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| ArtoriusChevalier
| Sujet: Artorius [Validée] Mar 22 Mar 2016 - 19:40 | | | Eadwin, surnommé Artorius, l’Ours de Corbeval plie parfois mais ne rompt pas.
◈ Identité ◈ Nom : Rivenoire. Prénom : Eadwin. Surnom : Artorius. Age : 46 ans. Sexe : Mâle. Situation : Célibataire. Rang : Chevalier Noir. Lieu de vie : Le Labret. Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)Carrière du Chevalier + 2 Force. + 1 Endurance. + 1 PV. Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)Compétences : Acquises à l’inscription : Ambidextrie. Anticipation. Coups Précis. Arme de prédilection. Obtenues avec de l’expérience : Torture. Intimidation. Coups puissants. Sang-froid. Volonté de fer. Objets choisis : Harnois de Chevalier – Casque en plates – Épée longue à une main – Bouclier en acier. ◈ Apparence ◈
Taille : 6'4'' Poids : 15 pierres & 6 livres. Cheveux : Blond foncés, tendance grisâtre. Yeux : Bleu nuit.
Du haut de son mètre quatre-vingt treize et de ses cent deux kilogrammes, Eadwin ou encore Artorius peut se targuer d'observer une vaste partie de la populace de haut. Il en impose gros rien que par sa silhouette tout en hauteur et sa musculature trapue. En véritable force de la nature, certains enfants s'amusent à dire qu'ils pourraient les écraser contre le sol d'une seule main. Autrefois, vous n'auriez trouvé aucun surplus de gras mais à quarante-quatre ans, le chevalier laisse légèrement aller un début de bidoche qu'il cache plutôt bien pensez vous sous son harnois de chevalier. Encore que, les banquets de noble ne faisant plus parti de son quotidien, il continue d'entretenir le reste de sa musculature de colosse. Son visage est en harmonie avec son corps, un faciès dur et fier. Ses cheveux ne sont pas longs, un choix un tantinet sage pour quelqu'un amené à se battre régulièrement afin de préserver une ligne et une portée de vue toujours convenable. Ne serait-il pas honteux de se faire surprendre à cause d'une frange importune ? A vrai dire, si Eadwin entretient son corps avec autant de fermeté, ce n'est pas par désir de plaire à la gente féminine mais bel et bien pour rester au maximum de ses capacités physiques même si l'âge commence certainement à le rattraper. Ceci explique pourquoi ses cheveux sont tantôt blond foncés et parfois grisâtre, cet homme n'est clairement pas porté sur une propreté capillaire à toute épreuve. Au diable la coure et les gente-dames, dites bonjour au champ de bataille et au sol crasseux recouvert par le sang de ses ennemis. Paradoxalement, Eadwin entretient plutôt soigneusement une barbe de quelques semaines, signe de sa virilité assumée et désirée. Sa peau est pâle, plutôt d'un contact rêche, ses sourcils sont légèrement broussailleux et amplifient la dureté de son regard. Au premier abord, il n'est pas un homme que l'on vient importuner, déranger sans une raison valable. Est-ce un garçon agréable ? Une vraie tête de mule ? Tant de questions à se poser lorsque l'on croise la première fois son chemin. Il a conscience et joue peut-être parfois de son côté… effrayant ?
Son armure, un harnois de chevalier, est le chef-d’œuvre d'un forgeron populaire de Corbeval. De couleur penchant vers un métal noir brillant, les différentes pièces de son attirail sont fixées, reliées par des armatures en cuir fermant de nombreux accès à un contact direct avec son corps. Une fine lame appartenant à un bretteur ou un rogue expert pourrait peut-être trouver une faille, qui sait ? Mais de là à l'attaquer de front comme une brute, il faudrait la briser avant de rompre son corps en plusieurs morceaux. Une bien agréable protection, certes, mais un calvaire pour se mouvoir correctement et un malus non négligeable dans les combats qui se prolongent. En véritable bastion de défense avec son bouclier en acier et ses épées, il y a fort à parier qu'Eadwin laisse plutôt un ennemi un peu trop simplet venir s'empaler contre sa forteresse presque inébranlable. Sans nul doute, ce colosse est à affronter avec ruse et intelligence.
◈ Personnalité ◈
Autrefois, il était Eadwin de Rivenoire, chevalier de Yseult de Corbeval. Aujourd’hui, il tend plutôt vers l’anonymat en se faisant appeler « Artorius. » Il porte sur ses épaules les peines et les souffrances, de ses échecs, des morts qu’il a laissé derrière lui. Il couvre sa propre détresse, son désarroi, ces moments où il a pu être faible derrière une immense colère et de la rancœur. Pendant plusieurs décennies, il a servi autrui plutôt que d’être servi à son tour, distillant parfois des ordres qui venaient de plus haut. La Fange a bouleversé bien des choses mais il fait parti de ceux qui ont décidé de ne pas baisser les bras et de se battre coûte que coûte contre ce Fléau. Il sait très bien qu’il est condamné à chercher le pardon pour ses erreurs et ses atrocités commises par le passé afin d’essayer d’alléger le poids de sa propre âme pour améliorer la qualité de son piètre sommeil. Cet homme ne cède donc pas aisément à la joie et l’allégresse, comme si le monde les en avait privés. Profondément traumatisé, il lui semble impossible de faire le deuil de sa maîtresse et de tout ceux qui se sont récemment battus pour son nom et pour Traquemont.
