[Terminé]Valet de pique et Dame de cœur [Pv Lyanna]

Lyanna cessa de rire, regardant le beau Nathaniel qui se tenait à côté d'elle, à un rien d'elle. Il ne riait pas. Ne répondait pas. N'était il pas sensible à son humour? L'avait elle irrité? Avait elle fait ou dit, à nouveau, quelque chose de travers? Elle le regardait, perdant peu à peu son sourire, un peu confuse de ne voir aucune réaction de sa part...
Mais elle comprit bien vite ce qui se passait... Instinctivement, car sans expérience en la matière, elle comprit ce qui allait se produire... C'était étrange, angoissant, et pourtant si grisant... Elle avait peur, son coeur battait à tout rompre, elle en avait le souffle coupé... Et pourtant, elle attendait avec la plus grande des excitations que se produise ce qu'elle pensait qui allait se produire... Ses yeux allaient et venait de ses yeux à sa bouche, sans aucune dissimulation... Elle retenait son souffle...
Son visage s'approchait doucement et elle sentait sa respiration sur sa peau. Son coeur bondissait, toujours plus vite, toujours plus fort. Le décor de la taverne disparaissait à mesure que ses lèvres approchaient des siennes. Les rires, les murmures, le brouhaha confus des voix des autres clients s'estompaient comme pour tout à fait disparaître. Il lui semblait, à la place, entendre les battements de son coeur raisonnés dans sa poitrine. Elle se sentait prise d'angoisses, mais étrangement sereine à la fois. Ses yeux se fermaient doucement à mesure que s'approchaient ce moment. Le moment. Ils furent tout à fait clos lorsque, finalement, les lèvres de Nathaniel rencontrèrent les siennes.
Une étincelle. Un frisson. Le coeur qui semblait s'arrêter, puis s'emballer à nouveau. Le contact doux et délicieux de leurs bouches. Les légers mouvements de leurs lèvres, semblables à une caresse qu'ils se faisaient l'un à l'autre. Elle ne se sentait plus gênée, elle était comme ailleurs, transportée par ce baiser. Il n'avait rien de frénétique. Il était tendre et timide. Lyanna, surtout, se laissait davantage faire. Après tout, c'était son tout premier baiser...

Enfin, tout premier baiser...
Il y avait bien eu Dic. Mais là, c'était totalement contre sa volonté. Il lui avait arraché tant de choses, tant de premières fois qu'il lui avait volé, en plus de sa liberté...
Et elle en avait eu d'autres : des volés, des de premières nécessités... Pour s'en sortir, pour duper son monde...
Mais c'était bien le tout premier qui lui faisait cela. Le premier baiser désiré, attendu, partagé... Le premier baiser que l'on offre lorsqu'on éprouve quelque chose de fort, d’irréfléchi, de profond et d'indescriptible...

Lyanna était bien loin de penser à toutes ces choses là. Seul existait Nathaniel et elle, ainsi que leur tendre baiser.
Il fut délicieux, mais bref. Soudain, on bouscula sa chaise, la ramenant brusquement à la réalité. Elle ouvrit les yeux et leva la tête, totalement déboussolée. C'était simplement un homme qui, se faufilant entre les tables, avait accidentellement bousculé sa chaise en passant. Au comptoir, il y avait des spectateurs de leur baiser. La serveuse semblait un peu contrarié. Les hommes qui lui tenaient compagnie, eux, lancèrent de grandes exclamations en la direction des deux jeunes gens qui se tenaient toujours par la main.

- Trouvez vous une chambre !

Lyanna tourna vivement son regard vers Nathaniel, subitement honteuse de s'être ainsi donné en spectacle. Il fallait dire aussi que l'adrénaline de leur baiser avait achevé de brouiller ses esprits et elle se sentait à présent toute drôle.
Sa voix se fit timide, et elle évitait de regarder le jeune homme dans les yeux, de peur de ressentir à nouveau l’irrépressible envie de l'embrasser.

- Nous devrions peut être partir... J'ai l'impression que tout le monde nous regarde...

