Marbrume


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 Lenny Rigovitz | [Validé ]

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Lenny RigovitzMilicien
Lenny Rigovitz



Lenny Rigovitz | [Validé ] Empty
MessageSujet: Lenny Rigovitz | [Validé ]   Lenny Rigovitz | [Validé ] EmptyLun 7 Jan 2019 - 20:55





Lenny,Et dans le désespoir, nos forces nous unirons.




Identité



Nom : Rigovitz, hérité d’une ancienne famille de menuisiers.

Prénom : On l’appela Lenny, mais il est désormais plus connu sous le surnom de « Moineau » au sein de la milice.

Âge : Né le 03 février 1141, il a aujourd’hui 25 ans.

Sexe : Lenny est un homme.

Situation : De par son caractère fougueux et intrépide, Lenny possède un tableau de conquêtes particulièrement intéressant. Il n’a pourtant jamais réussi à assurer une relation durable avec une femme, et est donc célibataire.

Rang : Jeune milicien plein d’entrain et de bonne volonté, Lenny est affecté à la protection de la ville, ce qui ne lui accorde pas le respect de tous pour autant.

Lieu de vie : Ayant à sa disposition un lit et une armoire privée dans les dortoirs de la caserne, la porte de la demeure familiale, située dans la Hanse, lui reste également ouverte.


Carrière et caractéristiques


Carrière : Lenny fut enrôlé très tôt, comparé à de nombreux miliciens et conscrits plus âgés ayant rejoint les rangs récemment du fait de la Fange. Depuis ses 17 ans, il arpentait les rues de Marbrume et participait parfois aux opérations extérieures en qualité de conscrit. L’apparition des fangeux fut toutefois un déclic : à leur arrivée dans le duché, il s’engagea dans la milice, s’offrant définitivement à la protection de la ville, sans jamais prétendre à un autre titre que celui qu’il possède.
| Carrière du milicien


Bonus de départ : Chaque être est unique, et pour peu que deux d’entre eux se ressemblent, conserveront-ils alors certaines particularités qui les rendent inimitables :

Lenny s’est, au cours de sa vie de milicien, particulièrement entraîné. Entre les exercices anciennement offerts aux conscrits par l’armée, les travaux de menuiserie pour lesquels il portait main forte à son père et sa nouvelle vie dans la milice, il a réussi à développer une certaine endurance, et sait relativement résister à d’importants efforts.
| +2END

Depuis que le sergent Ljonhardt l’eut affecté à une autre coutillerie, il avait appris quelques tours de passe-passe et savait se déplacer rapidement à travers les rues parfois sinueuses de la ville. Les courses-poursuites étaient son point fort, ce qui lui permit de mettre aux fers plusieurs brigands, pour le plus grand bien des habitants…
| +1HAB

Qui dit vif dit nécessairement posséder certains réflexes. Au fil des ans, Lenny assimila d’intéressantes façons, enseignées par les sergents et capitaines de l’armée d’antan, de vaincre son adversaire, qui échappèrent apparemment à certains miliciens d’aujourd’hui. Aussi bénéficie-t-il d’un léger avantage quant à l’ouverture d’une action.
| +1INI


Compétences : L’histoire forge des rois, des martyrs, des traîtres et des héros. Mais, si la destinée se déroule avant tout selon la volonté des Trois, chacun reste maître de ses actes, et choisit un jour ou l’autre quel chemin il compte emprunter :

Entraîné à l’arc au sein de l’armée, puis par son père avant la Fange, Lenny n’a jamais cessé de parfaire sa maîtrise de l’archerie, s’évertuant parfois à tenter des tirs spectaculaires mais impossibles… Il n’est toutefois pas dans son habitude d’abandonner, et il continue encore et toujours à utiliser cet instrument qui lui sied si bien.
| Adresse au tir [Arcs]

Il ne suffit pas d’être aguerri pour profiter d’une situation. Lenny l’apprit alors qu’il n’était encore que très jeune recrue : un truand voulut un jour lui rafler sa bourse, lui qui n’avait qu’un gourdin en bois pour se défendre. Il aurait aisément pu l’obtenir si un oiseau n’était pas venu déféquer sur son visage. Les méchantes gens sont parfois bien malchanceuses…
| Chance

À force d’entraînement et de rigueur, l’intrépide milicien qu’il est devenu s’est habitué à tenter d’esquiver les coups portés contre sa personne. Fort d’une certaine agilité, l’enseignement de ses nouveaux compagnons, au sein de la coutillerie de Monsieur Bärstadt, fut très utile quant à l’amélioration de son esquive.
| Esquive

La milice est devenue corps très rigoureux au sein des murs de Marbrume, renforçant sans cesse ses effectifs pour contenir les menaces intérieures comme extérieures. Certains sont parfois appelés à défendre les murs, d’autres à emprisonner les malfrats sévissant dans les bas-quartiers. C’est ce qu’est devenu le lot de Lenny, lui qui depuis toujours fait montre d’une certaine endurance et d’une vivacité peu commune, et qui a appris à se déplacer sans heurt dans les rues afin d’attraper les fuyards peu courageux.
| Poursuite


