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 [TERMINÉ] Quand LeFou retrouve LaFemelle [FEAT Meikan]

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Meikan Lefou
Meikan Lefou



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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Quand LeFou retrouve LaFemelle [FEAT Meikan]   [TERMINÉ] Quand LeFou retrouve LaFemelle [FEAT Meikan] - Page 2 EmptyDim 10 Mar 2019 - 23:26
Ben... J'allais de déception en déception !
Qu'est-ce qu'elle me disait là? Je n'y comprenais pas grand chose.
C'était bizarre cette histoire... Comment ça le pain était tombé par terre?

Je me retournais vers Barbabou qui mâchait la nourriture, en me regardant en haussant les épaules, pour me montrer qu'il ne comprenait pas non plus ce que la milicienne voulait dire.

Et pourquoi disait-elle que je regardais à des endroits vides? Elle ne voyait pas le Roi des Oiseaux et le vieux?
Remarque, pour Pipou, c'était normal. Il s'était déjà confié à moi, et m'avait déjà révélé son secret :

"Seuls les vrais (sujets) peuvent me voir"

Et j'étais très fier d'être un 'vrai' sujet de Pipou ! C'était pour ça que je me déguisais oiseau ! Pour être au plus proche de sa cour emplumée !
Donc Madelyne n'était pas une 'vrai'.

C'était le cas de beaucoup de monde, certes, mais pour ce qu'il en était de Barbabou, je trouvais cela vraiment préoccupant.

Puis je finis par comprendre ! Elle faisait comme les enfants ! Elle jouait à cache-cache ! Elle essayait de me faire croire qu'elle ne voyait pas Barbabou pour le jeu ! Lui aussi, comprenant eu un air espiègle et alla se cacher, le dos rond, marchand comme le vieux qu'il était, doucement.

J'éclatais de rire!

-Ah ah ah ! Madeline, je ne suis pas sûr que ce soit le moment de jouer à cache-cache ! En plus, Sieugri va bientôt sortir me chercher. Mais si tu veux, on fera ça un autre jour !"

Puis je voyais qu'elle regardait en bas. Peut-être cherchait-elle où s'était caché le vioque?

Quelle déception, non, elle devait déjà repartir. Comme la dernière fois en fait. Elle venait pas longtemps, et hop ! Partie ! C'était vraiment nul de travailler. Gagner des pièces mais n'avoir jamais le temps de ne rien faire, je trouvais vraiment ça caca!

Quoiqu'il en était, elle me parla de ma laver.

-"Mais je suis déjà propre Madeline ! Meikan n'est pas malade et ne saigne pas !"

Je la regardais d'un air inquiet, elle avait peut-être un problème à l’œil. Et qu'elle disait des trucs bizarre sur Barbabou. C'était peut-être pour ça qu'elle avait toujours l'air triste...
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Madelyne LaFemelleMilicienne
Madelyne LaFemelle



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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Quand LeFou retrouve LaFemelle [FEAT Meikan]   [TERMINÉ] Quand LeFou retrouve LaFemelle [FEAT Meikan] - Page 2 EmptyLun 11 Mar 2019 - 18:31


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Quand Lefou retrouve LaFemelle
Madelyne feat Meikan Lefou


