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| Balian d'Ascalon[Validée] | |
| Balian d'AscalonComte
| Sujet: Balian d'Ascalon[Validée] Lun 24 Fév 2020 - 19:54 | | | Balian "Si Progedi: Mecum!" ◈ Identité ◈ Nom d'usage : Balian, de la maison d'Ascalon Nom complet : Balian « le jeune » de la maison des bourgmestres d'Ascalon, comte de la marche de La Vire Armes : De sinople au mantel d'argent à la clé de sable, au chef crénelé d'argent aux trois couronnes de sable brochant sur le tout Age : 23ans Sexe : masculin Situation : noble exilé, célibataire Rang : comte de la marche de La Vire Lieu de vie : ? Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)Carrière du Noble héritier, voie du noble guerrier, rang 1 +1 INI +1 ATT +1 PAR +1 TIR PV+10 4 PC : +2 Tir +1 Ini +1 Hab Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)Tir en mouvement / Connaissance tactique / dressage / Monte Arc de guerre composite, épée courte Gambison, jambières de cuir, Gants en cuir, Chapel de fer Faucon pèlerin : Maya Cheval : Déception ◈ Apparence ◈
Le jeune homme fait 1m70 pour 70kg. Tout en muscle, il est ce que l'on nomme un « chat-maigre » dans le monde martial. Forgé par des combats incessants et un entraînement quotidien depuis son plus jeune âge, il porte de très nombreuses cicatrices sur ses bras et sur ses jambes. Sa démarche, travaillée avec ses précepteurs, est assurée et ne fait pas ombrage à son rang.
Ses traits fins sont typiques des habitants des vals. Sa peau normalement assez claire a eu le temps de prendre quelques couleurs depuis qu'il guerroie à cheval. Ses cheveux d'un blond paille sont coupés courts pour ne pas représenter une gène lorsqu'il porte son armure. Se rasant quotidiennement, il ne porte pas la barbe comme les autres patriciens des vals. Bien qu'il soit de facto le dernier comte de La Vire et le nouveau chef de famille, il a décidé qu'il ne porterait ce trait caractéristique qu'à partir du jour où ses terres seront à nouveau libérées de la Fange.
S'il était considéré bel homme avant son départ, on remarque d'avantage aujourd'hui chez lui son absence de sourire et ses expressions de rage contenue plutôt que l’harmonie dans son faciès. Il tient de sa mère des yeux d'un bleu clair perçant. Une certaine fatigue se devine dans les poches sombres qui se dessinent régulièrement sur son visage. Une blessure récente à la joue vient donner un peu de relief à ses traits sortant tout juste de « l'enfance » et apporte un peu de prestance à une peau fort lisse pour un « prince ».
Sa tunique de bonne facture porte des couleurs simples et semble d'avantage fonctionnelle que faite pour l'apparat. Le blason familial recouvre son cœur et quelques broderies au fil d'or viennent garantir la noblesse du porteur. Une ceinture d'arme assure le tout et permet au garçon de porter une lame droite relativement courte et jusqu'à deux carquois. Une dague, coincée en biais se trouve dans son dos. Ses bottes de cavalier cloutées sont accompagnées d'éperons et semblent robustes. Une pèlerine elle aussi armée recouvre parfois le tout lorsque la météo se montre mauvaise. Habitué au climat des montagnes, il est néanmoins rare de voir Balian porter une couche d'habits supplémentaire. Son arc court composite est tantôt porté en bandoulière, tantôt le long de sa jambe droite dans un étui spécial. L'armure du jeune homme est composée d'un bassinet sans visière couvert d'un ruban blanc et vert en « couronne ». Un gambison richement décoré et armé vient protéger le haut de ses cuisses et son torse sans gêner à la bande, même à cheval. Des bandes molletières viennent offrir un peu de protection des genoux aux talons. Enfin, un brassard d'archer ainsi que des gants viennent protéger les bras du cavalier.
