Marbrume


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 Irène de Valis[Validée]

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Irène de ValisComtesse & Modératrice
Irène de Valis



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MessageSujet: Irène de Valis[Validée]   Irène de Valis[Validée] EmptyMer 27 Fév 2019 - 20:45





Irène, Le sang est le prix




Identité



Nom : Valis

Prénom : Irène

Age : 21 ans

Sexe : Féminin

Situation : Veuve

Rang : Comtesse de Vadis, native. Membre de la secte des Purificateurs.

Lieu de vie : Esplanade

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)
Noble mondaine +2CHA +2INT

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)
ALPHABETISATION, IMITATION D'ECRITURE, LEGISLATIONS et SEDUCTION.

Un poignard.



Apparence


Irène est belle, aussi belle que peut l’être une femme de son âge. Ses traits gardent les dernières traces de douceur de l’enfant qu’elle était, et ses formes sont celle de la femme qu’elle est devenue. Les cheveux d’un blond gris tirant vers l’argent qui faisaient la beauté des femmes de la famille Cerne. La peau blanche et douce comme la porcelaine, jamais exposée à la rudesse de la vie d’un travailleur. On peut tout de même sentir une très légère cale sur son index et son pouce droit qu’elle a fini par développer à force du contact de la plume sur sa peau fine dans le cabinet de travail de son époux.
La pureté de ses traits contredit la nature audacieuse de sa garde-robe. Des tenues de plumes et de tissus dévoilant avec indécence la peau vierge de son dos et de ses épaules ce qu’elle ne semble jamais vraiment remarquer malgré les regards enfiévré de certain.
Elle possède un pas assuré, mais effectue chaque geste avec douceur, comme de peur de briser ce qu’elle touche. Elle frôle, effleure et caresse les gens comme les objets avec une tendresse maternelle ou une perversité malsaine selon les regards qui l’observent.
Son regard acier semble toujours empreint d’une profonde tristesse et trop âgé pour son visage. Seule exception à cette règle, lorsqu’elle assiste à un sermon au temple. Alors il semble flamboyer tel un bucher ardent.
Lorsqu’elle agit pour l’Épurateur, elle revêt une cape noire et un masque lisse et blanc où une unique larme de couleur sang semble couler.
Depuis quelques mois elle porte toujours un collier munie d’une pierre bleue étrange.



Personnalité


Elle aime les hommes autant qu’elle souhaite la fin de l’humanité. C’est une jeune femme qui a le courage de regarder l’avenir et de ne pas fuir devant le destin. Elle tend la main à son prochain et aux dieux, car telle est sa nature…
…Ou peut être est-elle une âme égarée et brisée, pervertie par la souffrance et la cruauté des hommes. La seule échappatoire qu’elle a trouvée étant de faire sombrer l’humanité toute entière dans la noirceur qui l’avale peu à peu. Elle veut faire autant de mal qu’elle en a subit.

Ou rien de tout cela ? Voilà ce qu’est Irène, un être étrange qui n’a pas réussi à trouver sa place dans le monde et qui cherche une réponse, qu’elle soit faite d’espoir ou de détresse. Peu importe tant qu’elle la trouve. Elle vit sa propre folie.
Tout ce questionnement est enfoui sous un masque qu’elle est incapable de retirer elle-même. Elle est toujours joviale et patiente, et peu rire d’un rien. Elle aime discuter et philosopher et ne semble pas avoir le sens de la barrière du à son rang. Peut-être à cause des nombreuses années qu’elle a passé à aider les plus démunis. Elle peut écouter un enfant raconter une histoire avec la même intensité que si elle faisait face à un noble négociant un contrat avec son mari. Amatrice d’art et de fleur, elle passe de nombreux après-midi à peindre dans son jardin.
Parfois elle semble ailleurs, comme si son esprit s’égarait dans un chemin disponible à sa seule vision. C’est une femme tactile, qui n’hésite plus à jouer de ses charmes pour atteindre ses objectifs, avouables ou non.
C'est bien entendu une fervente croyante, une fanatique même, pourtant elle est prête à accumuler tous les péchés nécessaires afin de réaliser le destin qu'elle pense dévolu au genre humain par les dieux.


Histoire


/!\Certains passages peuvent paraître choquant /!\

Je sais ! Je sais car j’ai vu, j’ai vu la colère d’Anûr, j’ai vu la détresse de Serus, j’ai vu les lames de Rikni. Je sais que nos fautes sont trop graves aujourd’hui pour encore espérer la compassion des dieux. Nous les avons bafoués, ignorés, raillés ! Aujourd’hui vient leur dernière promesse, le temps de la fin. J’accepte notre destin et pour le bien de nos âmes, j’aiderais notre peuple a épousé le sien. N’ayez pas peur, la souffrance est passagère, le pardon des trois nous attendra au sommet de la voûte lorsqu’enfin nous accepterons de payer notre dû.

