Nom : //
Prénom : Ardea, surnommée la Sulfureuse.
Âge : Vingt ans.
Sexe : Féminin.
Rang : Ex-concubine du chef des Assassins [asasins], assassin et paria.
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Voie du Peuple - Carrière de l'Assassin (+1 HAB, +1 INT, +1 INI, +1 ATT.)
Compétences et objets choisis :
Compétences (Bas fonds, déplacement silencieux, filature et mort silencieuse.)
Armes (Épée courte à une main et dagues de jet.)
Armure (Capuchon en cuir, gants en cuir usé, jambières de cuir et veste en cuir.)

Ardea est une jeune femme de taille moyenne à grande pour son époque. Sa silhouette est mince et féminine, souple et entretenue. On peut discerner sous ses vêtements la présence d'une musculature ferme et adaptée à ses activités. Ses formes sont avantageuses, mais restent proportionnés à sa carrure. Sa peau est blanche, souvent souillée d'une pellicule grisâtre, faute d'hygiène convenable destinée uniquement à la noblesse de ces jours. Celle-ci est recouverte de quelques grains de beauté disséminés à sa surface et de multiples cicatrices aujourd'hui blanchies par le temps. Les plus frappantes, sont les trois se croisant dans son dos, souvenir de son enfance en tant qu'esclave. Une autre, plus morbide et effrayante, n'est autre qu'une morsure, vraisemblablement de Fangeu, visible à son épaule gauche. Les autres et plus discrètes, peuvent être assimilées à de petites morsures de serpent et d'entailles diverses et variées réparties sur le reste de son corps, liées à des tortures, des chutes ou des batailles.

Ardea a une chevelure longue, lui descendant jusqu'à la poitrine. Celle-ci est lisse et arbore une teinte auburn aux reflets rougeoyants, responsable en partie du surnom qu'elle obtint avec le temps. Ils sont souvent emmêlés et sales, une fois encore par faute d'hygiène. Son visage est fin, aux traits portant la détermination de toute une vie et la confiance d'une jeune femme devenue forte. Ses yeux au regard franc, sont munis d'iris de couleur bleu/gris. Ils sont encadrés par de longs cils recourbés et surplombés par des sourcils entre fins et épais naturellement et minutieusement froncés, lui apportant un regard encore plus intense. Son nez est également fin, droit et légèrement remonté en trompette à son bout. Enfin, ses lèvres sont de couleur rouge, pulpeuses elles rappellent aux hommes quelques péchés et envies non assouvis. Elles contrastent souvent avec la pâleur de sa peau et rappellent à merveille sa chevelure de feu. Ses dents sont quant à elles alignées et relativement blanches.

Habillée de cuir d'un noir grisâtre, Ardea porte multiples sangles rattachées les unes aux autres. Elle peut ainsi les moduler et les accrocher comme bon lui semble afin de privilégier sa protection ou encore sa mobilité. Un vaste capuchon vient la plupart du temps lui dissimuler le visage et une sorte de cape courte qui n'est en soit qu'une prolongation de sa veste, cacher les armes et autres ustensiles accrochés dans son dos. Elle a fait de sa tenue vestimentaire, dérivée de celle des Assassins, une arme de séduction et un fantasme pour tous hommes qui s'y attarderont. Véritable leurre, elle parvient ainsi aisément soi à se dissimuler dans la foule par sa teinte sombre et discrète, soi à attirer les regards si elle s'expose au grand jour. La jeune femme inspire ainsi le désir par sa tenue révélatrice, mais certes jusqu'à un certain point. Sa prestance la différencie de pré comme de loin d'une guenon et dégage une certaine méfiance justifiée à quiconque semble vouloir l'approcher.

Apparence :

Elle est...

Indépendante, individualiste, désobéissante, déconcertante, sensuelle, séductrice, fougueuse, opportuniste, persuasive, manipulatrice, mystérieuse, irrévérencieuse, indomptable, insensible, généreuse, ambitieuse, conquérante, combative, créative, flegmatique, austère, stratège, réactive, réfléchie, solide, équilibrée, puissante, détachée, spirituelle, dure, sérieuse, froide, disciplinée, patiente, concentrée, réfléchie, sèche, prudente, lucide, obstinée, prévoyante, dense, stable, introvertie, sévère, volontaire, travailleuse, responsable, persévérante, honnête, réaliste, fidèle, réservée, résolue, moralisatrice, tranquille, rigoureuse, attachée, fiable, renfermée, calculatrice, mesquine, cruelle, antipathique, impitoyable, égoïste, terne, rigide, sceptique.