De plus, il sait également qu’il est en sursit. Comme d’autres âmes en ce bas monde, il fait parti de ceux que l’on surnomme les « mordus. » Ceux qui n’ont plus d’avenir dans les murs de Marbrume mais en tant qu’étranger, cela lui est bien égal. Très récemment, le chevalier a abandonné jusqu’à son identité originelle pour essayer de soulager son âme et de repartir sur d’autres bases. Il ne comprend pas très bien pourquoi il a survécu, pourquoi il est désormais l’un des derniers êtres vivants de Corbeval à errer dans les marais de Marbrume, à proximité du Fléau. Parfois, l’idée de se trancher la gorge, de se pendre lui effleure l’esprit. Néanmoins, il n’est pas de ceux qui s’adonneraient à de pareils actes. Non, du moment qu’il sera en capacité de tenir sur ses deux jambes, de tenir une épée et de supporter le poids d’une armure de chevalier, la Fange aura toujours un ennemi prêt à lui faire face. Le fait étant qu’en quelques mois, le Chevalier de Rivenoire a perdu presque toutes ses attaches. Il redoute le jour où il croisera le chemin dans les marais d’Yseult, probablement transformée par la Fange. Il semble même avoir abandonné l’idée d’offrir un avenir à la demoiselle de Beauval. En effet, comment pourrait-il fonder une famille avec Aelys alors qu’il est un mordu ?
Désormais, il ne s’agit plus pour lui d’attendre ou de recevoir des ordres. Il a décidé d’être son seul maître et de vouer une fidélité sans limite à Rikni. Rappelons-le encore une fois, l’Ours de Corbeval plie parfois mais ne rompt pas. Pour sa propre santé mentale, il est peut-être préférable de laisser de côté, d’enterrer spirituellement son passé. C’est peut-être ainsi que naquit « Artorius », après tout ? Pendant de nombreuses années, il a observé ses pairs et ses supérieurs faire. Il connaît les rouages de la noblesse et encore plus ceux de la guerre. Pour Artorius, il ne s’agit plus seulement de survivre dans l’Œil de la Fange. Il n’est pas la seule âme à errer dans les marais, à avoir tout perdu. Cette route, ce chemin qui l’a conduit jusqu’à cet instant, il est persuadé qu’il y a une raison à cela. En mémoire d’Yseult, celle qu’il considérait comme sa propre fille, il se doit de ne pas baisser les bras et d’essayer de briser le cycle de la haine. A sa façon, Artorius tend à offrir un répit à l’humanité, si ce n’est un sursit. Ayant abandonné ses armoiries, son tabard, ses couleurs, les citoyens d’en dehors des murs de Marbrume sauront que quelqu’un est prêt à leur venir en aide en toute circonstance.
◈ Histoire ◈
Trois jours et demi à cheval, loin à l’Ouest du Morguestanc, dans une région en proie à des querelles incessantes, nourries par la soif de conquête et de bataille de seigneurs avides de gloire et de pouvoir, naquit quarante-cinq années plus tôt Eadwin de Rivenoire. Frère benjamin de Frederik et de Ludwig, ses parents s’appelaient Belmont et Agathe. Qui étaient-ils au juste ? Des chevaliers de père en fils, aux allégeances diverses et variées. La famille existait depuis plusieurs décennies mais ne s’était jamais élevée, se satisfaisant assez clairement de sa condition de serviteur de la noblesse. Par là-bas, on se souvint d’Eadwin comme étant un enfant curieux et jovial. Contrairement à de milliers d’autres enfants au destin on ne peut plus commun, il n’était pas destiné à connaître la faim et la misère. Son père, Belmont, était souvent absent car il partait régulièrement remplir ses devoirs féodaux envers les seigneurs locaux. A chaque retour, il avait donc de nombreuses histoires à leur raconter. C’était davantage sa mère, Agathe, qui participerait à son éducation. Lecture, écriture, connaissances sur la faune, la flore, l’histoire pour ensuite éveiller sa curiosité et son intérêt pour les armements, les armures, la façon de se comporter d’un chevalier, ce qu’on pourrait attendre de lui plus tard et bien d’autres choses encore. Ses frères, plus âgés que lui, furent envoyés chez le Baron de Valmont, un vieil allié de la famille pour passer de la théorique à la pratique. Eadwin ne le savait pas encore mais il ne les reverrait plus jamais.
Au domaine des Rivenoire, Eadwin s’était lié pendant son enfance à une petite fille du nom d’Astrid. Elle était l’aînée d’une servante de la maison et c’était avec elle que le jeune chevalier en devenir passait la plupart de son temps. Régulièrement, à sa manière, Eadwin enseignait son propre savoir à Astrid et cette curiosité partagée avait très certainement forgé une amitié forte et durable. Il fallait imaginer que le jeune garçon lui avait fait maintes et maintes promesses, qu’il la protégerait de tout les dangers et qu’il veillerait sur elle comme un chevalier digne d’une grande renommée. Par la suite, ils commencèrent à avoir moins de temps à s’accorder. A l’aube de l’adolescence, chacun d’entre eux prenait une voie différente. Astrid pouvait commencer à accomplir des tâches pénibles et éprouvantes auprès de sa mère pour apprendre elle-même le métier et dans peu de temps, Eadwin était supposé rejoindre ses frères chez les Valmont. En attendant, le garçonnet devait commencer à se muscler, à travailler son endurance, à décupler sa force et surtout, apprendre les codes de la chevalerie par cœur. Mais parfois, la réalité pouvait surpasser l’entendement et les fils du destin jouer avec celui de l’existence-même. Eadwin ne rejoindrait jamais ses frères à Valmont et il ne reverrait plus jamais Astrid.
