Arthur MelvilleMilicien
| Sujet: Arthur Melville s'en vient pourfendre de la goule. [Terminée] Lun 10 Oct 2016 - 0:01 | | | Arthur Melville Identité
Nom : Melville Prénom : Arthur Âge : 27 printemps (né en 1137, en toute logique) Sexe : Masculin Rang : Arthur était à l'origine un mercenaire crapuleux qui a fini par se ranger en constatant la situation désastreuse dans laquelle les Fangeux ont plongé le monde. C'est une bleusaille rentrée récemment au service de l'ordre, de la justice et des gens gentils. Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Carrière de Milicien, avec un petit ajout de +1 en Force, +1 en Habileté, +1 en Charisme et +1 en Attaque, sivouplé ! Compétences et objets choisis : Pour les compétences, je vais partir sur Arme de Prédilection : épée (ou épée courte, si c'est différencié), Orientation, Séduction et Humour. Pour les objets, j'opte pour une épée courte, un capuchon et des gants en cuir ainsi qu'un gambison.
Physique
1m71 de muscles discrets mais puissants, une taille fine et une sveltesse d'homme entretenu par l'effort et l'exercice caractérisent le mieux Arthur. Blond aux yeux d'or fondu, peau pâle et visage avenant pourvu d'une superbe barbe taillée, le milicien est beau. La cicatrice qui s'étale au-dessus de sa tempe droite lui apporte un petit côté aventureux et mauvais genre qui sait conserver son charme malgré tout. Peu avare de sourires, il dégage une aura de paix et de sérénité, même en ces temps troublés. Cependant, aussi paisible qu'il puisse paraître, il faut se méfier de l'eau qui dort. Quand il affiche son air sérieux, Arthur peut faire peur. Bien qu'il soit encore jeune, il vit depuis quelques années avec une arme au poing et tout dans sa démarche, ses mimiques et jusqu'à ses gestes les plus anodins démontrent qu'il sait se servir d'une lame. L'œil le plus averti pourra ainsi reconnaître un port droit et rigide, pour ne pas dire militaire. Même en dehors de ses services, il reste sur le qui-vive, prompt à frapper ou à se défendre. Ainsi, le milicien allie avec un certain savoir-faire une force devenue essentielle pour survivre mais aussi une agilité et une prestesse félines.
En bon soldat qu'il est, Arthur porte en permanence une tenue à la fois confortable et qui offre une protection suffisante en cas d'échauffourée. À noter que ses choix vestimentaires sont davantage motivés par une aisance à bouger plutôt que par un aspect défensif exagéré et parfois incapacitant. Il porte donc une grande cape en cuir blanche qui s'achève quelque part au niveau de ses genoux et qui est surplombée d'un capuchon très utile en cas d'intempéries légères. Il porte ensuite un gambison de bonne facture, qui lui permet d'encaisser quelques chocs sans trop en pâtir. Il accompagne ses effets martiaux d'une chemise en tissu noire, de chausses de cuir assorties et enfin de bottes souples et largement consommées par le temps et les pas. À son fourreau est rangée son épée courte, là aussi gage de vitesse en cas d'attaques de Fangeux ou de Bannis. Le reste de son attirail change au jour le jour. En fonction de ses permissions, de ses missions ou de ses envies, Arthur peut agrémenter son habit de petites touches plus joviales et moins officielles.
Ce qu'il faut retenir d'Arthur : un beau jeune homme, aux capacités sportives évidentes et au sens de l'honneur très développé depuis quelques temps. On remarque facilement qu'il bénéficie d'un passé militaire et il ne s'en cache d'ailleurs pas le moins du monde.