Je vais, ici-même, vous conter mon chemin vers la compréhension, de quelle manière j’ai perçu l’offre pleine d’amour de nos dieux et j’espère simplement que ces quelques paroles permettrons à certain d’entrevoir la vérité comme je l’ai vue.
Je suis née au sein de la noble famille de Cerne, dont je suis aujourd’hui l’unique survivante. Ne pleurez pas pour moi ou les miens. Nous étions sur le déclin bien avant le fléau que nous appelons la fange. En réalité, à ma naissance, ne restait des Cerne que ma mère et son frère et lui-même est mort dans une stupide querelle pour une femme. Notre domaine tombait en ruine et depuis longtemps nos jardins n’avaient plus la grâce de notre statut. Heureusement ma mère avait un protecteur, un grand homme, riche, fort, aimant. Il était mon père et son mari de cœur, même si nous ne portions pas son nom. J’ai conscience qu’il n’a jamais tenu sa promesse à ma mère de lui offrir ce titre de femme mariée, mais c’était un homme occupé et sa réputation valait sans doute ce sacrifice. Alors lorsqu'il venait à l'abri de notre domaine si éloigné de la cour, nous voulions toutes deux qu'il reste le plus longtemps possible, même en préservant son secret.

Dès que je fus en âge de lui parler et de lui montrer mon affection, je dois admettre que j’exprimais plus volontiers mes sentiments envers cet homme chaleureux qui m’offrait toujours une friandise ou un souvenir. C’était une période bénie. Mais j’appris vite que la jalousie est un péché insidieux. Il frappa ma mère elle-même me frappa en conséquence. Il m’a fallu de nombreuses années pour comprendre ses accusations. Je volais l’amour de sa vie sans même m’en apercevoir, et cela la plongeait dans une détresse telle qu’elle n’avait d’autres choix que d’en faire payer la fautive.
Pourtant je souffrais et même le réconfort de mon père dans ses rares moments de présence ne suffisait à combler cette noirceur qui m’emplissait un peu plus chaque jour.
L’alcool qu’elle se mit à boire en quantité fut le premier signe de sa fin, et même son amant de toujours ne semblait plus lui trouver de charme une fois avachie dans ses excréments. Je sus que les trois m’offraient une chance de devenir plus pieuse et droite qu’elle quand un soir qu’elle avait trop bu, je dus m’enfuir de la maison pour échapper à ses coups.

La folie animait son regard et elle me traqua sur notre domaine, un couteau entre ses doigts gourds, hurlant mon nom comme une démente, me traitant de catin, de bâtarde. La neige ralentissait mes pas d’enfants, et le feu glacial brûlait mes poumons. Je finis par m’écroulait sur ce manteau blanc à l’orée d’un bois que je ne reconnaissais pas. Mes derniers instants, du moins ceux que je croyais l’être, furent dédié à la prière. Pas pour demander égoïstement qu’on me sauve, mais pour demander pardon de ne pas avoir été assez forte pour soutenir l’esprit défaillant de ma mère, ou ne pas avoir condamné mon père pour ne pas avoir suivis les préceptes du temple. A dix ans, j’avais déjà échoué.
Ma mère fut sur moi et je fermais les yeux pour ne pas voir la lame frapper dans mon corps. Un grondement sourd perça mes tympans avec plus de force encore que la lame, puis les hurlements de douleurs. Pas les miens, ceux de ma mère. En rouvrant les yeux je vis la divine apparition. Un loup, si immense et noir qu’il se confondait avec la nuit elle-même. Ses crocs et ses griffes déchiquetaient le corps agonisant de ma génitrice, peignant le blanc de rouge. Les hurlements devinrent râles puis gargouillis, avant de ne laisser que le bruit de mastication. Je regardais ce spectacle, fascinée, consciente d’assister à un événement hors du commun. Je ne sus jamais si ce fut Anür pour punir l’adultère, ou Serus pour chasser de ce monde une proie malade, mais l’un d’eux envoya ce loup. Et me permis de regarder dans l’infinité de son regard jaune avant qu’il ne me laisse seule, entrainant la dépouille de ma mère.
Je remerciais les dieux d’avoir un plan pour moi.

Mon père, ce si brave homme, décida en son cœur de pas laisser l’enfant que j’étais à son sort. Comme un ami et protecteur de la famille de Cerne, il m’accueillit sous son toit à Marbrume, me traita comme sa fille, sans jamais pourtant le reconnaître.
Je marque une pause dans mon récit pour vous dire à quel point j’aime cette ville et ses habitants, jamais auparavant je n’avais connu lieu si plein de vie et de variété, et je pris vite conscience que c’était en ces murs et ses alentours, que les dieux me demanderaient de payer un jour la dette que j’avais contractée en récompense de leur main tendue cette froide nuit. Reprenons.

