[Quête] Une chandelle renversée ou un feu porteur de mort ?

L’œillade du baron invitait le reître à ne pas aller contre ce petit prétexte pour s’introduire chez ce louche individu. Anton fit mieux, il vint donner le change au président du comité. « Ouais, » commença-t-il d’une voix sans conviction. « De l’eau chaude et des herbes séchées c’est tout ce dont on rêve par cette froidure. » croassa-t-il, parvenant à dissimuler son dégoût pour les tisanes pas même épicées d’un trait de vin. Et si le sourire rongé de barbe du seigneur de Sombrebois n’eût pas suffi pas à persuader L’Englelet de l’avantage de se faire l’hôte de deux si fringants énergumènes comme ceux-ci, le milicien fourbissait en attendant quelque galéjade mâtinée de droit sur l’intérêt pour l’aristocrate d’assister ainsi une enquête commanditée par le bailli lui-même, prêt à proférer cents et cents mots, et moitié en latin de cuisine je vous prie, vaguement juridiques pour expliquer comment faire bon accueil aux gens de la justice ducale pouvait, en plus de s’attirer les grâces des robins, pouvait donc, selon une coutume très ancienne et trop peu connue, vous dégrever d’un nombre considérable de jours de service militaire ou de l’impôt échéant.

Et quand, et si, les promesses de défiscalisation du pontifiant Anton ou le sourire du charmant Hector eurent raison des possibles réticences de L’Englelet, Gunof laissa son gaillard faire les salamalecs avec son pair et profita du répit pour se rincer l’œil. Avec un regard aguerri, il embrassait les pièces qu’ils arpentaient pour se faire une idée sur cet illustre inconnu, cherchant des yeux tout et surtout n’importe quoi qui puisse lui permettre de jauger l’individu, de sa famille, de ses goûts comme estimer son train de vie et le pognon qu’il paraissait avoir à sa disposition. On soupçonnait, après tout, des affaires d’argent comme vecteur de l’odieux incendie. L’examen, très large, n’empêchait pas le garde d’espérer laisser tomber les esgourdes ou les mirettes sur quelque chose de vaguement suspect.

Spoiler:

Le Capitaine se saisit du livre trouvé par Grimm. Le jeune homme ne savait pas lire, mais son aîné, si. Il ouvrit le livre avec prudence et douceur, ses doigts épais courant sur la surface à moitié calcinée, tournant chaque page avec toutes les précautions du monde. Son unique oeil visible plisse tandis que ses sourcils froncent. L'air du Capitaine est soucieux, et il se plonge quelques instants dans le livre sans dire un mot à Grim, obligé de rester planté là en attendant son examen.

Un livre de compte. On y trouvait toutes les opérations financières du mort. Si plusieurs noms revenaient régulièrement, un d'entre eux était suffisamment présent pour alerter le Capitaine. Il crut bon de renseigner Grim.

" Livre de compte. Notre homme devait beaucoup d'argent, surtout à un certain... "

Il fronça les sourcils. C'était mal écrit.

" L'Englelet. Bonne pioche Grim. " Il lui rendit le livre et lui fit une tape ferme et mesurée sur l'épaule.

Son oeil pas si perçant que prévu remarqua une forme étrange sous l'armoire. Pressé, il enleva le tapis, et ils découvrirent une trappe ! Noircie, un peu craquante, mais bien solide et fermée. Le Capitaine fit Signe à Grim de reculer et souleva la trappe, grimaçant dans l'opération, suant sous les efforts. La trappe était lourde, nécessitant soit deux hommes normaux ou un homme puissant pour la soulever. Heureusement, le Capitaine était de la seconde catégorie, mais son âge relativement avancé le forçait à puiser dans ses réserves.

-Monsieur Du l'Englelet? Que faites-vous ici? Je ne devais pas vous rejoindre chez vous par la trappe?

Une voix de femme. Le Capitaine conclut assez aisément qu'elle attendait l'Englelet. Que c'était un rendez-vous prévu. Ici. Sous la trappe se trouvant dans la propriété d'un homme lui devant de l'argent.

Pas d'incendie accidentel donc.

