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 Et par la terre seront purifiés

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CatatonieMaître du jeu
Catatonie



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MessageSujet: Re: Et par la terre seront purifiés   Et par la terre seront purifiés - Page 2 EmptySam 28 Mar 2020 - 14:29


Catatonie a écrit:

Note : Merci d’avoir choisi la compagnie staffique pour vous accompagner dans votre voyage dans les égouts. Nous espérons que vous êtes bien attachés, quelques turbulences sont annoncées sur le trajet.

J’ai choisi de conserver le rand de Clervie, j’ai longuement hésité. N’oubliez pas que quand demande de Mjitage il y a, ou lorsque vous êtes dans une quête, seul le MJ lance les dés. J’ai essayé de vous offrir la psychologie d’un sectaire, que vous puissiez par la suite la respecter

Mjitage :
Clervie de Sombrelune :
Et par la terre seront purifiés - Page 2 IfDH7cb
Charisme : 8 / bonus +1 volonté de Fer / Malus -1 blessure, ambiance
Total : 8
Pour réussir, Clervie doit faire 8 ou moins
Pour échouer, Clervie doit faire 9 ou plus

Résultat : 2, réussite.

Adepte des purificateurs :
Et par la terre seront purifiés - Page 2 IfDH7cb
Intelligence : 8 / bonus de +1 vis-à-vis de sa foi / Malus de -1 pour les blessures, les coups, l’échec
Total : 8
Pour réussir, l’adepte des purificateurs doit faire 8 ou moins
Pour échouer, l’adepte des purificateurs doit faire 9 ou plus

Résultat : 1, réussite critique

Note MJ : la réussite critique, prenant le pas sur la simple réussite, Clervie obtiendra des réponses, néanmoins pas celle souhaitée, l’homme étant formaté et particulière fidèle à ses croyances.

Il y a des situations qui vous glace le sang, d’autres qui vous le font bouillir, l’homme s’étant fait prendre, n’avait pas pu rendre hommage aux dieux comme il l’aurait souhaité, il avait vu des alliés tomber sans que cela ne lui offre rien d’autre comme émotion qu’un vent de culpabilité. Indigne, tout comme lui, indigne à honorer dignement les représentants divins. Le sang se répandait dans le couloir de l’égout, le liquide carmin à l’odeur reconnaissable inondait dignement la cachette fortuite d’un coup bas en préparation. À genoux, traîné de-ci de-là, bâillonné, il ne disait rien, n’émettait pas le moindre rire, pas la moindre expression, ne ressentait ni satisfaction ni crainte. Il n’y a que par le sang que les péchés pouvaient être commis, réalisés, mais aussi dissous et pardonnés. Par sa faiblesse, il avait déshonoré les siens, par son impureté à combattre, à nettoyer la terre de tous les pêcheurs crachant, manquant de respect aux dieux, il méritait donc sentence. Combien de fois avait-il côtoyé la mort, la souffrance, la torture pour se purifier, de trop nombreuse fois, alors la torture, l’indignation, la violence, cela ne l’affectait plus. Nullement. Aucunement. Le premier l’interrogeant, se mouvant dans cette colère identifiable ne recevait que mépris, qu’un regard aussi froid que la mort en personne, le coup offert ne lui fit cracher qu’un filet de sang, alors que s’étouffant dans son propre liquide rougeâtre, il émettait un gloussement pouvant s’affilier à un rire. Que les dieux pardonnent, que les dieux pardonnent les pauvres âmes allant à l’encontre de leur dessein. Insultait-il Serus en l’évoquant simplement dans cette vulgarité. La mort dans le sang, c’est tout ce qu’il méritait.

- « ça m’attriste » répondit-il à la première question.

Celle qui s’était approchée se tenait debout à quelque pas de lui, simplement, il avait relevé un instant les yeux vers sa silhouette, sans pour autant ni la reconnaître. Ne voyait-il qu’une femme, une femme qui d’après les Trois n’avait rien à faire une arme à la main, encore moins vêtus de cette manière si masculine. Que les Trois pardonnent, que les Trois pardonnent. Elle s’était approchée telle la sorcière qu’elle était sans aucun doute, indigne de la valeur de la Trinité, maléfique et gorgeant la terre de pêchés aussi abjecte que l’était cette immondice vêtue d’un futal. Toussant pour recracher une dent, sans aucun doute vestige du coup reçu quelque instant, il s’applique à lui recracher au visage, à essayer, tout du moins. Cette chienne d’infidèle ne valait rien, absolument rien et ne méritait sans doute même qu’on la nomme ou la traite comme une femme. Elle ne méritait qu’à se faire baiser par chaque orifice, puis à se laisser crever, la gueule ouverte, dans les marais dévorer par les fangeux, création des Trois eux-mêmes. C’est ainsi que le royaume serait purifié, c’est ainsi que le Nouveau Monde se relèverait. Elle parlait de penchant exotique, de flamme, d’amusement. Honte à elle de tolérer des activités aussi immondes, que les Trois eux-mêmes bannissent, crèvera-t-elle dans ses penchés, se relevant en montrant que le royaume d’Anür refusera. Elle était hideuse, ils étaient hideux.