Possessions


Entré il y a longtemps dans les rangs au bas de l’échelle, seul un équipement rudimentaire lui était prêté pour mener à bien ses rondes. Avec le temps et les quelques affaires qui tombèrent sous sa main et celles de ses compagnons, qui leur valurent par ailleurs leur maigre renommée, de plus amples moyens furent mis à leur disposition. Parmi eux, les possessions de Lenny se résument à :

| Une légère armure de cuir et de toile, d’un brun-beige sombre mais sobre, lui permettant de conserver une certaine habileté dans ses mouvements. Affublée d’un large capuchon, rattaché à une sorte de demi-veste enfilée au cou par-dessus le cuir et nouée par une cordelette, elle lui permet également de se protéger des intempéries, ou d’agir à visage couvert. Un insigne représentant Marbrume y est accroché.

| Une épée courte, semblable à un messer ou un couteau de très grande taille, dont la lame n’est tranchante que d’un côté. Bien qu’ancienne et relativement émoussée, un geste puissant suffit toujours à amputer un bras, ou à entailler sévèrement une jambe.

| Un arc, court lui aussi, de moyenne facture mais relativement équilibré. Lenny étant bon archer, il sait apprécier la justesse et l’harmonie d’un arc, et, quand bien même celui-ci ne soit pas à sa convenance, reste suffisamment adroit pour tenter de toucher une cible à cinquante pieds.

| D’autres objets en tout genre, entreposés en désordre dans son casier personnel, à la caserne. On y trouve des outils et accessoires relativement utiles et polyvalents tels que des cordes ou des sacoches, tout comme de simples breloques entassées là avec désintérêt.


Apparence


D’aucuns diraient de Lenny qu’il a le physique d’un trouble-fête : l’air assuré, presque satisfait, le corps râblé et la mine vive, il semble prêt à détrousser avec malice quiconque oserait passer devant lui. Pourtant, si à cela correspond bien son apparence, il n’en est rien quant à ses motivations.


Conscrit depuis l’âge de 17 ans, devenu milicien à part entière après l’arrivée des fangeux, Lenny est un jeune homme que son entraînement physique a forgé. D’une allure pourtant fluette, semblable à un gringalet sous l’armure, son buste dévoile à mesure que l’on s’en approche des muscles endurcis par les épreuves. Quoique manquant d’élégance du fait de son origine, sa démarche laisse également à penser qu’il entend faire régner l’ordre d’un pas ferme et assuré.

D’une taille relativement courte, qui lui vaut par ailleurs son agilité, il est toutefois capable de faire preuve d’une certaine résistance à l’effort, et sait utiliser sa force à bon escient. Agissant vigoureusement, faisant montre d’habiles réflexes, mais cependant peu bâti en force, son jeune âge ne lui accorde pour l’instant pas l’embonpoint des plus âgés – en est-il heureux –, mais lui fait tout de même parfois adopter un comportement flâneur, optant alors pour une posture peu présentable, affalé sur une chaise ou contre un mur tel un nobliau sur son divan.


Couronné d’une chevelure abondante, tantôt ébouriffée et emmêlée sur le sommet, tantôt rasée sur les côtés, d’un brun sombre envouteur, Lenny a souvent le visage enjoué, et opère parfois des mimiques dont le secret de réalisation semble être détenu par lui seul. D’une forme relativement anguleuse, le teint clair, ce visage présente par ailleurs des yeux bruns-verts en amende et au regard perçant, apparaissant alors comme capables de scruter les alentours d’une vélocité folle, et chapeautant un nez court et mince venant atténuer la beauté pouvant y être dégagée. Son front, en partie caché par ses cheveux, reste dur et droit tel le mur qu’il s’est juré de devenir pour ses pairs face aux dangers du monde. Une bouche ornée de fines lèvres, comme pincées, est enfin soulignée, agrémentée d’une légère barbe quelque peu éparse et mal entretenue sur un menton anguleux rappelant la sévérité de son opposé axial.

De cette bouche s’échappe d’ailleurs une voix à mi-hauteur entre l’aigu et le grave, d’un timbre clair et sonore, qui ne fait qu’appuyer l’intonation qu’il a l’habitude d’employer lors des bravades envoyées à ses adversaires.


Ainsi Lenny présente-t-il le physique d’un jeune homme farouche, milicien provocateur affecté par la bêtise de la jeunesse, mais sait-il toutefois se garder de franchir les limites, quand bien même il serait capable de faire face à ce qui se trouve au-delà.



Personnalité


Impliqué, persévérant, loyal et vivace. Ce sont ces quatre mots qui viennent à l’esprit des petites gens ayant eu à faire au jeune Rigovitz le concernant. Empreint de dynamisme à tout instant, le milicien qu’il est devenu sait être actif et générer entrain et combattivité chez ses confrères. Alors éduqué dans les bas-quartiers et frappé par la mort de sa mère, Lenny a très vite su se débrouiller par lui-même, se forgeant ainsi un caractère de dur à cuire face aux difficultés de la vie.


Cette carapace renferme toutefois un être sensible, capable d’aimer et de s’amuser – l’amusement reste d’ailleurs l’un de ses principaux passe-temps – tout en cherchant à remplir le rôle qu’est le sien : protéger la ville et ses habitants des dangers, externes comme internes. Ainsi est-il animé par un but sans fin en cette période de désastre, se montrant audacieux et bienveillant vis-à-vis de ses pairs, quoique ce but puisse parfois mener à des dérapages vers l’abrupt et l’entêtement.