◈ Personnalité ◈
Malgré son jeune âge, Balian est un homme fatigué. Toujours inquiet pour ses gens et sa famille, il a le sentiment d'avoir totalement échoué et ne cache que difficilement la rage qui l'anime. Croyant, il insulte plus qu'il ne prie les dieux et désespère devant l'absurdité dans laquelle le monde a plongé.
Il est très fier de son nom et fera tout pour ne pas le voir sali. Sa fougue et son arrogance se devinent encore chez lui et témoignent du fait qu'il ne soit pas encore pleinement devenu un adulte. Cela combiné à une absence de peur au combat conduit à un mélange explosif qu'il ne vaut mieux pas agiter. Ses poings étant des arguments tout autant valides que ses mots, il n'est pas bon de le provoquer.
Lecteur insatiable, il a dévoré les collection de son père en matière de stratégie militaire et à l’œil sur un champs de bataille pour dénicher les occasions. Il est de plus un partisan du « montrer plutôt que décrire » et ne cherchera jamais à se mettre au second rang durant les chevauchées. Sa bravoure au combat tient d'avantage de sa conscience d'un devoir de classe que de sa croyance en ses capacités. Il se sait néanmoins bon cavalier et excellent tireur.
Il n'a par contre pas vraiment la bosse des mathématiques et est au mieux un administrateur médiocre. Conscient de ses faiblesses, il essaie de généralement de bien s'entourer pour les couvrir. Si son arrogance peut le pousser à continuer contre vents et marée, cela ne l'empêche pas d'écouter les critiques et les avis divergeant du sien.
En dehors de la lecture, il appréciait la chasse avant que le monde ne parle en vrille. Rarement seul en raison de ses devoirs, il est pourtant légèrement misanthrope sur les bords. Il lui arrivait parfois de tenter d'échapper un peu à ses obligations en partant faire une chevauchées dans les montagnes entourant le fief familial.
Il est très difficile de gagner son amitié, mais une fois acquise, il est d'autant plus difficile de la perdre. Généralement méfiant lorsqu'il rencontre quelqu'un, il essaie de cerner les gens avant de s'ouvrir à eux.
◈ Histoire ◈ La marche de La Vire :
- Spoiler:
Le comté de la marche de la vire a toujours eu un statu particulier au sein des familles nobles du royaume. Leurs terres, sans être indigentes, n'étaient pas les plus prospères. Leurs gens n'étaient pas non plus fort nombreux. Le sol n'était ni trop fertile, ni trop riches en minerais. L'ascension de la famille a un rang aussi élevé ne relevait par conséquent ni de la sinécure, ni de l'évidence. C'est au fil de la lame que les carrés de gens de La Vire ont gravé le nom glorieux de leurs terres dans les annales de l'histoire. S'il était possible de bousculer les gueux en armes aisément dans les terres voisines, il en était tout autrement pour ces braves montagnards. Soudés par le climat rude et les disettes, galvanisés par des commandants issus des rangs, ils avaient su repousser bien des seigneurs trop hardis.
Les bourgs de La Vire s'étaient très tôt unis face aux menaces des « gens du plat-pays ». Face à leur grande infériorité numérique, tous recevaient une formation martiale pour protéger bêtes, familles et vallées. Quant aux bourgmestres, ils s'étaient avec les siècles transformés en châtelains.
La Ligue de La Vire avait reçu du roi la gratification de comte de la marche (comté aux frontières) en récompense pour ses hauts-faits et services rendu à la couronne. Les milices armées de vouges se louaient aux puissants et rapportaient au pays fortune et gloire. Fortune que les seigneurs bourgmestres investirent dans de vastes élevages, les vallées étant peu propice aux cultures.
En parallèle d'une infanterie de masse lente se développa le besoin d'une cavalerie légère. Besoin auquel la nouvelle noblesse, forte de ses tradition de chasse à cheval se sentit capable de répondre. La combinaison de ces deux armes, bien manœuvrées, n'avaient trouvé que très rarement défaite en rase campagne avant la chute du royaume.