- « Les trois sont mes seuls bourreaux, mes seuls jugent, mes seuls et uniques maîtres. » rétorqua-t-il en repoussant une énième toux « Ils vous voient avec vos pêchés, vos comportements, vous êtes la raison même de la présence de la fange, vous serez sans aucun doute nettoyé prochainement, puissiez-vous, vous faire bouffer sale chienne et vous relever pour bouffer les gens que vous avez contaminés par votre impureté. »

Il avait ricané oui, s’étouffant dans son propre sang, il ne dirait rien, peu importe les mots, peu importe la torture. Rien. Néanmoins, il n’en avait pas fini, il n’en finirait jamais, les Trois lui donnaient la chance de s’exprimer avant de les rejoindre dignement dans leur royaume, il ne décevrait pas ses dieux, pas cette fois.

- « Qui nous sommes ? Votre père, votre mère, votre frère, votre sœur, votre femme, vos enfants… » il avisa ceux présents, laissant son regard s’immobiliser davantage sur certains d’entre eux « Des miliciens… Nous sommes les élus des Dieux, ceux qui libéreront de l’impureté des Hommes nos contrées, notre royaume afin d’obtenir le pardon des Trois. Vous pensez que ma mort changera quelque chose, vous n’êtes que des immondices, des tâches à nettoyer, des merdes à chier et à expulser. Rien de plus. Rien de moins. Ma mort ne sera qu’un sacrifice, qu’un hommage à nos dieux et vous pourrirez de votre propre monde, vous crèverez de la main de vos proches, de vos collègues. Allez-y, faites-moi chanter et hurler… Faites, faites… Je l’entends mh, mh, mh, l’entendez-vous ? Ahahahah ils arrivent, ils arrivent… nos petits amis… Fuyez pauvre fou… ou laissez-moi vous voir vous faire bouffer…. »

Il avait hurlé, hurlé ou s’était mis à rire ? L’ensemble était si fort que les murs avaient tremblé, le bruit de l’échange, du combat, des hurlements, l’odeur du sang… Fallait-il réellement prendre le risque de rester là.

Jet de rencontre :
Et par la terre seront purifiés - Page 2 IfDH7cb
Si le résultat est de 1, cela vous laissera trois tours de tranquillité, le temps de soigner.
Si le résultat est de 20, cela voudra dire que vous n’avez qu’une solution pour vivre : FUIR en laissant ceux qui ne sont pas en mesure de se déplacer seul derrière eux.

Entre 2 et 7 : Le silence reste présent, seul les gouttelettes de l’humidité se font entendre et les hurlements du sectaire qui trouve écho dans les autres passages des égouts.
Entre 8 et 13 : C’est une véritable invasion de rats qui déboule, qui mange les corps, qui s’attaque aux miliciens
Entre 14 et 18 : Une nouvelle vague de sectaires arrive dans le nombre de 4 et surprend ceux qui décapitent les corps.
19 : Un adepte ayant succombé se relève extrêmement vite, vous vous retrouvez donc avec un bébé fangeux sur les bras.

Résultat : 13, j’espère que vous n’avez pas peur des rats.

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Henry Duchemin2
Henry Duchemin2



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MessageSujet: Re: Et par la terre seront purifiés   Et par la terre seront purifiés - Page 2 EmptyLun 6 Avr 2020 - 21:03
L’escarmouche avait finalement tourné en votre faveur, Julius, le héros du jour, menant sans peur cette charge fortement appuyée par les tirs de la coutilière. Après que le combat avait cessé, tu t’étais demandé avec quelle force, quelle hargne cette femme était parvenue à trouver la volonté nécessaire pour transgresser les immuables lois de la douleur. Son bras était en sang, presque détruit… Tu pensas qu’elle avait dû vivre bien des choses pour faire preuve d’une telle robustesse.
À ses mots à ton encontre, tu ne pus que baisser les yeux, avouant en silence l’affront que tu avais fait à l’honneur de ces hommes. Tu t’en voulais déjà bien assez, mais n’avais-tu subi les conséquences de tes actes, si ce n’était l’angoisse t’ayant glacé le sang après avoir constaté le chaos découlé de ton abandon.

