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 L'antre des érudits

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Adeline DelormeAlchimiste
Adeline Delorme



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MessageSujet: Re: L'antre des érudits    L'antre des érudits  - Page 2 EmptyJeu 7 Mar 2019 - 17:30
Comme je le lui avais affirmé, rien ne forçait Louise à se lancer dans cette traduction en particulier en ayant une pleine connaissance des enjeux. Pourtant, contre toute attente, la jeune femme accepta, les yeux brillants d’un enthousiasme visiblement difficile à contenir. Je ne pouvais évidemment connaître l'origine de ce bien remarquable engouement, n'ayant finalement apporté qu'une bien maigre traduction liée au domaine obscure de l'alchimie. Je ne savais qui était l'auteur de cet ouvrage, ou même s'il n'y en avait qu'un ou bien plusieurs. Je ne possédais absolument pas les connaissances nécessaires pour pouvoir le dater, encore moins pour le lire et ainsi en savoir plus sur son contenu… Néanmoins, ce dernier m'obsédait d'une manière bien peu commune, si bien que je fus extrêmement ravie de voir la traductrice se mettre au travail, même si mon visage ne laissait rien paraître.



Je la laissais donc faire, se perdre dans ces mots anciens et visiblement complexes. D'autres questions me hantaient pour mieux me torturer… Ainsi, je ne me gênais aucunement pour les poser à la seule personne susceptible de m’aiguiller, ne serait-ce qu'un minimum… L'âme humaine était et resterait un mystère. En alchimie, celle-ci n'était jamais prise en compte comme si elle n'existait tout bonnement pas. “L’étude de la matière ne saurait considérer l'immatériel”, me disait Roland lorsque je l'interrogeais sur le sujet. Or, personne ne pouvait attester de la composition de l'âme. Pour moi, celle-ci est comme l'air, invisible, intangible, incommensurable… Mais indispensable à notre survie.

L'âme complète le corps en lui insufflant la vie de manière bien plus subtile qu'un habile assemblage, de chair et d'os, façonné par les dieux, mais fragile, soumis au vieillissement et à la mort. L'âme, quant à elle, bien qu’également soumise au vieillissement, tout du moins à sa manière,est immortelle. Elle est la source de notre personnalité. Elle née pure, naïve et est soumise à l'influence de notre environnement. Nos expériences, nos actes, jouent sur son poids, du moins c'est ce que certains affirment…

Le père Clay m'expliqua alors son propre point de vue, probablement influencé lui-même par son éducation, mais aussi par ses propres observations. J'étais, évidemment, bien consciente de la difficulté de mes questions puisque je peinais moi-même à en saisir le sens ou bien la portée. Après tout, je n'ai jamais été très philosophe me contentant généralement de puiser dans le tangible pour plus de rationalisme… Mais lorsqu'il est question d'âme, tout pragmatisme est à laisser de côté, car il n'existait rien en ce monde pouvant apporter une quelconque preuve.

Les créatures nées de la fange étaient-elles donc privées d'âmes? C'était en tout cas ce que le prêtre semblait penser ou du moins, il l'espérait. Quant à moi, mon raisonnement semblait vouloir aller plus loin encore, mais je ne me voyais pas déranger le père Clay avec tout ce qui trottait dans ma tête.

-Si c'est l'âme qui nous définit en tant qu’humain, alors les fangeux ont définitivement perdu leur humanité...

Si c'était le cas, chercher un traitement serait inutile. Après tout, quel intérêt de “soigner” un corps dépourvu d’âme ? Ce ne serait plus qu'un cadavre comme un autre, du moins, en supposant qu'il existe un remède à la fange. Toujours en pleine réflexion, je soupirais en me laissant aller dans mon siège, le regard plongé dans les voûtes somptueuses constituant le plafond de la bibliothèque. Que me restait-il à guérir en pensant cela ? Devrais-je plutôt songer à trouver un moyen de la détruire ? À empêcher la fange de trouver d’autres représentant parmi les humains ?

-Mais qu’est-ce que la fange, bon sang ? murmurais-je à moi-même.

J'aurais pu me perdre ainsi durant des heures, ce n'était pas la première fois. Chacune de mes questions exigeait une réponse logique, ce qui ne pouvait être le cas… Pas cette fois… Pourtant, mon attention fut ramenée vers la table, ou plutôt vers la tablette repoussée par la traductrice.

-Déjà ? lui lançais-je sans parvenir à cacher ma surprise avant de me lancer dans la lecture.

Le texte évoquait une maladie aux symptômes plus ou moins semblables à la grande pestilence… Les pustules disgracieuses en plus. Néanmoins, je notais encore une fois qu'une grande partie de la population de l'époque avait été décimée sans disparaître pour autant.