La maison des bourgmestres d'Ascalon, en raison de l'importance stratégique de leur fief et de l'habilité d'un aïeul, s'est très tôt imposée comme Grand Maître de cette ligue de bourgs. Étant parvenu à conserver cette place de génération en génération, c'est elle qui reçu la gratification de Comte de la Vire.
Fins archers, ils parvinrent à conserver les terres de leurs ancêtre contre vents et marées, à la pointe du trait. La richesse de leur maison comptait d'avantage sur son prestige que sur ses réserves d'or.
Malheureusement, la mémoire des combats glorieux, l'union de la vouge et du tirailleur à cheval, ne repoussèrent qu'un temps la Fange. Les carrés de piétons, aussi vaillants fussent ils, n'étaient de poids contre ce fléau des dieux. Même après que les veuves aient remplacé leurs maris dans les schiltrons.
Ainsi, val après val, bourg après bourg, les maisons de La Vire lutèrent avec acharnement contre la fin des temps. Remportant de rares succès, ils ne purent que retarder l'inévitable. L'archer à cheval se révéla une arme redoutable contre ces bêtes maudites. Mais le nombre réduit de combattants, tout comme l'usure que provoquait cette guerre d'extermination, privèrent les montagnards d'une victoire « finale ». Leurs stratégies vouées à la recherche d'une bataille décisive se révélèrent inutiles contre un ennemi ne reculant devant aucune perte.
La « petite guerre » dura des mois. Bourgeois, nobles et éleveurs, hommes et femmes ne cédèrent devant aucun sacrifice. Les vallées verdoyantes furent teintes en rouge. Les cols furent jonchés de cadavres. Les murs percés durent être abandonnés.
Ainsi disparut la ligue plusieurs fois centenaire et le comté. Sur les portes des villes en ruine, il est toujours possible de lire le serment fondateur de la première Ligue :
Lorsque les montagnes brûlerons / Lorsque les troupeaux auront fui / Lorsque les lacs se teindront de sang / Lorsque le dernier gîte aura été pillé / Alors tous se souviendront / Que sur ces montagnes vivaient les Hommes / Qu'ils avaient juré de s'unir face au monde / Que la mort de l'un était celle de tous / Que jamais ils ne se sont abandonnés / Que jamais ils ne se sont oubliés / Et que pas même la fin des temps ne les a séparé / Que ce serment à la mort les a lié pour l'éternité Personne semble t'il n'a brisé ce serment.
Avant la fin des temps, le fief était connu pour la prouesse martiale de ses gens. Les nobles à cheval pratiquant la guerre de harcèlement étaient nommés les tirailleurs des vals tandis que les milices formaient des « carrés de vougiers à broignes ». Piètres agriculteurs, ils étaient par contre des éleveurs émérites. Leur travail de la laine était reconnu dans tout le royaume. La vaillance des montagnards résultait des difficultés inhérentes à la vie en montagne. Ne prenant pas de prisonniers, ils passaient pour sans-pitié. Un teint généralement pâle et leurs cheveux clairs étaient caractéristiques du peuple des montagnes. Dernière curiosité : les femmes de la noblesse tendent à conserver un second prénom avant leur nouveau nom de famille pour rappeler leur appartenance à leur famille d'origine. Chant des carrés :- Spoiler:
" Guêtres aux pieds, pen-bas en main, Où donc vas-tu si bon matin ? Où donc vas-tu, mon Corentin ? -Tous nos gâs ont pris rendez-vous Tihou hou ! Pour aller à la chasse aux Loups ! Tihou hou hou hou hou ! "
2. '' Pourquoi donc n'as tu pas aux pieds Tes lourds sabots de châtaignier, Mais tes fins et légers souliers ? -Nous aurons à forcer des Loups Tihou hou ! Chaussés de bons souliers à clous ! Tihou hou hou hou hou ! "
3. " Souperez-vous donc dans les Bois Qu'à ta boutonnière je vois Ta vieille cuillère de bois ? -Après avoir chassé les loups Tihou hou ! Nous mangerons la soupe aux choux ! Tihou hou hou hou hou ! "
4. " Mais pourquoi donc as-tu cousu Sur ton cœur les Armes Fendues, Mis ton chapelet par dessus ? -C’est qu'avant de traquer les Loups Tihou hou! Il fait bon se mettre à genoux ! Tihou hou hou hou hou ! "
5. " Eh quoi ! vas-tu chasser ainsi Avec la vouge que voici, Sans emporter de l'archerie? -Ne sais-tu donc plus que chez nous Tihou hou ! C’est à la vouge qu'on ''sert" les Loups ! Tihou hou hou hou hou! "
6. "Adieu donc, mon bon Corentin, Va t'embusquer dans un ravin, Au fond des vallées et chemins ! -Quand, la nuit, hurleront les Loups Tihou hou ! Fais ta prière... et pense à nous ! Et pense à nous..."
