Une affaire à partager. [PV Victor, Mission]

Après que les deux sang-bleu aient devisés, place à la première intervention du bourgeois, qui par cette occasion, devait faire ces preuves s'il voulait prétendre à accomplir la mission que lui avait confié la châtelaine. En observateur averti, le Comte de Rougelac l'écouta non sans juger intérieurement du fond et de la forme de sa prestation. Finalement, Viper De Hallewin s'en sorti plutôt admirablement bien. Certes, il y avait toujours à redire sur le choix et la mise en place des éléments qui agrémentait cette intrigue, mais force est de constater qu'il venait d'éveiller la curiosité du banneret.

L'espace d'un instant pourtant, il cru que l'affaire serait écourté, lorsque le bourgeois hésita, mais finalement tout rentra rapidement dans l'ordre. Achevant sa petite histoire, qui tenait parfaitement debout, voilà donc que Ser Denora semblait s'enquérir de la donzelle prétendue bienfaitrice et surtout première supportrice. Il était temps pour Rougelac de tisser plus encore les fils de cette fausse histoire jusque là rondement mené par son acolyte.

- La Chatelaine à vécu une longue période de chagrin. Il n'est pas aisé d'accepter son veuvage alors que vous êtes encore si jeune et belle. Mais nous croyons sincèrement que son deuil est derrière elle.

A aucun moment il ne fallait évoquer la volonté directe que la Dame de Ventbru avait des vu sur le banneret. Il était de nécessité que l'homme y voit lui même cette conclusion s'immiscer dans son esprit.

- J'imagine qu'il n'y aucune coïncidence entre sa réapparition sur la scène publique et son intérêt pour les futures joute.

Il interrogea faussement du regard son acolyte pour obtenir son approbation avant de répliquer.

- Mais... je dois bien avouer qu'on pourrait y voir un paradoxe, mon ami.

Il esquissa un sourire complice à l'endroit de Viper avant de laisser le banneret à ses pensées.

- C'est un fait que la donzelle n'est pas sans intérêt... jeune, encore agréable à regarder... et sans héritier, de surcroît.

Denora prit une pose pensive, main sous le menton avant de reporter son attention sur le terrain d'entrainement, son regard irrémédiablement tourné vers le Chevalier Lamarre.

- Je gage que la Chatelaine ne s'intéresse pas uniquement aux tournois. Et de facto, il serait présomptueux de penser qu'un quelconque chevalier puisse détrôner a ce jour ce maudit Lamarre...

Victor intervint alors, cherchant à ce que le banneret pousse sa réflexion un peu plus loin.

- Peut etre pas le battre en combat singulier... mais en le forçant à perdre... qui sait ? N'a-t-il donc aucun talon d'Achille ?

- On dit toujours qu'il faut être le plus proche possible de ses ennemis. A défaut d'être assez proche de lui pour connaître ses faiblesses, peut-être connaissez vous quelqu'un que ce chevalier côtoie et qui pourrait malencontreusement vous mettre au courant ?

Le banneret resta un instant interdit de toute réponse, la mine pensive et perplexe alors que le Comte de Rougelac suivait le déroulement des échanges en restant légèrement en retrait non sans toutefois analyser la réactions et les mots de chacun. Finalement Ser Denora rompit le silence non sans toiser brièvement le chevalier Lamarle tout au loin avant de reposer son attention sur le bourgeois qui semblait fort de proposition, aussi saugrenu soit-elle.

- Hélas, aucun homme digne de sa confiance. Ce chevalier se montre discret et son entourage n'est guère causant.

Dubitatif, le banneret payerait pourtant cher toute défaite de ce rivale qui lui causait quelques tord financier sur la lice. Avisant tour à tour Rougelac et Hallewin, il rajouta toutefois.

- Il me faudrait trouver quelque chose de compromettant... mais quoi ? Il doit certainement cacher quelques secrets bien gardés... Mais qui serait assez fou pour s'introduire chez lui ?

Victor considéra l'opportunité pour intervenir et laisser ainsi le banneret légitimer une proposition qui pourrait bien arranger chacun des intervenants.