Après avoir fait face, ils emmenèrent le prisonnier dans la salle. Tu savais qu’il ne parlerait pas, toi qui auparavant avais pu côtoyer certaines de ces engeances. Ton but à cet instant précis était qu’il ne voie pas ton visage : tu devais rester invisible, inconnu des leurs, pour continuer cette mission, cette quête à laquelle tu t’étais engagé à mettre un terme. Aussi fus-tu soulagé quand la coutilière te demanda l’aide que tu étais capable de fournir ; tu allais t’occuper des blessés, laissant les gros bras s’occuper du chien désormais attaché. Tu voulus, en toute logique, t’enquérir de la jeune milicienne à la chevelure sombre, mais Blanchevigne, toujours blessée, te coupa l’herbe sous le pied, se dirigeant vers elle et les soldats entassés à son chevet. Un rictus apparut sur ton visage : nul besoin de lui demander de se reposer, assurément. Tu te tournas vers le milicien qui avait indiqué disposer de connaissances en soins. Il était roux, un peu potelet. Tu n’étais pas sûr qu’il appartînt à cette coutillerie, mais il était bien là, servant avec courage.
D’un vif mouvement de menton, vous vous accordâtes pour soulever le jeunot au dos tailladé, alors endormi par la douleur. Après l’avoir déplacé, vous le déposâtes prudemment au sol, sur le ventre, prenant soin de glisser son veston entre son torse et les pavés froids. Puis, tu retournas dans le couloir chercher un autre homme, conscient mais tout aussi blessé, cette fois à la jambe. C’était l’un des boucliers. Tu l’attrapas sous les aisselles et le soulevas de toutes tes forces ; il était lourd, aussi pris-tu du temps, temps pendant lequel il n’avait cessé de geindre.

Accroupi, tu étais maintenant aux côtés du roux, lui s’occupant du plus gravement touché, toi du bouclier. Tu pivotas la tête pour attirer son attention.

« Quel est ton nom ?

- Jared… Monsieur.

- D’où viens-tu ?

- De Genevrey, Monsieur. »

Genevrey. Le bon temps…

« Comment dois-je procéder ? »

Un coup d’œil rapide suffit au milicien un peu tête-en-l’air à examiner la blessure de l’homme assis en face de toi, la jambe entaillée en une épaisse ligne droite de rouge sombre, presque noire. Lui s’afférait à nettoyer le dos de son camarade, épuisant la quasi-totalité de l’eau de sa gourde. Un sacrifice des plus déterminants… Pourquoi ces gueux pouvaient-ils parfois se montrer si braves, plus braves que tu ne l’étais ? Tu étais courageux, tu étais vaillant, mais tu ne savais comment agir dans certaines circonstances. Celle-ci figurait dans la liste.

« Attrapez fermement sa jambe, juste au-dessus de la blessure… Nettoyez-la, puis trouvez un tissu, que vous enroulerez autour, fit-il avant de regarder le blessé, un sourire aux lèvres. Il pourra remarcher. »

Soudain, les voix s’élevèrent derrière vous, dans un fracas où tension et rage se mêlaient. Agitatrices, violentes, elles s’entrechoquaient dans un amas d’aigreur et de dégoût. Jared leur lançait des regards alertes, entrecoupant ses soins. Toi, tu ne tournais la tête, ne prenant le risque que le sectaire détaille ton visage… jusqu’à ce qu’il entende le bruit. Ce bruit.

« Qu’est-ce que… »

Sans attendre, tu te levas et accourras dans le couloir duquel vous veniez. Puis, tu t’accroupis et tendis l’oreille. Les couinements des rats pouvaient s’entendre dans les égouts ; leur écho ruisselait telle l’eau souillée dans les allées. Tu revins dans la salle, le visage figé dans une expression d’angoisse certaine.

« Rassemblez tout ce que vous pouvez ! Les rats arrivent ! »

Tu aidas le blessé dont tu t’occupais à se lever, après lui avoir demandé s’il pouvait marcher. Jared demanda ton aide quant au soldat inconscient, aide que tu apportas sans hésiter. Nulle utilité de barricader la zone, seule la fuite te semblait salvatrice. Tu attendais néanmoins les ordres de la coutilière : allait-elle sacrifier les plus faibles ? Risquerait-elle vos vies à tous ?

Au moins t’étais-tu rendu utile…

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Élisabeth BlanchevigneCoutilier
Élisabeth Blanchevigne



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MessageSujet: Re: Et par la terre seront purifiés   Et par la terre seront purifiés - Page 2 EmptyMer 8 Avr 2020 - 13:26
Fort heureusement, Clervie allait bien. Si elle le pouvait, elle se serait bien plus inquiétée que cela, mais elle ne voulait pas ses hommes y voient un comportement injuste et inégal. Toutes les vies sous ses ordres avaient de l'importance et elle ne voulait pas qu'ils se fassent de fausses idées. S'ils n'avaient pas confiance en elle, ils ne suivraient pas ses ordres. Ou du moins, pas aussi efficacement qu'elle ne l'aurait voulu.

« Tu feras la fière quand tes plaies se seront refermées et qu'elles ne se seront pas infectées. Vu l'endroit, c'est pas garanti. » répondit la coutillère à Clervie, alors qu'elles se dirigeaient vers la petite salle un peu plus loin. Elle ne s'était pas encore bandé sa blessure au bras, qui n'avait pas arrêté de saigner et la brune commençait peut-être à avoir un teint un peu pâlichon.

