Nom : Bergstein

Prénom : Cléa

Age : 18 ans tout juste

Sexe : Femme

Situation : Toute jeune mariée

Rang : Native du duché, femme de Heinart Bergstein, elle est fille unique

Lieu de vie : Cité de Marbrume, dans le quartier du Labourg

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)
(Ne pas recopier le tableau, donner seulement les points à ajouter)
Une carrière d’Artisan Couturière/Dentellière

+2 Charisme
+1 Habilité
+1 Intelligence

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)

Compétences :

- Commerce - Niveau 1
- Diplomatie - Niveau 1
- Empathie - Niveau 1
- Dressage - Niveau 1

Princesse en détresse Niveau 1

Objets :

- Tenue de lin
- Épingle à cheveux
- Petite dague

(A quoi ressemble votre personnage ? Comment s'habille-t-il, quelles sont ses marques caractéristiques, ce qu'il inspire à autrui, ce qu'il dégage, etc)

Cléa est une jeune femme tout ce qu’il y a de plus banale. De taille et de corpulence tout à fait acceptable pour les canons de beauté actuels, elle mesure un mètre cinquante-deux pour une cinquantaine de kilos.
Une silhouette bien proportionnée avec des hanches assez larges et une poitrine pleine, le tout recouvert d’une peau légèrement hâlée, signe qu’elle passe beaucoup de temps dehors. Peau hâlée, mais sans aucun défaut ou cicatrices quelconques.
Elle a un visage fin, encadré par une longue chevelure blonde très souvent tressée pour lui faciliter la vie. Couleur qu’elle a héritée de sa mère tandis que ses yeux verts lui viennent de son père.
De par sa corpulence et sa taille, elle paraît assez fragile. Cela reste une apparence. Griffures et morsures sont parfois son quotidien et on laissé des marques plus ou moins visible sur ses bras et quelques-unes sur ses jambes. Une griffure en particulier sur la cuisse a laissé une cicatrice plus prononcer que les autres. Pour le reste rien de méchant ou qui la défigure cela dit même si ça reste visible pour un œil attentif. Elle a également quelques grains de beauté sur les bras, les épaules et le dos.

(Caractère de votre personnage, habitudes, son rapport aux autres, croyances religieuses...)

Cléa a été élevée pour devenir une jeune femme bonne à marier. Capable de gérer la maison, incapable de s’opposer à celui qui deviendra son mari… Enfant, sa vie se résume à quelques tâches simples comme apprendre à s’occuper des chiens et apprendre à s’occuper d’une maison. Elle n'a jamais remis en cause son éducation. Pour elle, c’était normal d’apprendre à devenir une bonne épouse, car elle était destinée à faire le meilleur mariage possible. Elle l'a toujours sue et acceptée.
La mort en couches de sa mère alors qu’elle avait 12 ans l'a profondément marquée. Cela voulait dire qu’à moins que son père se remarie, elle serait l'héritière de l’élevage. Elle n’en voulait pas, mais n'a pas eu le choix. Elle a appris à faire avec. Elle a appris à faire avec beaucoup de choses et se plaint rarement en fait.
Cléa n’élève pas la voie. Au contraire, elle est plutôt du genre a chuchoter. Dans tous les cas, elle a une voix douce, qui ne porte pas très loin. Mais elle sait être ferme, surtout avec les animaux. Elle est une Croyante pratiquante, bien qu'elle ne soit pas fanatique non plus. Quand à la fange... Elle en a entendu parler... Elle en a vu les conséquences. Puis… Elle en a vu tout cours lors de la première attaque. Elle a perdu presque tout ses chiens et sa maison. L’idée même d’en croiser à nouveau la terrorise au plus haut point.

(Qu'a vécu votre personnage jusqu'à présent ? Comment a-t-il grandi, comment a-t-il été éduqué, quelles sont les périodes marquantes de sa vie ?)