Je reçu une bonne éducation au sein de la famille de Valis, précepteurs et gouvernantes m’apportaient connaissances et éducations. J’eu même l’insigne honneur, lors de nos longs mois dans la maison d’été de mon père, d’apprendre à écrire et lire les paroles divines avec un prêtre du temple, Cesare, un homme pieu et pédagogue qui m’apprit à rendre plus intime et grande encore ma connaissance et mon amour des dieux. Je sus grâce à lui, que les gestes de mon père lorsqu’il me rejoignait la nuit dans mon lit étaient viciés et mauvais, me faisant promettre de ne jamais révéler notre parenté ni ses actes, malgré l’amour qu’il exprimait à mon égard et les cadeaux d’excuses dont il me couvrait pour s’excuser chaque jour. Je sais que c’était mal que les, pourtant pieuses, gouvernantes couvrent les traces de ses méfaits, poudrant et massant les contusions qu’il laissait sur mon corps pas encore adolescent.
Et par-dessus tout je sais que c’est mal de n’avoir rien dit, ne pas l’avoir ouvertement condamné et même de l’avoir pardonné. Par amour et par crainte je me suis rendue aveugle, et j’ai entaché mon âme devant les dieux. J’ai corrigé au mieux cet état de fait dès que j’eu seize printemps en le persuadant de m’épouser pour enfin partager ma couche sans avoir à se cacher.
Notre mariage fut un savant mélange de splendeur et de piété. Mon père-époux suivit chaque règle avec autant d’empathie et d’implication que moi, nos fronts furent baignés par l’eau et le sel et nos destins furent noués. Jamais le ruban ne quitta nos doigts cette soirée-là. Pas même lorsque mon Oncle-frère nous accompagna jusqu’à la chambre.
Mon père-époux me fit l’amour avec sauvagerie sur une peau de cerf qu’il avait payé au Duc une fortune, car ses bêtes étaient réputés les plus belles. Je sus dès qu’il fut en moi que ce mariage ne rachetait en rien nos pêchés communs, mais n’était qu’une façade dont j’avais voulu me vêtir.

Mon Père-époux alla confirmer à mon Oncle-frère qu’il s’était bien emparé de la pureté de sa femme. Et celui-ci nous félicita chaudement. Je ne crois pas que ses tapes fraternelles et ses rires de joies auraient été présent s’il avait su que son frère avait volé cette pureté il y a des années à une femme qui était sa fille. Une chose se brisa en moi, et je priais les dieux de me dire comment racheter nos crimes. La réponses ne vint que des années après, et fut bien plus grande et aimante que je ne l’aurais cru alors.
Mais une chose après l’autre, car je devais encore me rendre compte que le monde entier était noyé dans la corruption de nos pêchés. Il me fallut parcourir les rues de Marbrume et du duché pour m’en apercevoir. Pour soutenir l’image de mon mari et le nom de notre famille et sans conteste partager l’amour de la trinité, j’allais là où la pauvreté et le malheur étaient les plus grands, je touchais leurs mains, leur offrais le pain et promettais de prier pour eux au temple.
Lorsque l’on scandait mon nom, je corrigeais avec douceur, car seuls les trois doivent être vénérer. Malgré mes efforts je ne constatais que putrescence, cruauté, et bêtise. L’homme battait la femme, la femme trompait l’homme, l’enfant volait et finissait par reproduire le schéma de ses parents. Le monde était à bout sous le poids coupable de nos âmes.

Mon mari prit peu à peu ses distances avec notre couche, comme si notre mariage avait mis fin à la vénération malsaine qu’il éprouvait pour mon corps, ou peut-être était-ce mes formes, à présent celles d’une femme et plus d’une enfant. Il se montrait toujours prévenant et doux, mais ses yeux glissaient sur moi sans me voir, et ses cavalcades, affaires et parties de chasse lui prirent plus de temps qu’auparavant. Du moins au début, car c’est ensuite son corps à lui qu’il abandonna, se flétrissant, ses tempes grises et ses yeux ternes. Ce fut à mon tour de prendre soin de lui, et malgré la corruption qu’il avait insufflé en moi, je fis mon devoir d’épouse et le soutint jusqu’à signé pour lui des autorisations ou de commandement afin de lui laisser plus de temps libre. Et toujours je priais pour savoir quoi faire pour aider notre peuple et notre monde.

