Florent TeinteluneGarçon de passe
| Sujet: Florent Teintelune [Validée] Ven 26 Oct 2018 - 23:48 | | | Florent, peint-la-brume
◈ Identité ◈ Nom : Teintelune Prénom : Florent Age : 19 ans Sexe : Homme Situation : Célibataire Rang : Garçon de passe, serveur dans une maison de plaisir, et peintre à ses heures perdues Lieu de vie : Une mansarde sur son lieu de travail Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)Carrière de Prostitué : +2 Charisme, +2 intelligence (car j’ai de bonnes bases sur les plantes, et une bonne volonté). Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)2 armes : 1 dague pour pouvoir me défendre au bordel si jamais, 1 fronde pour assommer les récalcitrants. 1 armure : protection standard en cuir sur l'ensemble du corps, rien de bien génial juste de quoi me protéger si jamais je dois affronter des intempéries ou des attaques. Soit plus précisément : capuchon en cuir, gants en cuir, veste en cuir, une dague et une fronde. Concernant les compétences : Identification des plantes, Art (peinture), acuité auditive, séduction. Pour mon propre plan de jeu - compétences a venir : Comédie, Baratin, Connaissance végétale. ◈ Apparence ◈ (CF avatar) Florent est un jeune homme de la vingtaine, et mesure environ un mètre quatre-vingts. Son visage finement angulaire lui donne un air relativement sérieux quand il ne sourit pas ; mais il change radicalement quand se dévoilent ses dents blanchies par la faim, avec un sourire absolument désarmant. Sa barbe est très finement rasée afin de garder l’impression de jeunesse que nombre de ses client.e.s recherchent quand ils lui rendent visite. Ses yeux d’un bleu clair, céruléen, lui donnent un regard très pénétrant qu’il est impossible d’ignorer. Ses cheveux châtains cendrés sont la plupart du temps très courts sur les côtés, et ébouriffés sur le haut du crâne, ajoutant une certaine fougue qui contraste avec son impassibilité habituelle. C’est avec ce visage, qu’il arrive à charmer ceux qui lui permettent de vivre, ceux à qui il vend son corps le temps d’une heure ou parfois d’une nuit. Il fallait ajouter à cela une voix d'un ton intermédiaire entre le grave et l'aigu, charmeuse en toute circonstance. De quoi paraître suffisamment sur de soi, mais aussi délicat quand il le fallait. Son corps d’adonis est finement musclé, et bien entretenu. Homme de joie, son physique est sa plus grande arme, et il le sait bien. Il n’a donc pas de choix que de paraître parfait en toute circonstance. Il ne possède pas de cicatrice, et une pilosité fine souvent rasée, mais très claire, donnant l’impression d’une peau glabre de jeune adolescent dans l’obscurité des maisons de plaisir. Concernant son style vestimentaire, il est assez variable. Il fait en fonction de ce qu’il trouve, de ce qu’on lui offre, de ce qu’il peut trouver chez des connaissances couturières. Il aura tendance à adopter le plus souvent un style assez discret, ni faste, ni miséreux, le faisant paraître dans la rue comme un simple habitant de Marbrume au mode de vie modeste. Il porte autour du cou un long collier, fait d’une lanière de cuir autour de laquelle s’enfilent quelques motifs boisés. Il a l’habitude de l’enlever quand il s’occupe de ses clients, mais il y tient beaucoup, l’ayant fait lors de son enfance avec sa mère. Sa démarche n’a rien de particulier, il a le pas léger, de bonnes foulées. Il adapte sa posture en fonction de la demande, exposant tantôt un torse bombé, tantôt un corps plus vulnérable. Un trait caractéristique, qui le distingue de la majorité des autres hommes, sont ses mains, habiles avec un pinceau et sur les corps nus ; et nombreux sont les clients lui en ayant fait la remarque : « Vous avez des mains de femme. Oh ! Ne vous vexez pas, ça n’est pas pour me déplaire. » N’ayant pas grandi dans l’apprentissage de la guerre, et sans activité brutes pour les mains, ses doigts sont restés très fins, et sa peau est très douce. ◈ Personnalité ◈ Florent n’avait pas vocation à sortir du cortège. Ceci était d’autant plus vrai depuis l’apparition des Fangeux. Loin de lui, qui ne se sentait pas particulièrement croyant, d’aller clamer son athéisme en ces temps difficiles. Sa mère croyait en la Trinité, alors il ferait de même, sans trop se remettre en question. Et puis, il pouvait y avoir du bon, à croire.