Grim et le Capitaine se regardèrent un instant et descendirent, le Capitaine prenant la tête. Ils tombèrent nez à nez avec une femme, assez jeune, vive et craintive. En voyant les deux inconnus, elle fila promptement à l'anglaise, ses pas se faisant de moins en moins entendre. Il y avait un véritable réseau de galeries !

Le Capitaine réagit rapidement, se tournant vers Grim.

" Apportes ce livre au Baron et dis lui tout ce que tu sais. "

Il tira une épée courte de son flanc et s’enfonça dans les profondeurs, disparaissant dans l'obscurité. Cette femme était un indice, et il ne comptait pas la laisser s'échapper. L'oeil et les oreilles aux aguets, Le Capitaine se mit à la poursuite de la jeune femme, qui avait de précieuses secondes d'avances sur lui et était invisible.

Attitude du Capitaine:

Le petit homme s'évertua donc à essayer de déplacer l'armoire tout seul pendant que son 'homme de main' farfouillait dans le libre à moitié brûlé. Bien entendu, le meuble ne bougea pas d'un pouce, et Grim dû se résigner à se retourner vers le Capitaine, s'adossant dessus.

- Livre de compte. Notre homme devait beaucoup d'argent, surtout à un certain … L'Englelet. Bonne pioche Grim.
- Un jeu d'enfant, répliqua-t-il.

Il récupéra le livre, grimaça au contact de la main brutale sur son épaule. Le bouquin entre ses mains, il se demanda ce qu'il devait faire avec. Il en conclue qu'il s'agissait peut-être de quelque chose d'important, et le glisser dans sa sacoche en cuir en essayant d’abîmer le moins possible les pages déjà bien entamées.
Il prêta main forte à son camarade pour déplacer l'armoire qui les fit perdre un temps précieux. Elle devait bien faire plusieurs fois le poids du petit artiste, peut-être même plusieurs fois celui du Capitaine. Une fois déplacée néanmoins – et une fois essoufflé -, Grim laissa agir un instant son comparse, bien décidé à prendre une petite pause.

Mais la voix de femme lui fit aussitôt reprendre son souffle.
Les deux s'échangèrent un regard avant de se glisser dans la trappe.

- Oh, salut ! Lâcha Grim quand ils se retrouvèrent devant la jeune femme.

Elle prit la fuite. Vexé, le saltimbanque hésita à lui courir après. On ne savait jamais, après, elle devait sûrement connaître des choses importantes !

- On fait quoi, on la suit ?
- Apporte ce livre au Baron et dis-lui tout ce que tu sais.
- Mais …

Déjà, le Capitaine s'éloignait de lui, le plantant là, lui et ses questions.

- Mais j'ai pas compris grand chose en fait.

Soupir.

**

Grim courut à travers toute la demeure, sa sacoche précieusement serrée contre lui, à la recherche du Baron de Sombrebois. Il finit néanmoins et enfin par tomber sur lui et sur le milicien qui s'était montré glacial avec lui. S'arrêtant dans un superbe dérapage pas spécialement contrôlé, le petit homme manqua de leur rentrer dedans.

- Messire ! Nous avons trouvé des informations !

Il tendit le livre à moitié brûlé vers eux après l'avoir sorti de son sac.

Le Capitaine a dis qu'il s'agissait d'un … d'un livre de compte. Avec des dettes, et tout ! Enfin je sais pas, j'ai pas compris, et je sais pas lire. Tenez.

Son regard se dirigea vers le vieil homme qui accompagnait le garde et le Baron. Grim abaissa le ton de sa voix et se mit sur la pointe des pieds pour chuchoter à l'oreille d'Hector :

- On a trouvé une trappe, même. Y'avait une femme, en-dessous de la pièce. Elle attendait un certain de l'Englelet. Elle est partie quand elle nous a vu, mais le Capitaine est à sa poursuite.

Une chandelle renversée ou un feu porteur de mort
Dernière ligne droite

Lumières

Le Capitaine

Ainsi Capitaine, tu t'enfonces lentement dans cette sorte de tunnel. Il y a quelques torches à intervalles régulières, mais elles sont en fin de vie, elles peuvent s'éteindre d'un moment à un autre. Ce tunnel est bien entretenu et construit, un passage secret net, propre, bien pavé. D'ailleurs tu entends les bruits de pas de cette jeune femme qui court, ils sont de plus en plus éloignés et finalement s'arrêtent pour laisser placer à un bruit de frottement. Puis tout à coup quelque chose craque, comme un morceau de bras et tu entends un cri féminin de. On y ressent un mélange de surprise, tristesse, douleur et colère avant que des sanglots n'éclatent.