Mon corps malgré ma volonté de bien faire me trahit lui aussi et je sentis mon cœur battre pour un jeune commandant affecter à ma garde. Mon désir de femme salissant ma volonté de piété. Je m’offrais à ses lèvres, à ses mains, à son sexe avec la même débauche que ceux que je jugeais. Je faillis bien me noyer définitivement dans la luxure et la dépravation. Mais une fois de plus les trois vinrent à mon secours. Nous remontions une longue route, en plein retour d’un long voyage que j’avais fait pour saluer de lointains amis de mon époux et excuser son état trop faible pour un tel voyage en hiver.
C’est là que la Fange nous trouva. J’avais entendu les histoires, vu les pauvres sur les routes, mais mes hôtes avaient promis qu’il n’y avait là que contes pour enfants et conflit lointain. Un bras difforme et couvert de sang défonça la porte de ma calèche et des cris d’effrois s’élevèrent. Mon soldat et amant me sauva la vie en me faisant sortir par l’autre côté. Et alors qu’il m’entrainait à sa suite en courant, j’assister au massacre de plus d’une centaine d’êtres vivants par une force brute telle que la nature elle-même était incapable d’en produire. Je vis le sang couler en quantité et les êtres abominables se repaître avec extase de celui-ci. Et je sus au fond de moi que c’était magnifique.
Que cette pureté bestiale était forcément la volonté des dieux. Que je tenais là la réponse à mes prières.
Nous parvînmes à nous mettre à l’abri dans la forêt, et les créatures humanoïdes ne nous suivirent pas, confirmant ce que je savais déjà. Un regard extérieur aurait peut être affirmé que nous avions simplement eu de la chance d'échapper aux regards des monstres pendant notre fuite, mais moi je sais qu'on ne peut échapper aux regards des dieux, et ils me regardaient ! Je devais prouver à Anür que j’avais compris sa demande et sa promesse. Sur l’herbe fraiche d’une clairière entourée d’arbre je fis l’amour à cet homme que j’aimais de tout mon corps. Et alors qu’il était en plein jouissance, je plantais sa dague dans son torse, encore et encore faisant jaillir le sang rédempteur que je consommai à même la plaie béante. Et quand le gout métallique dévala ma gorge, je sentis ma corruption purifié pour devenir une lame de certitude et de foi. Cette nuit-là je dormais pour la première fois calme et paisible, couverte de sang.

Anür punissait les âmes en les laissant errer sur notre terre, interdisant à notre espèce la sérénité de la voute céleste. Serus donnait à nos restes le gout de la chasse, et le droit de se mouvoir dans son royaume de nature et Rikni donnait la force aux dents et aux ongles de percer armure et peau pour leur permettre de se repaître de leur semblable encore en vie. C’était là la réponse, la volonté des dieux.
Pour autant ne furent-ils pas cruel. Ils continuèrent à permettre à la terre de nourrir les vivants, et au combattant de mourir l’arme à la main. Ne croyez pas qu’ils se montrent cruel en vous laissant de quoi survivre, c’est un cadeau. Une chance pour ceux qui restent de voir la fin de notre monde se produire, et de l’accepter.

J’avais compris la vérité, encore me fallait-il un homme sage pour m’enseigner mon propre rôle dans tout cela. Un esprit éclairé et plus encore que moi à l’écoute des trois. Marbrume subissait déjà le siège divin depuis plusieurs mois quand cet homme vint de lui-même me trouver. Il fut là en pleine nuit, dans ma chambre, comme une apparition. Son visage était masqué par l’ombre et le secret et ses mots furent aussi justes et limpides que la vision du massacre que m’avait offert la fange sur cette route.
L’Épurateur était le titre que l'on donnait à mon messie, il me tendit les bras, m'invitant au sein de son temple de purification, faisant de moi l'une de ses envoyées.
Il me confia le poison et la mission. Je sus que je devais lui faire confiance, Anür avait la main sur l’épaule de cet homme, même un aveugle en aurait eu conscience. Il me rassura tout de même, me promis que mon époux partirait lentement et sans souffrance, mais que notre cause avait besoin qu’il dépérisse pour utiliser les ressources de ma famille afin d’aider le message à parvenir aux gens de Marbrume. Armée de ma foi et d’une mission, je me mis en quête de notre rédemption. Aidant le jour la population et le duché à vivre avec le moins de malheur possible le cadeau de nos dieux, et la nuit passant à réfléchir et à agir pour précipiter la compréhension de ce message. Car nous devions ouvrir les portes et accepter notre destin.

J’espère que mon récit vous aura convaincu du bienfondé de notre cause, car aujourd’hui, chacun de vous à son rôle à jouer dans la fin du monde tel qu’il est. Et quand les dieux seront calmés, enfin nous auront mérités leur pardon.



Résumé de la progression du personnage :


Appuyée sur le lourd rebord de bois qui soutenait la fenêtre ouverte, la comtesse observait sans pourtant le voir, le tumulte de la foule au-delà du mur d’enceinte cerclant son domaine. L’esplanade souffrait d’une lenteur étrange, une sorte de léthargie, comme un patient ayant subit un choc sévère. Les gens avançaient dans les rues, l’air hébété, hagard.
De nombreux jours avaient passé depuis l’échec de la première purification. Aujourd’hui seuls ceux habitant à proximité du chaudron se donnaient encore la peine de trembler comme une feuille dans le vent au moindre bruit. Mais pour qui connaissait le peuple, pauvre comme riche, la marque laissée par cet événement sautait aux yeux, comme une cicatrice refusant de guérir, rouge et gonflée. Au moins pouvait-on espérer que cet événement ait ouvert les yeux de certains sur la réalité du monde, sur le destin inéluctable de l’humanité.