Alors que je me demande ce qui ne tourne pas rond chez lui, voilà que Meikan, premièrement perturbé, se met à éclater de rire en me disant que ce n’est pas le moment de jouer à cache-cache.
Bon… je verrai ça plus tard. Il faut que je me dépêche de rentrer à présent. Meikan n’avait pas l’intention de retirer la boue dont il s’est badigeonné le torse ni les brindilles, tant pis. Je n’ai pas le temps de m’occuper de lui expliquer les choses plus en détail.
Toujours penchée dans le vide, je me demande encore comment je vais pouvoir faire pour rejoindre le toit du cabanon. Je pourrais peut-être sauter dessus ? Autant éviter. C’est un coup à casser la toiture et à passer au travers. La distance n’est pas très grande, mais je dois faire attention. J’essaie de passer une jambe dans le vide et de trouver un appui sur le mur, puis je passe la dernière jambe dans le vide en m’agrippant bien au rebord. Je suis pas rassurée… Je descends avec précaution sans encombre sur le toit, après avoir cherché des prises. A nouveau je tâtonne et descends enfin. Je regarde Meikan qui m’a suivi.
« Je dois y aller maintenant. Ne me suis pas et promets-moi de ne plus jamais t’approcher de la milice, d’accord ? La prochaine fois, je ne pourrai rien faire pour toi si tu t’y attires à nouveau des ennuis. »
Et je file en courant. Une fois à la caserne, j’essaie de me faire oublier. C’est la fin de la journée, alors il faut faire le repas, tout ranger et laver. Alors que tout le monde est attablé et que je vais pour m’asseoir, quelqu’un me fait un croche-pieds et la gamelle finit par terre. Suite à l’agitation générale devant cette stupidité qui amuse l’assemblée, le coutiller vient demander ce qu’il se passe encore, trouvant que je provoque un peu trop de trouble.
« J’ai juste fait tomber ma gamelle, chef... » j’explique en regardant le sol.
Pour ce soir comme bien souvent, je ne mangerai pas. Ça m’est bien égal après tout. Je nettoie le sol, puis la salle après, et l’heure du coucher arrive bien vite après cette soirée - comme toute soirée passée ici - fort éprouvante. Alors que j’essaie de m’endormir, je sursaute en entendant un craquement du bois composant le lit. Je me redresse rapidement : oui, quelqu’un est en train d’essayer de monter l’échelle. Ce que je redoutais tant depuis mon arrivée ici. C’est pas vrai… Je me découvre au plus vite et je me rue sur lui pour le repousser. J’essaie d’abord de lui envoyer deux coups de pieds en prenant appuie sur mes mains, assise à présent au bas du lit, face à l’échelle. Mais mon assaillant ayant certainement prévu le coup m’arrête en m’attrapant les mollets et me ramène à lui. J’ignore dans l’obscurité s’il s’agit là de la même ordure qui a déjà tenté la chose dans les latrines l’autre jour, ou si c’est quelqu’un d’autre. Un coup de poings au visage interrompt mon raisonnement et me fait alors basculer en arrière. L’homme finit d’escalader l’échelle pour venir dans mon lit. A moitié assommée, je ne sais plus comment me débarrasser de mon agresseur. Je sens une main m’empoigner les cheveux et l’autre m’étrangler. Merde ! Si je le laisse faire, je sais comment ça va finir… Je cherche alors avec mes doigts à lui crever les yeux. C’est pas vraiment que je cherche à le faire, mais j’essaie juste de faire sorte de prendre de la distance. Il recule alors sa tête, desserrant bien malgré lui sa poigne. Je tape alors dans sa gorge à présent qu’il a la tête en arrière pour qu’il me lâche. Et maintenant qu’il m’a lâchée, je le pousse hors de mon lit.
VLAM !
Le voilà qui chute en braillant et crachant, réveillant tout le dortoir par la même occasion.
Et… me revoilà bonne pour un aller simple au cachot.
Mais putain ! C’est pas juste, je dormais, j’ai rien demandé à personne, moi !
Bon… au moins je serai tranquille. Enfin j’espère. Il manquerait plus que les gardes s’y mettent eux aussi… Je me souviens des mots de la sergente d’Algrange :
« Si vous voulez mon avis, mademoiselle, évitez de vous déshabillez lorsque vous avez un observateur masculin, peu importe ce qui se trouve dans votre tenue. »
Ouais… ouais. Je vais suivre son conseil. Mais c’est une horreur. Je suis incapable de me gratter avec ce foutu gambison ! Je me frotte désespérément le dos contre le mur. Si j’étais un ours, ça marcherait très bien. Mais je n'en suis pas un, et par conséquent avec ce gambison sur le dos. Et ça ne m’aide pas à me soulager. Je me couche sur le grabat et j’essaie de dormir, ma mâchoire me lancinant quelque peu.




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Meikan Lefou
Meikan Lefou



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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Quand LeFou retrouve LaFemelle [FEAT Meikan]   [TERMINÉ] Quand LeFou retrouve LaFemelle [FEAT Meikan] - Page 2 EmptyJeu 14 Mar 2019 - 17:07
Je descendis en même temps que Madelyne, voyant bien que cela n'était pas un exercice simple. Je devenais vraiment perplexe. Pourtant, ce n'était pas dur !Je commençais à être franchement inquiet.

Mais elle m'avait dit que tout allait bien. Et je devais la croire sur parole ! C'était ce que faisait les amis.

Néanmoins curieux, j’acquiesçais quand elle me demanda de ne pas la suivre. Puis j'attendis qu'elle reparte... Pour la suivre !

Elle repartit et je la suivait de loin, la gardant en vue, entre deux passants. À quatre pattes, j'avançais prudemment, observant et me cachant. Je reçu bien un ou deux coups de pieds dans les cotes en passant, mais rien ne me distrayait de ma vigilance. Visiblement, le marathon se passa bien pour elle. Puis elle disparu dans l'enceinte du bâtiment bruyant.

Bougre de caca! Je ne pouvais rien voir d'ici !

Un mur entourait le complexe, et je ne pouvais pas entrer. Alors il ne me restais que l'escalade.
J'observais la parois à colombages. Je pouvais y arriver.
Même si je faisais cela depuis que j'étais mini moi, à chaque ascension, il y avait un petit pincement au cœur.

Je retirais mes chaussures, alors inutiles et, ne sâchant qu'en faire, je les laissaient devant la porte.
Je tendis une main, et fourrais mes ongles sur la lucarne en bois qui entourait le fenêtre de cette masure. Puis je passais une autre main dans un trou dans le mur de chaume. Puis je montais mon corps à la force de mes cuisses.
Ainsi, la progression fut lente, mais sûr. Le résident de la masure sorti pour m'observer tout en lançant des quolibets et menaçant d'appeler la Milice. Je lui rétorquais que je connaissais une dame de la milice Madeline, alors il n'y aurait pas de problèmes.

D'autres gens, venaient me voir m'élever. Déjà deux mètres au-dessus du sol, mais je restais concentré sur ce qu'il y avait par-dessus ma tête. J'entendais des discussions et des exclamations en bas, mais je n'avais nullement le loisir de m'intéresser à cela.

Il fut plus difficile de se hisser sur le toit, le mouvement demandant de me pencher en arrière, au-dessus du vide pour saisir la poutre sous la toiture. Mais j'y parvins avec souplesse, et usait de la force dans mes épaules pour tracter mon poids sur le toit en 'V' inversé. L'ardoise sous mes pieds ne tenait pas bien, et je glissais de quelques centimètres vers le bas à chaque pas.

C'était fort dérangeant.