- Je suis persuadé que la Chatelaine serait heureuse de s'offrir un dîner en compagnie de l'homme qui trouvera le moyen de faire ployer le Chevalier Lamarle. Comme vient de le dire mon ami ici présent, il y a moyen de donner raison à la donzelle, qui j'en suis sûre porte quelques espoirs de conquête...

Ser Denora se frotta le menton perplexe, pesant le pour et le contre. Il semblait que les deux lurons puissent lui porter assistance, il voulait tirer avantage de cela, sans comprendre qu'il s'agissait d'un jeu de duper pour le contraindre à accepter de voir en tête à tête la châtelaine.

- Hmmmmm... avant chaque tournoi, le chevalier Lamarle organise un banquet ou bien entendu, il s'offre le luxe de parader tel un coq intouchable. Je serais enclin à accorder un dîner avec la veuve de Venbru si vous pouviez me rendre un service. Trouver quelques documents compromettants dans la résidence Lamarle. Ainsi, pourrais-je m'arroger un double succès... Qu'en dites-vous ? Mais je vous met en garde que tout ceci reste officieux.

Victor tourna son attention vers le bourgeois qui aurait vraisemblablement le mauvais rôle pour subtiliser quelques lettres pouvant nuire au chevalier. Après tout, c'était son affaire, Victor venant en soutien, dans un rôle secondaire même s'il cela lui serait à lui aussi profitable.

Le Bourgeois allait en effet être en première ligne dans cette affaire. Mais après tout, n'était-ce que la suite logique à un intrigue qu'il avait initié, rappelons-le, avec la Veuve de Venbru ? Viper ne rechigna pas à accepter séance tenante l'offre et il pouvait en effet voir se poser un regard azur satisfait de son acolyte le Comte de Rougelac. Victor était conscient qu'il ne fallait pas trop traîner sur les terrains d'entrainement des joutes, car une trop longue présence en compagnie de Ser Denora éveillerait les soupçons de qui pourrait attarder son attention dans leur direction.

Se faisant, le Gouverneur de Sombrebois s'inclina légèrement, tirant sa révérence auprès du banneret avant d'invité son complice à se joindre à sa prise de congé des lieux. Les deux individus devaient s'efforcer d'être au dessus de tout soupçon car le chevalier Lamarle pourrait alors contre-carrer leur plan avant sa mise en œuvre. Une courte balade s'imposa alors sur l'Esplanade, le temps de s'assurer qu'aucun individu, aucun "oiseau" ne les suivaient pour épier leur échanges. Ce ne fut que lorsque le duo se dirigea vers le Manoir du Comte que Victor se décida à reprendre la parole.

- Soyez prêt pour cette "sauterie". Nous ne devons pas arriver ensemble. Je serais sur place avant vous et ferais en sorte que votre nom figure sur la liste des invités. Après quoi nous agirons de concert pour vous laisser une opportunité d'accéder aux appartements privé de ce chevalier.

Une brève tape sur l'épaule avant une empoignade et le duo se quitta non loin des grilles de la demeure de Rougelac. Quelques jours passèrent alors avant que ne se profile le tournois et évidemment cette fameuse soirée où Ser Lamarle ferait jouerait de sa notoriété sur la lice pour se donner en spectacle devant un petit gratin de personnalités. Bien entendu, nul présence du banneret Denora qui de toute façon aurait décliner une telle invitation qui n'aurait été qu'un objet d'humiliation à son endroit.

Rougelac avait gagner la réception assez tôt il fallait bien l'avouer et déjà l'ambiance semblait fort chaleureuse malgré l'absence du chevalier qui aimait se faire désirer avant de s'offrir à son public. Victor avait bel et bien réussit à remanier la liste des invités et il y figurait bien "Viper De Hallewin". Et autant bien avoir son nom sur cette liste car à en voir le service d'ordre, il ne valait pas trop s'y frotter même si Rougelac possédait un bras droit plus puissant et colossale encore en la personne de Ser Rochemont.