Corbeval.
A l’aube de l’été de l’an 1133, le glaive d’une justice ô combien impie s’abattit sur sa famille. Un voisin, le châtelain de Corbeval, prit d’assaut le domaine des Rivenoire. Le résultat d’une machination, d’un jeu d’alliance et de trahisons. L’avènement d’un petit poisson qui ambitionnait de devenir un requin. La défaite totale ne faisait aucun doute et si Belmont tenta de protéger sa plus proche famille avec le courage et la détermination d’un jeune loup, il périt des coups de Conrad, un chevalier du châtelain de Corbeval. Dans la foulée, Agathe connut le même sort. Eadwin et Astrid se réfugièrent dans une aile du domaine mais ils ne purent se cacher longtemps car le destin n’attendait pas et il était souvent futile de chercher à lui échapper. Il tenta bien de défaire Conrad mais il avait à peine l’étoffe d’un jeune louveteau. Il supplia qu’on épargne la vie d’Astrid car elle était tout ce qui lui restait. Le maître de Conrad, après un court moment de réflexion, décida d’épargner la vie du plus jeune fils de Rivenoire. En fait, il le servirait malgré lui. Il serait son butin de guerre, peut-être que d’une certaine façon, il estimait sa famille et était décidé à ne pas être responsable de son extinction. Car bientôt, Corbeval prendrait Valmont et par conséquent, les autres frères d’Eadwin. Conrad assomma donc Eadwin pour le remettre au châtelain qui le laissa seul à seule avec la jeune adolescente, Astrid. Non, Eadwin ne la reverrait plus jamais.
Corbeval était niché entre deux montagnes, l’une surplombée par une forêt de pins et dans un éternel brouillard tandis que l’autre était enneigée une large partie de l’année. A présent, Eadwin n’était plus maître de son destin. Il appartenait à quelqu’un, à quelque chose de plus fort et plus grand que lui. Il haïssait son nouveau maître jusqu’à la moelle épinière et il ne voyait rien d’autre en lui qu’une incarnation du Malin. Dans tout les cas, Conrad prendrait en main la formation chevaleresque de l’enfant de Rivenoire. Ce chemin serait difficile à arpenter, sinueux et dangereux. Eadwin deviendrait-il le chevalier impitoyable et implacable d’un marchand de morts ou pourrait-il un jour défendre la veuve et l’orphelin ? Conrad était un homme aussi belliqueux que son maître et c’était bien la raison pour laquelle il avait une telle place dans son ombre. Eadwin se jura de ne jamais devenir comme eux, il repousserait ses propres limites et surpasserait sa condition de butin de guerre. Au fond, sa haine et sa colère le sauvèrent peut-être et lui offrirent les ressources nécessaires pour ne pas sombrer. Il y avait quelque chose qu’il ne pouvait pas retirer à Conrad : c’était un excellent instructeur, peut-être parmi les meilleurs des environs. Seulement, le véritable maître de ces lieux pouvait-il vraiment l’entendre de cette façon-là ? Un nouvel avènement vint une nouvelle fois déséquilibrer la balance.
Yseult de Corbeval… Yseult de Traquemont.
L’hiver de l’an 1137 marqua à la fois le retrait de Conrad à cause d’une maladie incurable et la naissance d’Yseult, la fille unique du châtelain de Corbeval. Pourquoi fallait-il que celui qu’il considérait comme un monstre mette au monde… une petite fille ?! Qu’en ferait-il ? On pouvait probablement parier sur le fait qu’elle n’aurait pas la force de grandir dans monde forgé ainsi. Ce fut sûrement une déception pour son seigneur de mettre au monde un individu de sexe féminin. Après tout, Yseult était l’avènement tant attendu après deux, peut-être trois échecs consécutifs de procréer ? En tout cas, Eadwin fut amené à passer davantage de temps auprès du père d’Yseult. A son tour, il était devenu un jeune loup qui attendait de pouvoir mettre à profit son savoir-faire et d’être récompensé pour ses nombreux efforts. Il ne lui manquait désormais plus que l’expérience. Avec l’autorisation de son seigneur, il demeura être un de Rivenoire. Son maître comprenait à quel point il pouvait être important pour un homme d’être attaché à son blason et à ses origines et du moment qu’Eadwin était prêt à servir les intérêts de sa maison, il ne vit aucune raison de ne pas accéder à sa demande. Il jura à Eadwin qu’ensemble, ils feraient la guerre. Il était autant ambitieux qu’il pouvait se montrer belliqueux. Peu à peu, Eadwin prit conscience que Corbeval n’était pas entièrement libre de ses mouvements et qu’eux aussi, ils avaient des maîtres. Par le sang et l’acier, ils soumettraient des Barons, des Comtes et pourquoi pas un jour, même le Duc de leur région ? Au fond de lui, Eadwin demeurait un homme meurtri par la perte de sa famille mais pour continuer à vivre, il avait dû passer à autre chose.