A termes, elle en était certaine, cet échec grossirait leurs rangs. Mais pour le moment elle n’avait en bouche que l’amertume du gout de la défaite. Ils avaient été si proche du succès. Si seulement l’Epurateur lui avait donné l’occasion de mêler ses propres projets à ce plan, elle était certaine que cela aurait pu aboutir à leurs espoirs enfin réalisés. Mais son enseignant et maître lui avait imposé patience. « Le mur n’a pas besoin d’une attaque de bélier pour s’effondrer mon enfant. Uniquement que nous ôtions les bonnes pierres, une à une. Et la vérité fera le reste. »
Elle n’avait d’ailleurs pas été en manque de tâche à accomplir durant cette période. Son époux, fier guerrier en son temps avait, malgré son grand âge, vaillamment lutter contre la fange au cœur de la cité. Aidant la population et la cité à survivre au mal qui se propager en ses rues. On l’avait retrouvé, lardé de blessure, son épée toujours à la main profondément enfoncée dans le corps sans vie de la créature qu’il avait emmené avec lui dans la mort.

Ses funérailles furent dignes de son rang et de ses actes. Mais au cœur du temple, devant la dépouille de son époux, tandis que le prêtre confiait son âme à Anür pour qu’elle l’aide à rejoindre la voûte, là on son courage serait récompensé. Elle, n’avait pu s’empêcher de se souvenir à quel point il avait été difficile d’enfiler l’armure au corps décharné et affaibli par le poison, plus encore alors que celle-ci était poisseuse de sang, et pas uniquement celui des monstres. Jehan avait participé aux défenses à la tête de la garde très amoindries de sa maison, tout en portant l’armure de son époux, heaume harnaché et visière baissée défilant de combat en combat, de quartier en quartier. Jamais assez longtemps pour qu’on lui parla, tout juste laissa t’il l’écusson des Valis marquée au fer sur son plastron et son bouclier s’imprimer dans la mémoire de ceux qui se battaient à ses côtés.
Puis il avait faussé compagnie à la troupe dans un assaut trop brouillon pour qu’on remarqua son absence avant la fin des combats. Il l’avait rejointe là où l’Epurateur lui avait garantit une position sécurisée. Comment avait-il pu s’assurer de cela ? Même Irène n’aurait su le dire, mais elle ne vit passer ni miliciens, ni fangeux, pas même un habitant en fuite alors qu’ils habillaient le vieil homme de son ancestrale armure dans cette vielle ruelle sans fond. Ils l’avaient ensuite trainé dans une rue où la mort avait déjà fait son office.

C’est elle qui avait porté le coup qui avait abattu celui qui avait été son époux, et avant cela son ravisseur, et aux origines son père.
Avec le peu de force de ses bras elle avait abattu la lourde hache de pierre taillée sur le plastron qui avait cédé dans un crissement. L’arme, volontairement grossière pour imiter les coups de griffes solides des montres de la fange bien plus que celui d’une arme forgée, déchira et fracassa os, muscles, et tendons bien plus qu’elle ne trancha quoi que ce soit. Le corps eu à peine un soubresaut alors que la vie le quittait pourtant avec violence.
A son grand regret, elle n’avait pas eu l’impression de sentir le poids qu’elle portait en permanence sur les épaules s’alléger suite à cette vengeance attendue depuis plusieurs années. Tout juste éprouva-t-elle une bien peu saine satisfaction de voir la surprise et la honte sur les traits de feu son persécuteur.
Jehan, toujours loyal s’occupa de la mise en scène, attribuant la victoire d’un pauvre hère sur une créature, à un noble qui n’aurait même pas su lever son épée sans aide.
Elle avait pleuré sans tristesse pendant toute la procession, jouant parfaitement son rôle de femme endeuillée, tout de noir vêtu. Couleur qu’elle portait encore aujourd’hui en signe de son veuvage, même si comme toujours, les coupes de ses robes avaient tendance à faire hausser des sourcils désapprobateurs aux plus puritains.
Elle répondait à ceux-ci avec une modestie si parfaite qu’elle en devenait moqueuse.
-« C’est ainsi que m’aimait mon seigneur et époux, je ne salirais pas son âme en respectant les scrupules d’hommes qui n’avait pas l’honneur de le connaître ! »
Respectant le testament de feu son mari, le frère de celui-ci avait repris la gestion de ses affaires afin que celle-ci reste dans la famille Valis, mais avait tenue à ceux que soit préserver le titre de son épouse qui l’avait servi et aimé loyalement. Le titre de comte revenant au premier mâle à naitre dans la famille après sa mort, au quel serait remis le domaine et les affaires quand sa majorité viendrait.