Comme quoi, pour une raison qu'elle ignorait, les blessures au bras, et la pression de la mort, étaient deux facteurs qui semblaient améliorer ses capacités à l'arc... Déjà lors de l'invasion, bien que blessée au bras, elle avait abattu un fangeux d'une flèche en plein dans l’œil. Elle n'avait pas vraiment eu le temps de poursuivre ses tirs, néanmoins...

La plupart des gens s'étaient rassemblés dans la petite pièce qui avait servie de rassemblement aux purificateurs. Élisabeth jaugeait la pièce, les gens présents, l'ambiance... Maussade. Les hommes étaient fatigués, à cran. L'interrogatoire qui se passait il y a peu n'aidait pas vraiment alors que le milicien qui s'y connaissait un petit peu en premiers soins, secondé du noble, tentaient de remettre les gens sur pied.

La milicienne laissa ses hommes faire le travail qu'elle leur avait assigné, prenant ce temps pour bander légèrement son bras meurtri. Cela allait encore finir en une magnifique cicatrice sur cette partie de son corps. Si elle survivait. En même temps, c'était naturel face à ce genre d'attaque d'y présenter ses bras, faute de mieux.

L'interrogatoire dégénéra par contre assez rapidement. Ce type était complètement atteint, comme tout ses petits camarades qui buvaient déjà la boue des égouts dans leur mort. Lorsqu'il se mit à crier, la milicienne serra les dents. Il fallait le faire taire, et vite. Au loin un grouillement semblait s'approcher. Henry le reconnu comme une nuée de rats. Visiblement bien plus nombreux et moins bien peureux que le dernier groupe qu'ils avaient croisé.

La jeune femme s'élança, posa la main sur la garde de son arme, et la dégaina dans un frottement métallique de la lame sur son fourreau assez intense vu toute la force qu'elle y avait mis. Dans un même mouvement, la lame entailla la gorge du sectaire alors que son cri se transforma en un gargouillis horrible. La milicienne força encore, s'arrachant elle-même un grognement de douleur intense alors que sa blessure irradiait de sa souffrance dans tout son bras qu'elle forçait à déployer plus de force.

A moitié décapité, Élisabeth regarda autour d'elle, avant de crier aux deux miliciens dans le couloir quelques mots.

« Retraite! Revenez avec vos torches! » s'écria-t-elle en regardant autour d'elle. Les blessés allaient les ralentir... Mais elle ne pouvait pas les abandonner à se faire dévorer à une meute de rats. Henry, déjà, se chargeait du plus gravement blessé. Il avait été réactif, et déterminé à ne laisser personne derrière. Ce qui était bien ce qu'Élisabeth comptait faire. Elle rengaina son épée encore pleine de sang. Sous peu, elle ne pourrait plus la dégainer, mais elle n'avait pas le temps pour ça.

« Les plus forts, vous trois, aidez les blessés. Les autres, allumez des torches. Toutes les torches, une par main! On utilise le feu pour les tenir éloignés! » ordonna-t-elle d'un ton sec sans savoir si la stratégie marchera vraiment. Mais il fallait essayer, et espérer. Ce n'était pas la fange. Ce n'était que des animaux affamés, mais leur instinct leur dictait la peur de cet élément que les hommes maîtrisaient et avaient amené avec eux.

« Duchemin, vers la sortie la plus proche! Je m'en fous si elle nous envoie dans la mer ou dehors des murailles, ou même dans ce maudit Chaudron! » déclara alors la coutillère au noble qui avait été leur guide tout ce temps, alors qu'elle allumait une deuxième torche, montrant l'exemple pour tous les autres miliciens. La petite troupe se mit en marche alors que les bêtes se montraient, et les premières torches semblèrent repousser l'avant-garde de ces rongeurs, alors que la nuée sembla hésiter un instant.

Les rats approchèrent alors une nouvelle fois, mais trop d'angles différents à couvrir, et une petite partie lui fila entre les jambes, alors qu'elle commençait à se faire submerger, en agitant les torches devant elle. Un bond en arrière lui offrit encore un peu de répit, mais ils n'étaient pas assez rapides.

« Plus vite! On ne les tient pas! » ordonna-t-elle ensuite. Peut-être fallait-il courir et abandonner les blessés. Peut-être, d'autres n'auraient pas hésité. Mais ils avaient encore une chance, une petite chance peut-être. Pour peu qu'un milicien s'illustre avec ses deux torches en main. Julius peut-être? Pour le moment, il fallait presser le pas, et agiter les torches pour maintenir la marée à distance, ce qui était en train d'échouer...

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Clervie de SombreluneMilicienne
Clervie de Sombrelune



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MessageSujet: Re: Et par la terre seront purifiés   Et par la terre seront purifiés - Page 2 EmptyJeu 9 Avr 2020 - 19:06
Spoiler:



« Les plus forts, vous trois, aidez les blessés. Les autres, allumez des torches. Toutes les torches, une par main! On utilise le feu pour les tenir éloignés! »


Clervie crut que son estomac allait de nouveau faire une vrille.