Quand tu arrives à la source des pleures, tu passes une porte qui semble être secrète, puis tu débouches sur une cave, un peu comme celle de la maison incendiée. Au sol il y a cette femme en pleurs qui te regardes d'un coup, ses yeux blanchissent, son regard s'agrandit. Dans un ultime effort elle sort un couteau, elle se jette sur toi, mais tu sais déjà d'avance qu'elle manque de force et ressources physiques. La preuve en est, elle tombe sur toi, sur ton poitrail et son couteau tombe alors qu'elle continue à pleurer, elle respire difficilement et elle te répond difficilement.

-Il... il tenait monsieur sous sa coupe, ses dettes, il ne pouvait les payer alors il se servait sur nous, servantes et filles ... Un... un jour il m'a proposé de l'aider à éliminer monsieur en échange de quoi nous serions libérés de nos problèmes, il faisait pression sur nos familles avec des menaces, alors pour sauver mes enfants j'ai accepté!... J'ai fermé les portes de l'extérieur après avoir aidé monsieur à s'endormi grâce à une potion d'une herboriste et enfin je me suis enfermé ici en attendant le passage de Monsieur de L'Englelet pour qu'il me laisse sortir. Me... me dénoncez pas... je... laissez moi vivre monsieur...

Elle indiqua l'échelle avec un barreau cassé.

-Passez par là... vous rejoindrez la maison de Monsieur de L'Englelet, vous arriverez par une trappe qui débouche sous un tapis dans le grand hall de la maison.

Citation :: Test en FOR
Capitaine FOR: 8
Résultat: 13
Statu: Echec

Tu ne monte pas tout de suite. Considère au début de ton poste que tu devras prendre une petite minutes pour réussir à monter (sur un test réussit tu aurais pu monter sans aucun soucis)

Anton, Hector et Grimm

Du côté d'Hector et d'Anton, tout semble à peu prêt bien se passer, Hector cherche à y aller avec un certain sens du tact, quant-à Anton ton approche très juridique ne semble pas impressionner L'Englelet, celui-ci semble s'y connaître, mais, dans une bonté naturelle ou calculée il s'apprête à vous faire entrer lorsque Grim débarque de son air naturellement joyeux.

Le livre que le pyromane donne à Hector fait tiquer le noble, ses doigts se tendent légèrement alors qu'il prend une mine naturelle, alors qu'il fait mine accueillir Hector à entrer il lui referme brutalement la porte sur le nez en ferma à tour derrière lui. Des pas se font entendre, des bruits de course. Il semblerait qu'il souhaite s'enfuir rapidement.

Citation :: Test en FOR
Hector For: 11 + 3 (Anton) + 2 (Grim)
Résultat: 8
Statu réussite

Vous défoncez la porte sans difficultés et vous arrivez dans l'entrée alors que des bruits de pas se font en hauteur. Le Capitaine débarque d'un coup, repoussant le tapis difficilement, vous voilà réunis avec la certitude du coupable, qui actuellement tente de s'échappe, des bruits de pas résonnent, mais vous n'arrivez pas à déterminer où précisément.. Tout au font, par delà la salle à manger se trouve une porte, peut-être donne-t-elle sur la rue derrière?

- HRP -

Logiquement, mon prochain poste sera mon post de conclusion de quête si vous ne faite pas trop de mauvais jets! Enjoy

-> Considérez déjà la quête réussit, mais la récompense va changer en fonction de si vous attrapez ou non ce chère Du L'Englelet. Mon prochain poste sera un poste de clôture, n'hésitez pas à me MP si vous tentez de savoir si une action réussit comme "localiser le lieu des pas" "savoir si je peux le rattraper" etc etc n'hésitez pas.

Bon courage

Fiche par Denea

Hector jeta un œil amusé au petit Grim qui arrivait à toute allure, ses petites pattes tournoyant, telles les pales d'un moulin fou par grand vent.

- Messire ! Nous avons trouvé des informations !

Le baron lui aurait bien conseillé de tenir sa langue mais il était trop tard.