Irène ne fit rien face à cette décision, respectant les choix logique et opportun de son époux. D’autant plus qu’elle avait elle-même écrit et signé ce testament, et le notaire ayant validé le document avait péri des mois plus tôt.
Elle n’avait eu qu’à convaincre son peureux et ignare de beau-frère de se rendre au labret pour fuir les yeux curieux de la noblesse qui se penchaient sur cet homme qui n’avait jamais rien accompli dans l’ombre de son frère. De là-bas il pourrait mener une vie plus tranquille, à boire et baiser des serveuses comme il aimait tant le faire. Elle s’occuperait de devoir de la famille comme lors des années passées avec son époux, pour le soulager de son fardeau le moins important. Elle lui ferait parvenir des courriers via les caravanes de la milice ou celle établis par ses affaires avec l’astre de l’Azur pour les cas qui nécessiteraient l’avale officiel du compte. Après tout, elle n’était qu’une femme, et se voyaient mal prendre les décisions importantes.

Il avait fallu presque une minute au malheureux pour réussir à formuler une phrase sans bredouiller et la tourner assez correctement pour que l’idée semble venir de lui. Elle le remercia de sa confiance, et la nuit fut dédiée à son départ matinal.
Même elle fut surprise de cette précipitation. Elle n’imaginait pas cet homme assez couard et stupide pour préférer vivre dans les risques omniprésents du labret, uniquement pour fuir une quelconque responsabilité. Du moins pas sans avoir à le travailler au corps plusieurs jours.
A l’aube, femme, vêtement, et autant d’argent qu’il pouvait en prendre sans passez pour un voleur furent chargés dans la voiture familiale et ils se joignirent à l’expédition en partance pour le labret, les deux chevaux puissants la tirant sur les dalles à une allure un peu trop appuyée.

Bien entendu, ils n’arrivèrent jamais à destination, du moins, vivants. Irène n’avait aucunement l’intention de se laisser ravir les rennes d’une maison qu’elle contrôlait depuis des années par un saoulard incompétent, et encore moins une possible progéniture qu’il pourrait avoir le temps de modeler à son image. A présent, un purificateur dont les traits et la stature ressemblaient vaguement au nouveau dirigeant de la maison Valis arpentait les couloirs de la demeure qu’avait réaménagé la famille à Usson. Il parcourait parfois le petit village à cheval et faisait activement participer ses quelques soldats aux patrouilles organisée sur place par la milice lorsqu’elle manquait d’homme. Juste assez pour que tout le monde admette et apprécie sa présence mais sans que personne ne prenne la peine de le connaître.
En ville, quand un document ou un noble trop zélé ou inquiet exigé la signature du titulaire de leur affaire en plus du sceau familiale. Irène faisait envoyer un courrier à Usson, et l’imposteur se contenter de lui renvoyer les documents qu’elle avait falsifié et joint à un message quelconque, parfois pour les purificateurs, d’autre fois simplement sur les nouvelles de la cité.
Ainsi respectait-elle les délais et sa position officielle.

Sous ses doigts, de petites fissures dans le bois captivèrent son attention. Par leur ancienneté et leur aspect poli par les éléments, elles auraient pu paraitre naturelles et anodines. Mais dans son esprit elle revoyait l’enfant qu’elle avait été, grattant le rebord de la fenêtre, ses ongles en sang tandis qu’elle tentait d’ouvrir le loquet verrouillé pour échapper à l’enfer et aux pêchés de sa chambre. Non, elle ne ressentait pas de remord pour son époux, pas de remord pour cet oncle alcoolique et sa femme qui s’étaient volontairement aveuglés. Pas pour cette ville qui avait fait de la souffrance et de la honte sa nourriture, pas pour ce monde qui avait fait du péché sa nature, ce monde qui l’avait abandonné. Tout brulerait, seuls les trois resteraient, immuable et pur.

Un bruit en contre-bas lui fit relever légèrement les yeux, une prêtresse redescendait les jardins de sa demeure en direction du portail, suivit de prêt par un groupe de jeunes pratiquantes l’ordre qui n’avait pas encore obtenue leur titre dans le temple.
Suite au chaos engendré par l’échec de la purification, le temple et ses officines avaient été débordé de blessés, de réfugiés, de gens terrorisés. Ajoutant à cela les pertes parmi le clergé à tous les niveaux durant l’attaque. Le temple était tout simplement débordé. Toujours reconnue comme une pieuse personne malgré son extravagance, la comtesse s’empressa d’apporter son support au clergé en cette période difficile. Offrant d’accueillir les leçons des plus jeunes membres au sein de sa demeure, tout comme pour certain sermon à la noblesse la plus basse ne pouvant accueillir eux-mêmes des prêtre et prêtresse en leur maison. Elle apporta soutien financier et matériel aux projets du clergé dans la basse ville, rognant sur les parts de sa famille pour soutenir le temple.
Elle participait régulièrement à certaine leçon parmi les jeunes filles comme une novice ordinaire, allant même parfois jusqu’à elle-même faire cours sur les saintes écritures qu’elle maitrisait à la virgule près, lorsque aucun membre supérieur n’était disponible.
Elle était la confidente, l’oreille extérieure mais à l’écoute, le soutien discret et tendre. La flamme vivace dans la froideur de l’enseignement et du dogme.
En quelque semaines elle était parvenue à se faire suffisamment apprécier pour qu’on écouta certain de ses conseils. Jamais rien d’essentiel bien entendu. Un avis sur un candidat à promouvoir à l’un des postes des disparu, un conseil sur le thème d’un sermon, l’adresse d’un bon artisan pour un travail dans l’une des bâtisses du clergé. Des choses en apparence anodine mais qui couplaient aux actions d’autres agents influents de son ordre secret avait permis d’infiltrer le temple jusqu’à ses fondations. Discrètement, avec douceur, leur croyance parcourait les couloirs, les dortoirs, les séminaires. Les purificateurs traçaient lentement, comme l’eau érode la pierre, une voie au sein du clergé.

