Nom : de Gardefeu

Prénom : Reiner

Age : 31ans

Sexe : Homme

Situation : Veuf

Rang : Natif de Marbrume – Soldat dans la milice extérieur

Lieu de vie : Caserne

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)
+2 Force / +2 Endurance

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)

ARME DE PREDILECTION - DEFENSE- BOUCLIER ROND : Votre personnage, grâce à la pratique continue d'une même arme de défense (à déterminer à l'acquisition de la compétence), en a acquis une maîtrise technique telle qu'il peut ajouter un bonus de +1 en Parade lorsqu'il l'utilise en combat. (La durée durant laquelle le personnage doit manipuler cette arme avant de pouvoir acquérir cette compétence est laissée à l'appréciation du MJ, mais devrait se compter en années.). Cette compétence reflète le fait que votre personnage possède une arme régulièrement en défense, en cas de réussite critique, elle peut offrir une contre attaque immédiate.

-LEURRE : Votre personnage est capable de réaliser divers dispositifs afin d'attirer les hommes et les bêtes. Ces derniers, lorsque confrontés à un leurre semblable (mannequin, appeau, etc) devront effectuer réussir un jet d'INT pour ne pas se laisser abuser par cette ruse. Ceci ne s'applique cependant pas si la cible vous a vu préparer, déplacer ou mettre en place le leurre auparavant.

-LUTTE : Votre personnage est rompu aux techniques de combat au corps au corps. Lorsqu’il se bat sans armes, au lieu de faire des dégâts, il peut choisir d’immobiliser son adversaire au sol pour la fin du round et le prochain round. (Il devra réussir un test de FOR comparé à chaque round pour réussir à le maintenir toujours immobilisé). Si le lutteur dispose de plusieurs actions offensives, il peut attaquer la personne immobilisée et donc tenter de lui infliger des dégâts normaux à mains nues sans pour autant le libérer de son immobilisation.

MONTE : Votre personnage a appris à monter un animal. Il maîtrise les techniques de déplacement et de monte, et n'a pas à craindre de chute lors d'un monté normal. Dans le cas d'une poursuite périlleuse ou d'un combat monté etc., il peut garder le contrôle de son équilibre et de sa monture sous un test de monte réussi (Des modificateurs peuvent être appliqués selon les circonstances). Cette Compétence s'applique principalement aux chevaux et autres équidés mais peut également être appliquée à d'autres animaux susceptibles d'être montés.

Equipement : Cotte de maille recouverte de guenilles rapiécés avec de la fourrure, hache lourde à une main équilibré (pouvant être jeté sur quelques mètres), bouclier rond et une épée longue.

Reiner de Gardefeu est un homme d’une bonne taille et plutôt costaud. Il se rase la majeure partie des cheveux sur les côtés pour ne garder qu’une queue de cheval qu’il tresse en arrière. Malgré sa chevelure blonde et ses yeux bleus, on peut voir d’un rapide coup d’œil qu’il n’a rien à voir avec la noblesse, généralement habillé de guenilles rapiécé avec des morceaux de fourrures lorsqu’il n’est pas en service montre le peu de goût vestimentaire qu’il possède. Lorsqu’il est en service, il est généralement armuré de ce qu'on lui donne, plate ou mailles, mais au niveau de l’armement, il semble avoir un faible pour les haches et les boucliers rond.

Bien que croyant envers la Trinité, il n’est pas non plus un des plus grands fervents du culte. N’ayant jamais été attiré ou même dirigé vers les arts et l’écriture, il a plutôt du mal avec ce qui est abstrait, même si l’existence et le déisme autour de la Trinité lui parait réel et important.
Il affectionne l’adrénaline que lui procure les combats, élevé dans des traditions plutôt guerrières, il redoute plus que tout de mourir de maladie ou de vieillesse, en effet, pour lui, la mort doit venir de la sueur dans un combat face à plus fort que soit, autant dire qu’il se réjouit secrètement de l’arrivée de la Fange. Il est quelqu’un de très fière et loyal, même si son attitude peut parfois être rustre ou violente lorsqu’il veut se faire entendre, cependant, depuis la mort de sa femme, il semble bien moins amical et avenant qu’auparavant.

Reiner de Gardefeu est né dans une famille modeste à Marbrume. Sa mère était serveuse dans une taverne et son père un mercenaire qui louait ses services dans une grande compagnie.
Lorsqu’il était encore enfant, son quotidien se résumait à des petits vols à l’étalage où il apprit à leurrer ceux qui l’entoure et à des bagarres de quartiers avec d’autres enfants, en effet Reiner a toujours eu un tempérament plutôt violent couplé d’une attitude fière. Son père, ne pouvait pas lui offrir les luxes d’apprendre la calligraphie ou alors d’observer l’art mais il se rattrapa à sa manière. Il lui apprit à se battre, mais aussi plus tard, à monter à cheval, lorsqu’il parvenait à en négocier un pendant ses permissions à la compagnie de mercenaire où il travaillait. Sa mère, quant à elle, accomplissait sa tâche de femme à merveille, il n’y avait jamais un drap sale ou de la vaisselle entassé. Et quand ce n’était pas l’odeur du propre qui l’accueillait à la masure familiale, c’était le plat dans le chaudron qui venaient raviver ses narines.

