Nom : Turold

Prénom : Ulrich

Age : 25 ans

Sexe : Masculin

Situation : Célibataire

Rang : Marbrumien depuis toujours, artisan charpentier.

Lieu de vie : La Hanse, à l’étage d’une très modeste bâtisse, le rez-de-chaussée étant son atelier.

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :

Artisan Charpentier

+2 Habilité, +1 Charisme, +1 endurance

Compétences et objets choisis :

Les compétences : TRAVAIL DU BOIS, COMMERCE, ENTREGENT (La Hanse), CALCUL MENTAL

Les objets : hache, Marteau de forgeron, gants en cuir usé, tenue en lin

Atteignant le mètre 87  sur la pointe des pieds, pour 80 kilos, le jeune homme dispose d’une carrure tout à fait respectable, sans non plus ressembler à un vétéran de l’armée, ou un colosse d’une garde rapproché. Ses nombreuses années à travailler le bois ont tracé sa musculature. Des épaules larges, des muscles dessinés au fusain, le dos droit et un port de tète altier.

Ulrich a un visage fin, des yeux d’un bleu profond, qui contraste fortement avec son sourire que certains qualifieront  de facétieux, voir arrogant.

Coté vestimentaire, le charpentier est un homme plutôt simple, de par ses gouts, mais aussi le budget  qu’il est prêt à engager dans ce domaine. Toutefois, il quitte rarement son épaisse veste en lin lors de ses sorties.

Pessimiste, bougon, colérique, belliqueux, Ulrich en est tout l’opposé. C’est un jeune homme souriant,  optimiste, jamais le dernier pour rire, ou faire rires ses amis, on peut aisément le qualifier d’enjoué.

Travailleur, c’est un artisan qui prend son travail très à cœur et au sérieux, n’hésitant jamais à faire preuve de zèle dans ce domaine, un sens de la discipline qui s’est construit aux files des années passés au côté de son père pour qui il garde une profonde admiration. Son géniteur lui a aussi appris le sens de l’honneur, de la fierté, et du chauvinisme envers le duché, mais aussi le respect envers son duc. Le fils Turold voit d’un très mauvais œil l’arrivée de toutes ses nouvelles personnes, qui viennent bouleverser l’Eco système de la ville. Il garde une profonde méfiance envers tous les non natifs de Marbrume.

Il évolue dans la Hanse  depuis qu’il est né, et se trouve maintenant dans ce quartier comme un poisson dans l’eau.. Ou comme un fangueux dans la nuit. Il connait chaque ruelle, chaque commerçant, le caractère de chacun et comment obtenir le meilleur de tous ses collaborateurs. Sans être l’enfant chéri du quartier, le jeune homme est très apprécié ici.

Coté religieux, le jeune homme est tourné vers Serus. La philosophie du dieu mi-cerf mi-homme touche particulièrement le charpentier qu’il est, notamment sur le côté travailleur, sur l’effort dans le travail.
Ulrich est quelque peu joueur sur le plan sentimental, il aime plaire, et user de son charme certain. Il donne cependant peu de suite à ce jeu de séduction qu’il affectionne particulièrement, par manque de temps, ou d’intérêt.

Avril 1141 naquit Ulrich, fils unique de la famille Turold. Sa naissance fut accompagnée d’un bien triste évènement, le décès de sa mère, qui perdit la vie lors de l’accouchement. Son père fut terriblement bouleversé, perdant l’amour de sa vie. Pourtant, jamais il ne tint son fils pour responsable. Paternel exemplaire, veillant à son éducation, son alimentation, mais aussi à lui transmettre les valeurs familiale tout en entretenant la mémoire de la mère d’Ulrich.

Dès son plus jeune âge, son père, Guillaume, traina son fils partout avec lui. Véritable ombre de ce dernier, c’est en ces instants qu’Ulrich apprit la négociation, la façon dont les hommes se saluent, marchandent, discutent, se disputent, se réconcilient, etc. Et à chaque retour à l’atelier familial, il ne quittait pas non plus son père. Plus les saisons passaient et plus le fils Turold aidait son père. Passant du simple « Passe moi cet outil » a « Joli travail fils. Bien joué.». Véritable mentor, son père lui apprit tous les secrets du travail du bois, et les bases du calcul mental, essentielles dans son domaine. Ulrich n’était pas le plus doué, mais le plus acharné, sans doute possible.

Ces instants père fils sont très chers au jeune homme. Avec les années qui passaient, leur complicité déjà forte se renforçait, une véritable confiance existait entre les deux artisans, à tel point que Guillaume laissait désormais son jeune fils de 18 ans négocier les prix, parler aux fournisseurs, collègues, clients, et jamais il ne fut déçu. Ulrich mettait un point d'honneur à ne jamais décevoir son père, et s’efforçait à chaque instant d’adopter un comportement qui le rendra fier.

L’année 1164 fut un bouleversement dans la vie du jeune homme. Les premières rumeurs de fangueux éclatèrent, mais ce ne fut pas l’evenement qui affecta le plus Ulrich. Non, c’était sans aucun conteste le décès de son père, suite à de nombreux mois de lutte contre la maladie. Désormais seul en cette époque sombre, Ulrich fut livré à lui-même, et c’est uniquement grâce au savoir-faire transmis par son père qu’il put survivre. En effet, avec la fange, les commandes se furent moins nombreuses, tout comme dénicher les matériaux essentielles à son activité professionnelle. Il fit preuve d’un sens des affaires redoutable pour tenir  commerce à flots, et les premiers mois furent très compliqué. Plusieurs fois, son commerce était en grande difficulté. A force d’acharnement, le garçon avait réussi à pérenniser  le lien entre ses anciens partenaires commerciaux, tout en établissant de nouveau.