Était-ce cela l’objectif de l’Epurateur ? Convertir le clergé tout entier à la vraie foi avant la purification finale ? Elle ne le savait, mais son esprit tortueux et aiguisé apprécié la subtilité de la manœuvre, tout en craignant sa durée.
La comtesse de Valis, meurtrie et meurtrière, trompée et trompeuse, aimante et abjecte, quitta son perchoir pour s’en retourner vaquer à son œuvre. La fin du monde.


Derrière l'écran


Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Malheureusement c'est le cas depuis longtemps

Comment avez-vous trouvé le forum ? Par une joueuse
Vos premières impressions ? beaucoup à lire

Des questions ou des suggestions ? Oui, vous devriez laisser les fangeux raser la cité

Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? oui


Modèle de fiche codé par Aure et Séraphin Chantebrume



Dernière édition par Irène de Valis le Dim 1 Mar 2020 - 0:27, édité 13 fois
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Séraphin ChantebrumeAdministrateur
Séraphin Chantebrume



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MessageSujet: Re: Irène de Valis[Validée]   Irène de Valis[Validée] EmptyMer 27 Fév 2019 - 20:50
Bienvenue à toi et bon courage pour cette fiche!

J'ai vu un petit spoiler choquant, ça m'a intrigué alors je vais m'empresser de lire tout ça Twisted Evil

N'hésite pas à nous mp moi ou Sydonnie pour toute question, et si il t'en reste tu trouveras nos gentils membres bien installés sur la cb Wink
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Sydonnie de RivefièreSergente
Sydonnie de Rivefière



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MessageSujet: Re: Irène de Valis[Validée]   Irène de Valis[Validée] EmptyMer 27 Fév 2019 - 21:31
Bienvenue parmi nous o/

Bon courage pour la rédaction de la fiche !

:bvn:
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Roland de RivefièreComte
Roland de Rivefière



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MessageSujet: Re: Irène de Valis[Validée]   Irène de Valis[Validée] EmptyMer 27 Fév 2019 - 22:18
Bienvenue et bon courage pour la fin de ta fiche ! o/
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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
Victor de Rougelac



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MessageSujet: Re: Irène de Valis[Validée]   Irène de Valis[Validée] EmptyMer 27 Fév 2019 - 22:29
La bienvenue !
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Irène de ValisComtesse & Modératrice
Irène de Valis



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MessageSujet: Re: Irène de Valis[Validée]   Irène de Valis[Validée] EmptyMer 27 Fév 2019 - 22:36
Merci à tous. Je pense avoir fini.
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Sydonnie de RivefièreSergente
Sydonnie de Rivefière



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MessageSujet: Re: Irène de Valis[Validée]   Irène de Valis[Validée] EmptyMer 27 Fév 2019 - 22:42
Bonsoir,

Ta fiche sera prise en charge par mon collègue, la modération aura lieu demain =)

Par contre tu feras attention, c'est maximum 3 vava =)

Encore un peu de patience :)
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Merrick LorrenCoutilier
Merrick Lorren



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MessageSujet: Re: Irène de Valis[Validée]   Irène de Valis[Validée] EmptyMer 27 Fév 2019 - 23:27
Bienvenue ! Coucou
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Isaure HildegardeBannie
Isaure Hildegarde



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MessageSujet: Re: Irène de Valis[Validée]   Irène de Valis[Validée] EmptyJeu 28 Fév 2019 - 1:19
Bienvenue parmi nous !

Bon courage pour la validation :)
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Séraphin ChantebrumeAdministrateur
Séraphin Chantebrume



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MessageSujet: Re: Irène de Valis[Validée]   Irène de Valis[Validée] EmptyJeu 28 Fév 2019 - 7:30
Hop j'attaque Twisted Evil

Alors j'ai une première interrogation face au statut de "protégée" de la mère de ton personnage, légalement ça me semble flou tout ça. Est-ce qu'elle était veuve? J'imagine que oui puisqu'avoir des enfants hors mariage... Et puis tout ça doit forcément avoir été mal vu, enfin tu vois ça soulève quelques questions!