Cléa est une jeune femme sans histoires. Issue de la petite bourgeoisie, elle n'a jamais manqué de rien même si certains jours n’ont pas été faciles. Fille unique, sa mère lui a donné naissance trois ans après son mariage avec son père. Mariage arrangé. Lui avait besoin d’argent pour faire réparer la grande maison familiale qui abrite l’élevage de chiens depuis plusieurs générations. Quant à elle… Elle n’a pas eu le choix, car elle venait de perdre sa virginité après qu’un serviteur ait voulu se venger de son renvoi en la violant. Ce dernier n'a pas vécu assez longtemps pour s’en vanter et à part elle et ses parents, personnes ne fut jamais au courant, pas même celui qui devint son mari. Mari dont elle s’occupa toujours de son mieux, occupant son rôle de femme de façon tout à fait correct. Hormis pour une chose. Il lui fallut trois ans pour enfin tomber enceinte. Lorsque cela arriva, elle en fut ravie. Car c’était l'un des rôles clefs d’une femme : donner un héritier à son mari.

Malheureusement, pas de garçon. Elle donna naissance à une petite fille : Cléa. Malgré tout, cette petite fille qui venait de naître fut instantanément aimée par sa mère. Quant à son père… Il fit avec en se promettant qu’elle ferait un beau mariage quand elle en aurait l'âge. Et il n'abandonne pas l’idée d’avoir un héritier mâle. Malheureusement, cela n'arrive jamais. Ho des grossesses, il y en a eu. Mais elles ont fini en fausses-couches. Deux fois, elle donna naissance. Le premier fut une petite fille morte née. Le second, un garçon, mourut de fièvre après quelques mois de vie. À partir de là, ils arrêtèrent d’essayer. Cléa venait d’avoir 6 ans et les grossesses multiples devenait de plus en plus risqué pour sa mère.

Pendant tout ce temps, Cléa grandit. En taille, en âge, en intelligence et en beauté aussi. Elle a appris avec sa mère à s’occuper de la maison. La nettoyer et la ranger correctement. Faire à manger. Coudre ses robes et repriser des vêtements. Tricoté de la layette aussi. C'est un enseignement qu'elle même tenait de sa famille. Et un peu plus tard, voyant bien qu’il n’aurait pas d’autre héritier qu’elle, son père lui apprit à s’occuper de l’élevage. Bien sûr, elle avait des bases. Après tout, les chiens faisaient partie de sa vie depuis sa naissance et pour ses 11 ans son père lui a offert le sien. Une petite femelle à la queue raccourcie à sa naissance par sa mère sans qu’elle ne l'ait faite exprès. Invendable, il la lui a donc offerte. C’est Cléa, aider de son père un peu quand même, qui l’a dressée. La petite boule de poils est devenue un magnifique chien-loup, au pelage gris/blanc moucheté de noir et aux yeux dorés. Ce qui lui a d’ailleurs valu le nom de Pépite.

Elles grandirent ensemble. Pépite aida beaucoup Cléa lorsque sa mère mourut en couches alors qu’elle n’avait que 12 ans. Contre l’avis de son mari, elle avait voulu essayer de lui donner un héritier maintenant que son corps avait pu se reposer. La grossesse se passa bien. Mais l’accouchement lui fût fatal, à elle comme au bébé. Cléa eut beaucoup de mal à accepter ce départ imprévu. Elle aurait voulu rester dans sa chambre. Rester enfermé. Pourtant… Pourtant, elle n’eut pas d’autre choix que de faire face. Car désormais, c'était à elle de s’occuper de la maison et de son père. Elle prit tout en main. Elle fit des erreurs bien sûr. Mais petit à petit elle s'améliore. Le temps continue de passer. Son père vieillit et fit des recherches pour savoir s'il a un héritier mâle quelque part. Mais rien… Son frère est mort sans avoir d’enfant… Son père était fils unique et le père de ce dernier était le seul fils parmi cinq filles perdues de vue depuis longtemps… Il se résout donc à ce que ce soit sa fille qui hérite de la demeure familiale. Mais pas seul. Sa décision est prise : il va lui trouver un mari qui ne fera pas couler l’affaire familiale.

De plus en plus, il se décharge sur Cléa. Il n'a plus la force de s’occuper de l’éducation de jeune chien fou capable de le reverser si facilement au vu de leur force. Et il profite du temps que ça lui offre pour lui chercher un mari. Elle le sait et ne proteste pas. Elle a 15 ans. Elle est en âge de se fiancer depuis un moment maintenant. Des camarades du quartier sont même déjà mariées pour certaines alors elle se doute bien que le moment va venir pour elle aussi. Et elle sait qu’elle devrait accepter le choix de son père. Le souci… Le souci, ce sont les fangeux… Ils apparaissent subitement.