De plus, le fils Turold vécu très mal l’arrivée de tous les non Marbrumien, qui étaient selon lui des profiteurs, des étrangers  à leur culture et coutumes. De plus la montée de l’insécurité dans les quartiers fut pour lui une preuve supplémentaire qu’il était dans le vrai. Les fangeux semblait être un problème parmi tant d’autres en cette période de changement. Il ne pouvait nier que son quartier avait évolué, devenant plus dangereux que durant ses plus jeunes années.

Avec l’affaire de Sarosse, sa confiance et sa foi envers le duc de Marbrume fut renforcer et il semblait être pour lui, l’homme de la situation.  Il lui semblait inconcevable pour lui que qui que ce soit se révèle un meilleur choix que celui qu’il considérait comme roi, même avant son couronnement.

De par son travail de qualité, sa rigueur et sa bonne humeur, les affaires de « Turold, père et fils, charpentier depuis 1058 » étaient en meilleurs voies. Depuis la disparition de la monnaie,  Ulrich fut forcé d’apprendre rapidement  l’art du troc, domaine dans lequel il se retrouva doté d’un certain talent.  Le troc modifiait considérablement les us et coutumes du commerce. Le Charpentier commença à se bâtir une solide réputation dans le quartier, mais aussi dans les sphères un peu plus hautes, ses créations et travaux étant toujours de très bonne facture. Cependant il ne fait de tri sur aucun contrat, n’hésitant jamais à prendre des commandes de personne bien plus modestes, tout comme les plus fortunés. Quel commerçant pouvait en cette période se vanter de pouvoir se passer d’un contrat.

Avec l’arrivée de l’hiver, en octobre 1164 Ulrich est serein, il avait été prévoyant comme son père lui avait enseigné, des réserves avaient été faite, et les commandes étaient nombreuses. Cela ne l’empêcha pourtant pas de devoir sauter des repas, bien que son estomac n’était pas du même avis.
Cependant, avec l’intrusion des Fangeux en janvier 1165, le garçon considéra la menace des créatures comme bien plus présente. Il fut épargné par l’évènement, et peu touché. A la suite de l‘évènement, Ulrich s’attela a la défense son atelier, le rendant quasiment imprenables par la force, renforçant considérablement les portes, murs, etc.

Il resta  a l’écart de l’appel au volontaire le mois suivant, s’efforçant de se concentrer sur les commandes qui avaient pris du retard, du a ses travaux personnelles le mois passés. Il accueillit le mois de juillet avec grande joie, adorant les jeux, et cet interlude festif dans cette époque bien sombre.  Joie de courte durée à l’annonce de la tentative d’assassinat envers le duc. Acte qu’il attribua à la présence des nouveaux venus à Marbrume, renforçant encore sa haine envers eux.

Ulrich fut ravi de l’annonce du couronnement officiel de celui qu’il considérait déjà comme son roi, le duc. Cependant, cette date du premier mai 1166 fut accompagnée d’un des plus terribles évènements qu’Ulrich connut. En effet l’invasion de fangueux fut aussi subite qu’inattendu. Pendant que la milice bataillait avec courage, le fils Turold se refugia dans son atelier, accompagné quelques personnes qui n’avaient pas eu le temps de trouver refuge ailleurs. Les heures suivantes furent les plus longues de toute sa vie, dans l’attente interminable de savoir qui avaient gagné.. Et si les Marbrumiens n’arrivaient pas à repousser l’assaut des créatures.. Tant de question qui assaillaient le jeune homme.

Le fardeau à payer pour cette victoire fut lourde, mais inévitable. Ulrich en était convaincu, il devait cette victoire au courage des Soldats, mais aussi grace a celui de leur nouveau roi.
Dans la foulée, les nouvelles règles imposées semblaient juste, ferme, strict, mais nécessaire ; Ce fut le couvre-feu qui était la récente loi la plus compliqué pour lui, le garçon aimait tant flâner dans les rues de son quartier, la nuit tombé.

Cependant, l’inquiétude de voir surgir une nouvelles vagues de ces créatures infecte ne quittait désormais plus jamais l’esprit d’Ulrich, qui évitait tout rassemblement trop important. Le fait que ces monstres hantaient toujours une partie de la ville lui donnait des sueurs froides, et des nuits agitées.

Le fils Turold, en cette période hivernale, vit de façon correct, aisé mêmes selon les plus pauvres, et bien que son entreprise grandisse en importances au cours des saisons, Ulrich est loin de pouvoir s’estimer à l’abri de tout soucis. Malgré tous ses problèmes,  il met un point d’honneur à faire vivre leur nom, et l’entreprise familiale, toujours de manière honorable.

Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Sur l’honneur je le certifie, et que celui ne me crois pas, vienne m’affronter, à l’aube, au sommet de la colline. Et qu’il siffle la haut, sur la colline.

Comment avez-vous trouvé le forum ? En tapant forum rpg sur google. Original, je sais. Flatteur va.

Vos premières impressions ? Une atmosphère incroyable et une claque visuelle

Des questions ou des suggestions ? Qu’est ce qui à quatre pattes, et une carapace ?

Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? je citerai un de nos contemporains « OUI OUI OUI OUI OUI OUI ! »_ Julien Lepers