Douze années passèrent pendant lesquelles Eadwin exécuta la justice prônée par Corbeval. Batailles rangées, assassinats, massacre de familles nobles, des parents aux enfants, actes de tortures et autres joyeusetés… Eadwin devint peu à peu le reflet de Conrad, son mentor. Il comprenait, à présent, ce qu’était le poids de la servitude et de l’absence de choix dans le monde féodal lorsqu’on était pas au sommet de la pyramide. Corbeval était sur une pente montante et au fond de lui, Eadwin commençait qu’il valait mieux être du côté de ceux qui avaient l’ambition nécessaire pour survivre. Il était véritablement devenu l’Ours de Corbeval. Beaucoup d’eau avait coulé sous les ponts et Yseult de Corbeval était à son tour devenue une adolescente. A son tour, son destin s’était présentée à elle : devenir la prochaine maîtresse de Corbeval. En effet, puisqu’elle était fille unique, son père se résigna à faire d’elle la personne qui lui succéderait un jour pour poursuivre l’œuvre de son existence. Il fallait dire que ce dernier commençait à prendre de la bouteille et qu’il commençait à être nécessaire pour lui de songer à son lendemain. Eadwin se vit alors confier une mission officielle et une mission officieuse. Officiellement, il ferait l’éducation martiale et féodale de sa prochaine maîtresse et officieusement, il ferait tout ce qu’il pourrait pour la préserver des travers et revers de son paternel. Pour le chevalier de Rivenoire, Yseult deviendrait l’espoir d’une porte de sortie vers un avenir meilleur. Eadwin et Yseult partageraient un point commun : le même homme, le père de cette dernière changerait drastiquement leur façon de voir les choses. N’était-il pas peu commun pour une petite fille de devenir une reine-guerrière en devenir ? Pour la jeune fille, Eadwin encaissa de nombreuses punitions afin de la préserver. Une très large complicité naquit sans nul doute entre eux pendant les années qui suivirent et en quelque sorte, elle devint à ses yeux comme la fille qu’il n’avait jamais eu. Fort occupé par la formation martiale d’Yseult, la vie d’Eadwin devint tout à coup beaucoup plus calme et la cadence de l’effort de guerre ralentit même. En l’an 1156, il quitta même le domaine de Corbeval pour celui des Noirsjardin. En effet, Yseult était devenue une jeune adulte et elle fut promise à un certain Tristan afin de conclure une alliance que son paternel espérait durable et prolifique. Il chargea donc Eadwin de la suivre là-bas pour garder un œil sur la prunelle de ses yeux et s’assurer que son nouvel époux ne chercherait pas à la monter contre lui. Au fond de lui, cette nouvelle le ravit pleinement. Après tant de souffrance, de doute, de remise en question, il s’éloignait enfin du domaine de Corbeval.
L’Ours de Corbeval vécut près de huit années dans la cité des Noirsjardin et comparé à ce qu’il avait connu jusqu’à présent, il jouissait d’une vie douce et agréable. Yseult ne semblait pas avoir hérité de ce qu’il haïssait chez son paternel et Tristan était un bon époux. Ils eurent même un enfant ! Lorsqu’il prendrait à son tour sa retraite, il pourrait tout de même entraîner le fils de ses maîtres. Enfin, il pouvait consacrer sa vie de chevalier à ce qui lui tenait à cœur : protéger la veuve et l’orphelin, participer à des tournois féodaux, rendre service à la population. Pourtant… Les réjouissances ne durèrent pas suffisamment longtemps à son goût. Quelque part entre Juin et Août de l’an 1163, de sordides rumeurs vinrent jusqu’à leurs oreilles. Corbeval était tombée et les parents d’Yseult déchiquetés et saignés comme des porcs. Le Fléau poursuivait son irréductible et impitoyable assaut en direction de l’est, rasant les vies humaines sur son passage. Eadwin et Yseult organisèrent l’exode de la cité des Noirsjardin vers l’est mais elle perdit son époux et son enfant pendant cette opération. Affamés, assoiffés, fatigués, déprimés, les quelques survivants de Corbeval et des Noirsjardin investirent ensemble un fortin situé à quelques lieues de la cité de Marbrume. Pendant ce voyage, Eadwin fut blessé assez violemment par l’un de ces monstres à qui on donna le nom de la Fange. Pendant sa convalescence, Yseult bâtit les fondations de la cité guerrière qui serait bientôt connue aux alentours comme étant le fort de Traquemont. Au début de l’an 1165, Eadwin de Rivenoire se teint prêt à endosser le rôle de numéro deux dans la hiérarchie du fortin.