C'est plus cet imbroglio de noblesse qui m'intrigue mais si tu peux m'éclairer sur ce point-là ça devrait le faire Wink

Ensuite pour la fange et votre petite escapade meurtrière (j'ai adoré la scène au passage) Il me faut une petite justification au fait que la fange ne vous ait pas suivi, parce que bon Anür et tout ça d'accord mais si ils avaient une occasion de vous bouffer ils l'auraient saisie plutôt que de vous laisser batifoler.

Ensuite tu parles de mission et d'Epurateur, est-ce que tu rattaches ton personnage à une secte? Et qui est cet homme?

Voilà c'est tout pour l'instant! On reste à ta disposition pour toute question et bon courage à toi! Wink
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Irène de ValisComtesse & Modératrice
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MessageSujet: Re: Irène de Valis[Validée]   Irène de Valis[Validée] EmptyJeu 28 Fév 2019 - 12:02
Bonjour, pour éclaircir les points que tu as soulevés je me permet de te répondre.

Concernant le termes de protégée, il ne faut y voir aucun statut légal. La famille de Cerne était simplement au bord de la ruine et paumée dans un lieu reculé. Le père en a simplement profité pour se faire une maitresse de luxe avec la mère sans jamais avoir assumé être le géniteur de Irène. Et oui il y aura eu de vive critiques et jugements ce qui a en partie expliqué la dépression et l'enfermement solitaire de la mère. Mais au travers de la vue de l'enfant, les considération politique étaient moins visible.

Pour la fuite de la fange, il faut aussi y voir la perception tronquée du personnage(elle est folle). Elle a eu l'impression que les dieux les épargnaient alors qu'en réalité ils ont juste eu de la chance car les quelques fangeux qui ont attaqués étaient trop occupés à massacrer la troupe pour remarquer que deux d'entre eux s'enfuyaient dans les arbres. C'est elle qui décide d'y voir un signe, mais ce n'est pas une réalité.

Et concernant le dernier, oui en effet je souhaite faire partie des purificateur. Et c'est l'Epurateur en personne qui est venue la convaincre de ça, c'est pour cela que je ne l'ai pas décris car il était masqué et distant, mais elle y a vue une sorte de messie. La mission en question est globalement celle de la secte, faire en sorte que la fange accède à Marbrume.

J'espère avoir répondu à tes interrogations



Dernière édition par Irène de Valis le Jeu 28 Fév 2019 - 16:08, édité 1 fois
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OmbelineProstituée
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MessageSujet: Re: Irène de Valis[Validée]   Irène de Valis[Validée] EmptyJeu 28 Fév 2019 - 12:24
Irène de Valis[Validée] Dbgee5t-66099209-3845-44bd-b8ea-1a2aab987553
Excellent, une cinglée de plus qui veut tuer tout le monde ~♥️ Ça devient beaucoup plus intéressant quand il faut se battre à la fois contre la Fange et les Purificateurs !

Bienvenue et bon courage pour ta validation !
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Séraphin ChantebrumeAdministrateur
Séraphin Chantebrume



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MessageSujet: Re: Irène de Valis[Validée]   Irène de Valis[Validée] EmptyJeu 28 Fév 2019 - 16:35
Salut à toi!

Tes éclaircissements me conviennent, maintenant il faut que ça transparaisse dans ta fiche, surtout le point sur la secte des Purificateurs!

Autrement je m'interroge sur tes choix de compétences : Imitation d'écriture et Législation. Tu es sûre que c'est ce qui servira le plus à ton personnage? J'ai du mal à voir dans ton récit ce qui les justifie vraiment, après c'est qu'un détail Wink
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Irène de ValisComtesse & Modératrice
Irène de Valis



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MessageSujet: Re: Irène de Valis[Validée]   Irène de Valis[Validée] EmptyJeu 28 Fév 2019 - 16:44
Rebonjour,

Pour l'imitation de l'écriture, je la justifie parce qu'elle rédige de plus en plus souvent les lettres de son mari à sa place puisqu'il s'affaiblit. Législation, c'est uniquement parce que l'idée de flirter avec la loi colle bien.
J'ai fais les modification.
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Séraphin ChantebrumeAdministrateur
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MessageSujet: Re: Irène de Valis[Validée]   Irène de Valis[Validée] EmptyJeu 28 Fév 2019 - 20:47
C'est bon pour moi, j'ai juste ajouté une ligne à l'état civil de ta fiche concernant ton lien avec la secte.

Pour le reste c'est bon, je te valide donc! Ta couleur arrive, ta carrière est ici, tu trouveras les demandes de rp ici, et un modèle de journal par là si tu souhaites en créer un! Et pour les quêtes et missions ça se passe !

Tu trouveras ta fiche de succès dans ta carrière, hésite pas à jeter un oeil au système ici et à nous mp moi ou Sydonnie en cas de questions!
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MessageSujet: Re: Irène de Valis[Validée]   Irène de Valis[Validée] Empty
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