Personnalité
Arthur est à la fois placide et impulsif. En tant que milicien et plus généralement en tant que combattant, il sait garder son sang-froid aussi bien que laisser ses émotions parler. Il a d'ores et déjà fait face à des situations périlleuses et, si les premiers temps ont été difficiles, il a fini peu à peu par s'y faire. Les Fangeux le rebutent tout autant et les frissons qui parcourent son échine quand il en aperçoit de loin en loin restent les mêmes. En revanche, sa peur des Bannis s'est peu à peu muée en une haine viscérale et il ne les craint désormais plus le moins du monde. Notre séduisant soldat est aussi un charmeur invétéré qui n'a pas encore décidé de se poser. Les responsabilités, dans un monde aussi incertain que celui-là, ne sont pas de bonnes amies. Et même si sa plus grande ambition dans la vie est de vivre un jour de plus, il n'est pas dépourvu d'un certain sens de la rigueur quand le besoin s'en fait sentir. À une époque reculée, il était un individu amoral, pour qui seul l'argent comptait. C'était à l'ère de sa petite compagnie de mercenaires, plus proches de bandits que de vrais guerriers. Mais il finit par comprendre que les Fangeux ne sont pas qu'une légende urbaine, pas plus qu'un petit problème passager qui sera vite réglé. Et là où ses anciens camarades de jeu décident de faire gonfler leurs prix, lui préfère partir pour servir une cause plus juste. Est-ce parce qu'il vit un convoi marchand se faire assaillir par les goules jadis naguère ? Les cris, les grognements rauques, les râles, les pleurs, le bruit de succion des pieds qui s'embourbent dans la tourbe des marais en essayant de fuir... tout est resté solidement ancré dans sa mémoire, comme un cliché qui l'a traumatisé à jamais.
Il a été élevé à la lumière de la Trinité et prie régulièrement Rikni pour que ses réussites soient belles et glorieuses, même s'il n'oublie jamais Serus, qui le protège durant ses excursions à l'extérieur, ou Anür qui ne cesse de lui apprendre de nouvelles choses pour mieux subsister. Arthur dispose d'un certain côté aventureux, qui l'a poussé à choisir la milice extérieure. Il pense surtout que c'est en allant explorer les terres les plus hostiles que l'on trouvera la solution parfaite pour éradiquer les Fangeux. Il ne se voit pas rester enfermé derrière les remparts de Marbrume à attendre que les goules se frottent à la cité. Et puis, dire que l'on appartient à la milice extérieure suffit parfois à faire rêver les jeunes femmes de la cité...
Histoire
Arthur a vu le jour dans le village de Salers, entouré par une famille aimante. Fils unique, son père était un fermier qui cultivait champs de céréales, vergers, certains types de plantes médicinales et qui élevait quelques têtes de bétail - principalement des bovins. Sa mère, elle, tenait une petite taverne très discrète fréquentée seulement par des proches et des habitués, qui servait également de comptoir d'échange pour les produits récoltés par son époux. Le jeune Arthur a ainsi grandi dans un univers partagé entre les travaux de force des champs et ceux un peu plus sophistiqués du troc et de la clientèle. Il ne se souciait peu ou pas de ce qui pouvait dépasser les frontières de Salers, simplement parce qu'il n'en voyait pas l'utilité. Au vu de la faible superficie des plantations de son père, ceux qui s'arrêtaient pour troquer avec eux n'étaient jamais des marchands extérieurs de la ville, mais toujours des amis ou des personnes que l'on croisait fréquemment. Cette façon de grandir a conféré à Arthur un certain côté physique dont il ne s'est jamais défait depuis, mais également un sens du social indéniable qui constitua plus tard la pierre angulaire de son caractère jovial et amical.
Parmi la population de Salers, il était particulièrement attaché à un groupe de trois enfants de son âge, ou presque. Léon, le fils du brasseur le plus réputé de la ville, était le cérébral de la bande. Il avait appris, en plus de l'art de produire de la bière, à compter et à lire. Alexandre était un orphelin qui vivait essentiellement de rapines mais qui était toujours prêt à venir en aide à son prochain. Enfin, Marie était la fille du curé de Salers et, malgré sa foi en la Trinité, était maligne et peut-être un peu chipie.