Tu plaisantes, là !
s'exclama-t-elle.

Malheureusement non, Elisabeth ne plaisantait pas, et déjà, Julius brandissait l'un des bâtons enflammés juste sous son nez, la faisant sursauter.

Par les Trois, Julius, ne me colle pas ça sous le nez ! protesta-t-elle vigoureusement.
Attrape, au lieu de discuter ! rétorqua son frère d'armes d'un ton agacé. Quoi, qu'est-ce que t'as ? Attends... T'as peur ? T'as peur du feu ???

Le coeur de la jeune milicienne s'était en effet mis à battre à grands coups, et une sueur froide commençait à couler sur son front. Et pourtant, elle aurait dû être bien plus effrayée par les satanés rongeurs qui couinaient autour d'eux et essayaient d'ores et déjà de leur mordre les chevilles. L'odeur de souffre et la chaleur des flammes exerçaient cependant sur elle leur sortilège morbide.

Ne dis pas de bêtises ! trouva-t-elle tout de même le courage de rétorquer. Passe-moi ces machins.

Elle lui prit des mains, surmontant sa répulsion, plissant les yeux et tacha de les agiter vers les rats affamés. Cependant, elle sursautait à chaque fois que des flammèches jaillissaient et elle ne tarda pas à se mettre à courir. Elle se mit même à courir si vite qu'elle se trouva en tête du peloton des fuyards affolés. Elisabeth venait en effet de leur ordonner d'aller plus vite.

Courez ! hurla quelqu'un d'autre.

Julius lâchait bornée de jurons sur bornée de jurons, les parties intimes de Serus et de Rikni ainsi que la morbois, la palsambois et le crénom furent au rendez-vous dans un chapelet hétéroclite. Et il arrivait pourtant à garder son souffle. A croire que les jurons avaient bel et bien un effet salvateur sur lui.
La jeune femme s'élança en avant, alors que ses torches s'éteignaient, à son grand soulagement, lui permettant enfin de les lâcher. Jamais sûrement elle ne courut aussi vite de sa vie. Les sifflements des sales bêtes et la peur lui donnait des ailes. L'un des animaux sauta presque sur son bras, tentant de la mordre au poignet. Elle sentit des griffures dans son dos et se rendit compte que l'un des rats était parvenu à grimper sur elle. Elle le dégagea d'un violent coup de poing.

Sale bête !!!

Courir. Encore. Plus vite. Ne surtout pas s'arrêter...
Et soudain, elle répéra de la lumière sur sa droite, lui indiquant une sortie.

Par-là ! indiqua-t-elle.

L'adrénaline ruisselait dans ses veines comme un poison, ses jambes lui paraissaient sur le point de mollir, un violent point de côté se faisait sentir, mais elle ne ralentit pas pour autant. Elle fonça sur l'échelle, l'escalada quatre à quatre. Et lâcha un soupir quand elle vit où cette sortie les menait. En plein dans le goulot, ce quartier qu'elle haïssait. Bon, peu importe, au moins, les rongeurs ne savaient pas monter une échelle. Mais les bandits ne devaient pas être loin et voir une bande miliciens blessés risquaient de leur donner une mauvaise idée. Traîner dans ce coin trop longtemps risquait de leur coûter cher.
Ses paumes la brûlaient de nouveau horriblement malgré les bandages et elle doutait de pouvoir tenir une lame dans cet état. Cependant, il était hors de question pour autant d'abandonner les camarades et de se sauver seule. Elle s'accroupit donc au-dessus de l'ouverture :

Si quelqu'un a besoin d'aide pour monter, allez-y ! Duchemin, ça ira ?

Elle avait vu qu'il traînait apparement un blessé inconscient avec l'aide d'un autre milicien. Celui-ci avait apparement reprit connaissance, mais il était incapable de monter seul. Clervie se pencha alors au maximum.

Attrape mes poignets !

L'homme obtempéra. Par les Trois, il pesait lourd, le bougre ! Clervie ne sut guère où elle trouva autant de force, mais elle parvint à l'aider à sortir. L'homme s'écroula près de l'ouverture, sur le point de s'évanouir à nouveau. Clervie s'écarta alors pour laisser les autres remonter.

Elisabeth ? Duchemin ? Vous allez bien ?

