Nom : Manceau
Prénom : Oriane
Age : 26 ans
Sexe : Féminin
Rang : Mercenaire de la Compagnie des Lames

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Mercenaire
+1 HAB +2 ATT +1 PAR
Compétences et objets choisis :
Compétences :
Anticipation / Bravade / Tenter le diable / Mémoire
Arme :
Epée courte / Rondache
Armure :
Gambison/ Cervelière en cuir / Jambière de cuir / Gants en cuir usé

La peau est pâle, la silhouette élancée sans être fine, les muscles à peine esquissé, le corps est nerveux. L'allure est souple et la démarche calme et assurée, presque paisible. La féminité est discrète, masquée par des gestes vifs, francs, ceux d'une combattante plus que ceux d'une épouse. La poitrine lourde cachées sous le cuir. Les cheveux longs naturellement auburn sont portés attachés haut au sommet de la tête, reposant sur les épaules.

Le regard est aussi vert que l'émeraude, perçant, ne se baisse pas. Derrière l'assurance se lit le poids d'une peine discrète, trop privé, dans les prunelles. Le teint, comme la peau est clair, rendu parfois blafard par des nuits sans sommeil. Le visage est fin, fragile, mais les lèvres sont trop serrées, le nez trop droit, le menton trop relevé pour masquer assurance et la détermination. Celles qui ont poussé à choisir la voie des armes.

La voix, comme le reste a évolué, reflet de la personnalité, du renouveau. L'hésitation, la discrétion à cédé la place à des tons neutres, autoritaires. Elle porte et si elle n'est pas entendue elle ne peut pas, ne pas être écouté.

Déterminée, combative, Oriane ne se laisse jamais abattre, bien au contraire, chaque épreuve n’est qu’une occasion de plus de se relever et d’apprendre. La jeune femme n’oublie jamais rien, détails, odeurs, rien ne lui échappe et elle ne gâche pas ce talent, le mettant à profit pour évoluer sans cesse, aider et protéger ceux qui lui sont cher, la compagnie en priorité, en particulier Corvo.

Calme, gentille et d’une nature conciliante et protectrice, les gens lui font facilement confiance, surtout ceux qui l’ont connus par le passé. Si elle attire la sympathie elle n’en reste pas moins assez distante et n’accorde pas la sienne facilement. Toutefois, dès qu’il s’agit d’un contrat ou que l’odeur du combat se fait sentir, l’ancienne blanchisseuse oublie les bonnes manières, la politesse et les bon sentiments et jurer comme un charretier en se jetant sur son adversaire ne lui pose alors aucun cas de conscience, peut être même est-ce le contraire. Après tout, seuls compte les résultats.

Si Oriane est d’une loyauté indéfectible, elle reste une femme ambitieuse et si ce vieux Capitaine finit par trépasser, même s’il apparaît presque légitime de se poser la question, elle espère bien prendre sa place, de grè ou de force. D’une certaine manière et aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est presque sa loyauté et son respect pour lui qui poussent cette volonté, à moins qu’il ne s’agisse que son admiration ?

Oriane est une fervente croyante, elle a foi en l’avenir, elle pense que c’est grâce à la Trinité que l’humanité n’a pas totalement sombré. Ses prières vont surtout à Anûr dans l’espoir d’apaiser sa colère et la remercier de la force qu’elle lui a donné d’affronter les récents événements et d’en ressortir grandie, changée. Même s’il est probable que seule sa force de caractère en soit la réelle raison.

La vie est une garce, une belle garce, la chance n’y a pas sa place, ou si peu. En un an elle s’était évanouit. C’est ce qu’elle avait pensé d’abord quand elle avait fait sa fausse couche à peine adulte, aussi quand Tancrède, son époux milicien avait été tué lors d’une patrouille. Oubliant son enfance heureuse, la reprise de l’affaire familiale. Blanchisseuse de mère en fille. L’idée d’abandonner, de baisser les bras l’avait tenailler, longtemps, jusqu’à ce qu’elle se fixe un but, que s’esquisse un semblant de destin, qui la conduirait comme tous à la mort, sans doute prématurément, mais qu’importe.

Finn, il avait été là si souvent à dîner, il avait aussi été là pour l’enterrement de son époux. Une amitié qui jamais n’avait vacillé et qui était un peu la leur à présent. Il y avait ce nom qu’il prononçait si souvent avec une certaine affection peut être, du respect sans aucun doute, Le Capitaine. Elle avait trouvé ça étrange d’abord, qu’il n’est pas de nom, ça n’avait pas de sens, de la prétention peut être ? Après tout il rappelait le grade au sein de la Milice. Puis à force de converser, de tendre l’oreille sur les confidences de Finn en servant les repas, son opinion avait changé.

Si Tancrède était un homme dur, il était un mari malin et juste et prêt à beaucoup pour elle, même à l'initier à l'art du combat à sa demande insistante, et dans le plus grand secret il l’entraîna, quelque mois à peine après leurs épousailles. Il lui appris à se battre, à tuer. Sa volonté, son talent peut être, en avait fait une réelle combattante.. Qu’elle puisse se protéger, elle et leurs enfants qu’ils porteraient.

La mort est une chance, un don cruel, un moteur si on lui donne les moyens de le devenir. Il nous rend plus sombre mais plus fort, la vengeance ternit l’âme mais nous rend plus déterminé. nous permet d'évoluer et Oriane avait saisi cette triste chance, et cette dernière avait un nom, La Compagnie des Lames.

Avec elle il y avait Corvo, toujours dans son sillage, silhouette noire à l’âme peut être aussi sombre. Là et pourtant absent. La vie l’avait mis sur sa route, elle l’avait sauvé, mettant à profit ses compétences nouvellement acquises. Elle l’avait obligé à payer sa dette, une vie pour une vie. Aussi finit-il par rejoindre Le Capitaine, avec plaisir ou non, nul le sait, qui peut se targuer de savoir ce que pense cet homme ?

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