En effet, si sa volonté est maintes fois saluée, le rendant affectueux et quelque peu charismatique, les dérives peuvent être nombreuses en période de crise, et il n’est pas rare que la jeunesse l’amène à être borné et rigide en tout point, pensant définitivement servir une bonne cause là où ne réside que la sienne.


Lenny fait toutefois montre d’une authenticité sans pareille, et ne cachera jamais ses véritables sentiments. D’un naturel intrépide, n’ayant pas froid aux yeux, il pense effectivement que la franchise est la clé de l’efficacité dans les affaires impliquant des personnes sensées, bien qu’il tende à montrer tout le positif d’une situation avant de s’avancer, tentant préalablement de partager son optimisme pour détendre les tensions. Il est cependant rare qu’une telle situation ne lui soit pas favorable : on dit souvent de lui qu’il est né sous une bonne étoile, et que la chance a tendance à lui sourire dans les moments où le désespoir est de mise.


Ainsi son caractère a-t-il été forgé au fil du temps : d’un naturel téméraire mais joueur, il sait faire la part des choses quand vient le temps des choix et cherche avant tout à ce que les marbrumeux s’unissent face aux menaces qui les guettent, quitte à les protéger au péril de sa vie.



Histoire


Juillet 1165, quartier du Labourg.


Accroupis dans l’ombre, l’arme à la main, la sueur au front, ils l’attendaient. La chaleur étouffante, lourde telle un marteau frappant leurs tempes, les faisait bruyamment respirer. La nuit commençait à tomber, et avec elle l’agitation et l’euphorie de la journée ; les Jeux d’Été, organisés en l’honneur d’Anür, sirène et déesse des passages, battaient leur plein en cette semaine de respect et d’unité.

Seulement, eux l’attendaient. Aucun sourire, aucune émotion ne les trahissait : ils étaient là pour lui, et comptaient bien en finir.


Des pas se firent soudainement entendre. Une porte grinça et se referma aussitôt dans un lourd claquement, dans la pénombre. Sans hésiter, deux lanciers relevèrent le postérieur et coururent sans bruit, toujours baissés, vers le pan de la maison où se trouvait la porte. Trois autres les suivirent et encerclèrent le bâtiment, chacun adossé à un autre mur. Parmi eux, un jeune homme aux cheveux ébouriffés, sans lance ni armure, mais avec un court poignard et un veston de toile. En-dessous d’une fenêtre de bois pourri, percevant à peine les sourdes voix à l’intérieur, Lenny savait. Il savait que là était son heure, car là se tenait Facco Mortis, un contrebandier que sa réputation précédait, doublé d’un ancien brigand tout aussi réputé pour sa férocité. Il était parvenu à entrer dans la ville il y a plusieurs mois via les égouts, et, aperçu par des gardes, avait fui et se cachait désormais dans les bas-quartiers. La chasse à l’homme avait été lancée, et c’est au bout de ces deux longs mois qu’il n’allait plus être qu’un mauvais souvenir ; il se tenait là, dans cette sobre maison, accompagné d’un revendeur d’herbes et de drogues.

Pourtant, Lenny savait. Il savait que cinq miliciens, tous n’étant pas aguerris, ne suffisaient pas pour un tel homme. Les effectifs manquaient : la Fange devait être contenue, le Labret sauvé de l’orage ravageur et les Jeux fermement encadrés, pour que rien ne vienne gâcher la période du solstice. Ainsi allaient-ils mener l’assaut, à cinq, contre ce meurtrier sanguinaire.


Après le retentissement d’un cri sonnant comme un signal, les fenêtres furent brisées, et la porte fut éventrée. Tous entrèrent en hurlant, sauf Lenny. Car il savait.







« Baisse-toi !

Le gourdin vint frapper sa pommette. Il s’était baissé trop tardivement. Le sang coulait.

- Comment veux-tu devenir meilleur si tu n’es pas capable d’améliorer tes réflexes ? J’ai dit : baisse-toi !

Le coup, porté avec plus d’ardeur, fut donné sur l’épaule. Une zone bleutée apparut progressivement sous son habit de toile.

- Tu es lent, mou et dénué d’une quelconque vivacité ! Je le répète une dernière fois : baisse-t…

- Toi !

Cette fois-ci, il esquiva. Ce fut son gourdin qui vint frapper les jambes de son adversaire, le déstabilisant suffisamment pour qu’il tombât sans avoir appréhendé la chute.

- Espèce de…

- Qu’y a-t-il de mal à cela, Hecbert ? Tu répètes tout le temps les mêmes choses. Au bout d’un moment, j’apprends.

- *grogne* La séance est terminée. Va abreuver les chevaux. »


Ce n’était pas la première fois que Lenny jouait au fanfaron avec son supérieur. En fait, c’était plutôt devenu habituel. Lui qui n’avait de cesse d’importuner ses frères et sœurs avec ses farces étant enfant n’avait rien perdu de ce temps ; il aimait jouer, défier, et parfois s’en prendre à plus fort que lui.