Balian « le jeune » : "Si j'avance: Suivez moi! Si je recule: Tuez moi! Si je meurs: Vengez moi!" Le jeune Balian est né il y a 23 hivers de cela, dans la maison des bourgmestres d'Ascalon. Fils unique de Balian "le bâtard", il est le troisième d'une fratrie de six enfants (Morrigane/ Isabelle/ Balian/ Bérénice/ Isaure/ Éliane). Confié dès son plus jeune âge aux précepteurs de la famille, il grandit dans un cadre stricte et sans opulence. On lui enseigne dès ses six ans les différents arts requis pour ne pas embarrasser son nom et ses aïeux. Très bon cavalier, il excelle à l'arc et ne rechigne pas devant l'effort physique. En digne fils de son père, il accompagne celui-ci en campagne avant son dixième anniversaire et croise le fer avec des gens du "plat-pays". De cette expérience, il garde quelques cicatrices et un sang-froid imperturbable au milieu des combats.
Le jeune homme grandit fort bien et s'entraîne régulièrement dans le but de devenir un jour maréchal du comté. Il se forge ainsi un corps robuste et bien charpenté, capable de soutenir de longues chevauchées et de guerroyer en toute saison.
En parallèle, il se montre un peu moins brillant lorsqu'il est question de chiffres mais s'avère être un lecteur vif et avoir une belle plume. Ses maîtres ne désespèrent pas d'en faire un jour un bon administrateur.
Étant le seul garçon au milieu d'une compagnie de demoiselles, Balian développe un comportement un peu fougueux. Il entretient des relations conflictuelles avec ses sœurs et enchaîne les brouilles et réconciliations avec ses aînées. Il est en revanche très proche des cadettes dont il se considère le gardien. Presque territorial en ce qui les concerne, il n'hésita pas une minute à jouer des poings avec le fils d'un patricien pour une simple histoire de courtoisie.
Sa relation avec son géniteur n'est pas non plus au beau fixe. Le garçon reprochant à son père de préférer courir la gueuse plutôt que de s'occuper de ses enfants, ils ne peuvent rester ensembles bien longtemps sans donner de la voix. Il reste assez distant vis-à-vis de sa mère ayant été élevé par des nourrisses. La considérant presque comme une inconnue, il ne sait comment s'adresser à elle.
L'adolescent devenant un splendide jeune-homme, il est de plus en plus sollicité pour des devoirs officiels. S'il n'est dans un premier temps que figurant dans des rencontres et autres cérémonies, on l'habitue aux affaires tôt en lui confiant la gestion de villages avoisinant le chef-lieu du territoire. À l'écoute de ses gens, il tente de se montrer compétant et commence à se faire un nom auprès de la populace et gagne son surnom de « jeune maître ».
En pur produit du pays, il préfère l'efficace et le fonctionnel au paraître et au superflu. Ses magistrats qui ne sont autres que ses anciens tuteurs ne manquent pas d'éloge sur leur seigneur qui, sans être l'homme le plus fin qui soit, sait compenser ses faiblesses par une écoute des gens plus compétant que lui. Si l'enfant n'était pas très studieux, l'homme lui montre un goût pour le travail bien fait et n'apprécie pas de laisser les choses en plan.
