Nom : Lavolière
Prénom : Agathe
Age : 21 ans
Sexe : Femme
Situation : Célibataire
Rang :Plébéienne, Prostituée
Lieu de vie : Agathe vagabonde dans les ruelles de Marbrume.
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :Prostituée - [CHA] + 2 [INI] + 2
Compétences et objets choisis :Compétences:Baratin / Chance / Princesse en détresse / Seduction
Objets:Besace / Poison / Collier familial / Quelques maigres pistoles
Une chemise ample, un corset à bretelles et un jupon formant
cet ensemble.
A toi celui qui s’est éveillé,
Où les péchés ne sont plus,
Parmis les Hommes, tu t’es élevé,
Gagnant la sagesse de l’élu,
Je m’y efforce, de ta lumière,
D’un jour devenir ta digne héritière
Aide moi à continuer ta mission,
Celle qui ôta à la justice son bâillon.
- Hommage à l'Epurateur, par Agathe Lavolière
Agathe est née en 1145 à Piana d'un couple de Serfs sous la tutelle du Duc messire De Sylvrur. Agathe n'aura alors jamais connu sa mère, Béatrice, celle-ci trépassant en donnant naissance à la jeune fille.
Vivant sa petite enfance avec son père et quelques connaissances du village, elle aida dès qu'elle le pu son paternel à l'ouvrage des champs. La vie suivant son cours, perturbée parfois par quelques péripéties enfantines, elle n'en restait pas moins simple et heureuse. A l'aurore de son adolescence, Bertrand, le père de la jeune Agathe trépassa d'une grippe. Ouvrage et maladie ne faisant pas bon ménage, la mort l'emporta au milieu des champs à peine fauchés de la terre d'un Duc qu'elle n'avait jamais vu. Une terre qui désormais n'était plus gérée par aucune famille paysanne. Agathe maintenant orpheline et trop jeune pour continuer la besogne de son paternel dû abandonner le labeur des champs au profit du temple.
En effet, il est coutume que les orphelins sont au plus tôt confiés aux prêtres afin qu'ils puissent survivre tout en aidant la Foi en espérant trouver une famille d'adoption. La vie religieuse était dure et sévère mais juste au milieu d'autres orphelins, entre travaux ménagers, repas,repos rythmé par des prières incessantes à toute heure du jour. Une ambiance qui cassait bien avec la vie paisible qu'elle vivait jusqu'alors avec son père. Parfois impertinente, les prêtres n'hésitaient pas à recadrer très sévèrement n'importe quel orphelin faisant un pas de travers, Agathe ne faisait pas exception.
Ainsi pour Agathe, elle ne se sentait pas sauvée grâce à cet accueil mais bien cloîtrée et oppressée, ne rêvant que d'une chose contrairement aux autres enfants: Fuir cet endroit et se trouver une nouvelle famille, le faisant bien savoir à qui veut l'entendre.
Notez cependant qu'Agathe était bien désavantagée. Déjà adolescente, il était plutôt coutume d'adopter de jeunes enfants et mâle qui plus est afin de pouvoir formater totalement leur éducation. Souvent ce sont de jeunes couples infertiles qui s'adonnent à l'adoption, adopter un garçon est pour eux l'espoir que leur maigre héritage puisse se transmettre et ne pas tomber dans la poche du Duc. Les années passèrent et le tempérament insolent de la jeune fille s'estompa peu à peu au travers d'un renfermement et d'une grande douleur qu'elle avait du mal à contenir quand la mémoire de son père et de la vie qu'elle aurait pu avoir la frappait de nostalgie le soir dans sa couche.
Fataliste à l'idée devenir probablement rien d'autre que l’assistante d'un prêtre toute sa vie, elle ne s'imaginait désormais plus pouvoir un jour retrouver une quelconque chaleur familiale au travers de l'adoption. Pourtant ce jour arriva bel et bien et malgré toutes les questions et les informations visant à la décourager, une femme semblait bien résolue à vouloir adopter la jeune Agathe alors âgée de dix sept ans.
Les papiers furent signé et cette bonne femme, Maude de son prénom, pu emmener Agathe vivre chez elle non sans les pleurs de joie de l'adolescente.
Agathe n'était cependant pas au fait de ce qui allait lui arriver, en effet il ne fallu attendre que quelques semaines pour qu'elle puisse se rendre compte qu'elle était passée d'un enfer à un autre bien pire. Naïve qu'elle est, qui pensait y trouver une famille aimante. Maude n'était autre qu'une veuve à la quarantaine passée, mère d'un garçon qu'elle chérissait par dessus tout et ne désirait absolument pas de la présence de cette intruse dans sa chaumière. Pourquoi l'avoir adoptée alors me diriez vous? Comment pouvait elle refuser les services d'une domestique de 17 ans qui ne peut réclamer salaire ? Agathe n'était rien de plus pour eux qu'une bonniche destinée aux tâches ingrates. Elle devait déjà se sentir chanceuse qu'elle ne soit pas à la rue disait elle sans cesse comme une menace qui planait au dessus de sa tête à la moindre once de tentative de discuter les ordres.
Viens alors le début de l'été 1164. Le début de l'enfer pour beaucoup mais la fin de celui-ci pour Agathe. Les rumeurs se faisaient de plus en plus fréquentes vis à vis de la menace approchante de monstres des enfers qui se faisaient déjà appeler "Fangeux" par la population. Sous l'esclavage de sa nouvelle mère, c'était la menace de la donner au Fangueux qui la terrifiait..