Né dans les bas-quartiers avant d’emménager dans la Hanse, il fut le dernier de sa fratrie à être éduqué à la dure. Son père, Kjord Rigovitz, ainsi que sa mère, Adéa, avaient tous deux tenu à cœur leur enseignement, préférant leur instruire survie et combativité plutôt que croyances et idéaux. À cette époque, le Labourg de Marbrume n’était qu’un peu plus fréquentable que celui de nos jours : criminels et malfaiteurs y rôdaient déjà, instaurant machinalement une sorte de couvre-feu pour tout honnête citoyen y vivant, tandis que la garde prenait soin de ne pas s’aventurer dans certaines ruelles malfamées.

Lenny avait donc appris à se démener dans ce sombre milieu, accompagné alors de deux grands-frères, Alvord et Luzéd, et d’une soeur, Léna. Sans doute leurs parents devaient-ils éprouver pour leurs enfants le besoin d’une protection plus importante que celle qu’ils pouvaient leur accorder, et donnèrent ainsi naissance à cette nombreuse fratrie. Le dessein qu’ils espérèrent ne se réalisa toutefois : très vite, et à mesure que les nouveau-nés arrivaient dans la famille, les désaccords apparurent, et avec eux, les déchirures. Léna, presque-jumelle d’Alvord, avait son caractère et ne supportait que trop peu les bêtes et enfantins agissements de ses petits frères, tandis que sa sœur Marie, la benjamine, née après leur emménagement dans la Hanse, ne lui semblait pas avoir besoin d’attention. Luzéd faisait également montre d’un certain instinct bestial, mordant et injuriant toute personne ne répondant pas à la satisfaction de ses caprices.


Avec les années, ces conflits constants ne donnèrent rien de plus que mésententes et sinistres. C’est ce qui vint à bout de leur mère ; rongée par la maladie, acculée à une fin douloureuse, être témoin de la discorde de ses enfants accéléra ses symptômes et la fit subitement sombrer dans l’étreinte de la mort. Tous s’en voulurent, mais les plus jeunes ne purent le supporter : Lenny et Marie, alliés dans l’âme et solidaires face à la misère dévorante de leur père, leurs frères et leur sœur, quittèrent la menuiserie familiale qui les vit grandir pour emprunter des chemins différents.

Leur père était effectivement menuisier de métier, et avait appris par son propre père, alors réputé pour ses travaux de renforcement des bâtiments militaires de la ville. Ayant contracté de nombreuses dettes, il n’avait toutefois pu finir son œuvre en beauté, et dut quitter son digne logement pour partir vivre au Labourg, là où miteux et miséreux s’entassaient.

Lenny partit ainsi s’enrôler dans l’armée, n’étant alors âgé que de 17 ans ; à l’époque, le nombre de jeunes soldats était impressionnant, et les places manquaient pour accueillir ce trop-plein de novices enhardis par le prestige de l’armée marbrumeuse. On lui accorda donc son inscription en tant que conscrit, le temps que les véritables recrues fassent leur preuve – ou non –, ainsi qu’une simple couche à même le sol, à côté du lit d’un garde à l’odeur souvent douteuse. Marie, elle, avait fait marche vers le temple, définitivement assurée qu’une vie meilleure l’attendait dans le culte des Trois, la Trinité semblant prête à subvenir à tous les besoins que n’avait su combler sa famille. Tous deux s’étaient ainsi retrouvés sur des chemins séparés, chacun s’engageant dans un univers inconnu qui allait pourtant et finalement les faire s’accomplir plus qu’escompté.


***


Avec le temps, l’enseignement du jeune conscrit devint une forme d’habitude où il souhaitait plus que tout démontrer sa supériorité : chaque soir, après s’être acquitté des tâches de la journée, il apprenait, répétait et perfectionnait les mouvements que lui montraient ses supérieurs durant les rares entraînements octroyés, et bravait même certains soldats alors occupés par le seul spectacle que leur offrait le passage des habitants devant eux afin d’obtenir quelques exercices pratiques supplémentaires mais peu recommandés. Il développait réflexes et agilité, à tel point que l’on ne sut parfois pas qu’il était lui-même garde, alors coursé par d’autres soldats dans les rues marchandes.

Avec l’âge vint également une meilleure compréhension de son rôle dans la société ; s’il avait voulu s’engager, c’était pour protéger tout un chacun des dangers qui les guettaient, des plus logiques quant à la présence de malfrats dans les bas-quartiers comme de ceux qui l’avaient fait partir des années plus tôt, ceux qui détruisent les liens unificateurs d’une famille, voire d’un pays : le dissentiment et la discorde. Ainsi prit-il conscience de sa folie d’esprit de jeunesse quand il repensa à ses pairs : dans quel état devait désormais être son père, sans doute à s’occuper seul de la menuiserie, veuf et ayant dû se séparer de deux enfants ? Se languissant de le revoir après plusieurs jours de réflexion, et après être allé consulter Marie, il décida de se rendre à la Hanse pour renouer avec un parent trop longtemps délaissé.