Souvent intransigeant en raison de sa fierté, il arrive qu'il s'entête dans des projets parfois surprenants. Si cela le pousse parfois à pousser des montagnes, cela peut aussi l'entraîner à de fabuleuses pertes de temps. Ainsi il fait fortifier son « fief » et érige une splendide place forte sur un piton rocheux gardant la vallée, mais ne parvient ni à détourner deux cours d'eau, ni à développer l'agriculture sur « ses » terres.
Sur le plan sentimental, Balian se montre être l'exact opposé de son père, le coureur de jupons ayant enfanté d'un garçon (trop?) sage. Préférant le soir la compagnie des livres aux assauts de ses sœurs, son expérience en matière de gente féminine se limite à quelques histoires advenues durant des campagnes militaires. Même conscient de son devoir de faire perdurer sa lignée, il estimait encore avoir tout son temps pour trouver sa promise... Légèrement misanthrope, il aime chasser seul et devient aspirant fauconnier.
La Fange a néanmoins changé cela. Si personne ne sait vraiment comment cela a commencé, tout le monde sait comment cela s'est propagé. Comment tout s'est effondré sur le passage de ce cataclysme. La société, le Royaume, sa famille... rien n'a échappé à ce putride châtiment divin.
Balian, comme son père, a rejoint l'ost et pratiqué la « petite guerre ». Entre chevauchées, harcèlement, terribles défaites et petites victoires, le jeune homme a vécu cet apocalypse un arc à la main, et les raines de son cheval dans l'autre. Il s'est usé pendant des mois à stopper l'instopable. Il a vu l'héritage de ses ancêtre être balayé par les événements et son monde s'effondrer.
Face à cela, sa rage se changea rapidement en colère, et sa colère en haine. Il haïssait le divin pour ne pas être intervenu. Il haïssait ce combat perdu d'avance. Il haïssait son impuissance. Il jura néanmoins de purger le monde de cette engeance ou de mourir en essayant.
Le combat que son père lui imposa néanmoins se révéla le plus difficile. Conduire en sûreté ce qu'il restait des gens de sa maison lui semblait être une tâche ingrate. Lui qui aurait désiré mourir sur les remparts d'Ascalon devait prendre la fuite. Pourquoi faire perdurer leur nom s'ils n'étaient pas capable de tenir leurs terres ?
Le fait que ses sœurs soient invoquées le ramena a la raison. Peut-être aussi que les larmes que versa son géniteur surent convaincre le jeune garçon. Les adieux furent déchirant. L'arrière garde qui devait composer le dernier rempart des habitants de La Vire était composée des vieillards et des blessés. Ils firent raisonner le tocsin pendant des jours avant que ne s'installe le silence dans les vals.
Regroupés en carrés de milles vouges, femmes et jeunes gens inclus, les « fuyards » prirent la route. S'ils avaient été une vingtaine de formations à battre les sentiers du « bas-pays » et plusieurs centaines de cavaliers, seuls 4 carrés atteignirent Ventfroid et une cinquantaine de tirailleurs des vals. Les visages émaciés, les regards fuyants, les armes et armures usées témoignaient du massacre.
Balian ne savait pas comment seraient accueillis les siens. Il n'avait plus qu'un espoir : qu'on leur permette de poursuivre la lute. Et peut-être qu'ainsi, avec l'aide du duc, il pourrait faire à nouveau flotter les armoiries de la maison des Bourgmestres d'Ascalon sur le comté de La Vire. Le maigre trésor de sa maison qu'il était parvenu à déplacer pourrait il mettre à l’abri son « ost » ? Les troupeaux que l'on avait descendu des pâturages étaient tout aussi squelettiques que leurs gardiens...
Qu'avait il à offrir ? Des gens en armes revanchards, sa compétence de grand capitaine, le savoir des montagnards et un peu de laine. Les trésors de sa famille...