Mais là n'était pas le sujet... Victor sirotait une coupe, flanant de conversations en conversations non sans toujours lorgner sur l'entrée de la résidence dans l'espoir d'y voir apparaître le bourgeois. Viper se serait-il dégonflé ? Rougelac espérait que non car il pouvait voir un cet individu un énième allié sur son échiquier. Et il se plaisait toujours à mettre à l'épreuve ses nouveaux pions, pour voir de quoi ils étaient réellement capable. Il détourna soudainement son attention du hall d'entrée car voilà le chevalier apparaître et... dans un bien étrange accoutrement pour la soirée d'ailleurs, provoquant quelques "oh" de surprise.

Le Comte de Rougelac avait donc prit soin d'élaborer un stratagème discret permettant à son acolyte de se retrouver invité à la soirée. Mais en bon intriguant qu'il était, Victor avait très peu fourni d'élément en amont de la réception, pour deux raisons. D'une part cela lui permettait de rester dans une position où si les affaires tournaient au vinaigre, il pouvait volontiers se désolidariser du bourgeois prit la main dans le sac. D'autre part, il se plaisait à imaginer de Hallewin quelque peu sous tension, prit de cette adrénaline si particulier du risque et de l'inconnu.

Plissant une fraction de seconde les yeux alors qu'il voyait son complice surmonter une première difficulté devant le service d'ordre, Rougelac disparut soudainement des jardins alors que le chevalier Lamarle faisait une apparition fracassante, qui sans nul doute plaisait au Gouverneur de Sombrebois. Où était donc passé le quadragénaire pendant que l'assemblée vivait cette évènement cocasse, où était le sang-bleu lorsque, une seconde fois, Viper dû gouter à ce sentiment qui lui nouait la gorge, la peur d'être démasqué et arrêté, voir pire encore. Et bien nous ne le saurons pas tout de suite, puisque comme venait de l'indiquer l'oeil observateur du bourgeois, le long de la façade du bâtiment, on pouvait compter plusieurs portes empruntées par le personnel qui s'activait et sur les côtés de la cour, quelques gardes observaient l'assemblée, et de fait les projecteurs de cette mission semblaient tourner autour du protagoniste principe, Viper de Hallewin.

Ahhhh quelle frustration sans doute de devoir arpenter ces lieux sans l'homme qui pouvait lui donner une envergure plus noble, mais Viper n'avait pas d'autre choix que d'avancer et se fondre dans l'assemblée en prenant extrêmement soin de cacher sa couverture et d'ailleurs une première mise à l'épreuve l'attendait tendit qu'un groupe venait à sa rencontre pour le prendre à parti de manière bonne enfant.

- Voilà un visage qui ne me dit rien ! Qu'en pensez-vous Richard ?

La donzelle, une trentaine passé, léchée d'une toilette légèrement provoquante, se tenait au bras de son époux, une quadragénaire à la mine rustre qui fixait le bourgeois comme s'il cherchait encore à remettre un nom sur ce visage. Mais, Viper n'eut le temps de pouvoir ne serait-ce qu'entre ouvrir les lèvres, qu'un second couple, plus jeune mais bien complice avec le premier s'approcha et ne laissa aucune chance d'échappatoire au bourgeois.

- Richard n'a pas la mémoire des visages voyons ! Tu le sais Madeleine ! Non... non... ce doit être un nouveau résident de l'Esplanade, me tromperais-je ?

Dit la séduisante demoiselle qui même si elle était au bras d'un jeune homme, ne portait aucun alliance et d'ailleurs, se plaisait soudainement, à flirter de sa paume sur le surcot, jusqu'à rompre la distance, pour mieux masquer sa main venant s'amuser quelques instant avec le cuir travaillé de sa ceinture.

- Cesse donc de malmener cette homme. Intervint son cavalier.- Il est bien trop vieux pour toi Gwendoline. Fini-t-il par dire sur un ton léger non sans lancer un clin d'oeil à Viper.

Il semblait évident qu'une certaine complicité animait ces deux couples et leur objet d'amusement s'en trouvait être ce pauvre de Hallewin, espérant toujours voir surgir un Rougelac décidément au abonné absent. L'homme le plus âgé, Richard, restait toujours plus perplexe et soupçonneux que ces trois acolytes et finalement, il interrogea le nouveau venu comme pour vérifier qu'il connaissait le propriétaire des lieux.