L'âge avançant, et en dépit de leur entente plus qu'amicale due à leur jeunesse, des différends finirent par naître. Léon, Alexandre et Arthur éprouvaient tous trois un amour secret pour Marie, et aucun n'osait se confier. Léon essayait de l'impressionner régulièrement par ses connaissances, son intelligence et la qualité de sa bière, Alexandre optait davantage pour l'humour, la bravade et un côté hors-la-loi qui n'était pas sans plaire et Arthur, enfin, se montrait peut-être plus réservé. Incapable de s'affirmer d'une façon ou d'une autre, il préférait rester en retrait, et attendre. Mais un jour, alors que les quatre jeunes gens étaient âgés d'environ 12 ans, une violente dispute éclata entre Léon et Alexandre avec, au cœur du débat, leur compagnonne aimée en secret. Ils se battirent et Léon ne dut sa survie qu'à l'intervention musclée d'Arthur. Marie, scandalisée par pareil comportement, finit par apprendre la nature des sentiments que Léon et Alexandre nourrissaient à son égard. Le destin fit qu'elle préféra le voyou, mais qu'elle lui demanda de travailler et gagner sa vie honnêtement, ce qu'il fit. Il devint l'assistant personnel du curé de Salers et, très rapidement, s'intégra à la population du village à merveille. Par amour pour Marie, il aidait les habitants de façon bénévole et devint une figure reconnue dont on vantait les louanges.
Il se fiança quelques années plus tard à Marie, avec l'accord du père de cette dernière, et une cérémonie grandiloquente fut organisée sous les yeux des trois dieux. Alcools, mets divers, musiques et danses étaient au rendez-vous, et l'union des deux jeunes ravissait visiblement la population de Salers. Durant les festivités, un incendie éclata et emporta l'église, ainsi que bon nombre de fidèles : le père de Marie, les parents d'Arthur et Alexandre notamment moururent consumés par les flammes. Des témoins affirmèrent par la suite avoir vu Léon s'enfuir à toutes jambes quelques instants avant que le feu ne ravage et tue. On retrouva derrière l'église des ustensiles et produits normalement utilisés par le brasseur de Salers pour préparer ses décoctions que Léon avait vraisemblablement subtilisé pour s'assurer que le brasier causerait un maximum de dégâts.
Éperdue de chagrin, Marie finit par se suicider un matin en se pendant à un arbre, laissant Arthur seul, furieux et frustré. Le jeune homme quitta lui aussi Salers après avoir décidé de traquer Léon et de le tuer de ses propres mains. Il erra seul dans le royaume durant plusieurs années et l'argent devint rapidement indispensable, tant et si bien qu'après avoir enchaîné différents travaux auxquels il était habitué depuis toujours, il s'installa dans une bourgade plus importante que Salers, où le travail des champs prenait une place prépondérante. Il fut embauché en tant qu'ouvrier, gagnant une misère et vivant laborieusement, mais parvenant malgré tout à s'en sortir. Arthur apprit très vite que des bandits et des pillards s'en prenaient régulièrement aux cultures, forçant les paysans à prendre les armes. Son physique étant idéal, il se distingua aussitôt comme l'un des hommes les plus à même de défendre les terres et fut contacté par la milice locale afin de parfaire ses connaissances martiales, dans le seul et unique but de protéger les biens du bourg.
Des mercenaires, qui faisaient halte dans la ville, finirent par le repérer lors de l'énième pillage du hameau et décidèrent d'entrer en contact avec lui. Excédé par la quantité énorme de travail et du peu de compensation en retour, Arthur abandonna purement et simplement les champs qui l'avaient recueilli de nombreux mois durant et prit la route, compléta ses capacités militaires au côté des mercenaires, tant et si bien que même parmi eux, il devint une personne capable et fiable. Il apprit également à aimer et adorer les mêmes valeurs que ses compagnons d'armes et, graduellement, en vint à ne jurer que par l'argent, au détriment de la morale et du bon sens. Il se surprit également à se sentir attiré par les belles batailles, les victoires glorieuses et une affection étrange pour le combat naquit dans les tréfonds de son être. Trop confiant en ses propres capacités peut-être, et désireux de se faire définitivement bien voir par ses compères, il accepta un contrat risqué placé sur la tête d'un homme dangereux, à la tête d'une guilde de bandits de grands chemins, puis partit seul à sa recherche.
