Nom : Montfleury

Prénom : Athénaïs

Age : 27 ans

Sexe : Féminin

Situation : Célibataire

Rang : Milicienne intérieure, simple soldat

Lieu de vie : [.....]

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Carrière de milicien
+1 END
+1 INT
+1 HAB
+1 CHA

Compétences et objets choisis :
Objets choisis : deux dagues

Tenue : tenue de milicien de son frère qu'elle a récupéré (gants, veste, jambières, bottes en cuir)

Compétences : Baratin - Diplomatie - Esquive - Identification des plantes

Athénaïs est de type caucasien, son visage rosé de forme ovale est encadré par des cheveux sont longs et d'un châtain foncé qui a tendance à s'éclaircir après une longue et régulière exposition au soleil. Elle aime en prendre soin, les rassembler en chignon ou bien tout simplement les tresser lorsqu'elle est en fonction. Hors travail, elle les laisse souvent bien plus libres. En revanche, il est une chose pour laquelle elle ne déroge pas, c'est le parfum dont elle les parfume d'une huile florale de rose qu'elle produit elle même. Ses yeux sont bleus et allongés, ils sont un outil indispensable pour cette grande observatrice. Quant à ses lèvres, fines, elles lui dessinent une bouche qui se prête rarement au sourire et plus souvent à l'inexpressivité.

Physiquement, la jeune femme est plutôt frêle et donne l'impression d'être fragile et de fait, on ne peut pas dire qu'elle soit très musclée et qu'elle puisse faire le poids à mains nues contre une montagne de muscles. Cependant, elle compense son manque de force physique par une agilité, une souplesse et une célérité qui lui permettent de pouvoir surprendre ses adversaires et de leur mener la dragée haute lors d'entraînements ou de combats. Elle entretient aussi son endurance, lui donnant un air élancé. Cette énergie qu'elle dédie et déploie lorsque les situations le demande dénote clairement de l'attitude qu'elle adopte en général. Les doigts fins et les mains habiles, héritage de son père et de son apprentissage de fleuriste, Athénaïs manie avec précision les dagues. Si ses gestes ne sont pas emprunts de force, ils sont néanmoins vifs et précis. Calme, posée, elle est une jeune femme discrète que l'on n'entend pas arriver. Portant des robes de seconde main, parfois empruntées à sa mère, la jeune femme récupère par la suite l'uniforme de milicien de son frère recousu sur mesure par ses soins.

Athénaïs est a première vue une personne peu aimable, en effet, par défaut son visage ne montre pas de signe de courtoisie ou d'amabilité car de fait, c'est une personne très méfiante envers autrui. Elle l'est devenue davantage depuis l'arrivée des premiers réfugiés à Marbrume. Non pas qu'elle soit particulièrement xénophobe mais cette arrivée massive d'inconnus couplée à la menace des fangeux ont bousculé son petit monde relativement tranquille et ont remis en jeu ses plans pour le futur.

Par ailleurs, c'est aussi une jeune femme qui sait ce qu'elle veut et à plus forte raison ce qu'elle ne veut pas. Déterminée, elle fera bien souvent tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir ce qu'elle désire tant que cela n'implique que sa dignité soit en jeu car on peut mettre à son crédit (ou pas) une fierté assez prononcée. A noter qu'elle n'hésitera pas à user de mensonges si cela peut servir sa cause.

Malgré ce portrait qui peut la dépeindre comme une personne froide et arriviste témoins d'une vie pas toujours facile, on peut porter à son crédit une certaine sensibilité tout particulièrement tournée vers la nature. A l'écoute, Athénaïs sait mettre sa fierté de côté pour entendre les critiques constructives et agir en conséquence pour modifier son comportement si cela lui permet de progresser. Calme par nature, on ne la verra jamais exploser de colère mais a contrario, c'est une émotion qu'elle parvint difficilement à cacher derrière un masque, ainsi en l'observant bien, il aisé de deviner à son visage qu'elle est contrariée.

Niveau phobie, Athénaïs a une peur panique du feu, des bûchers mais aussi de l'extérieur de la ville, n'y ayant jamais mis les pieds.

Installés dans la ville de Marbrume depuis quelques générations, la famille Montfleury tenait une petite échoppe spécialisée dans l'herboristerie et localisée dans le quartier commercial de La Hanse. C'est Alaric qui disposait du titre d'herboriste et qui confectionnait les breuvages, mélanges et tout ce qui touchait à la manipulation des plantes médicinales. Quand à sa femme, Bertille, elle avait trouvé son bonheur en tenant la boutique et vendant aux visiteurs les produits préparés par son mari. En 1135, le couple accueille un premier enfant, dont la destinée était déjà toute tracée puisqu'en tant qu'aîné c'est à lui qu'échoira le petit commerce Montfleury. Quelques années plus tard, en 1138, la famille accueille un nouveau membre en la personne d'Athénaïs. Le travail des parents permet à la petite famille de subvenir tout juste à leurs besoins sans pour autant être dans le dénuement le plus total. Leur activité est tout ce qu'il y a de plus honnête et la famille est croyante et pratiquante du culte de la Trinité. Ainsi, la famille Montlfeury ne fait rien pour attirer l'attention sur elle et vit tranquillement de son commerce. Les enfants grandissants, les parents les associent à leur travail. Alaric transmet son savoir et forme son fils aîné à reprendre sa succession tandis que la jeune Athénaïs reste dans le giron de sa mère dans la boutique et à très longtemps le rôle de la petite fille attendrissante qui fait le sourire des clients qui passent la porte.