- Le Capitaine a dit qu'il s'agissait d'un … d'un livre de compte. Avec des dettes, et tout ! Enfin je sais pas, j'ai pas compris, et je sais pas lire. Tenez.

Hector prit le livre et regarda l'Englelet. Celui-ci avait commencé à ouvrir grand sa porte pour accueillir ses deux premiers visiteur mais d'un coup, son visage se ferma et il claqua finalement la porte au nez des trois "justiciers". Hector sortit instinctivement sa hache de guerre tandis qu'un bruit de verrou se faisait entendre.

- Au travail, Messieurs, dit-il en indiquant la porte à abattre.

Et là, il frappa la porte de sa hache. Le fracas provoqué par ses coups, conjugués à ceux d'Anton, fit sourire le baron. La culpabilité du fuyard ne faisait plus aucun doute et pouvoir relâcher toute la pression de cette matinée de recherches en défonçant la porte de sa maison lui faisait le plus grand bien !

Quelques secondes plus tard, la porte était réduite à un joli tas de bois pyramidal. Enjambant ce petit obstacle, Les trois hommes pénétrèrent dans la maison et entendirent des bruits de courses. Alors qu'ils tentaient d'en déterminer l'origine, sortant d'une trappe comme un diable de sa boite, le Capitaine rejoint le groupe.

- Chhhuuut ! Fit Hector.

Il pointa son index sur son oreille afin d'expliquer qu'il tentait de déterminer la provenance des bruits de pas du fuyard. Comme cela lui sembla impossible il dit :

- Séparons-nous, le premier qui le trouve appelle les autres !

Et, sans attendre, Hector se rua tout droit vers le fond de la maison laissant à ses partenaires le choix des éventuels étages ou sous-sol... Tendant l'oreille au cas où ces héros l'appelaient à la rescousse, il explora le rez-de-chaussée. Tel un chien de chasse, il fourrait son long nez dans chaque pièce, dans chaque recoin, dans chaque placard, dans chaque armoire - il sourit même en repensant aux parties de cache-cache qu'il faisait avec sa petite Mérédith - mais sans succès ! Dégoûte, il retourna vers l'entrée et cria à ses partenaires :

- Il n'est pas au rez de chaussée... Je vais dehors pour m'assurer qu'il ne se sauve pas d'ici !

Hors RP : Hector reste encore 30 secondes sur le pas de la porte, espérant qu'un de ses partenaires l'appelle en disant qu'il a trouvé le fuyard. Si c'est le cas, il ira lui prêter main forte. Si ce n'est pas le cas, il ira se poster devant la maison, essayera d'appeler des miliciens pour l'encercler et essayera de capturer l'Englelet s'il le voit, ou de le blesser s'il résiste (voire le tuer)

Le Capitaine resta silencieux tandis que la femme déballait son sac, se confessant avec une vitesse extraordinaire, au point qu'il avait du mal à la suivre. Elle lui montra même la route à suivre pour remonter chez l'Angelet.

Il posa sa main sur son épaule, avant de la saisir, ses bras épais, ses mains puissantes, autour du cou et la bouche de la jeune femme. Calmement et en silence, il l'étouffa jusqu'à ce qu'elle perde connaissance. Il ne voulait pas qu'elle s'échappe, et n'avait ni le temps, ni l'envie de la surveiller. Une fois ceci dit, il déchira un peu la robe de la femme pour lui lier grossièrement les mains et les jambes, avant de prendre l'échelle.

Monter fut assez difficile, à cause du poid de Terminus Est et la lourde trappe qu'il fallait soulever à une main, l'autre agrippant à l'échelle. Le hasard faisait bien les choses, et, lorsque sa tête fut au niveau du sol, il croisa le noble Hector et le reste du groupe. Même le stoïque Capitaine eu du mal à cacher son étonnement devant cette scène digne d'un Vaudeville.

Ainsi donc, le pauvre baron avait été découvert rapidement. Ils se séparèrent pour essayer de le retrouver. Le Capitaine fonca vers les étages. Il avait toujours aimé marcher et s'échapper par les toits. Peut-être serait-ce le but du baron... ses doigts serraient le manche de sa dague, prêt à la lancer sur le fuyard s'il le voyait.