J'avisais un autre toit autour. Il y en avait bien un autre à côté, et je sautais dessus car il avait l'avantage d'être escarpé, mais d'avoir des surfaces avec des flèches et des sculptures autour et par-dessus les fenêtres. Ce qui me permettait une prise facile.

De là, je pouvais maintenant voir la grande cours dans laquelle des miliciens se battaient. C'était donc ça la vie de Madeline? Se battre dans cette cour? Et pourquoi donc?
Pffff !Quelle bande de nuls! Qu'est-ce qu'elle fichait bien là-dedans?
Puis il y eu des sons de cloches et ils partirent presque tous dans le bâtiment principal.

Le jour sombre se couchait, et je me serrais bien fort dans mes habit offerts pour garder le plus de chaleur possible. Il allait faire froid ce soir.
Planté là-haut, je regardais les fenêtres brillantes dans la nuit qui semblaient diffuser une douce chaleur.
Je constatais alors avec horreur que j'étais parti sans chaud, sans nourriture ou eau. La nuit allait être très longue. J'espérais simplement que la milicienne ressortirait, pour que je puisse partir d'ici.

Je guettais toutes les portes, les fenêtres, voyants des gens sortir, entrer, ouvrir ou fermer des battants. Mais pas trace de Madeline.

Alors que l’œil d'Ombeline montait dans le ciel et redescendait, toujours rien.

Seule la lumière de l’œil, et les quelques feux me permettaient d'observer la structure noire et inquiétante de l'endroit où mon amie était entrée.
Je fis coucou au truc blanc dans le ciel, pour montrer à la femme que je savais qu'elle me voyait! Je me serrais dans mon coin pour essayer de ne pas avoir trop froid. Ma tête ne pensais plus à grand chose, là-haut, contre l'ardoise gelée. Petite chose recroquevillée, menaçant parfois de chuter je faisais passer le temps en parlant avec Barbabou, qui s'était juché un peu plus haut. Pipou dormait depuis longtemps, et avec le vieux, on débattait de quelle pierre il faudrait donner à Madelyne, pour sceller notre amitié.

Ainsi, à moitié gelé, à moitié endormi, à moitié affamé, assoiffé, les yeux bouffis par la fatigue, je scrutais les portes de la caserne, mes yeux se fermant malgré moi alors que les premières lueurs du jour revenaient...

Dé, escalade:
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Sydonnie de RivefièreSergente
Sydonnie de Rivefière



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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Quand LeFou retrouve LaFemelle [FEAT Meikan]   [TERMINÉ] Quand LeFou retrouve LaFemelle [FEAT Meikan] - Page 2 EmptyMar 19 Mar 2019 - 21:36


- « Encore ?! »
- « Encore. »
- « Qu’est-ce qu’elle a fait cette fois ? »
- « Les hommes dormaient, elle a réveillé tout le monde en hurlant et en essayant de tuer l’un d’entre eux. Une folle, j’vous le dit moi Sergent d’Algrange. »
- « Mh. »

Sydonnie laissa un silence s’installer, détaillant ce sergent de l’extérieur qui venait lui demander à elle, sergente de l’intérieur de sanctionner une milicienne qui était affiliée non pas à la sécurité de la ville, mais bien de l’environnement externe. La noiraude n’était pas stupide, loin de là, se doutait-elle parfaitement de ce qui avait dû réellement se passer dans les dortoirs. Par la Sainte Trinité, ne pouvait-elle pas comme toutes les autres miliciennes trouver des stratagèmes pour éviter ce genre d’incident ? Cela serait un gain de temps à la fois pour elle, mais également pour la responsable qui commençait à se lasser de cette double sanction. Jetant un bref regard à celui qui lui tendait déjà le fouet, avisant la moindre de ses réactions ou de ses hésitations, la femme d’armes n’eut d’autre possibilité que de le récupérer tout en se levant et lâchant un léger grognement.

- « Il serait bon de faire attention à qui vous recrutez sergent Gerbère, non pas ? C’est de votre responsabilité de faire en sorte que tout se passe bien dans les coutelleries qui vous sont attitrées non ? Où suis-je trop nouvelle et mal informée ? »

Elle avait légèrement pivoté vers lui, laissant ses doigts s’enrouler sagement autour du fouet, un léger sourire en coin était venu se déposer sur ses lèvres, signe qu’elle savait parfaitement qu’elle avait raison. Le regard de son interlocuteur fut plus sévère, plus froid, ses sourcils s’étaient froncés, ses lèvres pincées. Il savait, oui il savait que celle qui se trouvait juste face à lui était une adversaire redoutable, elle-même avait dégusté pour arriver là et même s’il ne tolérait pas sa position de femme et gradée il allait devoir faire plus attention à ce qu’il faisait avec d’Algrange.

- « Je vais tâcher de faire attention, vous avez ma parole, sergente. »
- « J’espère, ne m’obligez pas à signaler les incidents trop réguliers, cela serait fort dommage. »
- « J’entends bien, pensez également à lui rappeler qu’on n’utilise pas son statut pour aider ses amis, surtout lorsque lesdits amis sont des petites crapules. »

Elle hocha simplement la tête, difficile d’apprécier dès le matin ce genre de complication. Sydonnie aurait apprécié être une sergente un peu plus active et moins administrative, néanmoins, pour l’heure, elle allait devoir apprendre à se faire une place. Le milieu des gradés était aussi vicieux que la noblesse, ce qui avait le don de lui donner la nausée. Lentement, elle avait fini par prendre la direction des cachots, encore, avec une douloureuse sensation de déjà vu, comment faisait-elle cette milicienne pour toujours se retrouver dans ce type de situation ? Était-elle réellement faite pour être femme d’armes au moins ? La sergente commençait à en douter. Se plaçant devant la porte de la cellule, elle ne put s’empêcher de la détailler de ses grands yeux bleus, perplexes. La jeune fille se roulait sur le sol, s’était elle roulée ainsi longtemps ? Se raclant doucement la gorge pour signifier sa présence, elle avait fini par ouvrir la porte, laissant un silence s’installer et à la femme de se comporter convenablement. Sydonnie transpirait cette autorité désormais presque naturelle, cette froideur à toute épreuve. Immobile, elle détaillait la milicienne, sans laisser transparaître la moindre de ses pensées.