Elle se surprit à éprouver presque autant d'inquiétude pour le noble que pour sa coutillière. Il fallait dire qu'elle avait remarqué sa compassion lorsqu'il s'était porté au secours des blessés. Ce devait être un homme de bien. Mais ce n'était pas là sa seule motivation.
Quelque chose chez lui l'attirait étrangement. Elle l'avait surpris à plusieurs reprises à lui jeter des regards et avait relevé qu'il avait tenté de la secourir quand elle s'était trouvée en difficulté.
Se rappelait-il de qui elle était ? Pourtant, ils avaient dû se saluer peut-être une fois au cours d'une réception...
En tous les cas, les regards qu'il avait portés sur elle avaient éveillé en elle un drôle de sentiment, comme s'il existait entre eux une sorte de lien. Elle aurait presque cru à une attraction romantique, si elle n'avait pas expérimenté ce qu'était vraiment un coup de foudre quelques jours auparavant.
Clervie savait donc parfaitement qu'il ne s'agissait pas de cela. La dernière fois qu'elle l'avait regardé dans les yeux, elle avait effectivement sentit son coeur faire une sorte de salto, mais non pas ce sentiment de bonheur, ni aucun désir de proximité physique. Plutôt une étrange envie de lui parler. De savoir ce à quoi lui pensait quand il la regardait.
Etrange.
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Henry Duchemin2
Henry Duchemin2



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MessageSujet: Re: Et par la terre seront purifiés   Et par la terre seront purifiés - Page 2 EmptyJeu 23 Avr 2020 - 19:49
La vermine.

Avait-il fallu que les dieux eussent provoqué cette tempête ? Ce carnage d’éléments, cette mélodie si brisée et désespérée dans la temporalité, un bref instant qui pourtant vous en avait paru durer des heures ? L’eau, en si grande quantité que personne n’en avait déjà autant vue, s’était infiltrée, s’immisçant dans chaque interstice, broyant le moindre obstacle, érodant la surface du monde… Avec elle, les rats avaient suivi, fuyant leurs tanières, fuyant les cloaques inondés, tentant simplement de survivre.
La vermine n’était autre que des êtres vivants de plus, cherchant à rester en vie. Tous, en ce bas monde, étiez faits d’un même corps, dont l’unique but était de vivre. Vivre… Vivre était ce qui vous maintenez en vie, vous comme eux. Désormais, les luttes n’étaient plus histoires de conquêtes.

Il était question de survie.

Écoutant à demi les paroles de la coutilière, en proie à cette bulle de tension qui cherchait à t’envelopper dans un silence de mort, les bras pris par le milicien que tu aidais à porter, toujours inconscient, tu fis signe à Jared, qui acquiesça, t’autorisant – car lui était le seul référent ici-même que tu eus suivi en matière de soins – à lâcher les pieds de l’infortuné pour aller quérir une torche, un puissant soldat te faisant suite pour aider le soigneur. Tu l’allumas à l’aide d’une autre qu’un milicien portait, puis acquiesça à ton tour aux ordres de Blanchevigne, t’élançant à vive allure dans la prolongation des canalisations que vous aviez jusque-là suivies.

« Je m’en charge ! » avais-tu lancé, déjà à ton allure de course.

Les rats étaient rapides, plus que vous, t’avait-il semblé. Derrière toi, non loin, tu entendais les cris effrayés de la dernière ligne, les guerriers portant leurs frères d’armes à bout de bras souffrant de leurs jambes, mordillées. Le bruit des torches agitées produisait un écho dans les tunnels, bien que peu discernable sous le son des couinements des centaines de vermines qui se précipitaient sur vous.
Tu aperçus la fille aux cheveux sombres te dépasser, elle qui fut vite remise de ses blessures. T’en étais-tu étonné, quoique l’effroi pouvait être chose bien motivante lorsque sa vie était en jeu. D’un geste, tu pivotas la tête et jugeas par toi-même de la situation : la vague, déferlante, roulait déjà presque sur votre groupe, si bien que quelques créatures vous atteignaient, toi et la jeune fille, à l’avant. La lumière qu’elle perçut alors, tu l’avais remarquée aussi, et tu appuyas son indication par de grands gestes des bras signalant aux autres la sortie.

Tu attendis, bons Dieux ce que tu attendis, mais tu n’aurais pu agir autrement. Jared, le visage rouge sous son morion, suant à grosses gouttes, faillit lâcher prise sous l’effort et l’assaut des rats, l’entourant presque. Il avait hurlé, mais ses jambes tenaient bon, pour lui, pour son camarade inconscient dans ses bras. Tu avanças d’un pas et entrepris de brandir ta torche tel un écervelé secouant une épée, sans regard vers tes compagnons. Les rats râlaient, dents dehors, et bientôt, un mur fait de ces ignobles monstres arrivait vers vous. Tu lâchas la torche devant toi, poussas Jared avec fermeté, et le devanças afin de l’aider à porter le blessé au dos, qui avait repris conscience une poignée de secondes plus tôt. Le temps même de cette course avait semblé ne durer qu’une fraction de secondes seulement…

À l’appel de la jeune fille, ou Corbac, comme l’avait appelée Julius au cours de cette expédition, tu ne dis mot, allouant l’entièreté de tes forces à l’effort que demandait le fait de grimper et soulever le corps du blessé, des plus lourds, en même temps. Jared, plus petit que toi, se retrouva bien vite sans rien à porter, mais la fille parvint à lui succéder en haut de l’échelle, et à t’aider à le tirer hors de danger. Tu t’écartas, préférant soutenir Jared sur les derniers barreaux, lui qui, de tout son corps, avait réalisé la prouesse des plus braves de traîner jusqu’ici son ami. Un regard vers le fond de la bouche, insistant, te permit de distinguer la coutilière, dernière à monter et précédant la horde de rongeurs en furie.


