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 L'adversité et l'existence sont synonymes [Ombeline]

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OmbelineProstituée
Ombeline



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MessageSujet: Re: L'adversité et l'existence sont synonymes [Ombeline]   L'adversité et l'existence sont synonymes [Ombeline] - Page 2 EmptyMer 3 Avr 2019 - 19:10
Ombeline n'assista pas à l'échange, malheureusement pour elle, et revint tout juste quelques instants après le départ de sa comparse, une assiette creuse dans les mains. Elle naviguait avec beaucoup de précautions pour éviter qu'un geste brusque ne la heurte ou que ses pieds trébuchent sur un tabouret. Arrivée à bon port, elle déposa le plat au sol entre elle et Cesare. Au lieu d'une bière elle avait ramené de l'eau et il semblait désormais évident qu'elle la destinait à son molosse.

Tu vois un peu comme je suis sage ? J'ai préféré économiser, charria-t-elle son compagnon en se redressant.

Il était exact qu'elle préférait garder son argent, cependant elle s'était surtout ravisée en songeant qu'il fallait désormais rentrer et qu'il était un peu triste de boire seule. Peut-être aurait-elle l'occasion d'encourager le prêtre à revenir pour s'adonner un peu plus à l'ivresse, mais pour le moment une chope était un assez grand pas en avant.
Kornog ne se fit pas prier et bu à grandes lapées dans l'assiette, sans doute un peu déçu de ne pas avoir d'os à ronger.

Je pense qu'on s'est assez réchauffés et il va être temps pour moi de regagner ce repaire de débauche qu'est la Balsamine, fit la jeune femme avec un sourire en coin. Ce n'est pas très loin d'ici. Et toi tu dois avoir hâte de pouvoir fuir ma présence si peu pieuse, pas vrai ?

La jeune femme, qui ne s'était pas rassise, tendit une main pour tapoter l'épaule du prêtre et fixer son regard sur lui du mieux possible, un sourire taquin sur les lèvres. Elle aimait bien, tout compte fait, ce drôle de duel dans lequel ils alternaient entre échanges vifs et violents avant de se tourner autour pour se jauger plus tranquille et parfois même avec une certaine bienveillance. Tant que Cesare ne se mettait pas hurler et gesticuler comme lors de leur première rencontre, elle pouvait continuer.
D’un mouvement de tête vers la sortie, elle lui proposa de quitter les lieux ensemble. Ils n’avaient pas besoin de faire toute la route de retour bras dessus bras dessous, mais elle doutait que le clerc s’attarde dans la taverne sans elle alors pourquoi ne pas se dire cordialement au revoir sur le pas de la porte ? La cacophonie de la clientèle les suivit jusqu’à ce qu’ils regagnent la rue et l’air froid qui y soufflait. Après avoir pu se réchauffer les pieds un bon moment, c’était assez pénible de revenir à la rigueur de l’hiver.

J’ai hâte que les beaux jours reviennent, souffla Ombeline en resserrant les pans de son petit manteau sur ses épaules. J’aime mieux m’éventer dans la moiteur de ma chambre que de grelotter en sortant le nez dehors.

Le molosse qui les accompagnait semblait, au contraire, ravi de retrouver la fraîcheur de l’extérieur et se mit à fureter au sol à la recherche d’une odeur intéressante.
Sortant une main de sous l’abri de sa cape, la jeune femme la tendit à son compagnon de promenade en signe de paix. Ils n’étaient toujours pas d’accord et cette fois encore il n’y avait pas de vainqueur, mais peut-être se cernaient-ils un peu mieux désormais ? Elle en avait tout du moins l’impression.

Merci pour la balade. Ce n’était pas si mal tout compte fait, pas vrai ? On se reverra sans doute à ma prochaine visite au temple, à moins que tu ne décides de montrer le bout de ton nez à la Balsamine. Tu y es le bienvenu évidemment.


La belle-de-nuit serra brièvement la main que lui offrit en retour le prêtre mais plutôt que de la relâcher, elle tira vers elle tandis qu’elle avançait d’un pas, se hissant sur la pointe des pieds pour piquer un baiser sur la joue de Cesare. Il était grand et elle y voyait flou, mais elle atteint l’angle de sa mâchoire.

Prends soin de toi, lui conseilla-t-elle en s’écartant, accompagnant ses mots d’un petit geste d’au revoir.

Elle n’allait pas s’attarder pour qu’il puisse lui faire la leçon, ses obligations à la Balsamine l’attendaient.
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