L’accueil se fit d’une meilleure façon qu’il ne l’avait espéré : à peine avait-il frappé à la porte que celle-ci s’était entrouverte, laissant apparaître l’homme rustre qu’il avait connu, vieilli par les épreuves qu’il avait traversées. Il ne fallut qu’une fraction de secondes pour que son père ne se jette dans ses bras, trop heureux de retrouver son fils. Les mois qui suivirent semblèrent s’écouler plus rapidement pour Lenny : alliant toujours entraînement et service auprès de l’armée, il se mit à proposer son aide à son père dans les divers travaux qui les occupaient, lui et son frère Alvord, alors devenu apprenti menuisier, comme la tradition semblait l’exiger. Les retrouvailles entre les deux frères n’avaient cependant pas eu les mêmes effets : au lieu de pleurs et embrassades, ce furent réflexions et sourires mauvais qui vinrent agrémenter leurs premières paroles après plusieurs années de séparation. Les chamailleries d’antan étaient ancrées dans chacun, et se répercutaient encore sur leur entente quant au travail qu’ils effectuaient désormais de concert, malgré la détermination du père à vouloir faire cesser les enfantillages.

Pour calmer chaque partie, il donna à Alvord de quoi réaliser une œuvre par lui-même, avec les enseignements qu’il lui avait confiés jusqu’à présent, tandis qu’il accorda à Lenny quelques leçons d’archerie qu’il avait lui-même apprises au cours de sa jeunesse. La menuiserie amène à devoir façonner bien des choses, et la fabrication d’arcs étaient monnaie courante dans le travail du bois. Aucun obstacle ne s’était donc présenté pour que Kjord, ce père aimant, ait pris connaissance de quelques ficelles.


Au fil des discussions, Lenny apprit que Luzéd, son second frère, s’était lui aussi enrôlé dans l’armée, et avait réussi, de par ses qualités combattives, à obtenir une place en tant que soldat affilié à la protection des intérêts de la ville dans l’ensemble du duché. Ce ne fut sans une pointe de jalousie que Lenny avait ri à cette annonce… Mais le destin de sa sœur, Léna, alors fiancée d’un jeune noble que d’aucuns qualifiaient de pompeux, le refroidit. Fallait-il qu’en plus de ses manières, elle possède des droits pour les mettre en pratique ? Faisant toutefois la fierté d’un père autrefois malheureux, rien n’avait semblé contrevenir à cette union, d’autant plus que la dot s’était avérée à la hauteur de toute attente. Lenny n’y voyait aucun inconvénient, si tant est que leur chemin ne dût alors se croiser de nouveau.

Continuant dans cette voie, aidant parfois son père, il se rappela de bons souvenirs qui vinrent plus d’une fois à bout de sa façade de jeune homme fougueux et téméraire…


***


Ces souvenirs vinrent toutefois peu à peu s’effacer au fur et à mesure de l’avancement des nouvelles du Royaume. En été 1164 étaient en effet apparues des bruits aux propos perturbateurs, des bêtes mangeuses d’hommes qui ravageaient villes et hameaux depuis l’Ouest, bruits accompagnés de migrations toujours plus nombreuses vers les places fortes du duché. Marbrume, restant toutefois à l’affût, accueillait parfois de lointains rescapés, tous visiblement livides, témoins du Mal parvenu sur ces terres, souffrant de la perte d’un parent ou d’un ami et balbutiant des paroles presque impies. La noblesse ne voyant dans ces dires que mauvaises affabulations destinées à dissimuler des raisons plus vaniteuses, les portes furent fermées au moment le plus inopportun : alors qu’anciens Hommes se relevaient d’entre les morts, boueux et poisseux dans les marais entourant la ville, les réchappés accompagnant le régent de Sarosse furent laissés en pâture aux monstres habitant désormais les terres de Morguestanc. Lenny luttait, tantôt pour calmer çà et là les habitants, tantôt pour maîtriser la peur qui s’immisçait en lui au retentissement des cris de douleur des victimes au dehors des murs.

L’hiver qui suivit ne laissa place à aucune miséricorde et vint prendre les plus faibles, comme assistant le fléau qui s’était abattu voilà deux saisons dans son dessein d’invasion et de mort. Entre percées des dénommés fangeux au sein de la cité et réunions des puissants, la nouvelle milice, qui vit les conscrits devenir de véritables miliciens, tentait de préserver l’ordre entre les murs, protégeant le peuple des monstres et autres brigands profitant de la panique. Lenny était devenu sombre : l’inquiétude quant à son père et sa sœur Marie le rongeait, et il savait que plus jamais ils n’allaient connaître la tranquillité des jours ensoleillés du passé. Les rixes avec ses frères et sœurs venaient même à lui manquer.


S’étant par la suite porté volontaire sans hésitation, il participa à la débâcle que fut l’opération menée sur le plateau du Labret. La préparation fut rude et empreinte d’amertume ; personne ne savait si le succès les guettait, ou si tous seraient réanimés par le fléau qu’ils combattaient. Quand nombre périrent, lui parvint à rentrer avec une simple morsure, pourtant si condamnatrice… Son compagnon de route, un chevalier plutôt jovial et empreint d’optimisme qui lui était auparavant inconnu, avait, pour sa part, failli devant plusieurs créatures s’en prenant aux fermiers du groupe. Le souvenir de son sacrifice perdure encore dans les mémoires, lui qui ordonna qu’on lui plantât son épée dans le ventre afin d’abréger ses souffrances, et qu’on le tuât une seconde fois après sa transformation. Lenny avait dû s’en charger, les autres dégâts et blessures devant être rapidement réparés et soignées. Depuis, le jeune conscrit s’amusant à provoquer les gardes était devenu un homme. Il avait compris ce que le sens du devoir impliquait, et voyait en l’acte héroïque de ce chevalier l’unique moyen de résister à la calamité qui s’emparait peu à peu de ses pairs.