Une chandelle renversée ou un feu porteur de mort
Fades découvertes

La fin de l'épopée.

Hector

Tes pas te mène au fond du rez-de-chaussée, passant le salon, un calme parfait y règne, tout est en ordre, rien n'est dérangé, pas même le lustre en cristal semble avoir bouger avant que tu n'arrives avec tes mouvements d'airs, rien ne semble avoir perturbé l'équilibre silencieux avant que tu ne demandes des nouvelles aux autres, autres qui ne semblaient pas avoir suivit par ailleurs.

Malgré tout tu vas dehors, ouvrant la porte du font, là aussi, rien de suspect, les petites flaques d'eaux sont paisibles, quelques pigeons tranquilles sont sur les bordures des étages, rien pour les déranger ou leur faire peur, une chose est certaine, il n'est pas parti par là, sûrement le Capitaine aura plus de chance en partant à l'étage.

Le Capitaine

Ainsi tu regagnes la surface, difficilement certes, mais tu y arrives, dans cette maison à la porte enfoncée tu croises Anton, qui semble faire le guet pour éviter que le fugitif ne vous trompe en ressortant d'une manière X ou Y par la porte de sortie, derrière lui se trouve Grim, sûrement le danger l'a-t-il figé dans la peur. Tu n'avais plus que Hector avec toi pour fouiller la maison. Hector file vers le fond de la maison alors tu commences à monter les escaliers.

Citation :: Capitaine INT 8
Résultat, 13, Echec

Tu n'entends rien en montant les escaliers, tes pas précipités font que tu ne sembles pas percevoir un bruit anormal. Néanmoins en montant tu te retrouve confronté à quatre portes, reste à avoir laquelle semble être celle par laquelle est passée ou non le fugitif. Ces portes bien nettoyées en bois, vernis à la perfection, elles se ressemblent à la perfection.

Citation :: Capitaine INT: 8
Résultat: 10; Echec

Tu n'entends rien, du moins, pas assez rapidement, ce n'est qu'après de très longues secondes que tu entends des bruits étouffés. Tu te diriges alors vers la dite porte, tu la trouves fermée, encore quelques instants plus tard tu enfonces la porte, mais c'est trop tard, en débarquant dans la sale du L'englelet gît devant toi, pendu au plafond par une solide corde bien nouée, à croire qu'il la gardait pour ce genre d'invitations. Finalement personne n'aura l'occasion de juger cet homme et de connaître ses intentions profondes.

Il semblerait qu'il préférait la mort par pendaison à celle contrainte par jugement, sauver son honneur en se tuant soit même tout en gardant son corps intacte, du l'Englelet semblait bien porter son image en haute estime, peut-être a-t-il rejoins Anür? Nul ne connaîtra les profondes motivations concernant cet homme.

Conclusion générale

Finalement on ramènera le corps du l'Englelet à la mort, il sera jugé et malgré tout pendu pour le suicide, de façon à montrer l'exemple à ceux qui voudraient se suicider, bien que la famille soit respectable il semblerait que Duc souhaitait montrer l'exemple avec une affiche noble à souhait. Les biens des l'Englelet furent saisit, redistribués et vendus, laissant la famille du noble mort revenir dans le bas peuple. On apprendra quelques jours plus tard que la faim et la maladie aura eut raison de leurs corps fragiles.

De votre côté, héros détective, le peuple, la milice, la noblesse, mais surtout le Duc vous remercie pour vos investigations, malgré le cuisant échec à mettre la main sur le coupable vivant.

-HRP-

Petit message de fin, très court en raison.. bah de la moitié des joueurs absents. Enfin cette quête se finit, Hector je n'ai pas lancé les dès puisque qu'on avait déjà fait un jet au préalable dont j'ai tenu compte dans la narration.

Sachez que si Anton avait posté vous auriez réussis la mettre la main sur Du l'Englelet (jet skype au préalable) et vous auriez gagnés la récompense prévue, mais pour compenser ça je vais vous offrir un petit bonus d'XP à la place.

Tout le monde, vous gagnez ainsi 15 points d'XP que vous pouvez dès à présent faire valoir dans vos carrières et les demander.

Merci d'avoir joué avec moi et d'avoir accepté que je termine votre quête!
Au plaisir!

Ubris!