***



Tu ne sus tout de suite si des hommes manquaient à l’appel ; tu avais devancé le groupe sur une bonne partie du chemin vous ayant conduit ici, au Goulot, et tu attendais désormais que la coutilière fasse le compte. Au moins Jared et le blessé au dos, envers qui tu te sentais responsable, étaient pour l’instant saufs.
Nombre d’entre vous étaient exténués, à moitié avachis au sol, dans cette boue qui semblait ne jamais finir de s’étendre ; les bas quartiers avaient ça de vrai de ne jamais faire oublier à quiconque dans quelle mare de fange il pataugeait. Soupirant, tu posas les mains sur tes genoux, y prenant appui, et te relevas maladroitement, manquant fléchir de fatigue. La fraicheur de la nuit, la tension éprouvée dans les égouts, la lutte des plus harassantes face aux sectaires, l’invasion de rats, et maintenant le Goulot. Bien que vous fussiez remontés à la surface, les ennuis n’étaient en tout point éradiqués, et la fatigue vous assommait. Alliez-vous parvenir à survivre à cette nuit ?

Tu inspiras, puis entrepris de faire se lever les plus braves, sous l’œil de la coutilière et de cette étrange fille qui te rappelait tant de choses, et qui pourtant te semblait toujours inconnue. L’expédition n’avait rien donné ; tu en aurais presque pleuré. Tout cela pour rien… Mais la nuit criait à qui souhaiterait chercher noises au groupe désordonné et exténué que vous représentiez. Fallait-il quitter les parages au plus vite, ou, du moins, trouver un abri afin de prendre du repos. Les auberges ne couraient pas les rues au Goulot, fallait-il encore que vous vous débrouilliez. Seuls.

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Clervie de SombreluneMilicienne
Clervie de Sombrelune



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MessageSujet: Re: Et par la terre seront purifiés   Et par la terre seront purifiés - Page 2 EmptyVen 15 Mai 2020 - 19:00
HRP : Elisabeth a décidé de sauter son tour et n'interviendra plus pendant quelques posts, le groupe d'aventuriers se séparant temporairement.

Le jet de rand était pour voir si nous faisions une mauvaise rencontre dans le goulot ; succès, donc Henry et Clervie arriveront au temple sans encombre, et Elisabeth rentrera à la caserne sans problème.

Maitre du Jeu a écrit:
Le membre 'Clervie de Sombrelune' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'D20' :
Et par la terre seront purifiés - Page 2 IfDH7cb
Résultat : 2

Ils étaient à présent tous remontés et il fut fait débat pour savoir comment l'on s'organisait. En effet, il y avait plusieurs blessés à amener au temple.
Finalement, Elisabeth rentrait à la caserne avec les valides, pendant que les miliciens les plus robustes dont Julius, ainsi qu'Henry et Clervie, se rendaient au temple. Elisabeth semblait tenir à ce que la jeune femme fasse soigner ses coupures aux mains alors que la jeune brune n'aspirait plus qu'à rejoindre son couchage et à dormir.
Cependant, après réflexion, elle se dit qu'au moins, elle n'aurait pas à surveiller les conscrits, si elle dormait dans le temple. Une bonne nuit de repos, c'était tout ce à quoi la jeune femme aspirait, après toutes ces émotions. Elle tremblait encore comme une feuille en se rappelant sa terreur des flammes. Elle remarqua que Duchemin peinait à se relever. Lui aussi était au bord de l'épuisement. Mais il était impossible de rester dans ce quartier pourri. Clervie ne se rappelait que trop bien de son premier passage ici.
Les pavés froids et crasseux... Les deux hommes qui l'avaient agressée, rouée de coups, s'étaient plongés chacun en elle avec violence, la déchirant à jamais de l'intérieur. Volant son innocence à tout jamais. La souillant.
Elle battit des paupières en sentant des larmes lui serrer la gorge. Tout ça par la faute de ce roi infâme qui ordonnait les exécutions avec autant de banalité que l'on ordonne à un domestique de préparer du gibier ou du poisson pour le dîner. Une ordure, tout comme ces adorateurs de fangeux qu'ils avaient surpris dans les égoûts. Puissent-ils tous brûler, comme mon frère a brûlé...
Elle croisa le regard du baron. Celui-ci était empreint d'un désespoir non dissimulée et de culpabilité. Sans doute se rendait-il compte de sa folie. C'était lui, après tout, qui avait commandité cette expédition. Ils avaient été très mal préparés, c'était un fait. Mais comment eut-il pu prévoir qu'il y en aurait autant ?

Baron, cela ne sert à rien de vous sentir coupable, lui dit-elle soudain d'un ton grave. Vous ne pouviez pas savoir qu'ils seraient aussi nombreux. Dépêchons-nous de quitter les lieux pendant qu'il en est encore temps, voulez-vous ?