Désormais, il se montrerait fort, prêt à faire de son corps un rempart face à la colère du monde. Seul ne pouvait-il point être vainqueur, mais comptait-il alors sur la force d’âme de sa famille, de ses confrères et des dirigeants pour parer cette malédiction si opportuniste.


Comptait-il alors sur la passion d’une nation pour survivre.

Dans la misère, ensemble ils vaincraient.
Dans le malheur, leur courage ils affirmeraient,
Et dans le désespoir, leurs forces ils uniraient.







Facco sortit une francisque de son ceinturon tout en se retournant brusquement vers la porte. Le premier lancier arrivait en courant vers lui. Le deuxième, ralenti par les débris de la porte bloquant encore à moitié l’accès, vit son compagnon s’écrouler, la mâchoire inférieure sectionnée. Sa tête commença à baigner dans son sang.

Une flèche vint se loger dans l’épaule du contrebandier. Grognant, il attrapa le revendeur d’herbes et s’en servit comme protection, privant le tireur de tout angle depuis la fenêtre. Il n’eut aucun mal à fendre le torse d’un autre milicien, qui ne portait alors que de simples habits en toile, arrivé par une autre fenêtre.


Lorsque Lenny s’introduisit par la dernière d’entre elles, le lancier bloqué à la porte se dégagea et chargea. Si Facco n’eut à rencontrer sa lance, le trafiquant qu’il tenait à la gorge jusqu’à présent venait de voir son estomac transpercé. Confus, le lancier recula d’un pas hésitant, et tenta de retirer sa pique du ventre de sa victime. Levant les yeux, il n’eut le temps de prévoir le mouvement circulaire que fit la hachette. Il tomba au sol, le cou à moitié fendu.

Lenny, qui profita du temps de répit octroyé par son camarade défunt, vint planter son poignard dans le flanc du meurtrier. Celui-ci râla, pivota et répéta de nouveau la botte qu’il venait d’exécuter. D’une esquive laborieuse, le jeune milicien parvint à en réchapper, et tomba lourdement au sol, s’apercevant dans l’instant que son arme était restée dans le corps de sa cible. Facco la retira d’un coup rapide, une giclée de sang venant accompagner le mouvement. Il s’avança, proférant qu’ils n’auraient jamais dû venir le défier. Lenny le savait…


Une flèche vint soudainement se percer dans la moelle épinière du brigand. L’archer embusqué derrière la fenêtre, qui avait fait le tour de la maison, venait de tirer depuis la porte. Tombant au sol, genoux à terre, Facco fut pris de frissons, et expira profondément. Lenny se releva, prit la francisque qui n’avait pas quitté la main du grand homme, et la planta sauvagement sur le sommet de son crâne. Il regarda l’archer, qui lui fit un signe de tête. Puis, il pleura.


***


Une semaine plus tard, alors que les décorations des Jeux d’Été commençaient à être ôtées des murs et des places de la ville, les deux miliciens ayant fait tomber Facco Mortis furent récompensés pour leur bravoure. Leur coutilier perçut une augmentation, et le sergent responsable obtint une entrevue avec le capitaine. Plusieurs jours passèrent sans qu’aucun changement ne soit remarqué. Lenny ne vivait pas mieux ; il reprit son service dans la patrouille intérieure, préservant tant bien que mal ce peuple si désapprouvé des dieux des menaces de la Fange et des criminels.

En rentrant d’un soir de ronde, la caserne était presque vide. Une lettre était posée sur sa couche, sans qu’aucun sceau n’y soit apposé. Gardant son manteau, il sortit à la hâte en direction du temple de la ville, dans les quartiers Nord, et alla chercher un prêtre. Un vieil homme se tenait à l’entrée, assis sur un banc, une ample robe sombre lui couvrant le corps. Après lui avoir demandé de l’aide, il déchira l’enveloppe de papier à demi froissé, déplia le mot, et le tendit au prêtre afin qu’il le lise.


Monsieur Rigovitz,

Votre récent exploit a fait quelques bienheureux parmi les contrebandiers de Marbrume ; tous veulent prendre la place de ce miséreux Facco !

Mais, vous avez rendu un grand service à notre ville, et je fais partie de ceux qui savent l’apprécier. Rendez-vous ce soir au crépuscule, derrière la boutique de La Bonne Fortune, à la Hanse. Vous en saurez alors plus sur votre nouvelle affectation.
Sergent Ljonhardt


Il n’attendit pas pour remercier le prêtre et filer en direction du quartier de la Hanse. Le temps qu’il lui fallut pour l’atteindre sembla ne durer qu’une poignée de secondes ; tant de questions le taraudaient déjà, lui qui n’avait jamais été impliqué dans telle histoire.