Le second cas ne semblait pas lié au premier. Il s'agissait là d'une histoire bien à part contant la dégradation d'un nouveau-né… Dégradation visiblement liée au soleil…

-Étrange...dis-je en l'observant, avant de me replonger dans ma lecture.

Je n'avais pas besoin de connaître ce passage-là du manuscrit. Celui-ci me parut d'ailleurs tenir plus de la légende que d’un recueil de faits… Pourtant… Ne disait-on pas que les fangeux étaient sensibles à la lumière du soleil ? Mais pourquoi ? Qu'y avait-il dans ces rayons de lumière pouvant les rendre agressifs pour certains ? L'on attribue généralement tout un tas de bienfaits à la lumière de l'astre. Ils font mûrir les fruits et les légumes, réchauffent l'atmosphère et les cœurs… Leur agressivité supposée pouvait-elle venir d'une influence divine comme une sorte de punition ?

Je poussais la tablette vers le père Clay afin qu'il puisse la lire à son tour…

-Qu'en pensez-vous mon père? lui demandais-je avant de me retourner vers la traductrice. Auriez-vous déjà lu pareille chose lors de vos précédentes traductions, par hasard ?
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Aaron ClayPrêtre
Aaron Clay



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MessageSujet: Re: L'antre des érudits    L'antre des érudits  - Page 2 EmptyJeu 14 Mar 2019 - 12:25
Aaron est heureux, cette émulation stimule l'esprit. Oh, la conversation peut sembler désuète, mais pour un muet, converser, c'est un luxe. Alors oui, il doit se concentrer sur les dires, les attitudes, comprendre les non-dits, mais de cela, il est friand. Et avoir deux personnes qui ne sont pas du Temple et qui savent lire. Bizarrement, deux femmes, et l'idée de tenter d'en séduire une ne lui traverse pas l'esprit. Il constate que la traductrice est rapide. Trop ? La question lui traverse l'esprit, le choix d'un mot pour un autre peut tout changer et demande aux yeux du prêtre plus de précision. Mais le trouble que la traductrice affiche n'échappe pas au regard acéré du prêtre, qui lui tente de cacher le fait qu'il l'ait vu.

Adeline fait diversion avec une assertion osée : L'âme nous définit en tant qu'humain. Aaron ne peux pas être d'accord et l'exprime sur un parchemin.

- L'âme nous définit en tant que vivant !

C'est fort différent, et cela implique que les animaux aussi ont une âme, ce qui semble logique si on considère le cerf comme sacré, par exemple. Mais le risque de partir dans une discussion bien complexe existe et c'est un pas qu'Aaron ne veut pas franchir. Quel animal pourrait être pourvu d'une âme et lequel ne le serait pas ? Quid des végétaux, voire des minéraux ? La réflexion pourrait durer une vie, sans réponse, et l'âme est trop impalpable actuellement que pour pouvoir être sérieusement étudiée. La traduction semble perturber l'alchimiste également, même si moins. Ici, cela semble lui ouvrir ou lui fermer des pistes. Le prêtre a bien envie de savoir de quoi il en retourne pour que ça occupe autant l'esprit des deux érudites.

Enfin il peut bénéficier de la traduction et son visage a du mal à rester impassible. Des bébés nés fragiles à la lumière du soleil ? Il n'en a jamais entendu parler, de mémoire, et de la mémoire, il en a. Pourtant, il doute que ça soit une légende, ou alors est-elle liée à un événement réel. L'ouvrage paraissait quand même sérieux. Il écrit :

- On ignore comment l'enfant grandit dans le ventre de la mère et pourquoi certains naissent sains et d'autres moins. Alors on donne le nom de "punition divine" aux enfants mal nés, car c'est l'explication la plus simple qui soit. Mais pourquoi suis-je né, peu après mon frère, sourd alors que le frangin entendait bien ? Pourquoi est-ce lui, non "puni" qui est mort et moi qui suis en vie. Et si je fais l'objet d'une punition, pourquoi les Trois m'ont-ils laisser devenir prêtre et les représenter ?

Et pourquoi l'auraient-ils dotés d'une intelligence supérieure à la moyenne ? Non, il y a une part de mystérieux. Quand Adeline interroge Louise, il se permet d'ajouter :

- Je n'en ai jamais entendu parler, mais les malformations à la naissance ne sont pas un sujet souvent traités. Il vous faudrait en parler avec des accoucheuses. Je ne suis pas accepté en soins, en général, et en tant qu'homme, les accouchements me sont fermés. Mais entre femmes, cela pourrait passer. Par contre, j'ignore laquelle. Elles m'évitent.