- « Madelyne ? » fit-elle simplement « Vous vous doutez certainement de la raison de ma présence ici, non ? » questionna-t-elle sans attendre la réponse « Pour votre comportement dans les dortoirs, votre tentative d’agression sur un milicien homme, vous allez être sanctionnée. »

Elle l’a détailla, lui offrant la possibilité de s’exprimer, tout en ayant parfaitement conscience qu’elle n’allait rien pouvoir faire pour elle. Aucunement. Chaque femme devait se débrouiller, encaisser, seule les meilleurs et celle à la détermination sans aucune faille restait. Elles étaient toutes passées par là, Sydonnie aussi.

- « Je pensais avoir été suffisamment clair la dernière fois, allez-vous m’obligez ainsi à perdre de mon temps pour vous sanctionner pour des futilités ? » l’interrogea d’elle en lui indiquant d’un geste de la main de sortir « Vous me ferez le plaisir de vous rendre au temple. Déjà pour passer par les thermes et retirer cette odeur pestilentielle que vous dégagez, puis ensuite pour vous confesser et tenter de trouver des conseils pour arranger votre… situation qui n’a de cesse de se dégrader visiblement. Si vous pouviez par la même occasion vous faire soigner, cela ne pourrait qu’être bénéfique pour votre dos. Des coups de fouets trop réguliers deviennent des marques qui ne s’effaceront jamais, croyez-moi, je sais de quoi je parle. »

Elle fit silence en lui emboîtant le pas pour prendre un chemin qu’elles connaissaient désormais bien toutes les deux. Silencieuse, la noiraude n’en restait pas moins dubitative vis-à-vis de celle qu’elle ne parvenait pas à cerner. Se stoppant avant d’arriver dans la grande cour, elle pivota vers Madelyne, la détaillant de ses yeux clairs.

- « Pourriez-vous m’expliquer comment vous arrivez toujours à vous mettre dans ce type de situation ? Êtes-vous dénudé d’intelligence pour comprendre qu’une femme dans la milice doit apprendre à fermer sa bouche, à se faire discrète et à éviter tout contact avec les autres ? Du moins, tant que vous n’avez pas fait vos preuves. »

D’Algrange avait laissé ce type de silence qui voulait en dire long chez elle, paraissait-elle menaçante ou simplement plus exigeante ? On ne pouvait guère lui retirer le fait qu’elle tentait au moins d’aiguiller la jeune femme. Peu importe les réponses de Madelyne, elle n’aurait pas le choix d’obtenir sa sanction.

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Madelyne LaFemelleMilicienne
Madelyne LaFemelle



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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Quand LeFou retrouve LaFemelle [FEAT Meikan]   [TERMINÉ] Quand LeFou retrouve LaFemelle [FEAT Meikan] - Page 2 EmptyMer 20 Mar 2019 - 4:46


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Quand Lefou retrouve LaFemelle
Madelyne feat Meikan Lefou


Le ciel s’éclaircit et je n’ai pas vraiment fermé l’œil de la nuit. C’est horrible, j’ai des enflements partout qui me grattent atrocement et je sens de temps à autre des piqûres désagréables. Et le peu de fois où j’ai sombré vers le sommeil, il a fallu que ce crétin de garde me réveille juste pour me faire chier ! Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis agacée à me rouler dans tous les sens sur le sol, et toutes les fois où il a « bien gentiment proposé de venir me gratter ».

Et ces plaies dans mon dos qui tiraillent et démangent ! Je ne peut rien faire, plus j’essaie de me frotter le dos contre le sol, et plus me blesse. Je n’ose même pas imaginer leur état… elles doivent être infestées de vermines, et moi je vais devenir foldingo rien qu’à y penser ! Ah diantre, mais que l’on me sorte de là !

Je fais un bond quand j’entends quelqu’un se racler la gorge devant la cellule. Je me redresse péniblement, passant mes mains dans les cheveux pour les remettre vaguement en place. Je frotte mes yeux brûlants et je m’assure de trouver une certaine stabilité avant de me lever et de faire face à la personne. Oh, encore elle. M’est avis qu’elle ne doit pas être ravie de devoir intervenir à nouveau en si peu de temps.
« Madelyne ? Vous vous doutez certainement de la raison de ma présence ici, non ? Pour votre comportement dans les dortoirs, votre tentative d’agression sur un milicien homme, vous allez être sanctionnée. »

Et ça recommence. Crénom ! Pas encore… J’encaisse. Ma tentative d’agression… ? Je serre les dents et le coup de poing que j’ai reçu dans la mâchoire cette nuit me fait encore mal. A quoi bon protester, je sais bien que c’est inutile. La nuit au cachot ne leur suffit pas ? Je regarde d’un rapide coup d’œil le fouet à sa ceinture et je crois bien deviner la suite. J’ai du mal à contenir mon indignation et je continue de me gratter aux endroits accessibles. A cet instant, je me demande comment je vais faire. J’ai déjà du mal à me remettre des précédents coups de fouets et j’ai bien pu voir les conséquence depuis… j’ai failli me faire violer deux fois. Forcément, tous ces crétins ne savent plus où ils sont depuis. Souhaitent-elle donc échauder les esprits au lieu de les calmer ?