◈ Résumé de la progression du personnage : ◈
- Eadwin de Rivenoire s’entretient avec Yseult de Traquemont au mois de Janvier de l’an 1165 pour mettre un terme à la durée de sa convalescence. Elle présente à son chevalier l’avancée de Traquemont depuis leur investiture et lui décrit les relations qu’elle entretient avec les personnes jugées importes de Marbrume. Eadwin s’excuse auprès de maîtresse pour ne pas avoir pu sauver la vie de Tristan et de leur fils ce à quoi elle rétorque qu’elle ne lui en a jamais voulu et compte sur lui. Eadwin promet qu’il ne laissera pas la haine et la colère aveugler les choix et les décisions et d’Yseult puis elle lui présente ses objectifs : Eadwin doit trouver une épouse et débusquer un Prêtre de Rikni pour officier dans la chapelle de Traquemont. Pour le reste, elle attend de lui qu’il se rende là où les intérêts de Traquemont pèsent lourdement.
- Le lendemain de son entretien avec Yseult de Traquemont, Eadwin rencontre Philippe de Tourres qui est en train de finaliser la rénovation de la chapelle dédiée à Rikni et par conséquent, aux Trois. Au fur et à mesure de la conversation, Eadwin confie à Philippe ses nombreux pêchés jusqu’à choquer littéralement son interlocuteur. Ce dernier lui signifie qu’il ne trouvera jamais le pardon de son vivant mais qu’il doit œuvrer chaque jour pour réparer ses erreurs passées. Sa mission semble claire, au nom de Rikni, il participera à protéger et à sauver l’humanité de la Fange.
- La même semaine, au bord de la plage, Eadwin s’affaire à bâtir une sépulture de fortune pour rendre hommage et faire un dernier adieu à ses plus proches amis qui n’ont pas survécu à l’exode de Corbeval vers Marbrume. Il rencontre alors Elisabeth Gardefeu, une apothicaire de Marbrume. De prime abord, ils se disputent sur de nombreux sujets et chacun cherche à prendre son interlocteur de haut. Finalement, Elisabeth lui confie qu’elle est venue ici pour cueillir des algues afin de refaire son stock et lui demande d’assurer sa protection pendant ce temps. Sait-on jamais, des bannis pourraient surgir tout à coup ? A son tour, Eadwin lui confie être en quête d’une épouse et Elisabeth cherche alors à le conseiller. Au fil de la discussion, une certaine complicité semble naître et pour la taquiner, Eadwin la saisit pour la faire voltiger dans l’eau. Cependant, Elisabeth semble s’enfoncer vers les profondeurs, soumise à la gravité et au poids de sa robe engorgée d’eau. Ni d’une, ni deux, le chevalier plongea donc afin de réparer son erreur. En définitive, après s’être séchés, Eadwin raccompagna donc Elisabeth jusqu’aux portes de Marbrume.
- Au mois de Février de l’an 1165, des festivités sont célébrées en l’honneur du mariage de Ambre de Mirail et de Morion de Ventfroid. Pendant la fête, Eadwin a l’occasion d’échanger un balai martial avec Morion qui a le mérite de faire monter l’ambiance et d’attirer sur lui un peu plus le regard d’Aelys de Beauval, la couturière qui a reçu l’honneur de concevoir la robe de la mariée. Ils passent le restant de la soirée ensemble mais alors que le chevalier cherche à conclure à l’abri des regards indiscrets avec Aelys, celle-ci décline poliment ses avances, ne sachant pas très bien comment réagir à la situation. Vexé, Eadwin quitte les lieux.
- Au mois d’Avril de l’an 1165, Eadwin continue de visiter Marbrume et ses quartiers en se rendant une nouvelle fois sur l’Esplanade. Il y fait la rencontre de Grâce de Brasey et de son frère, Audric. Ce dernier participait à des combats en plein jour pour se parfaire et se faire remarquer par les autres familles. Un tantinet joueur, Eadwin se confronte à lui et l’humilie littéralement de par sa carrure et son expérience, attisant sans aucun doute la curiosité de Grâce à son égard. Le chevalier échange longuement avec la baronne sur leurs visions communes du nouveau monde et elle obtient de lui qu’il entraînera de temps en temps son frère qui est destiné à reprendre un jour la succession de leur père à la tête de leur maison.
- Quelques jours plus tard, Eadwin se promène dans les environs du Temple de la Trinité et décide de passer la nuit dans une auberge nommée le Bois Sacré en l’honneur de Serus. Soudain, alors qu’il cherche le sommeil, il est déconcentré par une vive lueur qui semble provenir de l’extérieur. Un incendie s’est déclaré dans les appartements juste en face de lui et il aperçoit alors une jeune femme et son enfant qui semblent condamnés. N’écoutant que son courage et bravant le danger, Eadwin organise une opération permettant de sauver la vie de Louise Ochaison et de son fils en recevant l’aide d’Arniel Bleu. Privée de tout moyen, Eadwin offre sa chambre d’auberge à Louise et son fils et alors qu’ils font connaissance, Louise lui explique qu’elle a rencontré l’un de ses frères par le passé. Eadwin est choqué par cette découverte car il était persuadé que personne n’avait survécu. Frederik serait-il encore quelque part ? Le lendemain matin, Eadwin accompagne Louise jusqu’au Temple afin qu’elle puisse soigner sa brûlure.