S'il parvint à retrouver aisément la trace des brigands en se faisant passer pour un voyageur solitaire, l'affrontement ne se déroula pas comme prévu et il se retrouva grièvement blessé au visage par une dague acérée, à l'endroit où se trouve sa cicatrice, seul vestige de cette période d'insouciance, de témérité et d'intrépidité. Il fut enfermé dans une geôle rustique mais solide, bien que son état lui interdisait de jouer au héros. La blessure s'était infectée, bien qu'il ne s'agisse que d'une estafilade sans trop d'importance, et des douleurs s'étaient emparées de tout son être. Nausées et vomissements, courbatures, fièvre excessive, faiblesse physique, toux violente, fatigue continue... tous les symptômes d'une mort prochaine étaient réunis... Il fut sauvé par une charmante demoiselle et fille de bandit, Léanna, qui possédait quelques compétences en médecine et qui se mit en danger pour panser les blessures d'Arthur et lui apporter nourriture et boisson afin qu'il ne dépérisse pas. Elle s'occupait de lui avec attention, bravant sans doute les interdits du reste des voleurs, puisque chaque fois qu'elle venait, elle le faisait de nuit et dans un silence presque religieux. Au bout de quelques jours, la blessure s'était résorbée et les liquides nauséabonds qui s'en écoulaient faisaient partie du passé. Elle n'expliqua jamais à Arthur pourquoi elle agissait ainsi mais la lueur qui pétillait dans ses yeux en disait suffisamment long... Une nuit, le jeune mercenaire fut tiré de son sommeil par le bruit d'épées qui s'entrechoquent et les gémissements plaintifs d'hommes à l'article de la mort. Les mercenaires avaient retrouvé sa trace et venaient achever ce qu'il avait commencé. En sortant de sa cellule, le sol était imbibé de sang. Des *floc ! floc ! floc !* rythmaient ses pas de façon macabre. Tous les bandits étaient morts, même Léanna. Il la vit inerte sur la terre souillée, la gorge fendue en deux, la bouche entrouverte de stupeur et les yeux arrondis par la détresse. Par déférence, il s'agenouilla auprès d'elle et referma ses paupières en demandant à Anür de l'escorter convenablement dans le royaume d'outre-tombe.
Les années suivantes se déroulèrent selon le même schéma ou presque. Arthur finit par apprendre que foncer tête baissée n'était pas la meilleure des idées et il se calquait désormais mieux sur le modèle des autres mercenaires. On peut dire qu'il menait une vie "calme" et "sans histoires". Les choses changèrent radicalement lorsque les premières rumeurs concernant les Fangeux se firent entendre. De nombreuses épées-louées disparurent, soucieux de la santé de leurs proches ou même de la leur, d'autres préférèrent demeurer au sein de la guilde. Ce fut le cas d'Arthur qui, de toute façon, n'avait plus de foyer où rentrer. Son seul but dans la vie étant de retrouver Léon afin de pouvoir s'expliquer avec lui, il ne voyait pas la nécessité de quitter ses compagnons pour il ne savait quoi. Des racontars de bonnes femmes, des on-dit houleux, inventés par des vieux ivrognes partis chasser, des contes à dormir debout pour terrifier les enfants... Mais force fut de constater que les rumeurs allaient en s'amplifiant, tant et si bien que les rangs de la guilde se clairsemèrent davantage encore, les hommes se montraient toujours plus inquiets et craignaient pour leurs vies en restant ainsi exposés à l'extérieur. Arthur lui-même commença à se poser des questions mais, encore une fois, qu'aurait-il fait s'il avait quitté la troupe de mercenaires ?
La réponse lui apparut comme évidente par un jour chaud et humide, sombre. Le soleil était entièrement dissimulé par de massifs nuages noirs, annonciateurs d'un orage violent. Le chef de la guilde annonça qu'il fallait trouver un abri le plus vite possible et finit par choisir une grotte apparemment inoccupée. Les mercenaires s'y installèrent le plus vite possible afin de voir la tempête passer en toute sécurité. Ce qu'ils ignoraient cependant, c'était que des hommes parjures, ceux que l'on appelle des Bannis, s'étaient déjà accaparés la grotte. Dissimulés entre les saillies des rochers, engloutis par la pénombre, ces hommes et ces femmes avides de sang jaillirent des ténèbres et entreprirent d'égorger dans les cris et les râles d'agonies les compagnons d'Arthur. Une bataille inégale démarra et s'acheva en l'espace d'un soupir. Les Bannis s'autorisèrent le luxe de garder quelques prisonniers, pour d'obscurs desseins. Ils provenaient, selon leurs dires, de régions lointaines où le fléau des Fangeux avait déjà décimé une grande partie de la population. Les hommes sages, les riches et les puissants, ceux qui voulaient survivre, tous s'étaient retranchés derrière de hauts remparts de pierre, dans des bastions encore timides mais d'ores et déjà imprenables. Et là-bas, la pendaison n'était déjà plus la sentence préférée des bourreaux. Il apparaissait comme plus humain d'exiler les malfaiteurs contre lesquels on n'avait pas suffisamment de preuves, et que les Dieux veillent sur eux s'ils étaient innocents ! sinon, tant pis...