À son arrivée, il n’y avait personne. Un chat maigre et terrifié passa en courant. Lenny s’adossa au mur extérieur de l’arrière-boutique de La Bonne Fortune, scrutant les alentours sombres avec insistance. Un quart d’heure s’écoula sans que personne ne fasse son apparition.


Lorsqu’il décida de partir, une voix rauque l’arrêta :

« Monsieur Rigovitz.

- Vous êtes le sergent Ljonhardt ?

- En effet, et vous êtes le meurtrier de cette putain de Facco Mortis.

- J’ai lu votre lettre. De quelle affectation vouliez-vous parler ?

- *rit* Disons que j’aime à recruter des hommes performants.

- Je vous remercie, mais… plus précisément ?

- Votre coutilier n’a que faire de vos exploits, et votre sergent, aussi fringuant soit-il, n’est qu’un pleutre qui se repose sur ses privilèges. Des changements dans l’organisation des effectifs peuvent s’opérer avec l’accord seul des sergents concernés… Ainsi, je vous propose de rejoindre mon bataillon, jeune homme. La coutillerie de Monsieur Bärstadt, dont les membres possèdent des capacités… « similaires » aux vôtres, saura vous accueillir à votre juste place.

- Qu’est-ce que ça veut dire ?

- Cela veut dire que vous êtes désormais sous mon commandement. Votre sergent en a été informé, et nous avons procédé à un échange. La coutillerie de Monsieur Bärstadt, comme je vous le disais, compte beaucoup pour moi. Elle est, si l’on veut, une arme de meilleure facture contre les dangers de cette ville. Bien sûr, tout cela n’a rien d’officiel, et vos tâches ne changeront parfois en rien à ce dont vous avez été habitué. Mais, je tiens à rassembler des hommes forts aux avantages certains qui sauront permettre à notre solide mais terne Marbrume de persister un peu plus longtemps.

- Je… C’est un honneur Monsieur ! Quand commence-t-on ?

- Tout de suite, milicien. Rendez-vous au Goulot, vos compagnons vous attendent. Le coutilier Bärstadt vous informera de l’affaire. Oh, et, Rigovitz ?

- Oui, sergent ?

- Beau boulot pour Mortis.






Par la suite, Lenny put parfaire ses compétences, notamment grâce à ses nouveaux compagnons au sein de la coutillerie. Monsieur Bärstadt, fort d’un caractère particulièrement imposant, avait su convaincre son sergent d’officieusement monter une équipe qui serait à même de venir à bout des menaces intérieures à la ville. Ainsi avait-il formé des combattants, tous répondant à un nom aviaire, méticuleusement choisi en rapport avec les compétences de chacun.

Lenny serait le Moineau, oiseau rapide et agile que ses compagnons comptaient désormais bien entraîner…



Derrière l'écran


Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Je, soussigné Lenny, certifie avoir atteint ma majorité et posséder tous les droits et devoirs y incombant… Twisted Evil

Comment avez-vous trouvé le forum ? Je l’avais découvert il y a plusieurs mois sur un topsite, mais je n’avais fait que le survoler… Puis en y revenant avec la volonté de m’inscrire, je me suis aperçu qu’il avait fermé ses portes ! Alors je saute sur l’occasion maintenant qu’il a rouvert :dent:

Vos premières impressions ? C’est un univers sombre où le drama se déverse à grand flot… +1 Like !

Des questions ou des suggestions ? Que vaut l’humble avis d’un newbie (qui, de plus, n’a rien à redire de ce magnifique forum) ?

Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Et comment ! Sait-on jamais ce qui peut arriver au détour d’une allée sombre…


Modèle de fiche codé par Aure et Séraphin Chantebrume




Dernière édition par Lenny Rigovitz le Lun 7 Jan 2019 - 22:01, édité 1 fois
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NathandallMilicien
Nathandall



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MessageSujet: Re: Lenny Rigovitz | [Validé ]   Lenny Rigovitz | [Validé ] EmptyLun 7 Jan 2019 - 21:04

Bienv'nu mon gars!
Bonne chance pour ta fiche futur collègue!
Un homme un vrai se fait accepter par sa verve au premier essai!

Puisses tu découper du frangeux avec nous z'aut' séant!
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Lenny RigovitzMilicien
Lenny Rigovitz



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MessageSujet: Re: Lenny Rigovitz | [Validé ]   Lenny Rigovitz | [Validé ] EmptyLun 7 Jan 2019 - 21:08
Bien le bonsoir !

Bon, comme je n'ai pas eu l'occasion de me présenter, j'écris quand même un petit mot en plus de la fiche pour ne pas que ça fasse trop brut dès le départ :lol:

Du coup voilà, le forum m'a vraiment plu (et me plaisait déjà quand j'y jetais des coups d'oeil avant sa fermeture, voir la partie "Derrière l'écran" de la fiche tongue ), alors ça fait quelques semaines que je bosse dessus - avec les obligations personnelles ça a pris un peu de temps - mais la voici !

En espérant qu'elle conviendra, et en espérant également vous rencontrer sur la cb ! ^^

Des bisous !