- Comment avez-vous trouvé la mise en scène de Ser Lamarle mon cher ? Pensez-vous d'ailleurs qu'un seul chevalier ne lui aille à la cheville ? Cette homme est aussi présomptueux que talentueux, mais pouvons-nous lui donner tord, n'est ce pas ? Oh mais d'ailleurs, nous nous sommes accaparer votre personne, vous étiez sur le point de rejoindre quelqu'un en particulier ?

Dès exploration/discrétion:

L'absence du Comte de Rougelac n'était pas dû au hasard, loin de là. Pendant que le malheureux bourgeois devait trouver un exutoire face à la plèbe mondaine, le Comte oeuvrait bel et bien en coulisse, profitant de l'arrivée remarqué du chevalier Lamarle pour pénétrer en toute discrétion dans les couloirs de la résidence. Dans quel but ? Personne ne l'évoquerait, personne n'allait affirmé avoir vu le Comte pour la simple et bonne raison que des pattes venaient d'être graissée, comme on pouvait utiliser cette expression. L'homme avait ses "petits oiseaux" mais également des moyens de pression suffisamment fiable pour s'arroger le succès de son entreprise. Mais laquelle me direz-vous ?

La réponse coulait d'évidence pour tout individu baignant dans l'art de l'intrigue et de la manipulation. Car, croyez-vous sincèrement que Viper de Hallewin aurait pu déambuler de pièces en pièces sans que les accès ne soit point verrouillés ? Pas un domestique ne traînait dans les couloirs et étrangement les six fameuses portes n'étaient pas fermées à clef... coïncidence ? Non, c'était bien là l'œuvre de l'intrigant mondain qui n'eut qu'à offrir des promesses et quelques pièces scintillante pour offrir à son complices des passes droits qu'il n'aurait sans doute pas pu obtenir sans le travail de Victor en amont.

Rougelac avait donné les moyens à Viper d'entreprendre ces méfaits, mais surtout en s'arrogeant se rôle, il se dédouanait de toute responsabilité et toute complicité officielle avec le bourgeois qui était mit à l'épreuve par l'un des détracteur de Ser Lamarle. S'il se faisait prendre la main dans le sac personne ne pouvait remonter jusqu'au Comte qui avait prit soin d'acheter le silence de certains domestiques. Retourné en toute discrétion jusqu'au lieu des festivités, le quadragénaire se fondit dans la foule comme s'il ne l'avait jamais quitté, s'offrant le luxe de félicité au passage Ser Lamarle et s'immisçant le plus naturellement du monde dans une conversation entre noble non sans furtivement observer l'assemblée à la recherche de son complice. S'il ne le vit pas, c'était sans doute que le bourgeois était à l'oeuvre et Victor souriait intérieurement, espérant que de Hallewin trouverait de quoi mettre en défaut l'hôte du soir. Encore fallait-t-il trouver quelque chose de compromettant et éviter d'être surprit... Viper allait devoir prouver qu'il était l'homme de la situation.

Fort de son succès, le bourgeois semblait donc en passe de s'éclipser de la sauterie. Mais était-ce judicieux ? Certes, il ne connaissait aucun invité, mis à part le Comte de Rougelac, seulement, dès lors que le chevalier Lamarle aurait vent du vol de document, il se renseignerait auprès du service d'ordre. La prise de congé de Hallewin pourrait alors nuire au bourgeois mais aussi de fils en aiguille au Comte qui avait jouée son influence pour voir son nom inscrit à la dernière minute.

Alerte, Victor capta soudainement un mouvement non loin de la bâtisse avant que son attention ne se pose sur la silhouette de son complice quelque peu hésitant et qui prenait le direction de l'entrée de la résidence. Sa réaction fut rapide et il disparut précipitamment d'un groupe de connaissances pour intercepter le bourgeois avant qu'il ne commette une erreur de jugement lourde de conséquences. Sa main droite se posa sur l'une de ces épaule, mettant fin aux manœuvres de Viper.

- Où pensiez-vous donc aller comme cela.

Un couple passa à ce moment là et Victor leur servit un sourire de circonstance avant de reposer son regard azur sur Viper.

- Si vous avez trouvé quelque chose, gardez le précieusement mais ne faite pas l'erreur de quitter la réception... notre couverture en dépend. Lamarle sera rancunier alors autant que ces soupçons se portent sur cinquante convives que sur deux. Vous saisissez ? Pas d'imprudence je vous prie.