Il n'entrera pas dans les détails car cela remonte, mais lors d'une césarienne post mortem, il a observé le cadavre de la mère pendant que les Mères tentaient, en vain, de sauver l'enfant. Cela avait profondément choqué. C'est ce jour là qu'il est passé le plus près du renvoi.
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Louise OchaisonErudite
Louise Ochaison



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MessageSujet: Re: L'antre des érudits    L'antre des érudits  - Page 2 EmptyMar 16 Avr 2019 - 16:43
Avec le temps et l’expérience, l’érudite avait appris à gagner du temps dans son travail. Les traductions pour des textes factuels explicitaient efficacement les grandes lignes de ce que le texte transmettait dans son étoffe de papier. Cette première version ne devait pas être parfaite, loin s’en faut, et elle retravaillerait certainement le choix des mots car là logeait la plus belle part de son art. Toutefois, toutes les idées, celle qui tenaient à l’auteur lorsqu’il avait griffonné ce papier il y a longtemps, avant que les horreur sortent de la Fange. Devant la surprise des deux autres lettrés, elle s’empressa de relire le texte original une nouvelle fois, pour trouver l’erreur qu’elle aurait pu commettre. A la fin, elle hocha de la tête pour appuyer et valider son travail. Certes, la traduction, dans un cadre formel, mériterait quelques améliorations mais aucune faute ne s’était glissait dans le papier qu’elle avait donné à étudier à ses comparses.

L’alchimiste trouva ce qu’il y avait à lire « étrange ». Comme si le mal décrit n’avait rien de plausible. Qu’il ne pouvait pas exister autrement que sur le papier. Triste préjugé. Et elle préféra sonder l’avis de son acolyte en soutane avant de se prononcer.

Le prêtre, lui, se surprenait plus de la proximité des deux sujets regroupés sur la même page que du sujet qui faisait tiquer l’autre femme. Il rappela la dose d’ignorance qui rôdaient autour de la procréation et de de la parution. La notion de « punition divine » se rattachant souvent à un mauvais déroulement de cette longue chanson de neuf fois, ponctuée parfois de tragédies. Là, l’homme aux yeux clair livra un morceau de son histoire qui piqua dans le cœur de l’érudite une pointe de compassion qui jeta une trombe d’eau sur ce brasier silencieux de sa méfiance. Il annonça qu’il était sourd et la jeune mère ne l’avait pas encore tout à fait remarqué. En évoquant la disparition d’un frère, il rappela à tout le monde cette douleur universelle que représentait la perte, le deuil, cette douleur vive basée sur l’absence.

Plus que tout, l’érudite compris le sentiment de l’homme : elle qui avait mis au monde un monstre était toujours ici, en vie, alors que son frère, plus saint et croyant qu’elle, était probablement mort entre les murs d’un empire naval sur lequel ils ne règneraient plus jamais. Par pudeur, la lettrée baissa les yeux à nouveau sur la traduction.

Je n'en ai jamais entendu parler, mais les malformations à la naissance ne sont pas un sujet souvent traités, avoua-t-il avec modestie. Il vous faudrait en parler avec des accoucheuses. Je ne suis pas accepté en soins, en général, et en tant qu'homme, les accouchements me sont fermés. Mais entre femmes, cela pourrait passer. Par contre, j'ignore laquelle. Elles m'évitent.

L’idée du mire était bonne. Toutefois, pour trouver des exemples, l’érudite n’avait tristement pas à aller bien loin. L'histoire sur les accoucheuses valait probablement le détours. Pour autant, la jeune femme ne se serait pas permis pareille curiosité : elle aurait pu être mal interprétée et, de fait, mal placée.

Elle opina doucement du chef en tendant les doigts pour demander qu’on lui redonne la traduction.

Les accoucheuses doivent assister à toutes sortes de merveilles et de désastres… murmura-t-elle. Pour autant, tout cela ne permet pas de donner de justification à la Fange. Si vous voulez mon avis, ce texte nous permet uniquement d’écarter des formes symptomatiques qui s’en rapprochent sans pour autant en être.

Avec les gestes délicats qui trahissait sa trop bonne éducation, l’érudite passa le doigt sur la cire et déplia un papier rangé religieusement dans un carnet relié.

Si ça ne vous gêne pas, je vais garder ça là pour perfectionner la traduction. N’hésitez pas à faire appel à moi pour ce genre de mission. Avez-vous tout ce qu’il vous fallait ?

Avec un morceau de fusain, elle recopia les note de la tablette de cire sur un morceau en parchemin, d’une écriture minuscule, pour économiser le papier. Un bien cher et rare avant l’apocalypse.

Les ressources de cette bibliothèque sont inestimables, elle murmura en partageant un regard complice avec les deux gens de lettres.