Elle m’indique d’un geste de sortir de la cellule en continuant de me sermonner. Je sors mais je ne réponds point. Je suis dans une situation où le moindre mots de travers risque de me coûter très cher. Elle m’enjoins d’aller au temple afin que je puisse aller me laver aux termes et que je puisse me confesser et avoir de l’aide pour ce que j’endure ici… elle sous entends que je pue ? Ce sont ces maudites geôles qui sentent la malemort ! Et elle s’inquiète pour mon dos à présent ? La belle affaire que voilà, mais comme on dit, qui aime bien châtie bien.

Et je la suis dans ces infects couloirs, le même chemin fait précédemment à la dernière correction. Arrivée au bout, je peux déjà entendre le troupeau s’exclamer et m’injurier hardiment alors que je ne suis même pas encore dans la cour. Elle s’arrête, se retourne et me dévisage encore avec ce mépris qui émane si bien de son regard. Ses yeux sont de la même couleur Azur que ceux du chevalier… Mais je préfère la belle couleur azur des yeux Béthanie, aussi profond que le fond des océans d’Anür. Malheureusement pour moi, c’est Rikni et non Anür qui a la main mise sur ma destiné.

- « Pourriez-vous m’expliquer comment vous arrivez toujours à vous mettre dans ce type de situation ? Êtes-vous dénuée d’intelligence pour comprendre qu’une femme dans la milice doit apprendre à fermer sa bouche, à se faire discrète et à éviter tout contact avec les autres ? Du moins, tant que vous n’avez pas fait vos preuves. »
Et maintenant, elle me traite d’idiote. C’est trop ! Je contiens depuis tout à l’heure, mais je vais exploser.

« Aurais-je donc dû me laisser violer pendant que je dormais ? je demande, dépassée parce que je suis en train de vivre. Quelle genre de milicienne pourrais-je espérer être si je ne me défends même pas lorsque l’on m’agresse ? Vous ne comprenez pas ? Ça les a rendu complètement fous la dernière fois que vous m’avez donné le fouet, c’est devenu invivable, je n’ai fait que me défendre ! Je vous remercie pour votre bienveillance à l’égard de mon dos, sergente. Mais si je dois choisir entre le viol ou le fouet, je préfère encore choisir le fouet. »

C’est tellement facile de tenir tête et de se montrer fier, mais rien que d’imaginer le fouet je déchante déjà. Alors c’est ça ? Je vais devoir me laisser violer dorénavant pour ne plus me faire corriger ? Je n’arrive pas à y croire. Je ne voudrais surtout pas paraître indisciplinée, mais je suis atterrée par une telle injustice. Ils cherchent donc tous à me briser ? J’ignore combien de coups de fouets je vais me prendre encore. J’ignore comment je vais m’en sortir. J’ai déjà tellement mal et je vais reprendre au moins la même chose si ce n’est plus.
Dans la cour, les hommes s’impatientent sérieusement et s’égosillent pour que je sorte.
« Et vous me parlez de me confesser ? Si vous saviez… »

J’expire encore d’indignation. Même si je le souhaitais, je ne pourrais pas aller à l’encontre de son ordre, mais il se trouve là que c’est un soulagement. M’éloigner de toute cette merdaille. Pouvoir me confier et peut-être, réussir à me départir de tout cela et d’aller sur une voie plus douce où je n’aurais pu à subir tous ces tourments infligés par Rikni, si j’essaie de comprendre quel chemin je dois suivre. Et voilà à nouveau le moment humiliant et terrifiant que je dois affronter. Je vais devoir avancer jusqu’au poteau, me dévêtir à nouveau sous les injures. Mais avant ça déjà, je vais devoir trouver le courage d’avancer.


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Sydonnie de RivefièreSergente
Sydonnie de Rivefière



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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Quand LeFou retrouve LaFemelle [FEAT Meikan]   [TERMINÉ] Quand LeFou retrouve LaFemelle [FEAT Meikan] - Page 2 EmptyVen 22 Mar 2019 - 0:19


- « Je comprends bien plus que vous ne pouvez l’imaginer. La question n’est pas de choisir, la question est pourquoi vous vous retrouvez aussi souvent dans ce genre de situation ? » elle fit une pause la dévisageant encore « Pensez-vous être la seule femme dans la milice, pouvez m’expliquer pourquoi les autres ne me sollicitent pas autant ? » fit-elle autoritaire.

D’Algrange s’arrêta un instant, ses deux prunelles détaillant avec cette intensité si significative la frêle silhouette de la milicienne. La sergente n’était aucunement sadique, ne prenait aucun plaisir à s’amuser à torturer pour sanctionner une femme dont la seule faute était son manque d’anticipation et d’intelligence. Si cette Madelyne ne parvenait pas trouver des stratégies pour éviter de se retrouver dans des situations délicates, alors, elle ne parviendrait jamais à être une bonne milicienne, alors ça place n’était pas ici, mais ailleurs, là où son caractère ne serait pas un frein à sa progression.

