Si l'on pouvait fort bien contester la véhémence de l'inamitier entrr Rougelac et Beauharnais ce dernier n'étant en ce sujet qu'un pauvre homme sous influence de son époux qui n'avait pardonner les trahisons de son ex-fiancé, il fallait tout de même accorder à ce personnage une certaine clairevoyance et ce qu'il avait pu déclarer au sujet de Victor avant de claquer la porte de l'Ordre, était en partie vrai. D'aillzurs Rougelac s'en serait bien attaché ses services comme conseil s'il avait pu assister à la rixe entre les deux personnages de l'Ordre.
Mais soit, ce qui était en tour cas certain c'est que notre bon vieux manchot doué d'une chauvitude "avancée" commencait enfin à comprendre les méthodes de son invité et futur beau-frère. Pouvoir et influence, deux maîtres mots qui le faisait avancé contre vent et marée. Aux deux premières déclarations du Vicomte, Rougelac haussa les épaules feignant l'évidence.
- Quel mal à cela ? Je joue et jouerais plus sur le nombre de tableau qu'il m'en plaira et ce pour assurer ma subsistance. Quelqu'en soit le prix. Quand à pactiser avec votre ennemi ? Si vous n'avez pas su tenir votre épouse cela ne me regarde point. Le Baron est VOTRE ennemi, pas le MIEN ! Je ne mélange pas le privé et les affaires, rappelez-vous en a l'avenir.
Alexandre avait le regard dur et inquisiteur et semblait encore avoir quelques revelations à faire à son homologue, sans mâcher ses mots, car cela semblait être le maître mot ce soir. Victor sourit alors de toute ses dents avant de rechercher un air de convenance.
- Il faut être irresponsable pour laisser deux fauves s'affronter. Vous connaissez la réputation d'Hector, c'est un coureur de jupons invétéré. Quand à ma promise, votre protégée, c'est une redoutable séductrice intriguante. Pensiez-vous que cela aurait pu se finir autrement ? Voyons, Alexandre !
Sous la colère, Terresang fulminait avant d'enfin faire la part des choses entre les sphère personnelle et professionnelle de l'affaire qu'on lui exposait ainsi que les profits juteux qui pouvaient en découler. Repoussant donc la décision à une autre date, il semblait en tout cas que Victor venait de se donner raison dans sa démarche. Un projet honneur où il pouvait amortir l'investissement grâce à une dette que l'on pouvait lui racheter. Tout cela était peut être complexe mais réfléchi.
Le sulfureux mondain acquiesça donc d'une légère inclinaison de tête avant de finir sa bouchée, satisfait de voir la situation regagner un semblant de calme.
- J'en conviens, l'Ordre doit rendre une décision collégiale. Je serais donc me libérer le 21 de ce mois. Mais je suis plutôt hâtif de voir ce projet prendre forme, ainsi ai-je sollicité aussi d'autre contact pour réunir et organiser la main d'oeuvre humaine et matérielle pour ces vastes chantiers, ainsi aurais-je le 21 venu le choix de comparer les offres que le marché me propose.
Fini-t-il un fin sourire à la commissure de ses lèvres. Voilà qui était dit. L'Ordre était peut être en position de dominance sur le marché car regroupant tour corps de métiers ainsi qu'un expertise certaine, cependant le monopole ne leur appartenait pas et Victor saurait trouver ou avait déjà trouver un plan B si l'on cherchait à le duper comme à gonfler les prix ou à obtenir de deraisonnable contreparties.