Edit pour Nathandall : Merci beaucoup pour l'accueil, fieffé forban ! Hâte de participer aux rixes :-D


Dernière édition par Lenny Rigovitz le Lun 7 Jan 2019 - 21:10, édité 1 fois
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Isaure HildegardeBannie
Isaure Hildegarde



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MessageSujet: Re: Lenny Rigovitz | [Validé ]   Lenny Rigovitz | [Validé ] EmptyLun 7 Jan 2019 - 21:09
Bienvenue parmi nous :D
Bon courage pour la validation
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Lenny RigovitzMilicien
Lenny Rigovitz



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MessageSujet: Re: Lenny Rigovitz | [Validé ]   Lenny Rigovitz | [Validé ] EmptyLun 7 Jan 2019 - 21:11
Merci beaucoup Isaure ! :-D (À titre de précision, j'aime beaucoup ton avatar)
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Séraphin ChantebrumeAdministrateur
Séraphin Chantebrume



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MessageSujet: Re: Lenny Rigovitz | [Validé ]   Lenny Rigovitz | [Validé ] EmptyLun 7 Jan 2019 - 21:50
Bienvenue à toi!

Content de voir que le fofo t'a tapé dans l'oeil! Si tu as la moindre question hésite pas à me mp moi ou Sydonnie, et en attendant bon courage pour ta validation Wink
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Sydonnie de RivefièreSergente
Sydonnie de Rivefière



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MessageSujet: Re: Lenny Rigovitz | [Validé ]   Lenny Rigovitz | [Validé ] EmptyLun 7 Jan 2019 - 21:55
Bonjour, bonjour, Coucou

Jeune homme, je vais être la modératrice en charge de ta fiche. :bvn: Je te souhaite la bienvenue parmi nous ♥️

Alors, en soit, je n'ai rien à redire, hormis un petit point, vraiment c'est presque du pinaillage mais je préfère au cas où.Lenny Rigovitz | [Validé ] 2254173148

Le mot "soldat" me gêne un peu, en tout cas à partir de la découverte de la fange. L'armée n'existant plus, ayant disparue ou ayant été massacré par la fange en voulant amener le roi dans une zone sécurisée. Ton personnage à donc perdu la plupart de ses anciens collègues sa survie tient même du miracle.
Il ne reste donc plus que la milice interne et externe.
Si tu pouvais juste changer le mot soldat par milicien, ça serait tout bon o/

Je te laisse faire ça, pendant ce temps je prépare ta carrière
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Lenny RigovitzMilicien
Lenny Rigovitz



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MessageSujet: Re: Lenny Rigovitz | [Validé ]   Lenny Rigovitz | [Validé ] EmptyLun 7 Jan 2019 - 21:57
Merci Séraphin, je n'y manquerai pas ! :)

Je m'en occupe de ce pas Sydonnie, merci pour l'accueil et la prise en charge :-D

Edit : Modifications faites ! J'ai simplement laissé le mot soldat quand le récit se passe avant la Fange ^^
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Sydonnie de RivefièreSergente
Sydonnie de Rivefière



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MessageSujet: Re: Lenny Rigovitz | [Validé ]   Lenny Rigovitz | [Validé ] EmptyLun 7 Jan 2019 - 22:14
Surpriiise c'est encore moi :mrgreen:

Je n'ai rien à redire vis à vis de ta fiche, du coup.... cheers

Du coup, je t'ouvre nos portes ♥️

Pour le petit tour de la maison, tu peux commencer par faire une demande de RP en passant cette porte ou aussi répondre à une demande évidemment. En continuant la visite, tu peux si tu le souhaites créer un journal d'aventure à ton personnage, ou consulter celui de tes futurs partenaires. Par la suite, une fois plus à l'aise dans ton nouvel environnement de jeu tu peux faire un tour dans les quêtes et les missions. Si jamais tu souhaites participer a la mission de classe du peuple de ce mois-ci (celle de la milice arrivant doucement sur la fin tu peux rejoindre sans problème l'ensemble.

Enfin, ce qui doit, j'en suis convaincue t’intéresser le plus, tu peux retrouver ta jolie carrière comprenant ta réputation, ton tableau de HF et la répartition de tes compétences et points de compétences. C'est ici que tu pourras faire tes achats avec l'XP durement gagné. Comme le souligne très justement Seraphin, tu n'es pas obligé de l'utiliser, ça reste très secondaire, essentiellement valable pour les quêtes ou évents. Imagine le plus comme un cadre, les compétences comme ce que ton personnage sait faire, du niveau débutant, au niveau très très bon. Les points, comme un simple cadre dont tu n'as pas besoin de t'intéresser. C'est pour les dés

N'oubli pas que toutes tes compétences débutent au niveau 1 et peuvent être augmenter jusqu'au niveau 3.

Pense également à mettre tes liens importants dans ton profil (Fiche, journal et carrière)

J'ai fais le tour, je te laisse découvrir l'ensemble tranquillement, si tu as des questions il ne faut pas hésiter à passer sur la CB ou à MP Seraphin ou moi même.

Bon jeu parmi nous et puisses ton milicien réussir a atteindre ses objectifs Amoureux
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MessageSujet: Re: Lenny Rigovitz | [Validé ]   Lenny Rigovitz | [Validé ] Empty
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