Ils attaquent et Cléa et son père en font les frais. Ils habitent dans les faubourg et aucunes murailles n’est là pour les protéger. Sans parler des chiens qui, en sentant le danger, se sont mis à aboyer, grogner, couiner et tenter de fuir. Cléa s’enfuit, les yeux remplis d’horreur devant la vision qu’elle avait pu avoir de cette bête. Sans parler des chiens qu'elle a perdu. Dans la panique, beaucoup ne l'ont pas écouter et se sont sauvé. Elle ne les a jamais revu et a se moment, elle a préférer sauver sa vie que leur courir après malgré tout l'amour qu'elle avait pour eux. Elle ne s'en ai sortis qu'avec quelques adultes... Seulement quelques adultes… Cinq en plus de Pépite. Trois femelles et deux mâles. Cela a mis un sacré coup à leur élevage. Un très gros coup même car ils n’avaient plus rien. Absolument plus rien hormis les quelques chiens.

Heureusement, ils purent se réfugier derrière les murailles. Ils n’eurent même aucun problème à trouver un toit. En effet, ils avaient la chance de pouvoir encore compter sur la grand-mère maternelle de Cléa. Cette dernière, encore vivante, habitait une petite maison qu’elle avait pu conserver après la mort de son mari, uniquement parce que son gendre, à qui elle revenait, avait accepté de la lui laisser. À l’époque, il lui restait un petit pécule d’argent. Assez pour payer les taxes de la maison. Et puis, cela ne faisait qu’un an qu’elle était veuve.

Dans ces conditions, l’élevage des chiens n’était plus possible. Cléa le voyait bien. Pourtant, son père s'obstine. Il installe deux trois cages au sous sol pour y mettre les chiens blessés ou agressif et veut relancer une portée. Au moins une. C’est ce qu’il lui dit. Cléa est contre, mais elle obéit docilement à son père comme elle l’a toujours fait. Cela ne donne rien de bon. Les petits meurent un à un. Trop faible. Pas assez de nourriture. Certain on même étaient volé par… On ne sait pas qui… La mère aussi a disparu, en même temps que les derniers chiots, alors que le père de Cléa les à laisser sortir sans surveillance pour découvrir l'extérieur. Il s’en est voulu, mais semble avoir compris. Il prend alors la décision de vendre les adultes qui restent. Ne reste avec eux que Pépite, la chienne de sa fille et Anna, une reproductrice un peu caractérielle par moment.

Cléa se met à chercher une solution. Il y a de plus en plus de réfugiés et de moins en moins de nourriture. Heureusement, elle réussit à trouver une place en tant qu’apprentie dentellière/couturière. La faim se fait de plus en plus présente et malheureusement la grand-mère n’y survit pas. La maison ayant été acheter par la famille il y à plusieurs générations déjà, celle-ci revient alors au père de Cléa. Père qui se remet en tête de lui trouver un homme, un mari. Quelqu’un qui saura la protéger en ces temps troublés et qui pourra reprendre l’élevage lorsque le moment sera venu.
Cléa quand a elle… Elle prie... Croyante assidue mais pas non plus fanatique, elle prie beaucoup pour que tout s'arrange. Que ce soit au temple ou chez elle. Le temps passe et les choses deviennent de plus en plus compliqué. De plus en plus de réfugiés. De moins en moins de place.

Le temps passe encore. Un peu précaire. Le Roi est couronné et cela lui redonne le sourire. Elle espère... Que cela va s'arranger... Que les choses vont aller mieux. Pour elle. Pour son père. Pour la cité. Enfin, c'est sans compter sur l’attaques qui as lieu directement en ville. Pendant le couronnement Cela la chamboule. Mais heureusement, elle a la chance de réussir à échapper aux fangeux. Cette attaque lui donne une raison de plus de ne plus vouloir quitter l’enceinte des murs de la cité. Bien qu’ils aient réussi à infiltrer la ville, au moins il y a la milice pour réagir… Imaginer les rencontrer dehors, sans personnes pour intervenir ? Non… inimaginable pour elle.