Fiche par Denea

My two cents, c'est-à-dire ma réponse, envoyée le 12 mai. Merde.

"Baron et milicien embobinaient tranquillement l’aristocrate, suspectant chacun de leur côté le ladre de quelque méfait qui intéressait leur affaire, l’incendie du manoir du vicomte, quand, avec son sens de la discrétion habituel, le saltimbanque les rejoignit. En cheveu sur la soupe des plus vocal, cet intrus de Grim fondait sur le baron, trop content d’avoir de nouveaux éléments à lui faire connaître, et ce au plus vite semble-t-il. Hélas, la diligence dont se rendait coupable notre artiste, en plus de détourner les deux enquêteurs de l’Englelet, mit celui-ci sur ses gardes. Le suspect, avec le plus grand naturel du monde, fait mine au comité d’entrer et, soudainement, referme l’huis à leur nez. Le verrou s’active bruyamment, un silence abasourdi prend nos héros, qui, dans un court laps de temps, ne comprennent pas ce qui leur arrive. Les points, cependant, se relient vite dans leur esprit, et c’est sans mal que, devant cette démonstration expresse de culpabilité, voilà nos trois gaillards s’échinant à défoncer la lourde porte d’entrée du manoir de l’Englelet.

La porte sous la hachette gémit et cède, fracassées. Les voilà dans la place. Rejoints par von Klinge, ils s’éparpillent à la recherche du malfaiteur. Pas une seconde à perdre, l’excitation les gagnes, et c’est au pas de course qu’en bas, on ratisse les lieux à sa recherche. Laissé un peu de côté, Anton laisse ses yeux traîner dans le hall, cherchant quelques détails pouvant le mettre sur la piste. Son regard accroche un tapis qui molletonne l’escalier vers l’étage, un peu bousculé. Cette vétille fait tiquer notre soudard, qui remonte l’escalier à petit pas, l’oreille dressée. Une fois à l’étage, la piste se refroidit, mais après qu’il eut ouvert une porte donnant sur une petite pièce déserte, des bruits lui parviennent d’en face. Anton s’y jette, s’acharne contre le loquet, mais l’huis est verrouillé de nouveau. « Faisez pas le con, messire ! » qu’il fait en grattant le bois. Les bruits persistent mais il ne reçoit aucune réponse. Devant ce silence agaçant, notre garde soupire et, d’un solide coup de patte, sésame la porte qui s’ouvre violemment. Deux pas plus tard, c’est bouche bée que l’Anton contemple le spectacle de l’Englelet pendu à une poutre, les jambes gigotant tandis que son visage s’enfle et rougit. « Crévieu… A MOI ! A L’ETAGE LES GARS ! » A peine eut-il fini d’hurler l’alerte qu’il attrape le suicidé en puissance par les bras, l’enserre par les jambes qui essayent de le repousser, et le remonte tant qu’il peut pour le contraindre à vivre. Le ladre ne se laisse cependant pas faire, et chaque coup qu’il envoie à son sauveteur lui vaut de nouvelles insultes d’Anton, pas joasse d’être ainsi remercié, la face en sus contre le paquet du noble seigneur en cours de strangulation.

Une lutte ridicule s’amorce pendant quelques secondes tandis qu’ils entendent tous deux les pas de course du reste du comité remonter les degrés de l’escalier. L’aristocrate, visiblement décidé à en finir ainsi, tire le garde Gunof par les cheveux, pousse ses genoux contre son torse, essaye, par quelques châtaignes au crâne, de faire lâcher au dogue sa prise. Mais celui-ci n’entend rien, il se cramponne au corps, insultant et lui promettant de lui faire regretter de ne pas s’être poignardé, comme un homme. Le seigneur, à mesure que les pas se rapprochent à grande vitesse, et voyant visiblement qu’il survivrait à sa tentative de suicide, abandonne la lutte, avalant quelques souffles d’air en pleurnichant, désespéré."

[Quête] Une chandelle renversée ou un feu porteur de mort ?

Une chandelle renversée ou un feu porteur de mortDernière ligne droite

Une chandelle renversée ou un feu porteur de mortFades découvertes

Une chandelle renversée ou un feu porteur de mort
Dernière ligne droite

Une chandelle renversée ou un feu porteur de mort
Fades découvertes