- « Ce n’est pas à moi de vous dicter les règles de survie dans la milice pour des personnes de notre condition. À vous de faire en sorte de ne plus vous retrouver dans ce type de problématique. » elle fit une pause, la dévisageant encore « Drôle d’idée que de partager un dortoir avec des hommes qui ne désire que votre corps. »

Sous-entendait-elle simplement que peut-être il serait plus adapté de trouver un petit coin dans la caserne pour dormir ? Sydonnie elle-même avait dormi dans les enclos, avec les quelques cheveux pour s’éviter de se retrouver dans des situations délicates, voyait-elle régulièrement d’autres miliciennes le faire, ou simplement avoir des accords avec les aubergistes pour pouvoir se reposer en sécurité.

- « Ce n’est pas aux autres de s’adapter à votre condition, mais à vous de vous adapter à l’organisation et les pratiques de vos collègues. Le royaume à toujours tourné ainsi, pensez-vous sincèrement que qui que ce soit en aura quelque chose à faire de la disparition d’une vulgaire milicienne qui n’a aucun lien avec la noblesse ? »

C’était un fait, un simple fait, une mise en garde sans que celle-ci ne semble être une menace. La jeune femme était passée par là bien avant la blonde, savait-elle pertinemment ce par quoi elle allait passer, imaginait-elle être la seule ? Pauvre petite créature à se faire malmener par des vilains miliciens ? Non. C’était une obligation, une étape inévitable dont seules les meilleures en sortaient plus fortes, les autres abandonnaient. D’un nouveau signe de la main, elle avait poursuivi sa démarche plus masculine que féminine, la responsable de la milice n’avait pas de temps à perdre, pas d’autres explications à fournir.

- « Allons-y et ne prenez pas la démarche de la confession comme une sanction, voyez plutôt là, une main tendue et des soins privilégier. Il est toujours bon de se montrer au temple, pour vous, plus que n’importe qui. »

Elle avait passé la porte, dévisageant ceux qui étaient déjà présents, le groupe qui n’était là que pour profiter de la malchance d’une autre. Passant la foule, dévoilant un regard beaucoup plus sombre que ce qu’elle n’aurait pu adopter pour ce type de situation, elle laissa la milicienne prendre sa place, lui tournant le dos pour aviser les hommes d’armes présents :

- « Ne reste que les gradés, les autres, vous devez bien avoir des choses à faire. De mémoire, il ne me semble pas que la ville soit parfaitement sous contrôle et sans besoin. Vous pouvez donc disposer pour vous occuper autrement. » se retournant vers celle qui était désormais dans la bonne position elle reprit « Madelyne pour vos manquements envers la milice vous êtes condamnés à recevoir quinze coups de fouet. À vous de réajuster par la suite, sans quoi, les sanctions seront de plus en plus lourdes et sévères. »

Le fouet claqua, une fois, deux fois, trois fois, jusqu’à ce que la peau craquelle, que le sang s’écoule, que les anciennes cicatrices se rouvrent encore. Une fois la sanction expédiée, d’Algrange réajusta son fouet à sa ceinture. Détaillant les sergents encore présents :

- « Vous pouvez vous relever et vous rendre au temple. » À l’égard des autres « Madelyne s’engage à se faire suivre pour son comportement, elle ira régulièrement au temple, également pour ses soins. Espérons que cela suffise pour lui permettre de s’intégrer convenablement dans la milice. »

Elle détailla la jeune fille, sans dire un mot, c’était une façon d’informer qu’elle allait être suivie par le temple et que des sanctions trop régulières seraient mal vues. Elle l’aidait dans un sens, sans que cette aide ne soit réellement perceptible, pour le reste, il était évident que si Madelyne ne s’arrangeait pas pour ne plus se retrouver dans les problèmes sa position dans la milice ne serait plus éternelle.

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Meikan Lefou
Meikan Lefou



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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Quand LeFou retrouve LaFemelle [FEAT Meikan]   [TERMINÉ] Quand LeFou retrouve LaFemelle [FEAT Meikan] - Page 2 EmptySam 23 Mar 2019 - 0:28
C'était dans le froid et l'humidité d'un rose petit matin que je vis enfin quelque chose qui m'intéressa. Transi de froid, les doigts gourds, et les pieds gelés, malgré les vêtements de Madelyne, je vis enfin la milicienne. Je pouvais la reconnaitre facilement malgré ma mauvaise vue, car ses couleurs vertes et la tâche claire de ses cheveux étaient un duo assez peu répandu.

Elle avançait dans la cour en compagnie d'une autre personne et quelques 'Méchants d'la milisse' suivaient le déplacement. Il y allait y avoir un spectacle? Comme celui avec Sérène?
Je ne savais pas que Madelyne ou son ami savaient faire le 'danse' !
Était-ce son secret caché?

J'avais hâte de percer ce mystère !

En frottant mes lourdes paupières, je sentis que mon sommeil diminuait quelque peu. Par contre, j'avais vraiment envie que la lumière se lève, pour me réchauffer un peu!

Accroché à mon toit, comme une moule à son rocher, je vis que la dame inconnue parla à mon amie, je n'entendis pas clairement ce qu'il se dit. En revanche, je m'étonna que Madelyne retira sa tenue. Il faisait froid, et elle ne le faisait jamais quand je la voyais.

Levant un peu le nez, l'attention tournée vers le duo, lez narines captant les odeurs de la ville qui se réveillait, je vis alors la femme inconnue armer le bras en arrière.

Mhmh! Pas bon ça. Ce geste n'était jamais suivit de quelque chose de positif.