Même si la gestion d'un commerce peut parfois s'avérer compliqué en terme de temps libre ou bien de revenus, il n'en reste pas moins que la famille est très unie. Les années d'adolescence des deux enfants se passent sans encombre et ils sont tout deux d'avantage impliqués dans le travail familial. Athénaïs est le plus souvent amenée à gérer la vente et l’entretien des produits pour remplacer sa mère atteinte de la goutte et pour qui le travail devient de plus en plus pénible pour ses articulations affaiblies. Quant à Mercer, il était régulièrement envoyé à l'extérieur de la ville pour renouveler les stocks de plantes de son père. Lors de l'une de ses sorties, en 1160, il tomba sur un détachement de l'armée de la ville en pleine session d'entraînement. Interpellé par la blessure visiblement grave de l'un des soldat, il accourut auprès du blessé et dispensa les quelques connaissances dont il disposait au sujet des herbes médicinales et permit à ce dernier d'éviter la mort le temps qu'on le porte chez un guérisseur. Suite à cet événement, Mercer devint ami avec l'homme qu'il avait participé à sauver. Cette amitié lui permit d'entrevoir un autre monde que celui qu'il connaissait depuis qu'il était né et quelques mois après cette rencontre, il s'engagea dans l'armée de Marbrume malgré les tentatives parentales de ramener à la raison leur fils. Suite à ce départ, Alaric Montlfeury dut se résigner à chercher un apprenti pour prendre la relève de son fils mais les essais furent plutôt infructueux car il espérait d'une part la bonne personne à qui transmettre sa boutique mais aussi un bon parti pour sa fille qu'il entendait marier avec pour que ses biens soient tout de même transmis à sa descendance. Athénaïs n'étant pas vraiment emballée par les choix de son père n'hésitait pas à rechigner et donc faire échouer les plans de ce dernier. Quand des rumeurs concernant une invasion de créatures parvinrent jusqu'à la ville en 1064, les lubies matrimoniales du père d'Athénaïs perdirent quelque peu de leur sens car désormais le sentiment de survie primait sur le reste. Cela offrait en quelque sorte un peu de répit à la jeune femme.

De son côté, Mercer répondit présent à l'appel du roi lorsque ce dernier se mit en tête d'aller aux devants des fangeux, cependant, le jeune homme qui n'avait jamais vraiment été confrontés aux horreurs d'une guerre et encore moins à ces créatures. Pris de peur au moment du combat et lorsqu'il sentit que les événements tournaient en leur défaveur, il fit le choix de déserter avant que comme tous les autres, la mort ne vienne le faucher. Craignant que l’opprobre ne soit jetée sur sa famille en raison de sa fuite du champ de bataille, il prit la décision d'usurper l'identité d'un pauvre malheureux mort sur place et vivra pendant quelques mois comme une pauvre hère dans les rues de Marbrume se confondant avec les réfugiés qui affluent toujours en masse au rythme de la progression des fangeux sur le royaume.

De son côté, sa famille en apprenant la déroute de l'armée et la défaite qui s'en suivit, dût faire le lourd deuil de la perte de Mercer tout en essayant de continuer à vivre normalement. Cependant, un beau matin de l'automne 1166, alors qu'Athénaïs s'apprêtait à sortir faire quelques courses, elle tomba sur le cadavre tout frais d'un homme qui n'était autre que son frère. Elle ne le reconnut pas de prime abord tant il était émacié et le crâne rasé et portait l'uniforme des miliciens mais ses yeux, restés ouverts et emprunts de terreur ainsi que la forme de son nez ne l'y trompèrent guère. Sur l'un de ses bras avait était écrit grossièrement à l'aide de la lame d'un poignard certainement « déserteur » mais qu'elle ne parvint pas à déchiffrer. La jeune femme se précipita pour prévenir son père qui s'empressa de faire disparaître son corps et exhorta sa fille de ne parler de tout ceci à personne. Mais, Athénaïs se montra bien incapable de tourner la page aussi simplement que cela, elle tenait à comprendre comment et pourquoi le cadavre de son frère s'était retrouvé devant chez eux, deux ans après qu'on leur ait annoncé sa mort sur le champ de bataille. Elle désirait savoir ce qui lui était arrivé. Athénaïs tenta de convaincre son père de mener son enquête et le pria de ne pas balayer d'un simple revers de la main l'existence de son fils. Mais ce dernier, craignant des représailles et la perte de tout ce qu'il possédait refusa catégoriquement. Déçue mais pas pour autant découragée, la jeune femme décida de faire ses recherches seule de son côté.

C'est la raison pour laquelle, en 1166, Athénaïs décida de rejoindre la milice de la ville. Son choix se porte sur celle de l'intérieur, n'ayant jamais mis les pieds hors de la ville, l'extérieur constitue pour elle un monde inconnu et dangereux à plus forte raison depuis l'arrivée des fangeux. Cet enrôlement n'a guère remporté l'adhésion chez ses parents qui depuis la mort de Mercer avaient non seulement peut de perdre leur deuxième enfant mais également de voir par là la disparition de leur commerce puisqu'Athénaïs restait leur dernier espoir de reprise. D'autant plus, qu'ils savaient que cette décision avait un lien avec leur fils et qu'ils craignaient que cela leur porte le plus grand des préjudices. Cette décision fut l'objet de nombreux désaccords et de disputes au sein de la famille et conduisit la jeune femme a quitter précipitamment la demeure familiale pour rejoindre la caserne. A ce jour, Athénaïs n'a toujours pas repris contact avec sa famille malgré les tentatives de la part de ses parents de réinstaurer un dialogue avec elle.

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