Sa personnalité est très nuancée et dure à cerner. Ardea reste la plupart du temps un mystère pour tous ceux qui l'entourent. Elle demeure croyante, même si elle éprouve un certain mépris envers la Trinité.

On ne sait pas grand chose sur la vie d'Ardea, si ce n'est que les Dieux semblent lui avoir tourné le dos depuis sa naissance. Auraient-ils décidé de punir ses parents pour leur trahison ou quelques-uns de leurs péchés ? Bon nombre d'oracles auraient prédit la mort et la souffrance autour d'elle, bon nombre auraient eu raison.

Si nous remontons à son enfance dont les souvenirs semblent brouillés, on peut apprendre qu'Ardea est née dans l'illégitimité d'une affaire entre une guenon et un riche marchand. D'une banalité monstrueuse, sa mère mourut de maladie alors qu'elle n'était qu'une enfant. Les Dieux l'en épargnèrent peut être pour que sa vie entière ne soit que souffrance.
Jeune et esseulée, elle fut rattrapée par son triste sort lorsqu'on la jeta hors de son village, la vendant à un vil marchand d'esclaves contre quelques misérables sous. Les mois qui suivirent, la jeune enfant redoubla d'efforts pour s'enfuir, sans jamais aucun succès. Maltraitée, faible et apeurée, son regard inspirait le mépris, celui que l'on a pour les pauvres, celui que l'on a pour les moins que rien. Féroce, sauvage telle une bête, personne ne voulut acheter une telle vermine, personne sauf un homme.

Alors que l'on ouvrait la cage qui lui servait de foyer, Ardea parvint à s'échapper. Bousculant une torche dans les foins en courant, le marché noir de son premier maître se mit à prendre feu. Sous les flammes et la fumée, brûlèrent dans ses yeux la haine, le mépris et la vengeance qu'elle venait d'assouvir par mégarde. Enfant damnée à la crinière flamboyante, l'homme à qui elle avait été vendue sur son cheval de guerre, l'attrapa par les cheveux et l'emmena avec lui. Au premier regard, avait-il su qu'acheter sa vie serait une bonne affaire. Son commerce semblable à celui du marchand, plus sordide encore, bénéficierait d'une future tueuse. Que fut la surprise d'Ardea lorsqu'elle fut libérée de ses chaînes et qu'il lui accorda qu'elle pouvait repartir si elle le souhaitait. La fille de guenon, bien trop sotte et naïve, sentit alors une dette envers cet inconnu et ne parvint à se défaire de son emprise. Lui qui l'avait sauvée et dès lors apprivoisée, avait en réalité réussit à l'emprisonner de sa bonté. Bonté éphémère ou manipulation, son foyer devint celui d'assassins monstrueux qui, stratèges, décidèrent de faire d'elle une des leurs. Une femme qui parviendrait à se glisser parmi les rangs de leurs ennemis, là où ils s'attendraient à voir un homme et où une demoiselle les décimerait.

Les années passèrent, dures, froides, sanglantes, elle apprit tout ce que cet homme avait à lui enseigner. Lorsqu'elle fut assez grande, il la fit sa concubine, par amour ou par service, quelle différence. Accomplissant ses tâches parmi les mâles de son entourage, aussi performante et discrète que le meilleur d'entre eux, elle inspira le respect à ses confrères. Se forgeant une réputation traversant les contrées, Ardea la Sulfureuse battit son propre empire et ses propres lois. Mais ce n'était sans le mépris des Dieux, qui une fois encore décidèrent de la punir. Alors qu'elle traversait des marécages il y a quelques mois de cela pour se rendre dans un bourg voisin, une bête féroce semblable à un Homme s'en prit à elle. Il l'a mordit à l'épaule, signant un bannissement des siens sans retour possible. Quittant le maître qui l'avait élevée, le concubin qu'elle avait aimé et qui ne la considérait plus que comme morte, elle se mit à errer sur les routes et à vivre en tant que paria...

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