CLAC !!!

Je sursautais, manquant de glisser sur l'ardoise gelée. Si je ne comprenais pas ce qu'il s'était passé, je su néanmoins que quelque chose de grave se passait. Et si j'étais terriblement contrarié et effrayé par les 'Méchants d'la milisse', je ne pouvais pas laisser mon amie avoir des ennuis.

Comme électrisé, sentant l'énergie de la peur, je glissais sur la pente du toit, les doigts prêts à saisir la poutre de bois qui soutenaient le chapeau du bâtiment. Dos au vide, j'étais simplement concentré sur les colombages, et dès lors que mes pieds ne rencontrèrent plus les tuiles et basculèrent, je donnais un coup de rein vers l'avant et tendis les mains pour accrocher les extrémités du mur. Si une main dérapa, l'autre resta agrippée au bois. Si mon épaule me fit mal, je restais concentré sur mon objectif de descendre le plus vite possible !

CLAC !!!

Non ! Non !
Je descendais le mur le plus vite possible! Habituellement, je procédais lentement mais sûrement. Ici, je me contentais de brûler les étapes, et de me laisser choir d'une prise à l'autre. Mes épaules souffraient de devoir seules supporter mon poids à chaque bond, mais ce n'était pas important.
Il ne me restait plus beaucoup de distance avant le sol !

CLAC !!!

Arrêtez! Qu'est ce que vous faites?!
Je sentis un froid naitre. Il n'avait rien à voir avec la température du petit matin! Sieugri ! Comment pouvait-il être de sorti pendant la lumière?!
Alors que mes pieds frappaient le sol, je le rangeais dans un coin de ma tête. Aujourd'hui je ne le fuirait pas ! Il fallait que j'aide Made...

CLAC !!!

J'entendis la voix de mon amie pousser un gémissement étouffé ! De la douleur ! Non ! Laissez là !
Je courus vers la porte la plus proche dans le mur entourant la cour! Il y avait deux milisses, qui la flanquaient de part-et d'autre. S'ils avaient l'air pour le moins fatigués après une nuit de garde, ils réagirent lorsqu'il fut manifeste que je voulais passer. Le premier tendit les mains vers moi, mais je m'esquivais en souplesse! En revanche, le deuxième me saisit le poignet et me poussa avec violence au sol!
Je glissais sur le pavé irrégulier, humide de rosée. Je m'écorchais la paume des mains, ça faisait mal !

CLAC !!!

Comme un ressors, je me détendis, remontant sur mes jambes d'un bond, la têt glacée. Il faisait encore plus froid. Sieugri me trouvait vite ! Peut-être m'attraperait-il? Non! D'abord je devais aider Madelyne! Vif comme le vent, je courus hors de portée des miliciens qui hésitaient à quitter leur poste près de la porte.
Après leur avoir lancé un mauvais regard, je posais mes mains sur les pierres du bâtiment qui m'empêchait de rejoindre la cour, et ma copine ! Il était hors de question que j'abandonne pour si peu!

Je la sauverais ! Je la sauverais !

CLAC !!!

Je gémissais de peur et de frustration, de désespoir alors que la voix de mon amie me parvenait en un cri de souffrance ! Mais qu'est-ce qu'ils faisaient? Pourquoi ils lui faisaient mal?! Ils étaient vraiment méchants les 'Méchants d'la milisse'!!!

J'arrivais sous une fenêtre, accroché à un balconnet. Un homme de faction ne voyait pas mes doigts agrippés à quelques centimètres de ses pieds, alors que je manœuvrais pour passer de l'autre côté de l'enceinte.

CLAC !!!

Tant pis! Elle hurlait ma copine et la prudence n'était plus utile ! Mais je n'y voyais plus rien moi !
Je transpirais des yeux ! Je ne voyais plus bien ce que je faisais! Mes gestes se faisaient confus !

CLAC !!!

Mes doigts lâchèrent les colombages. Je m'étais précipité! Erreur ! Je me sentis chuter pendant un laps de temps très cours. Blam ! Je touchais le sol après une chute d'un peu plus que ma taille!
Pour me faire moins mal j'accompagnais le mouvement d'une roulade brouillonne qui me fit percuter les mollets d'un méchant !

Je m'étais fais très mal aux chevilles, et l'autre se tournait vers moi et m’attrapait par le col.

-"Hé, mais qu'est-ce que tu fais ici toi?! Par Rikni ! Le Plumeux..."

Je me débattis et tentais de me libérer de sa poigne, en me jetant vers l'avant.

-"M'en fiche! Madelyyyyyyyne! HÉÉÉ!!! "


CLAC !!!

Mais l'autre me rattrapait par les cheveux !

-"Hop ! hop hop ! Toi tu vas morfler ! Tu connaissais la règle, hein? "

Je tendis les bras comme si je pouvais l'attraper, elle qui était inclinée, dos à sa persécutrice loin devant moi ! À au moins beaucoup beaucoup de pas !

-"MADELINE MADELINE !!! MEIKAN VA T'AIDER !!!"

Quelque chose de court et dure vint frapper mon dos. Aie! Je tombais au sol le souffle coupé.
Un autre coup me frappa l'épaule!

CLAC !!!

-"NON ! ARRÊTEZ ! ELLE EST GENTILLE!! Aie! Ouile! TOI TU ES VILAINE !!!"

Qu'est-ce que je la détestais cette femme qui frappaient mon amie ! J'avais envie de la servir pour le miam ! Je voulais... Je voulais...