Il avait une vie des plus tranquille et des plus banales, mais lorsqu’il eût environs dix-sept ans, son père n’est jamais revenu en permission et fût déclaré « disparu » par la compagnie, qui refusait de ce fait, de verser un tribut à la famille. Il s’engagea donc à son tour dans une autre troupe de mercenaire, au début comme porteur afin de pouvoir continuer à subvenir aux besoins de sa mère ainsi que de ses trois frères et sœurs puis de sa femme plus tard. Il y fit carrière plusieurs années avant d’être considéré par ses pairs, capable de prendre les armes. Après quoi, il se battait aux côtés d’autres mercenaires dans des conflits qu’il ne comprenait pas, mais les quelques écus qu’il ramenait à sa famille justifiaient plus que tout cette relation si étroite avec l’odeur du fer et du sang.
Plusieurs années plus tard, en Octobre 1164, sa femme enceinte succomba de la disette alors qu’il était lui-même dépêché dans des missions d’escorte avec sa compagnie, en effet, les peuples fuyaient l’Ouest vers l’Est, et c’est ainsi qu’il apprit l’existence de la Fange…
Au départ, il pensait certainement que c’était des rumeurs ou une excuse pour de pauvres gens qui fuyaient des terres sous la coupe d’un tyran, mais ce fût que lorsqu’il vit pour la première fois un de ses monstres qu’il accepta la réalité.

En effet, alors qu’un convoi de civile fuyait en direction de Monpazier à travers un sentier de forêt, des cris venaient de l’arrière, et ça semblaient se bousculer. Aussitôt la compagnie de mercenaire où Reiner travaillait fût mobilisé.
A cheval, ils rejoignirent rapidement l'épicentre de l'agitation… Une vision d’effroi les traversa le petit groupe aussi rapidement que leur arrivé, comme si les songes d’un démon venaient de devenir réalité… : Ils virent un humanoïde d’environ deux mètres, un peu moins, au teint verdâtre, torse nue mais disproportionné musculairement, recouvert de traces de morsures, en train d’arracher le bras d’un pédestre agonisant avec ses dents…. Autour se trouvait déjà quelques cadavres, sans doute des pauvres gens qui n’ont pas pût remonter le convoi à temps.
Quoi qu’il en soit, il fallait arrêter ce monstre ! Et c’est ainsi qu’ont péri Josh, Ron et Haïrd, en effet, à peine eurent ils le temps d’arriver au contact, que la créature eût broyer le premier en l'attrapant dans sa main gauche et balaya les deux autres d'une giffle.
Le capitaine de la compagnie ordonna donc aux huit restant dont Reiner d’encercler la créature et de restreindre ses mouvements grâce à leurs boucliers… Reiner et cinq autres obéirent à l’ordre de leur capitaine tandis que deux autres se sont mis à fuir.
Faisant fi des couards, Reiner de Gardefeu se jeta dans la mêlée avec ses camarades, ce qui lui sauva la vie est sans doute le fait d’avoir mis le bouclier en avant durant la charge, car il n’eut pas le temps d’arriver au contact qu’il fût désarçonné de son cheval, deux de ses frères d’armes eurent moins de chance, l'un d'eux fut saisit par le torse et l'autre a littéralement volé de son cheval suite à un coup de poing. Reiner tournait donc autour de son ennemi, bouclier levé, tandis que ses trois camarades restants faisaient de même, l’un d’eux à terre comme Reiner et les deux autres à chevaux. Malgré la supériorité numérique, c’était tout juste si le groupe pouvait se défendre des assauts de la créature qui se servait de leur camarade mort comme massue qui était à peine amortit par les boucliers des gaillards. Et alors qu’il pensait que tout était perdu, Reiner vit le capitaine de sa compagnie se jeter contre le corps de la créature, épée en avant, il lui transperça le cœur avant de se faire lui-même arraché la tête. Il était vieux et avait de l’expérience, s’il en arrivait à ce point face à un ennemi qui les surpassait, c’était surement car ce dernier était plus fort que nous et pouvait écraser le convoi à tout moment… Et c’est ainsi que Reiner ne pût que constata l’horreur de la réalité et la faiblesse de l’humanité.

Alors que le convoi rentrait, le soir même du jour où l’attaque eût lieu… Un éclaireur arriva en panique dans le campement… Au moins six des créatures semblables à celle qu’ils ont affronté en solitaire semblaient se diriger droit vers eux. Et cette fois-ci, se fût la panique, alors que la compagnie de Reiner n’était pas réorganisée et les maîtres de caravane étaient débordés, tout le monde s’éparpilla et partit dans tous les sens. Reiner de Gardefeu aussi céda à la panique, après avoir subi un tel combat et en voyant la masse de monde qui arrivait, il pensait déjà que l’humanité était foutue, et il ne voulait plus que rentrer pour voir le visage de sa femme et sa fille grandir autant qu’il le pouvait encore. Et c’est donc sur son cheval, le cœur serré et l’estomac noué qu’il ignora les gens autour de lui se faire massacrer pour se diriger au galop vers Marbrume. Sur les chemins s’entassait des foules dont le nombre ne serait guère crédible à énoncer, il était stupéfait, et effrayé en même temps, et une fois rentré, on le mit rapidement au courant que sa femme était morte durant la disette. Étonnement, sans se plaindre auprès des dieux, il accepta cette fatalité, bien que se renfermant sur lui-même, il se jura de ne plus se battre pour le plus offrant mais de donner sa vie pour toujours protéger ce qui était menacé, en ce cas précis, l’humanité.