L'exode conduisit cette ost de miséreux et leurs bêtes à Ventfroid. Si elle y trouva refuge un temps, elle ne put empêcher la chute de la ville. Épuisés par le voyage, les montagnards jouèrent leur baround d'honneur en ce lieu humide et peu accueillant. Ils firent preuve une dernière fois de leur ténacité et périrent les armes à la mains et la tête haute. Dans un sens, le comte mourut avec eux.
Devant respecter la dernière volonté de son père, il évacua ses jeunes sœurs et les accompagna jusqu'à la capitale. Une fois de plus, il désira ardemment pourtant combattre jusqu'à son dernier souffle auprès de ses gens. Il aurait très bien pu laisser au soin de ses derniers tirailleurs de conduire à la capitale les demoiselles des vals. Mais une fois de plus, on l'avait supplié d'abandonner le champ de batailles et de préférer la fuite à la mort glorieuse. Ce furent cette fois ses cadettes qui le « raisonnèrent » comme elles purent.
Arrivé dans la capitale du duché où les montagnards léchèrent leurs plaies et reprirent leur souffle. Naturellement hargneux, ils furent de ceux à se mobiliser pour reprendre le plateau du Labret. La demi-centaine de cavaliers furent relativement bien accueillis. Ils eurent même « l'honneur » de rencontrer sa seigneurie le duc. Fallait il aujourd'hui parler de roi ? Cela n'importait que peu au Comte. Il fallait bien avouer que ce genre de célébrations n'était plus à son goût.
Son pays avait disparu comme ses éleveurs. Il ne restait qu'une poignée pour en rappeler l'histoire et le pleurer. Mais jamais les Trois n'ont pris en pitié les lamentations. Raison pour laquelle c'est en scelle à flécher les démons que la troupe essaye encore de faire son deuil. Face à les fins des temps, il ne leur restait qu'à emporter le plus de ces saloperies en Hadès.
Le cor de chasse raisonne encore parfois en marge des marais et un étendard inconnu claque au vent au milieu du fracas des sabots. Bien que cela soit sans doute impossible, chacun prie secrètement que ces sons apporte un jour de l'effroi à ces maudits diables de fangieux.
S'il arrive au Comte d'accompagner la milice, il est aussi courant de le voir conduire ses hommes « seul » en reconnaissance. Ils furent de maintes coups et de la reprise du plateau. Peut-être pousseraient ils un jour jusqu'à Ventfroid pour donner une sépulture aux derniers espoirs des gens des montagnes...
Arbre généalogique :- Spoiler:
◈ Résumé de la progression du personnage : ◈ Le personnage et le joueur sont nouveaux!
◈ Derrière l'écran ◈ Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Oui Comment avez-vous trouvé le forum ? Dans un top. Vos premières impressions ? C'est beau! Des questions ou des suggestions ? Elle est où la poulette ? Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Seulement si on y fait des orgies ! è oé
Dernière édition par Balian d'Ascalon le Dim 22 Mai 2022 - 19:52, édité 6 fois |
| | | Sydonnie de RivefièreSergente
| Sujet: Re: Balian d'Ascalon[Validée] Lun 24 Fév 2020 - 19:57 | | | Bonsoir et bienvenue parmi nous ! Si tu as des besoins, des questions, il ne faut pas hésiter à nous faire signe à Seraphin ou moi même Bon courage pour la fin de cette fiche, pense bien à nous signaler l'ensemble quand c'est terminé ! Edit : Comme je ne sais juste pas où tu en es dans ta fiche encore, n'oublie pas que nous sommes en 1166 et que la fange est arrivée en 1164 (donc ton personnage est arrivée à Marbrume en 1164). Pense à bien t'appuyer sur la chronologie du forum elle se trouve ici
Dernière édition par Sydonnie de Rivefière le Lun 24 Fév 2020 - 20:17, édité 1 fois |
| | | Darius VortigernPirate - Capitaine
| Sujet: Re: Balian d'Ascalon[Validée] Lun 24 Fév 2020 - 19:59 | | | |
| | | Élisabeth BlanchevigneCoutilier
| Sujet: Re: Balian d'Ascalon[Validée] Lun 24 Fév 2020 - 20:01 | | | |
| | | Séraphin ChantebrumeAdministrateur
| Sujet: Re: Balian d'Ascalon[Validée] Lun 24 Fév 2020 - 20:59 | | | Bienvenue à vous deux!