Ces récits, quoique abracadabrantesques, glacèrent le sang d'Arthur. Les descriptions qu'ils firent des Fangeux étaient si réalistes, sonnaient si juste, que ce ne pouvait être inventé. On voyait dans les yeux des Bannis une peur sourdre de leurs souvenirs. Ils restèrent à l'abri de la grotte une journée entière et, lorsque la pluie se calma enfin, se risquèrent à l'extérieur. Ils marchèrent durant plusieurs kilomètres le long de sentiers discrets, avalés par les feuilles et l'humus des bois, cachés par les rigoles d'eau de pluie qui serpentaient de-ci de-là, ils empruntèrent des accès dérobés aux yeux inattentifs et traversèrent des dédales de verdure, d'écorce et de racines, tant et si bien qu'Arthur en perdit tout sens de l'orientation. Alors qu'il avait déjà perdu tout espoir, une flèche sortie de nulle part vrombit, fendant l'air en deux, pour finalement se ficher dans le poitrail d'un Banni. Celui-ci tomba face contre terre dans des bruits de gargouillis poisseux, abreuvant son menton de flots écarlates. Les autres dégainèrent lames, arcs et bâtons, mais d'autres projectiles fusaient déjà, transperçant et tuant sans jamais rater leur coup.
Des hommes, tout d'armures vêtus, se présentèrent aux captifs comme étant membres d'une milice chargée de patrouiller les environs et d'en éliminer toutes les menaces indésirables, Bannis comme Fangeux. Cette simple déclaration confirma que les goules dont avaient parlé les criminels n'étaient plus de simples fantasmes imaginés par un quelconque esprit tordu, mais bel et bien une réalité inéluctable. Les quelques survivants du carnage, anciens mercenaires et compagnons d'Arthur ou voyageurs capturés par les Bannis, choisirent d'accompagner les soldats jusqu'à leur citadelle.
Chacun reprit la vie qu'il entendait, mais Arthur ne savait pas où se placer. Après de nombreuses nuits de prières, de nombreuses nuits à se poser des questions, à réfléchir, à cogiter, sa décision était prise. Il allait rejoindre la Milice qui l'avait sauvé, puisqu'il ne savait faire que se battre. D'abord hésitant, il prit très vite ses marques et fut assigné à la milice extérieure, celle chargée de surveiller l'entourage de la ville de Marbrume. Sa première rencontre avec les Fangeux fut sanglante. Chargé d'accompagner un convoi marchand, ils tombèrent dans une "embuscade" de goules, qui tuèrent marchands comme miliciens sans aucune pitié. Les chevaux, paniqués, s'enfuirent en galopant, piétinant et bousculant, apportant encore plus de désordre au chaos déjà ambiant. Un rugissement s'était élevé dans la foule, implorant pour que l'on apporte du feu... mais tout s'était déroulé si vite que fuir restait la seule option viable. Depuis lors, Arthur redouble de prudence lors de ses excursions en dehors des murs et, peu à peu, a fini par prendre certaines habitudes. Si la frayeur n'a jamais disparu, elle n'est plus cette peur-panique incontrôlable qu'elle fut aux premiers temps et, désormais, le milicien est plus déterminé que jamais à se démarquer des autres.
« Le monde est peut-être sombre, mais il n'a pas encore sombré » aime-t-il à répéter.
Soi réel Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Oui. Comment avez-vous trouvé le forum ? (Topsites, bouche à oreille...) Topsites Vos premières impressions ? Un très beau forum graphiquement parlant, avec un contexte vraiment sympathique qu'il me tarde d'exploiter ! Des questions ou des suggestions ? Eh bien aucune pour l'instant... Marbrume soutient la création; cette fiche a été codée par Orange de CSSActif
Dernière édition par Arthur Melville le Lun 17 Oct 2016 - 12:25, édité 11 fois |
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