Et elle avait besoin de prendre l'air... Elle avait étrangement chaud et du mal à respirer.
Etait ce les émotions? Ou la sensation désagréable de la culpabilité? Elle avait menti au jeune homme... Aurait il quand même craqué pour elle, si elle avait été honnête? Sans doute que non...
Une autre chose provoquait le malaise de la rousse. C'était son premier baiser (volontaire, amoureux, on aura compris), elle était novice à ce niveau... Avait il lui aussi trouvé cela aussi appréciable qu'elle l'avait trouvé elle-même?
Lyanna avait beau vouloir déguerpir d'ici, ses jambes semblaient s'y refuser. Elle sentait au plus profond d'elle qu'elle n'avait pas envie de partir, pas envie de lâcher la main de Nathaniel, pas envie de le quitter...
Mais il le fallait, ça elle le savait aussi.

Durant toute la durée de cet évènement il tenait toujours la main de Lyanna qui semblait ne plus vouloir le lâcher, c’est d’ailleurs entre autre la sensation de sa peau sur la sienne qui le décida à agir. Elle le serrait de plus en plus fort à mesure qu’il s’approchait et il se délectait de cette preuve si physique de son accord. Il sentit jusqu’au sang qui battait dans les veines de la jeune femme, accélérant et accentuant son l’audace à donner ce baiser.
La chose fut différente de ce à quoi il s’attendait, loin d’être un acte nouveau pour lui que d’embrasser une femme, il fut surpris de son sentiment et des sensations qu’il avait toujours en mémoire. Il n’y avait ni la fougue ni la passion prévu mais plutôt une tendresse et surtout comme un lien qui s’enroulait délicatement autour d’eux. La différence qu’il ressentait entre cette douce interaction actuelle et le souvenir de ceux qu’il avait pu avoir avec Hélène ne se comparait pas. Son expérience passée n’était plus qu’un rêve enfoui sous des couches de nostalgie, un souvenir qui désormais avait prit une forme utopique. Est-ce qu’il avait aimé ? Oh plus que ça.

- Trouvez vous une chambre !

Le commentaire arriva au pire moment, Nath quitta le regard de sa belle et tourna vivement la tête vers la source de ce désagrément. Si Lyanna ne lui avait pas tenu la main il aurait pu se lever pour dire à cet homme se qu’il pensait, mais non, le lien était encore trop présent dans son esprit pour céder à cette pulsion protectrice. Il se fichait pas mal d’être offenser par un inconnu, il savait mettre son égo de côté pour éviter les combats inutiles. Son amie, elle, n’avait pas à subir une telle invective et c’est ce qui le mit en colère sur le moment.

- Nous devrions peut être partir... J'ai l'impression que tout le monde nous regarde...
- Allons-y alors, le temps de payer et je te rejoins

Il lui fallut quelque longue minute cependant pour se lever, attraper son manteau et se diriger vers le comptoir. Le temps à son corps d’obéir à un ordre totalement contradictoire, se mettre debout ou rester assis là avec une compagnie si délicieuse qu’il ne voulait pas la quitter même pour une seconde. De plus il ne pouvait décemment pas forcer pour que Lyanna lui lâche la main, il n’avait de toute façon pas envie de la lâcher lui-même. Quand enfin il réussit à bouger ses jambes ne voulurent pas avancer de suite, chancelant, il dut se faire violence pour réaliser son premier pas avant de reprendre une contenance pour marcher vers le comptoir.

Il avait donc vraiment était secoué par ce baiser, sur l’instant il n’avait pas prêté attention à l’état de son corps mais une fois debout, il était rattrapé par son émotion. J’espère qu’elle ne m’a pas vue ! s’était il dit en sortant les quelques pièces nécessaires une fois devant le comptoir. La serveuse lui sourit en récupérant l’argent et le gratifia d’un « Revenez vite ! et seul » avant qu’il la laisse pour rejoindre sa belle. Un coup d’œil vers la table et déjà plus personne, seulement les deux assiettes à moitié pleines, ce qui embêta un peu Nath parce qu’en ces temps ou la nourriture manque cruellement c’était vraiment du gâchis. Il ne resta pas très longtemps focalisé sur ce détails, cherchant la rouquine du regard il ne la vit pas, était elle déjà sortie ? Il se dirigea donc vers la porte et quitta la taverne.