Sa main écrivait seule et elle redonna à l’homme du temple l’original avec un pincement au cœur. Fut un temps, elle aurait pris probablement le soin de recopier et d’archiver le document mais, ici, à Marbrume, ils étaient plus nombreux que ce qu’on pouvait l’imaginer, ceux qui aurait trouver comment déchiffrer sa paperasse. Mieux valait ne pas trop se balader avec des pièces capables de défriser la miséricorde des croyants trop pieux.
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Adeline DelormeAlchimiste
Adeline Delorme



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MessageSujet: Re: L'antre des érudits    L'antre des érudits  - Page 2 EmptySam 20 Avr 2019 - 8:35
Esprit volatile et capricieux… Heureux d'apprendre, il papillonne de joie tout en triant les informations et connaissances nouvellement acquises avant de se perdre.... Tandis que mes acolytes discutaient de malformations et de punitions divines qui n'en étaient probablement pas, mes yeux glissèrent vers la gravure pour s'y fixer. La traduction de Louise m'avait permis de mettre de la lumière sur un texte obscure et indéchiffrable pour mes yeux non-initiés, néanmoins, nul besoin d'être un génie pour comprendre qu'il n'y avait là aucun lien avec le sujet qui m'obsédait. Mais en existait-il seulement ? Est-ce qu'une telle chose s'était déjà produite auparavant, même à plus petite échelle ? Je commençais à en douter fortement…

Mais alors, qu'est-ce que la fange ? Pouvons-nous, ou non, la classer dans ces fameuses punitions divine ? Ou alors était-elle le fruit d'un hasard malchanceux qualifié ainsi parce que nous ne sommes pas aptes à comprendre, à l'instar de ces fameuses naissances ? Impossible à dire… Je ne trouvais aucune information sur un mode de contagion, même probable pour cette maladie décrite dans le manuscrit. Aucune piste pour développer une nouvelle réflexion sur le sujet… Mais je réalisais néanmoins une chose : les humains, par leur manque de connaissances, attribuent eux-mêmes bien trop de pouvoir aux Trois.

Réalisant cela, je levais les yeux de la macabre représentation pour les poser sur le représentant des Trois assis à notre table. Lui… des connaissances, il avait. Peut-être même bien plus que celles que je possédais moi-même. À sa manière, il défiait le Temple et ses dogmes grotesques voulant nous noyer dans l'inculture et l'inconscience, mais pourtant, il croyait en Leur existence, en Leurs pouvoirs, en Leur bonté divine que je trouvais franchement discutable.

Et Louise … Pourquoi donc se montrer aussi curieuse quant à ces naissances si particulières et bien trop souvent jugées honteuses parce que différentes et incomprises par les hommes ? Elle aussi doutait, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure… Je ne pourrais certainement pas oublier la lueur dans ses yeux lorsqu’elle comprit qu'il n'y avait probablement rien de divin là-dedans. Que ce n'était que le fruit d'un bien malheureux hasard… Tout semblait indiquer que cette curiosité dépassait la simple envie d'en apprendre plus sur un sujet nouveau, comme tout érudit qui se respecte. Non… Cela la touchait personnellement et surtout profondément…

Ses propos comme ses réactions éveillèrent alors ma propre curiosité. Je voulais savoir, comprendre, non pour mes connaissances personnelles et certainement pas au nom d'une curiosité malsaine, mais je voulais l'aider… Néanmoins, consciente que ce n'était pas le bon lieu pour cela et probablement pas le bon moment, je ne pus que me résoudre à patienter.

- Merci, une fois encore, mon père pour nous avoir permis de mettre la lumière sur ces textes. Sachez que votre soutien m'est précieux et j'espère pouvoir vous rendre la pareille un jour, lui dis-je en me relevant avant de m'incliner légèrement, signe de respect. Et merci à vous Louise, vos connaissances sont remarquables et précieuses, autant pour cette bibliothèque que pour ce monde… Je serais ravie de pouvoir en discuter avec vous dans un cadre un peu moins… religieux. N'hésitez pas à me rendre visite… Et je serais également heureuse de pouvoir vous aider dans votre propre quête.

Je laisse les sous-entendus planer volontairement, je n'ai aucun doute sur le fait qu'elle les comprenne aisément. Il y a des affaires de femmes, celle-ci en était une, et même si le Père Clay pouvait être un réel soutien, il ne pourrait pas nous aider ici. Sans compter que nous nous trouvions en plein territoire hostile aux connaissances de ce genre…

Il ne me restait plus qu'à les saluer tous deux. Je n'avais plus rien à faire ici, il me fallait poursuivre mes propres recherches autrement puisque le savoir des anciens ne pourrait pas m'aider. J'espérais néanmoins les recroiser bientôt… Comme de rapidement recevoir la visite de la traductrice. Il était grand temps de rentrer...

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