En juillet 1164, des cris se font entendre lors d'une nuit soulignée par la lueur des rayons de la lune. Piana se réveille en panique dont Agathe et sa famille d'accueil. Des morts dans les ruelles et des ombres traversant aux alentours faisaient deviner la menace réelle des Fangeux. Malgré les précautions de Maude, les Fangeux s'attaquèrent à la porte pour entrer dans la chaumière. La panique faisait perdre la raison et tout le monde tenta sa chance de se cacher comme ils le purent. Agathe dans l'effroi de la situation se cacha dans une mâle, ce qui était sans doute la meilleure cachette qu'elle aurait pu rêver pour ésperer survivre. Et alors que le Fangeux était à deux doigts de défoncer la porte et d'entrer pour de bon, Maude et son fils dans d’insupportables râles et cris de colères tentèrent de faire sortir Agathe de sa cachette improvisée pour la remplacer par son fils. Sa vie valant bien plus que la sienne.
En vain. Le Fangeux entra finalement dans la demeure, la pluie battante au dehors ne suffisait à couvrir une odeur abominable de marécage et de putréfaction. Agathe n'eu qu'à entendre les cris de douleurs de ses tortionnaires, se faisant écorcher contre la mâle où elle s'était enfermée...
Restant ainsi pendant bien quelques heures, c'est au petit matin qu'elle osa entre ouvrir sa mâle pour jeter un coup d’œil au dehors. Le calme après la tempête, les premiers rayons apparaissaient laissant voir que Piana n'était plus qu'une ruine jonchée de cadavres. En parcourant les rues, elle reconnaissait les visages de ceux qui lui avait fait vivre une vie abominable durant toute son enfance et au delà. Faisant partie de la maigre poignées de survivants elle décida de les suivre pour gagner la migration en direction de Marbrume, le seul endroit jugé sûr du Royaume à l'est.
Il faut bien comprendre ici qu'Agathe est avant tout une fille de la ferme, qui n'a pas grandit avec autre chose que son village et les champs dans une vie bien ennuyeuse propre à la plèbe. Marbrume était une grande fille dynamique tout au contraire de Pian, ville concentrant en son sein tout le pire et tout le meilleur du Royaume. Les premières semaines furent difficiles, trouver un travail et un logement alors que les réfugiés arrivaient en masse relevait plutôt du conte que de la réalité. Désormais seuls les chanceux pouvaient espérer trouver un petit boulot ainsi qu'une couche pour rebondir correctement.
Les habitants de Marbrume considérèrent l'arrivée de ces malheureux comme un nouveau fléaux associé aux Fangeux, tant il était dramatique pour la cité de nourrir tout le monde. Dites vous bien que si il y a du gruaux dans votre écuelle à Marbrume, c'est que vous l'avez piqué d'une autre assiette.
Essuyant refus sur refus dans la triste tentative de recherche d'emploi, Agathe se retrouva à tenter la manche comme elle le pu au côté de bien d'autres misérables. Pourtant ce n'était pas la charité que le passant lambda recherchait, mais un joli bout de femme célibataire ainsi laissé à l'abandon sur le coin d'une ruelle.. Il a été vite fait de lui proposer une passe contre le triple des pistoles qu'elle pouvait gagner en une semaine. Une décision qui ne fut pas prise sans mal. Honneur ou survie..? Après tout l'honneur n'est que le luxe de ceux qui n'ont pas faim.
Ainsi Agathe étenda peu à peu son activité à la prostitution très amateur en solitaire à qui voulait bien d'elle dans la rue sans réellement pour l'heure travailler de concert avec une maison de passe professionnelle.
Agathe était parfois voir souvent traitée avec peu de considération laissant cour à bon nombres de dérives en lien avec son activité. La pauvreté et le manque de reconnaissance venait étoffer le tableau d'un avenir qui se voulait déjà bien capricieux qui n'en finissait plus de distiller l'espoir. Pourtant, prières sur prières auprès de la Trinité, clément leur pitié elle ne pu que considérer la futilité de ses demandes. Petit à petit, elle, autrefois bonne croyante, ne participa plus aux rites usuels se renfermant sur son triste sort. Une insubordination notée par quelques prêtres qui étaient pourtant habitués à voir la jeune femme prier au sein du temple. En effet, Agathe avait entendu une conversation non loin d'elle au détour d'une ruelle, laissant entendre de par des racontars de bonnes femmes, qu'une secte, les purificateurs seraient à l'oeuvre dans la cité, éxécutant quelques sombres desseins, leur motivation basée sur la vengeance et le fait que les Fangeux seraient une justice divine..
Au cours de ces premiers mois à Marbrume qui sonnaient comme un renouveau pour elle, elle redécouvrit la vie malgré le quotidien pénible qu'offrait la ville en surabondance. Elle appris à mettre un mot sur son ressenti de "justice" qu'elle avait eu de cette scène qui prit la vie à tout ceux qui lui ont fait du mal, prenant peu à peu de nouveau confiance en elle même grâce à cette action divine qui fit apparaître les Fangeux pour rétablir la justice d'Anür. Agathe est devenue une croyante de la secte et bien que relativement passive dans ses actions et inconnue, elle s'efforce encore aujourd'hui d'entrer en contact avec eux.
S'essayant désormais à survivre tant bien que mal en attendant que la justice divine fasse son oeuvre.
Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Même un peu plus vieille !
Comment avez-vous trouvé le forum ? Grâce à un site référençant sous forme de classement différents forums RP
Vos premières impressions ? Comme on le dit souvent, les premières impressions sont les plus importantes et je ne suis pas déçue ^^. Fana d'univers médiévaux portés sur le "réalisme" (j'entends par ici sans high fantasy) le petit côté dark fantasy grâce aux Fangus donne un petit côté Berserk à l'ensemble qui n'est pas pour me déplaire ! En espérant maintenant trouver l'inspiration et de bonnes âmes avec qui la partager. :)
Des questions ou des suggestions ? Pas pour l'heure.
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