On me trainait en arrière, loin de mon amie que j'avais juré d'aider et de protéger!

-"LAISSEZ LAAAAA !!! NOOOOON !!!"

Un torchon vinaigré puant et dégoûtant me fut passé dans la bouche! Plusieurs bras me tiraient, et je voyais bien quelques personnes qui s'étaient tournées pour voir qui pouvait bien troubler le calme de la punition.

CLAC !!!

On me rejeta dehors! Retour à la case départ ! Je rebondis sur les fesses, avant de rester anéantis sur le sol, le dos endoloris des coups sourds. On m'avait retiré le truc dégueux de la bouche, alors que je transpirais des yeux à grosses gouttes sur le sol.

CLAC !!!

Je n'entendis même pas mon amie crier. Ils l'avaient peut-être tué? Et c'était ma faute! Meikan vilain n'avait rien fait!

Je n'entendis pas la suite. En fait, je n'entendais plus rien, ce qui arrivait à chaque fois que Sieugri était tout proche!
Mais aujourd'hui je m'en fichait! J'étais tout chagrin, et je n'avais même pas envie de fuir Sieugri...

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Madelyne LaFemelle



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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Quand LeFou retrouve LaFemelle [FEAT Meikan]   [TERMINÉ] Quand LeFou retrouve LaFemelle [FEAT Meikan] - Page 2 EmptySam 23 Mar 2019 - 2:58


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Quand Lefou retrouve LaFemelle
Madelyne feat Meikan Lefou



Voilà maintenant que la sergente sous entend que c’est de ma faute si je me suis retrouvée dans une situation pareille et me fait comprendre que je n’ai rien à faire dans les dortoirs. Si j’avais le choix, je m’en serais bien passé ! A vrai dire, j’habite trop loin pour retourner chez moi, et puis, je n’avais jamais eu de réels problèmes à ce niveau là à part depuis la dernière sanction. S’il le faut, j’irai dormir dans la rue avec Meikan, mais les dortoirs, c’est fini, ça, c’est certain ! Encore que la nuit n’est pas le seul moment à risque, mais au moins, cela devrait plutôt bien limiter la casse.

« Allons-y », me dit-elle alors et je la suis le pas mal assuré jusque dans la cour pour aller m’agenouiller devant le poteau de tous mes tourments. Alors que je redoute le nombre de fouets que j’imagine supérieur à la dernière sanction, j’entends la sergente d’Algrange renvoyer la plupart des miliciens qui s’en vont en râlant amèrement ; en fait, elle les renvoie tous, exception faite des autres gradés. Ainsi donc elle fait preuve de compréhension suite à ce que je lui ai dit… mais n’est-ce pas déjà trop tard pour tenter de me préserver un tant soit peu ? Le mal a déjà été fait et risque bien de perdurer dans le temps. Je retire les vêtements qui recouvrent mon torse. Le tissu est collé à mes plaies et c’est tout un labeur douloureux pour retirer ma chainse tâchée de sang. Et dorénavant, je vais en avoir bien plus...

« Madelyne pour vos manquements envers la milice vous êtes condamnée à recevoir quinze coups de fouet. À vous de réajuster par la suite, sans quoi, les sanctions seront de plus en plus lourdes et sévères. »
Je ne sais même pas combien de coups ça fait… Sinon que ça fait bien évidemment beaucoup plus que la dernière fois… Et la correction commence. Les coups de fouets pleuvent, cette fois dans un silence absolu troublé seulement par l’horrible claquements sec de la lanière de cuir s’abattant cruellement sur ma peau.
J’ai envie de vomir. Je vais défaillir. La douleur devient de plus en plus intolérable. Je suis tétanisée et mes ongles se crispent dans le bois contre lequel je m’agrippe désespérément. Je n’arrive plus à maîtriser ma respiration et chaque fois que je sens ma chair s’ouvrir, m’échappe un gémissement.

Je ne sais pas quand cela va s’arrêter et la sanction en est d’autant plus angoissante que de ne pouvoir en voir la fin. Je cherche à trouver du courage, mais je n’y parviens pas. Je pense tantôt au chevalier, tantôt à Meikan, tantôt à mes sœurs. Rien n’y fait. Chaque coup m’enfonce un peu plus loin dans l’horreur et la douleur et mes geignements se muent en cris de souffrance que je ne suis plus capable de contenir au bout d’un certain nombre de flagellation. J’entends crier mon prénom. Je ne sais pas si je ne suis pas en train de délirer. C’est la voix de Meikan… c’est pas vrai, il ne m’écoutera donc jamais ?! Je lui ai dit de ne pas s’approcher… et puis, qu’est-ce qu’il fait là encore ? Ses cris finissent par cesser et qu’on me le pardonne, mais je n’arrive pas à m’en inquiéter dans l’instant. Les coups de fouets continuent, tous plus douloureux que les précédents et quand enfin cela s’arrête, je suis perdue au milieu d’un océan sanglant déchaîné de douleur.

« Vous pouvez vous relever et vous rendre au temple », m’informe mon bourreau avant de s’adresser aux gradés pour leur dire que je m’engager à aller au temple et à me faire suivre pour mon comportement et mes soins.
Je reste cramponnée au poteau, à moitié vautrée au sol. Je n’aurais jamais la force de bouger, de me revêtir ni même de marcher… Je suis en pleine crise de panique et ma respiration est toujours anarchique, rapide, et inefficace. L’angoisse est si forte que j’en ai l’esprit vidé. La terreur seule baigne tout mon être.





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