Personne, non elle n’était pas là ! Lui aurait elle faussé compagnie ainsi ? Sans un au revoir. Peut-être n’avait-elle pas aimée ce moment passé ensemble ? Non il avait bien senti qu’elle avait autant appréciée que lui. Puis une bourrasque de vent glaciale lui fit tourner la tête et il aperçut un bout de manteau au coin de la ruelle, elle s’était tout bonnement abritée du vent. Quel frayeur il avait eu en la croyant partie, le doute n’était plus permit quant au sentiment qu’il ressentait pour elle. Il la rejoignit et lui prit de nouveau la main, enlaçant ses doigts entre les siens.

- Qu’est ce que tu veux faire maintenant ? Je te raccompagne ?

Nathaniel semblait tout aussi confus qu'elle même. Il observait autour d'eux, avec un air qu'elle n'arrivait pas vraiment bien à déchiffrer. Lorsqu'elle lui proposa de partir, il accepta et lui dit de prendre le chemin de la porte le temps qu'il s'occupe de régler l'addition. Elle accepta d'un petit signe de tête, mal à l'aise par la situation dont elle commençait tout juste à en comprendre le sens et à s'en remettre. Il lui sembla que le beau tavernier avait autant de mal qu'elle à s'en remettre, et il sembla se passé une éternité avant qu'il ne se lève et qu'il ne lâche sa main pour prendre la direction du comptoir. Lyanna, elle, à peine eut il le dos tourner qu'elle sautait sur ses pieds et attrapait sa cape avant de prendre la direction de la porte, à pas pressés. Ses joues s'étaient empourprées alors qu'elle réalisait doucement et finalement ce qu'il venait de se passé : ils s'étaient embrassé... Et en publique, en plus !
Lorsqu'elle passa la porte, une grande bourrasque de vent balaya ses cheveux. L'air était glacial et humide, absolument inconfortable. Il faisait nuit à présent. Mais la lune montante permettait d'y voir à peu prêt clair. Ce qui n'était pas le cas de la jeune femme, qui quant à elle, sombrait dans une panique furieuse qui la forçait à s'agiter, tournant en rond, après s'être abrité sous un porche.
Dans sa tête, c'était un beau bazar...

Non mais, à quoi tu joues Lyanna !? Toi qui t'étais promis de ne jamais te laisser allez aux beaux sentiments, à ces bêtises d'amour et d'attirance ! Toi qui t'étais promis de garder tes distances avec les hommes, parce qu'ils sont tous si cruels et méchants ! Toi qui voulais la liberté par dessus tout, toi qui ne voulais pas être à nouveau assujetti par l'un de ces mâles ! Qu'est ce que tu fous, enfin !? Pourquoi l'as-tu suivit ?! Pourquoi l'as-tu laissé t'embrasser ?! Et pourquoi tu l'as embrassé toi, d'ailleurs ?! Tu fais n'importe quoi !
Qu'est ce que tu crois enfin? Qu'il tient à toi? Non, tu verras, il sera comme tout ces hommes : il cherchera à te séduire et à te conduire jusqu'à son lit, et après il te jettera à la rue, après t'avoir brisé quelques côtes ! Tu seras anéanti ! Il te fera du mal Lyanna !
Et même s'il venait à t'aimer... A supposer que l'amour existe bel et bien... Ouvre les yeux, Lyanna... Tu n'es qu'une voleuse. Il ne le sait pas, et s'il l'apprend un jour alors s'en sera fini de toi ! Il te dénoncera ou te rejettera. Tu auras mal, et ça sera bien fait ! Parce que ce n'est pas toi qui lui plait, c'est ton mensonge ! Cette fille que tu n'es pas et que tu prétends être !
Prends tes jambes à ton cou ! Tout de suite ! Ne retourne jamais le voir, n'accepte plus jamais qu'il t'approche ! Ou tu seras foutue...