- Au mois de Mai de l’an 1165, Eadwin quitte le port et cherche à rejoindre Bourg-Levant. Toutefois, il ne connaît pas encore très bien Marbrume et se perd à la levée du crépuscule dans le Goulot, le quartier le plus malfamé de la ville. Par hasard, il fait la rencontre de Luna Montoya, sans savoir qu’il s’agit d’une Noble de la ville, elle lui demande de lui venir en aide. En effet, l’une de ses amies est aux prises avec des brigands. En faisant usage de la force, Eadwin règle la situation et s’attire les remerciements et l’admiration de Luna. Toutefois, le chevalier est blessé à la jambe et Luna fait appel à un guérisseur en plein milieu de la nuit. Pour remercier son salvateur, elle lui propose de passer le reste de la nuit chez sa famille, ce que le chevalier accepte. Eadwin fait donc la rencontre de Samuel Montoya, son père et… de sa cousine, Aelys ?! Cette dernière semble très heureuse de le revoir même si Eadwin n’a guère oublié le revers qu’elle lui a fait subir quelques semaines plus tôt.
- Quelques jours plus tard, Eadwin est toujours à Marbrume. Il continue de découvrir la cité afin de se forger une opinion définitive sur ses occupants. Un soir, alors qu’il est dans sa chambre d’auberge, on vient toquer à sa porte. Il s’agit d’Aelys de Beauval qu’il a revu quelques jours plus tôt au Manoir Montoya. A nouveau, la couturière se perd dans ses excuses répétées jusqu’à lui avouer l’inavouable : elle est amoureuse de lui et n’a jamais cessé de l’espérer depuis le mariage de Ventfroid. Avec sa sensibilité et sa sincérité, elle parvient à éveiller en Eadwin ses sentiments enfouis et après l’avoir mise en garde sur la vie de chien qu’il mène, ils s’embrassent et semblent sceller leur destin. Il charge donc Aelys d’organiser une rencontre avec ses parents afin qu’il puisse demander officiellement sa main en bonne et dû forme.
- Le mois suivant, Eadwin de Rivenoire se rend aux opérations destinées à reprendre le Labret et à le sécuriser suite aux violents orages qui ont coupé plusieurs accès en engendrant des coulées de boue. Il prend donc la tête de plusieurs miliciens et accompagné de quelques nobles dont Alexandre de Terresang, ils cherchent des survivants. Plutôt rapidement, ils se retrouvent confrontés à la Fange en fouillant une caravane et en faisant preuve d’un commandement et d’un sang-froid exemplaire, son escouade prend le dessus sur les Fangeux. Suite au succès de l’opération, il prend la direction de Traquemont pour faire son rapport à Yseult.
[HRP : Passages non joués, arrangés en amont avec Aelys de Beauval et Isaure Hildegarde.]
- Au mois de Septembre de l’an 1165, Aelys rejoint le domaine de Traquemont sur invitation d’Yseult. La jeune femme est inquiète, cela fait quelques semaines qu’elle n’a pas reçu de nouvelles de son promis. La châtelaine propose à Aelys de demeurer dans les environs et de recoudre durant son temps libre les blessés de Traquemont, en échange de quoi elle pourra passer du temps auprès de son cher et tendre. Les projets et l’activité battent leur plein jusqu’au jour où à la fin du mois, une brèche est provoquée dans les murs du fortin. La Fange assaille le domaine et les assauts répétés ont raison de ses occupants dont les survivants sont obligés de fuir vers Marbrume. C’est la première fois que la Fange attaque ainsi un domaine fortifié depuis que l’état d’urgence a été décréter par le Duc de Marbrume l’an passé. De plus, Yseult ainsi que d’autres figures importantes sont portées disparues. Au mois de Novembre, les survivants de Traquemont se rassemblent avec une partie de la Milice extérieure afin de reprendre le fortin. Suite à une opération efficace, Traquemont est reprise et l’affaire commence à être étouffée. En effet, il serait dramatique de perdre définitivement la position la plus proche de Marbrume et on peut comprendre pourquoi le Duc s’est donné les moyens de permettre à ses résidents de réinvestir ses murs. Une enquête permet de déterminer que des individus agissant dans les marais sont à l’origine de l’ouverture de la brèche et du déferlement de la Fange.
- Le temps s’écoule et les faits semblent être intransigeants. Non loin de Traquemont, l’épée et le heaume d’Yseult sont retrouvés mais il n’y a aucune trace de son corps. On suppose, le cœur lourd, qu’elle est devenue comme tant d’autres une victime de la Fange. Au début du mois de Décembre de l’an 1165, Eadwin de Rivenoire est donc nommé Seigneur Régent de Traquemont. Cette aventure sera pourtant de courte durée. Le fortin sonne une nouvelle fois l’alerte vers la fin de ce même mois. Une nouvelle vague du Fléau étripe à nouveau Traquemont et rapidement, aucun espoir ne semble permis. Les derniers ordres du Seigneur Régent sont clairs : Aelys de Beauval organise la fuite des femmes, des enfants et de tout ceux qui ne sont pas en mesure de prendre une arme. Les autres, quant à eux, organisent une défense héroïque mais ô combien vaine de Traquemont. Une nouvelle fois encore, le Fange prend un pas sur l’Humanité. S’agit-il une fois encore d’une attaque préméditée ? Aux yeux du reste du petit monde, surtout à leur oreille, Eadwin de Rivenoire s’éteignit ce jour-là avec le fortin.