Apres avoir arborer une mine grave l'espace d'un instant, il mima une scène de bavardage léger suivit d'un rire de façade avant d'entraîner son complice vers le cœur des festivités, lui murmurant au passage.

- Restez le plus naturel possible. Nous en aurons pour encore quelques heures, après quoi nous quitterons les lieux séparément entre différents groupes. L'art de rester crédible mon ami, c'est ce qui nous sauvera certainement, croyez en mon expérience...

Chemin faisant, il se dirigea vers un buffet et s'empara de deux coupes avant d'en offrir une à Viper. Le bourgeois ouvrait dans un monde nouveau et sans pitié et tout portait à croire qu'une ultime épreuve l'attendait alors que l'hôte des lieux se portait à la rencontre du duo non loin de l'alcool et des victuailles. Pourvu que Viper garde son sang froid se disait Victor qui ne savait encore pas ce que son acolyte venait de découvrir.

Info au admin/mj a écrit:

N'hesitez pas à lancer des dés dans l'éventualité où quelqu un aurait vu trace d une effraction dans la bibliothèque. Sinon Viper, tu peux continuer :)

Victor ne s'inquiétait nullement de sa propre partition, mais plutôt de celle de son acolyte encore néophyte dans l'univers de la Haute. Ainsi, il réussit à canaliser l'euphorie de Viper et les prémunir mutuellement de complications dans le larcin qu'ils venaient d'opérer, jusque là avec succès. Tout portait à croire que de Hallewin suivait à la lettre les conseils de son mentor dans la société mondain. Afin de ne pas faire naître la moindre suspicion, le noble et le bourgeois se séparèrent bien vite, chacun vacant à ces occupations ou plutôt à donner l'impression qu'ils étaient là comme les autres convives et profiter de cette réception en l'honneur du futur vainqueur de la lice, en tout cas c'est ce que tous croyaient, mis à part Victor et Viper qui avaient justement pour objectif de le faire tomber par des moyens plus controversés.

Rougelac avait l'art de se fondre dans la foule de ses semblables et pourtant il gardait de loin un œil attentif à son collaborateur qui à mesure que le temps passait, semblait prendre ces aises et lui aussi incarner l'invité "modèle". Il n'en faisait ni trop ni pas assez, ainsi, personne ne pouvait se douter de ses réelles intentions et finalement, il faisait parti de ce paysage comme s'il n'avait jamais était rien d'autre qu'un homme de bonne naissance.

Alors qu'il discutait un peu à l'écart avec une femme de l'aristocratie au sujet de ces intérêts à Sombrebois, ce qui semblait attiser la curiosité de la donzelle, Victor glissa un regard vers de Hallewin en inclinant sa coupe de vin discrètement dans sa direction. Le geste était discret mais lourd de sens, par cela même, il le félicitait à distance de son attitude jusque là irréprochable alors que la soirée touchait enfin à sa fin. Tout s'était dérouler sans le moindre grains de sable dans les rouages de leur mission et finalement, il profita de l'attention du bourgeoise pour se libérer de la présence de la donzelle dans une remarquable révérence et un baise main dont il avait le secret, puis prit la direction de la sortie avec que quelques convives aient déjà commencés à quitter les lieux.

C'était donc le moment de prendre la poudre d'escampette, chacun à son tour, pour toujours n'éveiller aucun soupçon, car dès lorsque que le chevalier Lamarle découvrirait qu'on lui avait subtilisé des documents, une enquête en interne serait ordonnée. Mieux valait donc ne pas faire parti des suspects. Il récupéra son veston puis passa devant le service de sécurité dans sa plus belle prestance avant de de mettre à couvert dans une ruelle adjacente à la résidence. Il attendait son complice qui n'allait pas tarder et ensuite, il ne fallait pas perdre de temps et prendre la direction de la demeure de leur commanditaire afin de lui apporter enfin l'arme qui lui permettrait de vaincre son adversaire.


jet pour savoir si le duo rencontre un évènement qui compliquerait le déroulé de la soirée

résultat jet d'intrigue a écrit:

9 :
succès , rien à signaler durant la soirée