Joli début de fiche, il me tarde de lire la suite!
Comme l'a dit Sydo, il ne faut pas hésiter si vous avez besoin de quoi que ce soit, mais comme je vois que vous avez trouvé le chemin de la cb, je ne m'inquiète pas plus que ça :)
Bon courage pour la fin! |
| | | Morrigane d'AscalonComtesse
| Sujet: Re: Balian d'Ascalon[Validée] Lun 24 Fév 2020 - 21:25 | | | Bienvenue petit frère ! Have fun |
| | | Sydonnie de RivefièreSergente
| Sujet: Re: Balian d'Ascalon[Validée] Lun 24 Fév 2020 - 21:44 | | | Bonsoir, bonsoir, je vais être la modératrice en charge de ta fiche Déjà félicitations, c'est une belle fiche, plutôt travaillé qui s'accorde plutôt avec l'univers. Même si j'aurais apprécié en savoir un peu plus sur cette installation à Ventfroid, puis le petite passage en ville et enfin l'installation au Labret fraîchement repris. Je ne vois rien qui empêcherait la validation. Quelques rappels cependant : ❧ Les privilèges gagnés par la famille par le passé n'ont plus aucune valeur, ainsi pas de favoritisme avec le nouveau Roi ❧ La fange reste une créature très dangereuse et omniprésente au Labret, il faut donc s'adapter à la vie là bas. ❧ En tant que noble du Labret, vous aidez régulièrement la milice du coin; ❧ Cinquante hommes, c'est trop en survivants pour une fuite de Ventfroid jusqu'à Marbrume, il doit en rester moins de la moitié ; ❧ Concernant la fange : plus rapide plus fort qu'un humain, comportement de prédateur, parvient à différencier un corps mort de vivant. Impossible à battre en 1vs1 ❧ Je peux t'offrir ta jolie couleur bleu pétant Pour le petit tour de la maison, tu peux commencer par faire une demande de RP en passant cette porte ou aussi répondre à une demande évidemment. En continuant la visite, tu peux si tu le souhaites créer un journal d'aventure à ton personnage, ou consulter celui de tes futurs partenaires. Par la suite, une fois plus à l'aise dans ton nouvel environnement de jeu tu peux faire un tour dans les quêtes et les missions. Enfin, ce qui doit, j'en suis convaincue t’intéresser le plus, tu peux retrouver ta jolie carrière comprenant ta réputation, ton tableau de HF et la répartition de tes compétences et points de compétences. C'est ici que tu pourras faire tes achats avec l'XP durement gagné. (Chaque achat coûte 25XP -que tu gagnes en votant, participant aux concours/animation du forum, ou en participant à des missions/quêtes.Ce qui peut t'intéresser également c'est le registre des familles nobles actives, pense à y ajouter ta famille. En animation ce mois-ci tu peux retrouver : - La soirée CB du samedi 29 février 2020 à 20h30- L'animation cap ou pas cap ou il faut s'inscrireN'oublie pas que toutes tes compétences débutent au niveau 1 et peuvent être augmenter jusqu'au niveau 3. (1 étant le niveau d'apprentissage, 3 la maîtrise complète de la compétence) Pense également à mettre tes liens importants dans ton profil (Fiche, journal et carrière) J'ai fais le tour, je te laisse découvrir l'ensemble tranquillement, si tu as des questions il ne faut pas hésiter à passer sur la CB ou à MP Seraphin ou moi même. Je laisse ta fiche encore accessible, si toute fois, les membres souhaitaient encore te saluer dignement Bon jeu parmi nous |
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| Sujet: Re: Balian d'Ascalon[Validée] | | | |
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