Mais la porte de la taverne s'ouvrait et la rousse s'immobilisait tout soudain. En revoyant cet homme qui la faisait vibré depuis leur rencontre - ses yeux bruns et profonds, son sourire franc bien que timide... -, ses peurs ne résonnèrent plus que dans un coin de sa tête. A cela s'ajoutait d'une voix plus claire dans son esprit un "Pourquoi pas ?".
Il la rejoint dans l'entrée de la ruelle et elle resta plantée, le regardant s'approcher, incapable de fuir... L'envie ne lui était pas, de toute manière... Il attrapa sa main, glissant ses doigts dans les siens, avec une certaine assurance, comme si ce n'était pas tout nouveau.
En fait, ça ne l'était pas pour lui. C'était en vérité une grande première pour elle.
Et son coeur bondissait encore.
Lyanna plongea ses yeux bleus dans ceux du beau ténébreux. Et elle réalisait peu à peu qu'aussi irraisonnable c'était, elle n'avait aucune envie de partir...

- Qu’est ce que tu veux faire maintenant ? Je te raccompagne ?

... pourtant, il le fallait.
Elle n'allait pas le raccompagner jusqu'à son grenier. Il aurait tout de suite compris les mensonges qu'elle lui avait servit pour être à son avantage face à lui. Et même s'il en avait été autrement, le laisser la ramener chez elle ouvrait bien des portes qu'elle ne pouvait envisager de réouvrir un jour, même de son plein gré. Il était préférable d'en rester là, pour cette fois...

- Il vaudrait mieux que je parte, Nathaniel. J'ai des choses à faire et il se fait tard...

Elle laissa l'information imprégner son interlocuteur avant de s'approcher un peu de lui et de posé une main sur sa joue chaud avec une grande tendresse.

- Mais... Je te remercie pour cette soirée des plus agréables et pour le repas... Et... Le reste... Je te promet de venir te voir bientôt à la Rose Blanche, dès que j'aurais un peu de temps libre devant moi...

Lyanna se mit sur la pointe des pieds et déposa un doux bien que très bref baiser aux coins des lèvres du jeune homme. Si le froid n'avait pas déjà rendu son visage tout rouge, on aurait pu deviner à quel point ce genre de geste pouvait la rendre nerveuse et mal à l'aise. Pourtant, elle ne s'était pas forcé à le faire. C'était une envie qui la prenait au ventre.
D'une voix douce, pourtant teintée d'un filet de tristesse à l'idée de le laisser là, elle conclut :

- Au revoir, Nathaniel.

La rousse recula, libérant sa main de l'étreinte que Nathaniel avait exercé sur celle-ci, puis elle tourna les talons et d'un pas vif et assuré, s'engouffra dans les ruelles, pour ne ralentir qu'une fois qu'elle fut sur qu'il ne l'avait pas suivit.
Ce ne fut que là qu'elle se décida à gravir les murs, gagnant les toits, pour rejoindre l'accès menant à son grenier de fortune, où il ne faisait guère plus chaud qu'au dehors.

Le coeur lourd, l'esprit en pleine confusion, il lui fut impossible de trouver le sommeil.
A chaque fois que Lyanna fermait les yeux, il lui semblait ressentir la chaleur et la douceur des lèvres de Nathaniel sur les siennes... et son coeur s'emballait à nouveau.

HRP:

Il se faisait tard et Nathaniel se devait de raccompagner sa belle, un devoir de gentilhomme comme lui aurait dit Hélène. Il la voyait tremblotante et lui même en sortant de l'établissement avait prit le froid de plein fouet mais ... Il n'y avait pas que ça. Il avait peur, peur de se qui pourrait se passer ensuite. La ramener chez elle, ou pourquoi pas chez lui ! L'idée lui avait traversée l'esprit, il ne pouvait le nier mais ce n'était pas une envie de rapprochement charnel qu'il avait en tête. Il ne voulait tout simplement pas la quitter, ou alors il avait peur de retrouver la solitude qui le martyrisait avec ses propres souvenirs.