- Comme ses hommes, Eadwin subit les assauts répétés des monstres et son armure fait pale figure. Il ne doit son salut qu’à un canasson apeuré qui passait par là. Dans un dernier recours, un dernier instinct de survie, le Seigneur Régent de Traquemont parvient à se saisir de l’un des étriers de la monture et se fait traîner sur environ un kilomètre vers l’ouest avant de perdre connaissance. Grièvement blessé, il est mordu dans le creux du bras gauche et derrière le genou droit, des points peu protégés par une armure de plates. Il ne doit alors son salut qu’à une personne : Isaure Hildegarde. Cette dernière le découvre plutôt hasardeusement et lui prodigue les premiers soins, parvenant même à le conduire jusque dans son propre repaire.
- Les premiers jours de l’an 1166 sont décisifs pour Eadwin. Il est loin d’être tiré d’affaire et si Isaure prend la décision de ne pas l’achever pour ne prendre aucun risque, il ne peut que remercier les croyances de la sauvageonne. Au début, la relation qui s’instaure est d’ailleurs à la limite de l’hostilité. Isaure comprend qu’il n’est pas n’importe quel pécore du coin et s’en méfie d’autant plus. Après tout, et s’il devenait son bourreau ? Quant à Eadwin, son état psychologique est au plus mal. Au fond de lui, il en voudrait presque à Isaure de lui avoir sauvé la vie. Égoïstement, il aurait souhaité mourir avec ses hommes à Traquemont plutôt que d’avoir à supporter une nouvelle peine bien lourde. Les semaines passent et un nouveau mois débute, Eadwin se remet sur pied et une certaine cordialité semble peser sur la relation entre lui et Isaure. Elle lui fait même part de son souhait de se rendre au Labret et il lui répondra qu’il l’accompagnera jusque là-bas et alors, leurs chemins se sépareront.
- Eadwin prend une décision très radicale. Il fait promettre à Isaure que si on venait à lui parler d’Eadwin de Rivenoire, elle devra répondre coûte que coûte qu’il est mort précédemment à Traquemont. En effet, Eadwin perçoit comme une opportunité de refaire sa vie au Labret. Les murs de Marbrume ne l’intéressent pas vraiment même si sa condition de noble et ses actes passées pourraient lui ouvrir des portes là-bas, il réfute cette idée car ce serait pour lui trahir ses origines et les épreuves passées. Ainsi, il abandonne armoiries, couleurs et tabard pour prendre l’identité d’Artorius, un chevalier noir qui n’ôtera jamais son heaume sur un lieu public. D’où vient ce héros prêt à se mettre en danger pour défendre la veuve et l’orphelin qui suit la belliqueuse voie de Rikni et qui a prêté serment d’agir comme un rempart contre l’extinction de l’humanité et de punir tel le bras armé de la justice ceux qui s’écartent du droit chemin ? C’est ainsi que débuterait la légende d’Artorius et par conséquent, sa nouvelle vie.
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Dernière édition par Eadwin de Rivenoire le Mar 14 Jan 2020 - 20:24, édité 7 fois |
| | | ArtoriusChevalier
| Sujet: Re: Artorius [Validée] Mer 23 Mar 2016 - 18:23 | | | Bon et bien ! Je pense avoir terminé ma fiche. Ce fut si rapide que j'en pense que le personnage devrait beaucoup me plaire !
Encore merci à Yseult d'avoir répondu à toutes mes questions et en espérant que le résultat final te soit satisfaisant.
Pour le mental, j'ai pris la liberté de faire quelque chose d'un peu de différent de d'habitude parce que j'ai jugé que je parle souvent du mental et de l'évolution d'Eadwin dans son Histoire. Vous y trouverez normalement une suite assez logique si j'ai bien travaillé ! :)
Il reste probablement des coquilles, des étourderies de tournures... je suis en phase de relecture pour chasser les plus évidentes donc désolé d'avance pour vos yeux ! ;p |
| | | Yseult de TraquemontChâtelaine
| Sujet: Re: Artorius [Validée] Mer 23 Mar 2016 - 19:23 | | | Officiellement bienvenue même si ça fait un petit moment qu'on échange. Alors alors ! Tout d'abord, à titre personnel, je dois avouer être agréablement surprise par le fait que ta fiche fasse ressortir de façon très fidèle de nombreux éléments de la mienne. Certes, on en a discuté en privé mais je n'avais pas pu développer certaines choses autant que je l'aurais souhaité et malgré ça, ce que tu écris rentre tout pile dans le moule de ce que j'avais en tête (pour le caractère du père, la relation avec sa femme, la personnalité d'Yseult gamine). Toujours au même titre personnel, je souhaite préciser une petite chose pour la relation Eadwin-Yseult : à partir du moment où elle suit son père (donc à ses douze ans) elle ne laissera plus Eadwin la tutoyer, en aucune occasion (à moins qu'il n'use de ce tutoiement en solitaire, en l'absence de l'intéressée, un peu comme dans un monologue). Maintenant, la fiche elle-même : étant donné l'attirail du personnage, je te demanderais de retirer l'ensis (pas dans l'histoire/le style de combat, simplement en possession de départ). Le caractère est donné de façon très particulière mais pour ma part, je l'accepte. Ce n'est pas une description cependant c'est une série de réflexions du personnage qui me semble définir assez bien sa personnalité, son état d'esprit général. Atypique mais ça remplit son rôle, donc okay. Le reste est bien amené, les liens avec ce que j'ai fait de mon côté sont conformes. C'est validé ! Je vais te mettre ton rang et ta couleur. Ta fiche de personnage se trouve ici, n'oublie pas de la renseigner dans ton profil : https://marbrume.forumactif.com/t884-eadwin-de-rivenoire-carriere-du-chevalierDe même que de faire lorsque tu en auras le temps ton journal d'aventure : https://marbrume.forumactif.com/f45-journal-d-aventureJe t'invite à jeter un œil aux demandes de RP en cours si l'une d'elles t'inspire ou à en poster toi-même à cette adresse (bien que la cb fonctionne également très bien pour ça) : https://marbrume.forumactif.com/f11-demandes-de-rpsÀ nouveau bienvenue sur le forum et bon RP ! |
| | | Aelys De BeauvalCouturière
| Sujet: Re: Artorius [Validée] Mar 23 Oct 2018 - 21:36 | | | L'on m'a dit que l'ombre d'un chevalier venait de passer fugacement et me voilà soudain le coeur en joie. Bon retour parmi nous cher Eadwin |
| | | ArtoriusChevalier
| Sujet: Re: Artorius [Validée] Dim 11 Nov 2018 - 15:54 | | | _o/ \o/ \o_
Avé Eadouin !