Elle ne sait pas trop comment c’est arrivé. Mais un soir, un peu après l’attaque de fangeux qui ont secoué la ville pendant le couronnement son père est rentré avec un homme. Grand… Très grand même… À côté de lui, elle s’est sentie minuscule et fragile… Elle qui n'a pourtant pas peur de tenir tête à un chien-loup qui lui grogne dessus, elle s'empresse de se réfugier dans la cuisine quand son père a déclaré qu’ils avaient un invité pour le repas du soir. Sans demander son reste, elle a donc filé préparé le repas et Pépite la suit comme toujours. Ce soir-là, elle prépare un ragoût avec ce qui leur reste. Elle mit la table, utilisant leur plus beau service comme à chaque fois qu’il y avait un invité. Et ils mangèrent. Son père fut satisfait du repas. L’homme dont elle ne connaissait toujours pas le nom… Elle ne savait pas trop… Elle ne savait ni qui il était ni pourquoi il était là… Et elle ne le sut pas immédiatement, congédié et renvoyé en cuisine pour faire la vaisselle.

Ce soir-là, son père discuta longtemps avec son invité. Si bien que Cléa alla se coucher alors qu’ils étaient encore dans le salon, devant le feu à parler. Enfin, du peu qu’elle avait entendu, c’était surtout son père qui avait parlé lui racontant l’histoire de Cléa et de sa mère. Le lendemain, après ses tâches du matin, elle retrouva son père dans le salon à sa demande. C’est là qu’il lui apprit que l’homme qu’elle avait vu hier aller devenir son mari. Ils sont fiancés depuis la veille. La nouvelle la secoue un peu. Il est impressionnant et lui fait un peu peur. Mais elle offre un sourire à son père. Elle savait que ce jour arriverait et l’acceptait. Même si, curieuse, elle finit par lui demander pourquoi lui en particulier. La réponse la surprend d’autant plus. Cet homme, Heinart, lui a sauvé la vie lors de la dernière attaque de fangeux en ville. Il n'en a pas dit plus car, selon lui, ce ne sont pas des choses qu'on raconte à une femme... En plus de cela, c’est un homme qui saura la protéger et la prendre en main, ainsi que prendre l’élevage en main. C’est ce qu’il lui dit. Et elle l’accepte. Elle sait ne pas avoir le choix. Mais si en plus il a sauvé son père… Elle ne peut décemment pas dire non.

Les semaines passent. Son fiancé vient la voir régulièrement. Peu bavard… Très peu bavard même, il n’en reste pas moins d’agréable compagnie. Il semble s'intéresser à elle et à Pépite. Avec le temps, Cléa apprend à ne plus avoir peur de lui. Elle se détend doucement à ses côtés. Elle se sent en sécurité et pour la première fois depuis longtemps, elle a même sourit alors qu'elle tenter une blague. Blague qui fut un échec. Il la regarda comme si il ne comprenait pas avant de lui offrir un sourire forcé. Elle l'observait une seconde, tête inclinée sur son épaule, signe de réflexions, avant de s'excuser doucement. Quelque chose lui souffle que les surprises sont à éviter avec lui.... Heinart les as aidé, investissant un peu de l'argent qu'il avait ou des ressources qu'il réussissait a troquer. Elle mange un peu mieux et reprend les quelques kilos qu’elle avait perdus. Juste à temps pour son mariage. Elle a eu 18 ans la semaine passée et le mariage à avoir lieu aujourd’hui. Elle a cousu elle-même sa robe. Une robe blanche, assez simple avec une petite traîne. Un tout petit peu de dentelle sur les épaules. Sa première pièce de dentelle crée elle même. La cérémonie a eu lieu au matin. Le repas du midi avec les invités, c’est dérouler tranquillement. Le repas du soir tout autant. Elle sourit. Elle est heureuse. Elle vient de se marier à un homme plus vieux qu’elle, certes, mais qu’elle a appris à apprécier au fil de ses visites... Et… Peut-être même à aimer. La soirée arrive à son terme. Son père l’embrasse sur la joue avec un sourire après l’avoir emmené jusqu’à la chambre nuptiale. Il est fier de sa fille. Ce soir, il dort chez un ami. Il leur laisse la maison. Il s’en va sans savoir…. Plus jamais elle ne reverra son père. Plus jamais il ne reverra sa fille. Cette nuit est sa nuit de noce. C’est aussi la nuit où son père partira, rejoignant sa mère auprès de la Trinité et la laissant seule aux mains de celui qu’il a choisi pour elle. La laissant seule pour affronter la réalité. Une réalité très différente que ce qu’elle avait pu apercevoir jusqu’ici.

(Pour les anciens membres souhaitant réactualiser leur personnage, ne pas tenir compte de cette section en cas de nouvelle inscription.)

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