Ils y arrivèrent finalement, au bout d'un temps qui leur parut à tous interminable. Par miracle, ils ne croisèrent aucun ennemi, mais ce fut un vif soulagement que de sortir du Goulot et d'enfin arriver dans le quartier du Temple.

Bons dieux, par la morbois, on y est arrivé ! grogna Julius. J'ai cru que...
Chut, Julius ! s'écria Clervie. Tu es devant le temple, tu ne dois plus jurer ou les prêtres vont t'accuser d'hérésie !
Foutre, t'as raison Corbac ! répondit Julius en joignant les mains rapidement dans un geste de repentir. J'devrais fermer ma gueule de temps en temps, j'veux pas aller au bûcher...

Clervie aurait pu presque rire si la situation n'avait pas été aussi grave. En effet, elle-même ne mettait les pieds au temple que par obligation, ou bien entendu pour profiter des thermes. Elle était en un sens, bien plus passible d'une accusation d'hérésie que le brave Julius, qui était malgré tout bon croyant et priait Rikni de façon régulière. Après tout, elle-même maudissait régulièrement les dieux pour la terrible vie à laquelle ils l'avaient à jamais condamnée. Quel destin attendait l'ancienne dame de Sombrelune ? Mourir un jour, transperçée par une épée ? Ou la pendaison, lorsqu'elle aurait réellement démarré sa quête de justice et contesté ouvertement la sacro-sainte autorité royale, cette crapule cousue d'or arrivé sur le trône de Langres par un simple concours de circonstances ?
Elle repoussa une mèche de ses cheveux à l'arrière, bouscula légèrement la perle près de son oreille, ce qui fit faire une courte vrille à son coeur. Et l'auteur de ce présent ? A quelle place pouvait-il réellement prétendre dans sa vie ?
La jeune femme chassa cette interrogation de son esprit. A l'heure actuelle... Elle n'était vraiment pas prête à repenser à cela.
Les blessés furent conduit dans l'un des dispensaires du temple. On installa Clervie sur une chaise, dans une alcôve taillée d'un bois élégant. Une petite prêtresse aux boucles brunes et au doux sourire, habillée d'une robe couleur vert d'eau, lava les plaies de Clervie avec une solution d'herbes à l'odeur douce avant de les bander soigneusement et de lui donner la bénédiction d'Anür. Le liquide tiède eut un effet apaisant sur les douleurs.

Revenez me voir si vous ressentez des douleurs, dit la jeune femme. Les plaies sont propres et ne devraient pas s'infecter.
Je n'y manquerais pas.

Le baron était revenu auprès d'elle assez rapidement après avoir aidé à coucher les blessés. A présent, ils étaient seuls tous les deux, Julius au chevet de l'un de ses camarades. Clervie voulait engager la conversation, mais il lui paraissait inconvenant de lui demander de but en blanc pourquoi il la dévisageait comme il le faisait. Et que dire du fait qu'elle s'exposait peut-être à un danger s'il la reconnaissait ? Cependant, cet impérieux désir de l'interroger se faisait de nouveau sentir en elle, aussi finit-elle par articuler :

Vous avez fait preuve d'une terrible imprudence tout à l'heure, en cherchant à me porter secours. Pourquoi un tel souci de ma personne ? Nous ne nous connaissons guère...

Epilogue du rp (rédigé suite au départ précipité du joueur Henry Duchemin, avec les conseils du staff:


Le lendemain, une à deux heures avant l'aube, l'on vit sortir Clervie du dispensaire, les mains bandés et les yeux remplis d'une flamme de haine dévastatrice.
Duchemin, le lâche, le fourbe, qui avait osé rédigé une lettre de cachet sur de simples suppositions ! L'épée impitoyable du destin funeste qui s'était abattu sur les Sombrelune, c'était lui, l'un des salopards que cherchait la jeune femme ! Lui, lui qui avait osé lui avouer toute sa faute droit dans les yeux, lui, qui avait le culot de demander son pardon ??? Par les Trois, ce maudit homme ne méritait point miséricorde !
Le malheureux et pitoyable baron avait été bien chanceux de s'en tirer à si bon compte. Heureusement que Julius l'avait arrêtée avant qu'elle ne commette l'irréparable et heureusement que ce misérable fumier avait eu au moins la décence de pleurer. Mais il allait être utile, du moins, elle l'espèrait. De plus, il lui fallait vivre encore, si elle voulait venger véritablement sa famille. Le vrai coupable de toute la machination courait toujours...

Grande désillusion car suite à cette nuit fatidique, l'on ne revit pas Henry Duchemin à Marbrume. Il ne donna pas de nouvelles par la suite. Les purificateurs lui avaient-ils réglé son compte ? Quelqu'un avait-il surpris leur conversation et s'était-il dépêché d'aller prévenir le vrai coupable de sa misère ?

Dame Corbac se jura que celui-ci, quelques fussent les misérables manigances qu'il tenterait, ne lui échapperait pas...
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