Le jeune homme avait une personnalité assez marquée. Il changeait son comportement en fonction de son interlocuteur, jouant du machiste dominant pour femme soumise, au jeune éphèbe vulnérable quand il était en présence de miliciens concupiscents. Il pouvait jouer d’autres rôles, et n’avait donc aucun mal à jouer le charmeur très sûr de lui, ou le jeune amant très délicat et débutant.
Avec ses employeurs, il était particulièrement sérieux et obéissant, même quand les tâches qu’on lui confiait lui déplaisaient. Après tout, c’était grâce à eux qu’il ne vivait plus dans la rue, avec un emploi « relativement sécurisé ». Mais quand on dit cela, on ne voit pas bien pourquoi il a une personnalité assez marquée. Eh bien, il était égoïste, et ne faisait confiance à quasiment personne.
Son éloquence et son charisme naturel lui permettaient de s’en sortir dans la plupart des situations, mais il ne pouvait pas tromper tout le monde non plus. Il n’était pas rare pour le jeune adonis, de discuter avec une des filles de la maison et de jouer les grands frères protecteurs. Il se moquait la plupart du temps éperdument de leurs sentiments. Son hypocrisie était réelle, mais il n’en était pas malhonnête pour autant. En effet, il le savait. Si un jour, une maison noble le tirait des bordels, peu importe ce qui pouvait arriver à ses collègues, il sauterait sur l’occasion. Il avait d’excellents rapports avec les autres prostituées, basés sur des faux sourires et d’attentions bien ciblées, mais des rapports honnêtes avec ses employeurs. Il avait gardé d’excellentes relations avec la tenancière de la première taverne dans laquelle il avait travaillé, pour la simple et bonne raison qu’elle l’avait sorti de la rue ; sans aller jusqu’à la considérer comme une seconde mère, il lui en était reconnaissante. Le jeune homme avait l’habitude de passer du temps dans sa mansarde, à se préparer, se rendre présentable, et surtout, désirable. C’était sa marque de fabrique, alors il fallait bien la préserver. Il avait rarement l’occasion de peindre, mais certaines de ses clientes, assez fortunées, lui offraient parfois de quoi préparer quelques toiles. Il s’amusait alors à peindre la lune, ou ses souvenirs du dehors en pleine nuit, ces paysages qu’il pouvait apprécier quand les Fangeux n’étaient encore pas une menace.
Florent n’aimait pas se battre, et savait donc se restreindre sur la prise de risque. Il n’était pas question de mettre sa vie en danger pour autrui. Quand il trouvait que son/sa client.e n’était pas locace, il n’allait pas lui tirer les vers du nez pour revendre ses secrets. Il savait bien que Marbrume était une ville dans laquelle, on est seul avec soi-même, à moins d’être dans les bonnes grâces du Duc, alors autant rester discret et ne pas insister.
◈ Histoire ◈
Florent Teintelune de son nom, est né un soir de mars 1147, dans une modeste demeure de Marbrume, dans les quartiers où les gens sans-le-sou qui ont encore les moyens d’avoir un foyer vivent entassés. Ses parents lui ont donné ce prénom, en l’honneur du printemps qui devait pointer le bout de son nez. Le jeune garçon grandit sans encombre, découvrant les joies du dessin dès son plus jeune âge, au grand désarroi de son père, fainéant et tyrannique, qui voulait en faire un soldat.
« Tu n’as pas à condamner ton fils à un avenir à faire quelque chose que tu n’as jamais pu faire à sa place. Viens avec moi Florent, je vais continuer à t’apprendre deux trois petites choses.
- Redis encore cela une fois, et tu vas le regretter. C’est MOI qui décide dans cette maison. »
[…]
Comme à son habitude, le jeune enfant allait en compagnie de sa mère cueillir quelques plantes au dehors, pour l’aider à en faire des onguents qu’elle tenterait maladroitement de vendre dans la rue, pour se faire quelques sous, tandis que son père resterait en compagnie de ses quelques amis à errer dans les rues, en attendant que sa famille ramène de quoi faire tourner le foyer. Et il valait mieux que le repas soit prêt à son retour, puisque c’est lui qui avait le privilège de manger le premier, le plus, et sans avoir à remercier qui que ce soit.
Florent avait environ douze ans lorsqu’il retrouva sa mère à la porte, rouée de coups. C’était la première fois que son père l’avait frappée au visage, lui laissant un hématome gros comme son poing au niveau de l’œil. Le jeune garçon passa la nuit à discuter avec sa mère, lui faisant révéler tous les sévices qu’elle avait subie tout au long de ses années. Malgré toutes ces violences, sa mère était amoureuse, et il était de toute façon très mal vu, voire impossible pour une femme de se séparer de son mari. Les relations qu’il entrainait avec son père ne devinrent qu’encore plus froides et distantes.