Ainsi il s’engagea dans la milice extérieur et plus précisément dans l’exploration des terres afin de découvrir ou redécouvrir des endroits où l’humanité pourrait vivre et manger à sa faim, de sorte que plus personne ne puisse connaître le malheur qu’il a connût. Il consacra maintenant la plupart de ses revenus à son équipement et son confort, envoyant le peu qui reste à une de ses sœurs, la seule avec qui, il garda de légers contacts, Julia de Gardefeu. Appréciant à sa juste valeur les missions périlleuses qu'il ne manque pas de refuser, semblant apprécier cette proximité avec la mort de manière assez malsaine bien qu'il en découle une attitude servant le bien commun.

Puis, quelques mois plus tard, alors qu'il était en pleine expédition de reconnaissance extérieur, il vit le signal de fumée alertant une retraite immédiate, une fois au bivouac, on le mit vite au courant, une attaque aurait eu lieu à Marbrume, et ils devaient rentrer immédiatement afin de voir de quoi il en résultait. Et c'est ainsi qu'il fallut plus d'un jour pour que la petite troupe d'une vingtaine de soldats rentrèrent à Marbrume. Seize Fangeux pour presque trois cent morts, c'était le bilan. Outre le fait que les alentours ne semblaient pas plus actif que d'habitude sur la présence d'hostiles, voir des dizaines de Fangeux apparaître dans une ville au même moment commençait à éveiller la curiosité de Reiner, mais il laissa vite tomber, c'était trop compliqué pour lui, il attendit donc simplement qu'une mission soit confiée à sa troupe. Après tout, les enquêtes et les suspicions n'ont jamais été son fort. Et alors que les jeux d'étés étaient décalé à cause d'un orage, il fût envoyé avec sa troupe en urgence au Labret, sans même pouvoir participer aux fêtes ! Mais il comprit rapidement pourquoi...

Avez vous déjà vu un homme pleurer sa mère ? Reiner vous répondrais que c'était son quotidien de voir ceci, en effet, alors que la joie émoustillait la majorité du peuple, lui, avait rejoint déjà d'autres centaines de miliciens pour combattre les Fangeux qui tentaient de profiter des trous dans les palissade dût à l'orage. Entre travaille de constructions, rescousses de soldat blessés, ou affronter avec des dizaines d'autres miliciens les Fangeux qui s'approchent pour finalement survivre grâce à la clémence des trois déesses, il y avait de quoi devenir fou, mais fort heureusement, des héros de guerre finirent par arriver et reprendre la défense des palissades en main, en effet, même un travaille acharné ne pouvait permettre aux miliciens de tenir plus longtemps, mais l'expérience des héros a prévalut et c'est ce qui a sans doute permit de sauvegarder le Labret... Il pouvait enfin souffler visiblement, et reprendre les missions d'explorations qui lui sont assignés, sans faire attention aux multiples interrogations et protocoles de surveillance supplémentaires... Après tout, les enquêtes et les suspicions, c'est vraiment pas son fort.

Puis, sa troupe fût rappelé à la Citée pour une célébration des plus importantes... Le couronnement d'un nouveau roi. La fête battait son plein, Reiner s'en donnait à cœur joie, cela faisait vraiment longtemps qu'il n'avait pas pût profiter des petites choses ainsi... Mais tel un coup du sort, la réalité de ce monde le rattrapa ainsi que tout ceux présent.
Une attaque massive de Fangeux avait débuté au sein même de la ville, le jour du couronnement. Et alors que les massacres débutèrent, sa coutellerie fût chargé d'évacuer et mener des citoyens en sécurité. Tâche qu'ils réussirent à accomplirent en évitant les Fangeux et les combats la plupart du temps, cependant plusieurs sacrifices ont eu lieu pour permettre cela, en effet, il n'était pas rare qu'une personne de la troupe soit désigné pour retenir le Fangeux qui surgit quelques secondes, laissant le temps au reste de fuir.
Ce fût une longue journée, les effluves à l'odeur de fer et de feu avaient remplacés celles du pain et du vin, les cris de célébrations, troqués, par des cris d'agonie... Mais le dernier rempart était encore debout. Après quoi le nouveau Roi fit un grand discours qui passait d'une oreille pour sortir de l'autre dans la tête du pauvre Reiner déjà bien perturbé par les récents événements... Après tout, il pouvait bien dire ce qu'il veut, c'est le chef de sa coutellerie qui lui donnera ses prochains ordres.

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