J'aime bien votre nouvelle présentation de fiche, alors je me suis permis de l'adapter à un ancien. Par rapport à l'ancienne validation, il n'y a que le physique (parce qu'il faut pas déconner) auquel j'ai pas retouché. Tout le reste a été intégralement ré-écrit en respectant ce que j'avais fait auparavant. Entre autre, la fiche a eu droit à un bon coup de défrisage. :p |
| | | Sydonnie de RivefièreSergente
| Sujet: Re: Artorius [Validée] Dim 11 Nov 2018 - 17:59 | | | Bonsoir Seigneur Régent de Traquemont Je suis la modératrice en charge de ta fiche. Je dois avouer que je suis très agréablement surprise par celle-ci, je la trouve agréable à lire, fluide et regorgeant d'informations sur ton personnage. Tu l'auras compris, je n'ai rien à redire sur les modifications que tu as apportés à ta création. Tu peux déjà découvrir que ton titre à changé pour ton nouveau rang. Ta couleur bleuté vient de t'être rendue. Pour des questions d'organisation pour l'heure tu conserves ta carrière de chevalier, sache qu'il est possible qu'elle évolue prochainement pour une carrière similaire à celle-ci et celle du noble héritier. Tu peux retrouver ta carrière ici avec ta réputation et ton tableau des succès. Si ce n'est pas déjà fait je t'invite à regarder les ajouts de la maj de vendredi juste làPour le reste, tu connais la maison, je te laisse la redécouvrir et j'espère voir prochaine un événement heureux se dérouler sur ce qui est désormais tes terres. Si tu le désires, je te laisse libre de ce choix, le domaine pourra être renommé au nom de ton personnage (ou son nom pourra être ajouté a celui de Traquemont ou ne connaître aucune évolution.) Je compte évidemment sur toi pour faire vivre tes terres et ton nouveau titre. :colgate: Je crois que j'ai tout dit, il ne me reste plus qu'à te souhaiter un très bon jeu parmi nous |
| | | ArtoriusChevalier
| Sujet: Re: Artorius [Validée] Mar 14 Jan 2020 - 20:31 | | | Bonsoir !
Jamais deux sans trois, j'espère passer la validation du premier coup une fois encore, héhé !
J'ai repris en intégralité la partie personnalité du personnage et je n'ai ni touché au physique, ni à l'histoire de base. Comme la dernière fois, j'ai ajouté des passages non joués dans la partie évolution du personnage.
Volontairement, je ne détaille pas la période "après arrivée" au Labret, donc après février de l'an 1166. En tant que gris, je n'avais plus accès à ce qui a pu se passer en allant fouiller les RP mais en bon "fouille-merde", pardonnez l'expression, j'irais voir ça de plus près très rapidement et voir ce que je pourrais y faire avec les joueurs qui jouent là-bas !
Voilà, j'espère que ce rajeunissement de la fiche et ce nouvel Eadwin conviendra aux exigences du forum. Je laisse derrière ses anciennes affiliations qui ne sont malheureusement pas revenues en mon absence pour m'orienter sur de nouvelles opportunités et m'orienter sur du neuf sans me mettre la pression. Entre autre, je reviens pour le seul plaisir de jouer et partager !
PS : Est-il possible de renommer mon compte en "Artorius" et obtenir un grade "Chevalier Noir" ? Merci d'avance ! |
| | | Séraphin ChantebrumeAdministrateur
| Sujet: Re: Artorius [Validée] Mar 14 Jan 2020 - 22:03 | | | Salut à toi! Je vais terminer ta modération : alors ici pas grand chose à dire, comme d'habitude! Pas de soucis pour le "trou" dans ta timeline, c'est encore largement quelque chose que tu peux jouer irp! Je te rends ta couleur, jaune cette fois-ci! Cependant les grades ne sont pas spécifiques, tu conserves donc le "chevalier" auquel tu es habitué! Et je te souhaite un bon retour parmi nous! Pour le reste je pense que tu connais déjà la maison |
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| Sujet: Re: Artorius [Validée] | | | |
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