Elle devait être aussi nerveuse que lui, le sang bouillonnant dans ses veines. Il voyant bien dans ses yeux qu’elle avait décidés du reste de sa soirée, sans lui. Il ne savait pas si c’était une bonne ou une mauvaise chose mais comment résister à ce soudain aplomb qui avait envahit la jeune femme ! « Qu’elle parte ! » Alors qu’il venait seulement de la trouver, la vie était si cruelle parfois. Il l’écouta sans rien répondre, il la laissa l’émouvoir de ses paroles et le réchauffer de sa main, renonçant à la retenir. Une jolie promesse qui attendrie son cœur déjà tout mielleux, un souhait scellé par un baiser. Il devait parler mais sa gorge était nouée, lui dire qu’il ne pourrait pas attendre bien longtemps et que si par malheur il ne la revoyait pas très vite, il irait la chercher.

- Je t’attendrai, ne sois pas en retard.

Pourquoi cette phrase ? Pourquoi maintenant et ici ? Il n’avait quand même pas osé dire une chose pareille ! Ces mots qu’il avait prononcés ... étaient ceux que Léna lui disait chaque fois qu’il partait, sans aucune exception, ce furent même les derniers mots qu’elle lui a dit. Ça lui était venu comme ça, sans y réfléchir mais sa propre voix l’avait transpercée de toute part sans pitié. Il réussit tant bien que mal à sauver les apparences mais la tristesse arrivait déjà dans ses yeux.

- Au revoir, Nathaniel.

Lyanna s’en alla avant que les premières larmes ne s’écoulent, elle aurait facilement pu croire que celles-ci étaient pour elle et se méprendre. La balade de Nathaniel avait pour but au départ de l’aider à purger ses sentiments pour sa défunte épouse et le voilà en train de pleurer comme un gosse sans pouvoir s’arrêter. Un trop plein de souvenir émergeant si soudainement, une vague de fond qui fit remonter à la surface tout un tas de pensée qu’il voulait oublier. Il ne se retourna donc pas, trop occupé à cacher son visage dans ses mains. Ce fut d’ailleurs au pas de course et tête basse qu’il rentra à l’auberge, se perdant en chemin alors qu’il connaissait parfaitement les rues. Une fois la porte franchi, il se dirigea directement dans la cuisine pour y siffler la première bouteille qui lui tomba sous la main.

Il voulait oublier ! Oublier sa peine et sa honte de ne pas avoir été présent au côté de sa femme le jour de sa mort. Oublier qu’il avait trahi sa promesse de revenir, le parjure qu’il avait commis envers elle. Il allait gâcher une si belle soirée par un pathétique accès de remord, il n’avait rien rêvé ni rien simulé pourtant, toutes ses émotions étaient réelles et voulues. C’est la profonde joie qu’il éprouvait qui avait faire ressortir toute les ténèbres qui l’habitent. Alors il continua à boire, encore, s’écroulant comme une loque sur l’une des tables de la salle.

Elle ne court pas cette fois, elle est là debout devant moi. Les bras croisés et le regard inquisiteur, elle ne parle pas mais j’entends tout de même se qu’elle dit. Que fais-tu ? Ou vas-tu ? Qui es-tu ? Je ne comprends pas, ... Elle est si grande et impressionnante et se visage fermé, sévère même, il ne lui ressemble pas. Est-ce bien elle ? Des cheveux noirs, une robe bleu, oui ça ne peut-être qu’elle mais ... Je ne la reconnais pas. Qui es tu ? Elle est moi et elle. Elle me gronde parce que je bois, parce que je veux oublier et parce qu’elle veut mon bonheur. Je réalise que je me critique en rêve, moi tout seul et ...

Il se réveilla soudainement à cause du froid, un coup d’œil à la fenêtre lui montre qu’il fait encore nuit noir. Une bouteille à la main comme un talisman pour se protéger des démons qui rôdaient en lui, des démons qu’il nourrissait avec sans s’en rendre compte. Il avait réussi à se limiter pourtant, depuis peu mais tout de même, ce soir était une rechute brutale mais en remontant les escaliers jusqu’à sa chambre il eut un grand sourire ~ Lyanna ~

[Fin]