Florent décida de se sculpter le corps en secret, par simple désir de protection de sa mère. Il commença par épier quelques soldats qui s’entrainaient, et se mit à suivre les mêmes exercices, encore et encore. Sa mère, témoin de sa transformation physique, lui fit promettre de ne jamais faire plus que « calmer » son père, s’il avait à intervenir un jour…
[…]
Quatre ans plus tard, en 1163
Comme à son habitude, Florent s’amusait à piquer les quelques herbes inutilisées de la journée pour essayer de découvrir de nouveaux pigments. Avec cela, il pouvait s’amuser à essayer de créer de nouvelles couleurs pour décorer le dos des quelques assiettes en bois de la maison. Mais ce soir-là, le père du jeune homme -qui avait maintenant seize ans) rentra ivre de la taverne locale, une énorme écorchure sur la cuisse. Il était tombé, d’après ce que le jeune artiste avait cru comprendre. Sa mère, affolée, se précipita sur ses herbes, avant de constater que ses habituelles prises de la journée n’étaient plus utilisables pour faire un onguent antiseptique. L’infection se propagea très rapidement à toute la jambe, qui se gangréna en quelques jours. La décision fut prise de vendre la maison à un éminent chirurgien pour qu’il puisse amputer le membre entier rapidement.
La famille entière se retrouva donc à la rue. Il fallait travailler encore plus d’arrachepied pour espérer survivre et se nourrir. Le père dépensait tout ce qu’il pouvait en alcool, et tentait d’oublier son malheur. Florent quant à lui, veillait du mieux que possible sur sa mère.
Un jour où il la sentit faible, il se décida à la laisser se reposer et s’occupa d’aller cueillir des herbes. Quand il revint, il vit son père en pleurs, plusieurs bouteilles d’alcool à côté de lui. Sa mère, gisait par terre, de la salive encore au coin des lèvres, et les yeux bordés de larmes. Le salaud, ivre, l’avait étranglée. Florent eu un mal fou à contenir sa rage, et se contenta de cacher le corps.
« Fichue promesse ! »
Ce jour-là, il coupa définitivement les ponts avec son père, abandonnant l’estropié à son sort dans les rues de Marbrume.
[…]
Fin 1165
« Flo’, va servir la jeune femme là-bas. Elle m’a l’air fortunée, alors assure toi qu’elle se resserve. » avait-dit sa patronne d’un ton tyrannique.
Elle lui parlait toujours sur ce ton, et pourtant, le jeune homme était son véritable protégé. Depuis deux ans qu’il travaillait pour elle, elle avait augmenté considérablement ses recettes. Florent était très doué pour amadouer les clients, et surtout les clientes.
Un soir, elle lui proposa de toucher une grosse prime s’il arrivait à vendre d’autres types de services à une cliente fortunée. Il fut relativement aisé de l’amener dans un lit à l’étage, et de lui prendre encore plus que ce qu’elle était censée donner. Sa mission couronnée de succès, sa patronne lui conseilla, pour son bien, d’aller travailler dans un établissement spécialisé. C’est ainsi que le jeune Florent devint Homme de joie. Que ce soient des clients ou des clientes, il n’avait pas de scrupule à se vendre au plus offrant. Le reste du temps, si les clients ne manifestaient pas leur envie, il s’occupait de faire le service des boissons ou d’envoyer les filles faire le boulot à sa place. Parfois, les clients le voulaient lui, aussi. Il avait appris à se soumettre à plus fort que lui, et à inverser les rôles quand l’occasion se présentait. Dans une maison de charmes, il fallait absolument savoir aux premiers coups d’œil ce que le client attendait.
Grâce aux rumeurs fusaient à tout va. Il lui était aisé de se tenir au courant de ce qu’il se passait dans la ville, et même en dehors, avec les nombreux soldats qui venaient oublier leur peine dans son établissement. Il se mit alors à collecter autant d’informations que possible. Son nouveau patron était très friand de tous ces renseignements. C’est alors en couchant avec le plus offrant et en les dépouillant de leurs secrets que l’artiste amateur avait réussi à survivre jusque-là.
Mais Florent en voulait encore plus. Il voulait se tirer de ce milieu perverti. Il souhaitait s’élever dans la société, se montrer qu’il était capable d’être plus qu’un simple garçon de passe. Peut-être qu’en vendant ces informations, il arriverait à se faire une place en tant que protégé d’une maison noble, et d’arrêter de se soucier chaque jour de ce qu’il allait bien pouvoir manger.
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Dernière édition par Florent Teintelune le Sam 27 Oct 2018 - 17:54, édité 6 fois |
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