasse, un de ces monstres hideux penché vers un cadavre à une vingtaine de mètres de lui. Sa fuite forcenée à travers la foret et la peur qu'il ressentit à ce moment là le fit hésiter un long moment à sortir de nouveau des remparts protecteurs de la ville. Mais sa misère de plus en plus prononcée l'obligea à reprendre son activité de chasseur, avec la plus grande prudence et le plus loin possible des marécages..

Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Totalement !
Comment avez-vous trouvé le forum ? (Topsites, bouche à oreille...) En regardant par dessus l'épaule d'une personne en train de le consulter..
Vos premières impressions ? WOW. C'est beau, c'est classe, ça claque, ça donne envie.
Des questions ou des suggestions ? Pour le moment non !